Merci Arté, merci Laura, c'est Très intéressant. Très heureux d’entendre Joëlle Zask dire : « Tout à coup on se trouve dans un endroit, on a l’impression qu’il nous attendait et qu’on l’attendait ». Bien évidemment dans cette idée je n'entends pas "être attendu" dans le sens égocentrique mais dans le sens d'un accueil, d'une harmonie. La région parisienne est mon lieu de vie depuis toujours, dans un périmètre restreint par nécessité de ne pas être trop loin de mon travail et par choix parce qu’il m’est familier, j’y ai mes repères mais il me tarde de quitter définitivement cette région de plus en plus hostile à mon goût de par sa densité croissante et excessive, la destruction du peu de nature qui lui reste et ce sentiment de compression de plus en plus insupportable partout, sensation d’étouffer. A l’occasion des vacances, moments de relâche professionnelle annuels, j’ai traversé la plupart des régions de France chacune très belle à sa manière. L’une d’elles m’a subjugué : le Massif central et ses contreforts depuis le Lot jusqu’à l’Hérault en passant par l’Aveyron, la Lozère et le Gard. Je ne suis pas né dans les Cévennes (à cheval entre la Lozère et le Gard), je n’y ai jamais habité et la première fois que je les ai traversées il y a quinze ans au cours de vadrouilles dans ces contreforts ça été le coup de foudre instantané. J’ai éprouvé une sensation que je n’avais jamais connue auparavant : en regardant le paysage sublime que j’avais sous les yeux j’ai eu la sensation que les Cévennes entraient en moi, je me suis senti instantanément accueilli. J’ai eu l’impression qu’elles me disaient « ici tu es chez toi », non pas dans le sens de la propriété mais dans le sens d’une correspondance entre ce qu’elles sont et ce à quoi j’aspire, dans le sens de l’harmonie. J’aime les Cévennes et j’ai la sensation qu’elles me rendent cet amour en retour en touchant ma sensibilité. J’éprouve le besoin vital d’y retourner régulièrement depuis quinze ans parce qu’à chaque fois que je m’y trouve j’ai le sentiment qu’elles me disent « ici tu es chez toi ». Je ne cesse de les photographier dans leurs détails, dans leurs subtilités, leur majesté, en noir & blanc pour la force de leur caractère surtout lors des violents orages cévenols et en couleurs pour les palettes infinies de teintes qu'elles offrent surtout en automne. Je ne m'en lasse pas car elles sont différentes à chaque instant. J’attends la retraite (quelques années encore) pour m’y installer et y être serein et pour y prolonger mes découvertes. C’est ma façon de parler d’un lieu que j’aime en reprenant et en développant cette idée très appropriée de Joëlle Zask.
J'adore ces réflexions ! Surtout sur la question de l'idéalisation. Sans être à rejeter fondamentalement, ça me semble une question très importante d'avoir conscience de l'écart qu'il peut y avoir entre ce que l'on projette intérieurement sur un sujet et toutes les autres nuances possibles de son existence. Comme cité dans la vidéo, on peut parler d'amour. Je pense que c'est applicable aussi bien sur les gens qu'on aime que sur des lieux ou des idées !
Merci pour cette vidéo ! Joëlle Zask fait partie des philosophes et penseurs pragmatiques, qui comprennent bien mieux le monde - dont nous faisons partie - que les idéologues avant tout attachés à une grille de lecture abstraite et immuable.
Je trouve ça hyper intéressant, je suis de la campagne et je m'identifie par mon appartenance à ce territoire dans la ville où je fais mes études mais quand je reviens je suis plus vu.e comme la personne qui est parti.e. Bon ça ne va pas changer les relations que j'ai avec les gens de mon village mais c'est en moi que je dois réussir à concilier ces contradictions de points de vue. Je n'y arrive pas toujours mais c'est cool de pouvoir y réfléchir.
Bonjour.tres intéressant ce thème.moi je suis originaire du Cameroun 🇨🇲🇨🇲🇨🇲,je suis né à nkolang 1 arrondissement de Saa département de la lekié.j'aime voyager mais j'ai toujours tenu à dire aux gens mon amour pour la lekié mon déplacement. C'est pour moi un sentiment très fort au point où étant étudiant on m'avait surnommé 'le roi "car au campus je regroupais toujours Autour de moi les étudiants originaires de mon département dans ma petite chambre d'étudiant.on y parlait de notre culture et de nos projets respectifs.merci de me donner l'occasion d'en parler ici.
Un bel entretien sur un sujet qui prend en importance sous le coup de nos pathologies mondialisées. Amitiés à Joelle, depuis nos années virginiennes :)
Très intéressant, merci beaucoup pour la qualité de vos émissions. Sur la question des racines, Simone Weil en donne un autre sens, plus émancipateur. Dans sa perspective, les racines ne signifient pas : replie sur soi. Lorsqu'elle dit que l'ouvrier est déraciné dans l'usine c'est pour montrer qu'il ne peut appartenir au monde qu'il est en train de produire. Je ne sais pas si une pragmatique reprendrait une platonicienne mais, j'ai hâte de lire son livre.
Bonjour, je ne suis pas d'accord avec votre critique de la métaphore de l'arbre. Pour ma part, mes racines provençales sont un repère auquel je tiens. Je suis cependant capable d'émerveillement pour l'ailleurs. Et c'est parce que je suis consciente de la valeur de ma culture, que j'adore rencontrer d'autres cultures...A la base, j'aime les humains quand ils sont pacifistes et les différences culturelles sont pour moi un trésor précieux. Il faudrait en finir avec le cliché de l'immigré exclu de la culture française...J'ai vécu 2 ans avec un Ivoirien et je n'ai pas pu différencier sa culture africaine de sa religion qui avait visiblement absorbé la première. Je veux simplement dire qu'il faut cesser de culpabiliser les Français d'être ce qu'ils sont et de vouloir préserver leur culture. Par contre, quand je visite d'autres pays, c'est avec respect et beaucoup de curiosité.
Je suis sans vraies racines anciennes A l’école mes copains copine avaient toute leur famille brochent et étaient là depuis 500 ans et plus Bha pas moi, un cote de la famille étrangère et venue en france pour travailler dans les mines, et pas de grande histoire de famille du côté de ma mère Du coup je me considère européenne Bien sur la ville où je suis née ou j’y ai fait mes études et oui y est ma famille mais je ne suis pas issue de cette région je n’y ait pas une grande histoire de famille. J’idéalise pas ma ville de naissance
C'est marrant ça ose parler d'idéologie au sujet des racines alors que ce doc est pétri d'idéologie... Vous avez 50 ans de retard.... Le multiculturalisme forcené et le déracinement mène au fascisme, partout en Europe l'extrême droite monte. Il est essentiel pour les peuples de préserver leur identité.
Vous n avez pas écouter la vidéo ou vous n'avez rien compris et non ce n est pas le manque de racines qui mène au fascisme. C est bien l'excès de racines...
C'est l'hôpital qui se fout de la charité son commentaire.. laisse tomber :D Avec ce genre d'idées : "la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force" @@muhammedbenmamoud9139
Je crois que vous n'avez pas bien compris le sujet : comment parler d'un lieux qu'on aime. La question porte sur ce qui est local, de la dimension d'une région et non pas d'une nation. Vous êtes hors sujet.
vous touchez là une question existentielle, et universelle. merci
bravo Laura. juste bravo
Merci Arté, merci Laura, c'est Très intéressant. Très heureux d’entendre Joëlle Zask dire : « Tout à coup on se trouve dans un endroit, on a l’impression qu’il nous attendait et qu’on l’attendait ». Bien évidemment dans cette idée je n'entends pas "être attendu" dans le sens égocentrique mais dans le sens d'un accueil, d'une harmonie. La région parisienne est mon lieu de vie depuis toujours, dans un périmètre restreint par nécessité de ne pas être trop loin de mon travail et par choix parce qu’il m’est familier, j’y ai mes repères mais il me tarde de quitter définitivement cette région de plus en plus hostile à mon goût de par sa densité croissante et excessive, la destruction du peu de nature qui lui reste et ce sentiment de compression de plus en plus insupportable partout, sensation d’étouffer. A l’occasion des vacances, moments de relâche professionnelle annuels, j’ai traversé la plupart des régions de France chacune très belle à sa manière. L’une d’elles m’a subjugué : le Massif central et ses contreforts depuis le Lot jusqu’à l’Hérault en passant par l’Aveyron, la Lozère et le Gard. Je ne suis pas né dans les Cévennes (à cheval entre la Lozère et le Gard), je n’y ai jamais habité et la première fois que je les ai traversées il y a quinze ans au cours de vadrouilles dans ces contreforts ça été le coup de foudre instantané. J’ai éprouvé une sensation que je n’avais jamais connue auparavant : en regardant le paysage sublime que j’avais sous les yeux j’ai eu la sensation que les Cévennes entraient en moi, je me suis senti instantanément accueilli. J’ai eu l’impression qu’elles me disaient « ici tu es chez toi », non pas dans le sens de la propriété mais dans le sens d’une correspondance entre ce qu’elles sont et ce à quoi j’aspire, dans le sens de l’harmonie. J’aime les Cévennes et j’ai la sensation qu’elles me rendent cet amour en retour en touchant ma sensibilité. J’éprouve le besoin vital d’y retourner régulièrement depuis quinze ans parce qu’à chaque fois que je m’y trouve j’ai le sentiment qu’elles me disent « ici tu es chez toi ». Je ne cesse de les photographier dans leurs détails, dans leurs subtilités, leur majesté, en noir & blanc pour la force de leur caractère surtout lors des violents orages cévenols et en couleurs pour les palettes infinies de teintes qu'elles offrent surtout en automne. Je ne m'en lasse pas car elles sont différentes à chaque instant. J’attends la retraite (quelques années encore) pour m’y installer et y être serein et pour y prolonger mes découvertes. C’est ma façon de parler d’un lieu que j’aime en reprenant et en développant cette idée très appropriée de Joëlle Zask.
J'adore ces réflexions ! Surtout sur la question de l'idéalisation. Sans être à rejeter fondamentalement, ça me semble une question très importante d'avoir conscience de l'écart qu'il peut y avoir entre ce que l'on projette intérieurement sur un sujet et toutes les autres nuances possibles de son existence.
Comme cité dans la vidéo, on peut parler d'amour. Je pense que c'est applicable aussi bien sur les gens qu'on aime que sur des lieux ou des idées !
J’adore cette émission, les épisodes sont très bons ! Merci ! :)
Merci pour cette vidéo ! Joëlle Zask fait partie des philosophes et penseurs pragmatiques, qui comprennent bien mieux le monde - dont nous faisons partie - que les idéologues avant tout attachés à une grille de lecture abstraite et immuable.
Je trouve ça hyper intéressant, je suis de la campagne et je m'identifie par mon appartenance à ce territoire dans la ville où je fais mes études mais quand je reviens je suis plus vu.e comme la personne qui est parti.e. Bon ça ne va pas changer les relations que j'ai avec les gens de mon village mais c'est en moi que je dois réussir à concilier ces contradictions de points de vue. Je n'y arrive pas toujours mais c'est cool de pouvoir y réfléchir.
Bonjour.tres intéressant ce thème.moi je suis originaire du Cameroun 🇨🇲🇨🇲🇨🇲,je suis né à nkolang 1 arrondissement de Saa département de la lekié.j'aime voyager mais j'ai toujours tenu à dire aux gens mon amour pour la lekié mon déplacement.
C'est pour moi un sentiment très fort au point où étant étudiant on m'avait surnommé 'le roi "car au campus je regroupais toujours Autour de moi les étudiants originaires de mon département dans ma petite chambre d'étudiant.on y parlait de notre culture et de nos projets respectifs.merci de me donner l'occasion d'en parler ici.
Un bel entretien sur un sujet qui prend en importance sous le coup de nos pathologies mondialisées.
Amitiés à Joelle, depuis nos années virginiennes :)
Très intéressant, merci beaucoup pour la qualité de vos émissions. Sur la question des racines, Simone Weil en donne un autre sens, plus émancipateur. Dans sa perspective, les racines ne signifient pas : replie sur soi. Lorsqu'elle dit que l'ouvrier est déraciné dans l'usine c'est pour montrer qu'il ne peut appartenir au monde qu'il est en train de produire. Je ne sais pas si une pragmatique reprendrait une platonicienne mais, j'ai hâte de lire son livre.
Juste MERCI.
Eggcélent ce doc
Superbe! très intéressant, pourriez vous aborder la question de l'appropriation culturelle?
La fameuse "Balade des gens qui sont nés quelque part" de Georges Brassens 😉
Bonjour, je ne suis pas d'accord avec votre critique de la métaphore de l'arbre. Pour ma part, mes racines provençales sont un repère auquel je tiens. Je suis cependant capable d'émerveillement pour l'ailleurs. Et c'est parce que je suis consciente de la valeur de ma culture, que j'adore rencontrer d'autres cultures...A la base, j'aime les humains quand ils sont pacifistes et les différences culturelles sont pour moi un trésor précieux.
Il faudrait en finir avec le cliché de l'immigré exclu de la culture française...J'ai vécu 2 ans avec un Ivoirien et je n'ai pas pu différencier sa culture africaine de sa religion qui avait visiblement absorbé la première. Je veux simplement dire qu'il faut cesser de culpabiliser les Français d'être ce qu'ils sont et de vouloir préserver leur culture. Par contre, quand je visite d'autres pays, c'est avec respect et beaucoup de curiosité.
"Comment parler des lieux qu'on aime ?" Pourquoi pas avec amour ?
Je suis sans vraies racines anciennes
A l’école mes copains copine avaient toute leur famille brochent et étaient là depuis 500 ans et plus
Bha pas moi, un cote de la famille étrangère et venue en france pour travailler dans les mines, et pas de grande histoire de famille du côté de ma mère
Du coup je me considère européenne
Bien sur la ville où je suis née ou j’y ai fait mes études et oui y est ma famille mais je ne suis pas issue de cette région je n’y ait pas une grande histoire de famille.
J’idéalise pas ma ville de naissance
Auriez-vous un documentaire sur le groupe Fleetwood Mac ?
Nous n'avons malheureusement pas de documentaire sur le groupe actuellement.
C pour ca qui faut retourner o racines du problème.
C'est marrant ça ose parler d'idéologie au sujet des racines alors que ce doc est pétri d'idéologie... Vous avez 50 ans de retard.... Le multiculturalisme forcené et le déracinement mène au fascisme, partout en Europe l'extrême droite monte. Il est essentiel pour les peuples de préserver leur identité.
Vous n avez pas écouter la vidéo ou vous n'avez rien compris et non ce n est pas le manque de racines qui mène au fascisme. C est bien l'excès de racines...
C'est l'hôpital qui se fout de la charité son commentaire.. laisse tomber :D Avec ce genre d'idées : "la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force" @@muhammedbenmamoud9139
Je crois que vous n'avez pas bien compris le sujet : comment parler d'un lieux qu'on aime. La question porte sur ce qui est local, de la dimension d'une région et non pas d'une nation. Vous êtes hors sujet.
@@muhammedbenmamoud9139 Que pensez vous du comportement des algériens en France ?
@@duckstooth que pensez vous du comportement passé des français en Algérie ?
Occident...qu'est-ce qu'on a pété