Virage, quasi à 180°, pris en 1970, il quitte la chanson classique et s'en va vers une écriture quasi surréaliste et des "chansons" qui couvrent parfois une seule face de LP 33T. Mais ne vous y trompez pas, tout est clair pour lui dans ce qu'il écrit, il faut seulement connaître ce qu'il connaît lui-même. Attention écriture des années 50 triée et remise en chanson avec la musique. Vient souvent de Poètes vos papiers de 1956.
Entendre, réécouter ces mots, bien loin du délire dont certains les ont taxés. depuis mes 20 ans, Léo m'a souvent aidée à appréhender ma vie, à comprendre qu'elle ne serait jamais ce que j'aurais voulu qu'elle fut et donc la force de la supporter, de lutter afin de tenter de vivre autrement, autant que possible
Écoute-moi listen to me ascolta me Lazare Quand les pendules sonneront leurs voix stellaires Et que les boulevards traîneront plus par terre Tu pourras te lever dans ce siècle bizarre Moi qui vendais des Paris-Soir à Babylone Quand les avions à réaction avaient des plumes Et gueulaient des chants doux comme un concert de brume Sur cet Orient avec leurs gorges microphones La suite des paroles ci-dessous Tant que j'aurai le souffle et l'encre dans ma rue Et que le vent du nord ouvrira mes éponges Il régnera chez moi comme une mer têtue Qui me tiendra la main à la marée des songes Qui dira la passion du corton à la messe ? Cette rouge chanson plus rouge que le sang Qui dira la virginité de nos caresses Quand il y passerait Jésus entre nos dents ? Rien n'est plus beau qu'un matin laïc dans la brume Alors que le soleil est encore au dortoir Et que la gaze dans la plaine se consume Comme un rictus d'encens quand s'étroue l'encensoir Je vis dès aujourd'hui je suis mort dans la cire Ma voix microsillonne une terre ignorée La suite des paroles ci-dessous On me lit n'importe où à l'heure du délire A l'ombre d'un juke-box où bourgeonnent des fées Dans l'azur en prison vautré sous la mémoire Maldoror d'une main et Sade dans le froc Je suis en or galvanoplaste et je m'égare Sous la tête diamant d'un phonographe toc Ma voix dans quelque temps sous la lune en plastique Quand ma carcasse présumée aura fané Et que des Roméos sur les places publiques Tendront complaisamment leur perche aux chats nichés Ma voix les bercera dans des berceaux de passe Niche-toi mon copain et perches-y ton bouc Moi le berger perdu qui renifle la trace De mes brebis rasées de frais pour le new look La vie est un chaland où meurent des rengaines Les larmes sont les flots la peine le roulis Quelquefois le bonheur invente des misaines A ce rafiot qui s'envoilure alors et plie
Rien n'est beau qu'un matin laïc dans la brume Alors que le soleil est encore au dortoir Et que la gaze dans la plaine se consume Comme un rictus d'encens quand s'ébroue l'encensoir
La vie est un chaland où meurent des rengaines Les larmes sont les flots, la peine, le roulis Quelquefois le bonheur invente des misaines A ce rafiot qui s'envoilure alors et plie... mais comment peut on écrire un truc pareil ?
@@cdan9292 pour moi ça dépasse le talent et ça '' Tant que j'aurai le souffle et l'encre dans ma rue Et que le vent du nord ouvrira mes éponges Il régnera chez moi comme une mer têtue Qui me tiendra la main à la marée des songes''
@@vikos78 Tant que j'aurai le souffle et l'encre dans ma rue Et que le vent du nord ouvrira mes éponges Il régnera chez moi comme une mer têtue Qui me tiendra la main à la marée des songes sous acide ? essaie déjà de comprendre ce qu'il a voulu dire enfin si tu en es capable ??
oui, c'est ça la poésie. Et vous l'avez bien vu. Mais ...la tristesse de ne pas savoir ce que sera demain, après. En fait il n'y a eu aucun bourgeonnement de Ferrés, après lui . Et il a bien fait de mourir avant aujourd’hui. Il a vu de nouvelles générations s'élever et les a célébrées. Mais j'ai un peu peur qu'il n'y ait pas grand chose , ast'heure, à célébrer . Détrompez-moi. Je suis sûr que je me trompe, que je suis aveugle. Détrompez-moi.
Il est, c'est vrai, unique pour avoir tout réalisé, écriture, composition arrangement et même fabriquer lui même ses partitions copyright ou programme des spectacles, ses livres avec une bonne vielle machine d'imprimerie . Cela est unique mais pour l'écriture il y en a eu d'autres, de son âge comme Caussimon, à qui il a emprunté, ou Brassens , et plus jeunes , comme Bertin né en 46 je crois, écoutez l'Or pur, puis Leprest né en 54, un artisan des mots et bien aidé par ses musiciens comme R Didier ou G Pierron . ET puis ne pas se cantonner à la France comme le font aujourd'hui beaucoup , la Francophonie existe et est bourrée de talent. Et la la liste est longue , Ferland, Brel, Beaucarne, P Louka, M Rivard, R Desjardins , plein de noms existent boudés par les médias, yt en est regorgé. il suffit de fouiller et d'acheter CD si dispo. Difficile de faire une liste . Veronique Pestel
Que l'inculture actuelle, laisse dans son mur d'autorité orchestrée, une faille inavouable, afin que ce divin "chanteur de variétés", puisse encore microsilloner, sa voix en liberté de penser. Impossible à oublier, ce poète "hors circuit".
Écoute-moi listen to me ascolta me Lazare Quand les pendules sonneront leurs voix stellaires Et que les boulevards traîneront plus par terre Tu pourras te lever dans ce siècle bizarre Moi qui vendais des Paris-Soir à Babylone Quand les avions à réaction avaient des plumes Et gueulaient des chants doux comme un concert de brume Sur cet Orient avec leurs gorges microphones Tant que j'aurai le souffle et l'encre dans ma rue Et que le vent du nord ouvrira mes éponges Il régnera chez moi comme une mer têtue Qui me tiendra la main à la marée des songes Qui dira la passion du corton à la messe ? Cette rouge chanson plus rouge que le sang Qui dira la virginité de nos caresses Quand il y passerait Jésus entre nos dents ? Rien n'est plus beau qu'un matin laïc dans la brume Alors que le soleil est encore au dortoir Et que la gaze dans la plaine se consume Comme un rictus d'encens quand s'étroue l'encensoir Je vis dès aujourd'hui je suis mort dans la cire Ma voix microsillonne une terre ignorée On me lit n'importe où à l'heure du délire A l'ombre d'un juke-box où bourgeonnent des fées Dans l'azur en prison vautré sous la mémoire Maldoror d'une main et Sade dans le froc Je suis en or galvanoplaste et je m'égare Sous la tête diamant d'un phonographe toc Ma voix dans quelque temps sous la lune en plastique Quand ma carcasse présumée aura fané Et que des Roméos sur les places publiques Tendront complaisamment leur perche aux chats nichés Ma voix les bercera dans des berceaux de passe Niche-toi mon copain et perches-y ton bouc Moi le berger perdu qui renifle la trace De mes brebis rasées de frais pour le new look La vie est un chaland où meurent des rengaines Les larmes sont les flots la peine le roulis Quelquefois le bonheur invente des misaines A ce rafiot qui s'envoilure alors et plie
Vive l’anarchie et la liberté universelle 😀
J'y ai passé des heures et je continue , surement le plus grand des géants . J'ADORE !!!
Immense!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Virage, quasi à 180°, pris en 1970, il quitte la chanson classique et s'en va vers une écriture quasi surréaliste et des "chansons" qui couvrent parfois une seule face de LP 33T.
Mais ne vous y trompez pas, tout est clair pour lui dans ce qu'il écrit, il faut seulement connaître ce qu'il connaît lui-même.
Attention écriture des années 50 triée et remise en chanson avec la musique. Vient souvent de Poètes vos papiers de 1956.
Entendre, réécouter ces mots, bien loin du délire dont certains les ont taxés. depuis mes 20 ans, Léo m'a souvent aidée à appréhender ma vie, à comprendre qu'elle ne serait jamais ce que j'aurais voulu qu'elle fut et donc la force de la supporter, de lutter afin de tenter de vivre autrement, autant que possible
MAGNIFIQUE LEO FERRE JE L ADORE
Écoute-moi listen to me ascolta me Lazare
Quand les pendules sonneront leurs voix stellaires
Et que les boulevards traîneront plus par terre
Tu pourras te lever dans ce siècle bizarre
Moi qui vendais des Paris-Soir à Babylone
Quand les avions à réaction avaient des plumes
Et gueulaient des chants doux comme un concert de brume
Sur cet Orient avec leurs gorges microphones
La suite des paroles ci-dessous
Tant que j'aurai le souffle et l'encre dans ma rue
Et que le vent du nord ouvrira mes éponges
Il régnera chez moi comme une mer têtue
Qui me tiendra la main à la marée des songes
Qui dira la passion du corton à la messe ?
Cette rouge chanson plus rouge que le sang
Qui dira la virginité de nos caresses
Quand il y passerait Jésus entre nos dents ?
Rien n'est plus beau qu'un matin laïc dans la brume
Alors que le soleil est encore au dortoir
Et que la gaze dans la plaine se consume
Comme un rictus d'encens quand s'étroue l'encensoir
Je vis dès aujourd'hui je suis mort dans la cire
Ma voix microsillonne une terre ignorée
La suite des paroles ci-dessous
On me lit n'importe où à l'heure du délire
A l'ombre d'un juke-box où bourgeonnent des fées
Dans l'azur en prison vautré sous la mémoire
Maldoror d'une main et Sade dans le froc
Je suis en or galvanoplaste et je m'égare
Sous la tête diamant d'un phonographe toc
Ma voix dans quelque temps sous la lune en plastique
Quand ma carcasse présumée aura fané
Et que des Roméos sur les places publiques
Tendront complaisamment leur perche aux chats nichés
Ma voix les bercera dans des berceaux de passe
Niche-toi mon copain et perches-y ton bouc
Moi le berger perdu qui renifle la trace
De mes brebis rasées de frais pour le new look
La vie est un chaland où meurent des rengaines
Les larmes sont les flots la peine le roulis
Quelquefois le bonheur invente des misaines
A ce rafiot qui s'envoilure alors et plie
Rien n'est beau qu'un matin laïc dans la brume
Alors que le soleil est encore au dortoir
Et que la gaze dans la plaine se consume
Comme un rictus d'encens quand s'ébroue l'encensoir
Génial Léo !
Grand Artiste Bravo Léo Ferré
Une overdose d'amour et d'anarchie...
C'est un génie !
LEO FERRE EST SUBLIME
Yes 🔊! Merci 💎🎹 ! 120 :)
MERCI***
Ça alors, une playlist qui me correspond dans sa quasi totalité, c est étonnant, merciii!:)
Les hall go rythme c'est Space odissey 2001 et attend l'an 10000 Amour et Anarchie💖💜❤️🧡🧡💛💛💛💚💚💚💛🧡❤️❤️💜🌟🌈⭐
@@pieroraziomarc6824 l'an 10000 l'an 10000l'an 10000l'an 10000l'an 10000l'an 10000l'an 10000l'an 10000l'an 10000l'an 10000 Lochu....
Besoin de lui pour vivre et survivre
Un génie !
La vie est un chaland où meurent des rengaines
Les larmes sont les flots, la peine, le roulis
Quelquefois le bonheur invente des misaines
A ce rafiot qui s'envoilure alors et plie... mais comment peut on écrire un truc pareil ?
c'est l'talent tout simplement merci tu m'as fait rire riri!
En étant sous acide 24/24
@@cdan9292 pour moi ça dépasse le talent et ça
'' Tant que j'aurai le souffle et l'encre dans ma rue
Et que le vent du nord ouvrira mes éponges
Il régnera chez moi comme une mer têtue
Qui me tiendra la main à la marée des songes''
@@vikos78 Tant que j'aurai le souffle et l'encre dans ma rue
Et que le vent du nord ouvrira mes éponges
Il régnera chez moi comme une mer têtue
Qui me tiendra la main à la marée des songes
sous acide ? essaie déjà de comprendre ce qu'il a voulu dire enfin si tu en es capable ??
@@moonwolfe2503 Oui, il parle des éponges. Il ne dit pas quel côté utiliser ??
❤🔥❤🔥❤🔥
Joie. Est elle étoilée ?
oui, c'est ça la poésie. Et vous l'avez bien vu.
Mais ...la tristesse de ne pas savoir ce que sera demain, après. En fait il n'y a eu aucun bourgeonnement de Ferrés, après lui . Et il a bien fait de mourir avant aujourd’hui.
Il a vu de nouvelles générations s'élever et les a célébrées. Mais j'ai un peu peur qu'il n'y ait pas grand chose , ast'heure, à célébrer . Détrompez-moi. Je suis sûr que je me trompe, que je suis aveugle. Détrompez-moi.
Il est, c'est vrai, unique pour avoir tout réalisé, écriture, composition arrangement et même fabriquer lui même ses partitions copyright ou programme des spectacles, ses livres avec une bonne vielle machine d'imprimerie . Cela est unique mais pour l'écriture il y en a eu d'autres, de son âge comme Caussimon, à qui il a emprunté, ou Brassens , et plus jeunes , comme Bertin né en 46 je crois, écoutez l'Or pur, puis Leprest né en 54, un artisan des mots et bien aidé par ses musiciens comme R Didier ou G Pierron .
ET puis ne pas se cantonner à la France comme le font aujourd'hui beaucoup , la Francophonie existe et est bourrée de talent. Et la la liste est longue , Ferland, Brel, Beaucarne, P Louka, M Rivard, R Desjardins , plein de noms existent boudés par les médias, yt en est regorgé. il suffit de fouiller et d'acheter CD si dispo.
Difficile de faire une liste . Veronique Pestel
Consultez Criaeau.org
Que l'inculture actuelle, laisse dans son mur d'autorité orchestrée, une faille inavouable, afin que ce divin "chanteur de variétés", puisse encore microsilloner, sa voix en liberté de penser. Impossible à oublier, ce poète "hors circuit".
Je ne sais pas ce qu'il fumait mais c'était de la forte.
une intelligence pas accessible a tous
@@andrechantome2480 Quand il chante "Le Sud", ça va encore.
Le sud ?
@@Maya-bull mais oui : Nino Ferré ;)
@@lelievreyves4409 on parle de Léo Ferré, non?
j adore ferré mais dur de suivre le texte. mais bon je suis un inconditionnel. il avait un peu trop fumé
Il fumait de... l'imagination, de la création, de l'utopie, du rêve, des fantasmes, des idées etc...;)
@@moonwolfe2503 ... de l'Amour, de l'Amitié et des Celtiques..
Non. C'est nous qui avons trop bouffé de béton et de néons..
C'est écrit années 50 et trié pour en faire x chansons, et si on connait ce qu'il sait, on se dit que cela tient la route.
Écoute-moi listen to me ascolta me Lazare
Quand les pendules sonneront leurs voix stellaires
Et que les boulevards traîneront plus par terre
Tu pourras te lever dans ce siècle bizarre
Moi qui vendais des Paris-Soir à Babylone
Quand les avions à réaction avaient des plumes
Et gueulaient des chants doux comme un concert de brume
Sur cet Orient avec leurs gorges microphones
Tant que j'aurai le souffle et l'encre dans ma rue
Et que le vent du nord ouvrira mes éponges
Il régnera chez moi comme une mer têtue
Qui me tiendra la main à la marée des songes
Qui dira la passion du corton à la messe ?
Cette rouge chanson plus rouge que le sang
Qui dira la virginité de nos caresses
Quand il y passerait Jésus entre nos dents ?
Rien n'est plus beau qu'un matin laïc dans la brume
Alors que le soleil est encore au dortoir
Et que la gaze dans la plaine se consume
Comme un rictus d'encens quand s'étroue l'encensoir
Je vis dès aujourd'hui je suis mort dans la cire
Ma voix microsillonne une terre ignorée
On me lit n'importe où à l'heure du délire
A l'ombre d'un juke-box où bourgeonnent des fées
Dans l'azur en prison vautré sous la mémoire
Maldoror d'une main et Sade dans le froc
Je suis en or galvanoplaste et je m'égare
Sous la tête diamant d'un phonographe toc
Ma voix dans quelque temps sous la lune en plastique
Quand ma carcasse présumée aura fané
Et que des Roméos sur les places publiques
Tendront complaisamment leur perche aux chats nichés
Ma voix les bercera dans des berceaux de passe
Niche-toi mon copain et perches-y ton bouc
Moi le berger perdu qui renifle la trace
De mes brebis rasées de frais pour le new look
La vie est un chaland où meurent des rengaines
Les larmes sont les flots la peine le roulis
Quelquefois le bonheur invente des misaines
A ce rafiot qui s'envoilure alors et plie