Merci c'était si beau et si intéressant!! Un ami kiné m'a dis un jour où je m'étais bloqué le dos et qu'il venait ma rescousse "prend soin de toi, de ton corps comme si c'était celui de quelqu'un que tu aimes très fort (un.e enfant, un.e ami.e, un.e amoureux.se)". Ce qu'il me disait là paraissait aller de soi. Mais c'était vrai, je faisais surtout attention aux autres, à leur bien être psychique, physique, mais je m'oubliais complètement, j'oubliais ce corps. J'ai les larmes au yeux aujourd'hui à chaque fois que je pense à cette phrase. Alors oui "se traiter quoiqu'il arrive comme une amie, une amoureuse, une gardienne protectrice, une déesse". La bienveillance partout pour les autres, mais surtout pour vous, pour nous.
En Vous lisant, je pense à une Amie… à qui je disais l’autre jour qiu’il faudrait qu’elle devienne SA MEILLEURE AMIE… Ca me semble aller de soi pour les Autres Femmes…
une fois je me suis proposée l'exercice suivant : nue devant une glace, je me suis demandée pour chaque partie du corps que je voyais en quoi cette partie est belle, ou en quoi je la remercie pour ce qu'elle me permet de faire, ou en quoi je vois en elle les péripéties que cette partie a dû traverser, en quoi ce que je vois est un témoignage de certains moments de ma vie. Beaucoup de gratitude et de compassion sont nés de ce simple dialogue.
En tant qu’Enseigante en maternelle, je me surprends parfois a avoir des réactions DEBILEMENT STEREOTYPANTES, du style : à l’accueil, une petite fille arrive, toute apprêtée de vêtements pailletés et avec une coiffure sophistiquée, alors bêtement je lui sers : « Bonjour F…, comme Tu es belle !!! »… 😟🙄 ALors, vite ! Le petit garçon derrière, je lui dit aussitôt : « Et Bonjour Toi ! Comme Tu es beau !!! MAis Vous êtes Tous très beaux ce matin !!! » 😅
Cet épisode m'a fait pleurer comme une gamine qui vient de se prendre une grosse gamelle sur du bitume. Et en un sens, ça fait du bien. Du bien d'entendre toutes ces terribles vérités que j'intériorise depuis des années, toutes ces détresses et complexes qui font qu'au fond, s'aimer sincèrement devient un tour de force sans nom au lieu d'être quelque chose de normal. Merci à vous pour cet épisode somptueux.
Pour répondre à la question qui clôture l'audio, oui, il y a un mot, une phrase, toute en nuance, qui m'a interpelé et m'aidera sans doute car je la ferai mienne dans certaines circonstances. C'est : "Nous n'avons pas un corps, nous SOMMES ce corps !" Et puis la chute finale, quand tu retombes un peu dans le système, mais que tu n'en culpabilises pas pour autant. Juste que, lorsque tu passes devant un miroir, tu fais : "Bêêêêêh !!" C'est à la fois très drôle, touchant, et... tellement cohérent... Je précise : je suis un mec, 50 balais, sportif, mince, qui semble plaire, et... avec des complexes. Comme quoi... Mais pareil, j'me soigne ! Lolo-Bicoule ;^)] PS - Top tes audios !
Merci pour ce très bel épisode qui résonne fortement avec mes questionnements et réflexions actuelles, et en particulier pour ce passage très juste et bien écrit qui m’a fait frissonner de joie. (J'ai pris le temps de l'écouter, puis de le réécouter en l'écrivant pour mieux m'en imprégner) « S’aimer soi même, ça veut dire: devenir des corps de plaisir, de notre propre plaisir. Que notre sensation corporelle soi notre première boussole. A travers nos sens, se reconnecter à la jouissance d’être vivante. Par exemple, manger parce que c’est bon, être masser. S’habiller pour le confort dans des vêtements qui nous laisse enfin respirer S’habiller pour la sensation des étoffes sur sa peau, la sensualité de la laine, de la couleur vive, des vêtements amples. Se masturber. Faire du sport pour éprouver ses muscles. Se baigner au soleil pour le plaisir de sentir sa peau chauffer, et pas parce qu’on veut bronzer. Et puis danser, danser pour le plaisir du mouvement, danser sans imaginer de quoi on à l’air. Après la récolte des olives, on m’a chargé de garder un troupeau de 120 chèvres. Tous les matins, à 6h, j’allais les traire, à la main, et puis on sortait, je devais les suivre, toute la journée. surveiller qu’elle ne s’échappent pas. déplacer des grosses pierres dans les trous que les sangliers avaient creuser dans le grillage pendant la nuit. là j’ai découvert que j’étais capable de marcher longtemps. 6, 8h par jours. je me souviens de ces semaines passées là, à regarder les plantes, le ciel... à écouter les insectes et les oiseaux. à toucher la terre. et à sentir que quelque chose changeait dans mon corps, donc dans mon rapport au monde. que je m’y sentais un peu plus relié. aimer son corps ça peut être ça aussi: l’envisager autrement que par le prisme esthétique. s’intéresser à l’anatomie, à la physiologie. se dire: c’est fou non? c’est complètement miraculeux cet ensemble de nerfs, d’os, de muscles, de peau, de cellules qui tiennent ensemble. C’est fou non, nos cœurs qui battent encore et encore, comme ils l’ont fait des milliards de fois depuis l’époque où nous n’étions que des feotus de 22 jours. Au milieu des montagnes, sans personne pour me regarder, suante, ébouriffée, poilue, pas maquillée, sans sous tif, le pantalon plein de terre, j’ai observé les chèvres pendant des heures. je les adorais parce qu’elles avaient chacune leur caractère. Y’avait des timides, des farceuses, des belliqueuses. Et j’adore les chèvres parce qu’elles sont malignes et têtues. Parce que même à l’état sauvage, elles vivent toutes ensemble, loin des boucs. En fait c’était peut être ma première expérience en non mixité. Je les regardais brouter tranquille, ou se battre à coup de cornes, en repensant à ma vie d’avant, et je me souviens de cette espèce de révélation: mais elles ont en rien à foutre de leur apparence, elles. Ca n’a strictement aucune importance dans leur vie! Belladone là, avec sa corne cassée, ses petites cicatrices et sa barbichette, elle en a vraiment rien à faire de quoi elle a l’air. Et Topaze (oui, elles avaient toutes des noms de pierres précieuses, de fleuves ou de fleurs) elle est pas en train de s’insulter à cause de ses mamelles pendantes, le pis gauche largement plus bas que le pis droit. Et je me souviens que je me suis dit: bah, peut être que je pourrais essayer moi aussi de devenir chèvre. Juste un petit peu. Laisser exister mon corps, sans le juger sans le scruter, sans le regarder, et l’écouter. Boire quand j’ai soif, manger quand j’ai faim, crier quand j’ai la rage. Je me suis aimé un peu plus non pas parce que je trouvais mon corps beau, désirable, joli, plaisant ou appétissant, mais parce que je comprenais un peu plus profondément que j’existais. Que je n’avais pas un corps, mais que ce corps c’était moi. Que j’étais incarnée donc vivante, vivante et donc sujet. »
Oh ! Merci ça me touche. C'est chouette que vous ayez tout retranscrit, merci beaucoup ! Si jamais... tout le podcast sera retranscrit dans un livre, qui est disponible dès maintenant en précommande sur Ulule :)
@@vtuaillon ah super nouvelle le livre, je n'étais pas ou courant, je vais regarder ça! Merci pour vos émissions, que ce soit le cœur ou les couilles sur la table, c'est tjs passionnant et sources de réflexions :)
Un podcast d'utilité publique. Vous soulevez tellement de points : le poids, le jeunisme, les poils, la pression de nos pairs et de la société en générale. C'est très flagrant effectivement, cela m'a pris des années avant de supporter de me voir nue dans une glace. Aimant beaucoup la photographie, j'ai essayé de chercher un ouvrage où l'on érotisait le corps des hommes. En dehors d'ouvrages gay aussi affectés par le jeunisme et le culte de l'homme musclé, je n'ai rien trouvé. Rien en tout cas qui rivalise avec la quantité d'ouvrages sur le corps des femmes.
MERCI pour mettre les mots depuis l’extérieur à ce que je pense à l’intérieur en me sentant SI SEULE à le penser… Quand je parle de tout ça à mes proches, je sens que je plombe l’ambiance… J’ai du mal à m’empêcher d’en parler… mais/et je me sens « en décalage »…
Cette épisode est juste magnifique, il m'a profondément touchée, comme tous les autres épisodes que jai dévoré en 2 jours. Merci infiniment pour ces réflexions si profondes et si riches, pour ces témoignages si sincères et si beaux, pour cette bande sonore qui accompagne le tout et qui donne des frissons. Et merci à toute l'équipe derrière ! J'ai tellement hâte de découvrir les prochains épisodes ! ☺️
Victoire, je suis venu te dire merci. Merci pour tout ce que tu as fait, merci pour qui tu es. J'ai écouté religieusement chacun de tes épisodes des couilles sur la table, et je découvre le cœur sur la table. Tu m'as fait rire, tu m'as fait pleurer. J'ai beaucoup pleuré. Je suis un homme blanc cis hétéro de 45 ans qui élève seul une petite fille adorable de 11 ans en garde alternée, et tu as changé ma vie. Je te serai éternellement reconnaissant. Merci. Merci mille fois.
J'ai eut les larmes aux yeux. Le passage à la ferme collective est juste incroyable ! 😍 C'est très intelligent et sensible. Je réalise que n'ayant pas eut de télé et ayant grandit au milieu de la nature j'ai beaucoup de chances...
Certainement le podcast le plus qualitatif que j'ai écouté et celui que me parle le plus ! Merci à vous pour ce superbe contenu, c'est un vrai plaisir de vous écouter !
Pour avoir fait 8 ans de culturisme, je peux témoignager qu'atteindre un idéal de perfection ne rend pas heureux et satisfait. On y développe un œil aiguisé aux asymétries de nos muscles, de notre ossature. À la salle on compare nos génétiques entre initiés et on peut avoir des comportements dépressif face à l'ingratitude de notre nature malgré nos efforts pour s'en affranchir. Mais vient un jour où l'on accepte nos défaut, car ils font aussi notre singularité, et l'on devient respectueux de notre corps, de ce qu'il nous rend du comment on le traite à long terme. Pour l'hypersexualisation des corps féminin et masculin, la chaîne Les Philogynes en a fait 2 superbes vidéos. Enfin pour comprendre un peu plus le regard sexué sur les formes féminines il y a une vidéo des Revues du Monde sur les seins.
Bonjour Victoire. Merci pour cette excellente série du cœur sur la table. Je souhaitais réagir à cette épisode, "devenir chèvre", en faisant une sorte de léger hors sujet. Je commence par dire que j'apprécie beaucoup le travail de déconstruction, de réflexion qui est proposé par cette série. Le hors sujet donc, pour revenir sur le moment de pastoralisme avec les chèvres. Le monde est à déconstruire entièrement, et j'ai trouvé un peu "triste", mais ce n'est pas le terme adéquat, peut être, cynique, mais sans mauvaise intention, que ce moment soit vu comme un temps de non-mixité . Je ne suis pas vegan, uniquement végétarien, (avec une grosse culpabilité sur mon goût pour le fromage de chèvre...), et je voulais préciser que pour les chèvres, cette situation n'est que le résultat de choix humain sur leurs vies. Elles sont séparées des bouc, sauf quand il s'agit de les "faire se reproduire", elles sont forcé à avoir des agnelles, (les agneaux partent directement à l'abattoir, car non productifs), et bien qu'espiègles, joueuses, timides, etc, elles ne sont pas des "sujets", pour l'agriculture, mais bien des "objets", vouées à produire, produire, et à la fin, être mangées... Sans grande liberté de conscience, de sens, ou de déplacement dans l'intervalle... Je sais que le bien être animal ou le veganisme, ou notre société de l'exploitation animale, n'est pas le sujet de cette série de podcast, c'est pourquoi je reprécise qu'il s'agit d'observations "hors sujet". En tant qu'homme hétéro cis-genre en couple avec enfant, je ne me sans pas le mieux placé du monde pour faire la leçon à qui que se soit! Donc j'espère ne pas avoir froissé ou ramené ma fraise pour faire mon intéressant, simplement mis en relief la situation. Par ailleurs, votre évocation de cette scène trouve tout son sens dans l'épisode, à différents niveau, et celui des liens qui nous unissent aux autres animaux (mammifères notamment), par le fait que les animaux ne nous jugent pas, ou du moins, si il le font, ils le gardent pour eux. En cela, leur proximité n'est pas une menace ou une présence toxique, ce qui peut donner matière à réflexion, non? Je ne m'étale pas plus, et encore désolé pour le "mansplaining..."
merci! je me suis reconnue à chaque minutes. Une belle personnification de notre grande détresse parfois trop lourde et difficile à visualiser, formaliser.
j'ai souvent eu de me voiler par confession religieuse mais aussi pour extraire mon corps du jugement des autres, mais je ne peux pas car je ne supporterai pas qu'on m'annule du monde du travail après tant d'années d'étude. La société me dit comment m'habiller mais pas trop non plus sinon elle m exclut car je ne représenterai par une image féministe dans sa version occidentale. Alors j'attends mon tour ...
Encore un super podcast ! Merci beaucoup pour ce travail ! Je me reconnais tellement et ça me fait déculpabiliser ! Et ça donne envie d ecouter son corps car il est toujours en évolution ! Quand tu parles d ecputer son corps c est une révélation pour moi... j'ai pris énormément de poids en très peu de temps... il me parle et je ne l ecoute pas... Mais là ça donne juste envie de se reconnecter et de se laisser aller ! Lui (notre corps) il sait quoi faire ;) Merci pour tout !!!
Merci pour ce podcast. A 55 ans avec la ménopause et après râteau tardif et douloureux, j’oscille entre deux opposés comme le décrit Camille Froidevaux Metterie : douleur de passer dans le camps des non désirables, (de prendre de plein fouet la réalité de sa finitude, bien plus tôt que les majorité hommes, je pense...) et plaisir de ne plus être sexualisée et de s'avancer sur le chemin d'une vraie autonomie... je me réapproprie mon corps : sports, marche, lectures.. merci pour le haut niveau de refixions de toutes vos émissions...
L'entièreté de cet épisode est absolument Su-bli-me!!! Si juste, si beau et si Puissant! MERCI 🙏💞 C'est la deuxième fois depuis sa sortie, je réécoute tous les épisodes progressivement et je les apprécie davantage encore!! ❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤
très cool, je vais faire mêêê moi aussi devant la glace. Très bonne image, très bonne thérapie ! Mieux que celle de mon psy qui me disait "mettez vous devant la glace et dites " je t aime" à votre reflet".... mêêêêh ! MÊÊÊÊH !!! Je vous écoute avec joie, délectation, et vous conseille à TOUT LE MONDE. Vos analyses sont tellement pertinentes, construites, sympas... pfffiou, quel bonheur
Comme d'habitude c'est génial ! Néanmoins ça aurait été intéressant d'ouvrir l'idée sur les corps masculins également. Etant un homme cis et hétéro, je me suis retrouvé dans beaucoup de vos pensées et témoignages, et je ne penses pas être le seul. Un grand bravo encore !
On peut ajouter qu'ayant encore très peu inclus maquillage et coloration des cheveux (pour ne citer qu'eux) dans notre culture masculine, nous sommes souvent "à nu" face au vieillissement. De mon côté, mes cheveux blancs qui semblent prendre un malin plaisir à s'extraire de la masse capillaire sont la plus insidieuse des traitrises, m'interdisant désormais de faire illusion. Ça parait bien sûr trivial dit comme ça, mais le reste est à l'avenant, y compris la santé. J'ai bien conscience que tenter de masquer son propre vieillissement est une douloureuse aliénation, et je n'envie personne à ce propos.
Magnifique ! Merci encore ! C'est tellement libérateur de t'entendre Victoire ! Ainsi que toutes tes invitées ! Ça m'amène beaucoup de chaleur, de douceur, de courage.
Superbe épisode :) et sur tous ces derniers sujets traités Eva illouz est une référence que j'admire pour la richesse et justesse de ses travaux et réflexions menées
Bonjour Victoire, lorsque j'ai envie de voir mon corps c'est très simple je le touche du bout de mes doigts en le frelant pour prendre conscience de ma silhouette car je suis déficiente visuelle je ne perçois plus mon corps même pas dans le miroir Ni dans le regard des autres
Votre expérience de votre corps est sûrement très importante pour nous tous, parce que vous avez un point de vue que nous n’avons pas, et qui nous éclairerait, j’en suis certaine.
@@nathaliezerr1882 comme tu le dis c'est mon expérience car j'ai discuté avec d'autres personnes déficientes visuelles je m'aperçois que leur est totalement différente de la mienne pour la plupart elles ne s'apprécient pas alors que moi je m'aime lol même avec mon petit bidon ma petite bouée de sauvetage
De tous les épisodes celui-ci a été le plus dur á entendre jusqu'à maintenant, je l'ai fait par petits morceaux jusqu'à que j'en pouvais plus, autant c'est vrai pour moi et je me sens identifiée... Et pourtant je croyais avoir surmonté tant de choses à ce sujet, par example me connecter avec mon corps quand je fais de l'exercice. Mais bon c'est aussi des années d'endoctrinement par la société et mon entourage. La bonne nouvelle : ça peut être beaucoup mieux.☺️
Moi personnellement je fais partie des filles qui acceptent les codes de la féminité (jupes, maquillage etc) et à force de me culpabiliser d'accepter ces codes alors que je suis profondément féministe, j'ai décidé d'arrêter de lutter contre ça. Ce n'est pas simple car j'envie les femmes qui sont physiquement "naturelles" et je me sens d'autant plus faible lorsque j'en croise. Mais je me dis que parfois il faut arrêter de lutter contre soi même. Si j'ai besoin de me sentir plus mince je mincis, si j'ai besoin de me maquiller je me maquille, etc. J'espère pouvoir mettre mon énergie ailleurs que dans ce combat perpétuel avec moi-même. Ces codes sont là qu'ils y restent.
Aujourd'hui j'ai vu une publicité de lingerie avec une femme, la cinquantaine, avec ses "défauts" apparents et un grand sourire, et ça m'a fait du bien.
Magnifique épisode, comme les autres. Je me réjouis d'avoir découvert ce podcast qui résonne en moi d'une manière incroyable. J'ai cependant une remarque. Le passage sur le pastoralisme m'a brisé le cœur. L'élevage exploite le corps des autres animaux pour satisfaire un plaisir gustatif totalement dispensable. Réaliser, en tant que femme, que notre corps nous appartient est vital et important. Mais que cela se passe dans le même temps où l'on est entrain d'exploiter le corps d'autres individus sentients qui tiennent autant à vivre une belle vie que nous me désole. L'élevage laitier est d'une cruauté inouïe. Les chèvres sont inséminées de force pour ensuite être privées de leur expérience de maternité puisque les humains se réservent le lait pour eux même et dans le processus envoient les petits au couteau. Les mères finiront aussi à l'abattoir et connaîtront une mort brutale et terrifiante. Dans ce monde, devenir une chèvre, n'est décidément pas quelque chose d'enviable, même si je vous l'accorde, elles ont probablement beaucoup de choses à nous apprendre. J'espère de tout mon cœur que les penseureuses du féminisme et de l'antispécisme vont se rejoindre. Pour les femmes comme pour les non humains, il y a urgence.
Merci pour ces super épisodes, c'est vraiment super. J'ai commencer à écouter vos podcast et les enchaînés avec très grand plaisir. C'est vraiment enrichissent. 🙏♥️
Sans que je puisse expliquer pourquoi, cet épisode m'a fait fondre en larmes. Je suis bouleversée. Merci pour ce podcast, que je "binge" depuis quelques jours après avoir découvert les couilles sur la table.
Encore un magnifique épisode, j'ai beaucoup aimé cette idée de devenir chèvre ! Perso mon rapport au corps change quand j'essaie d'en avoir conscience, comme à travers le yoga ou la méditation :) c'est super agréable, comme un nettoyage
Entendre ce que j'ai ressenti toute ma vie est très gratifiant et libérateur. Merci Victoire.❤ Sororité et bienveillante compagnie. Merci, femme médecine, ni pute, ni soumise....beeeheheheee🐐
Je n'étais pas prête à avoir un corps de femme pulpeuse à 11 ans. Ma personnalité enfantine a disparu d'un seul coup aux yeux des autres (sauf de mes parents) et ado, je n'ai plus été qu'un corps avant toute chose face aux garçons. Un corps trop ceci ou pas assez cela, qui peut servir de défouloir à insultes ou à fantasmes au gré des préjugés des imbéciles que tu as le malheur de croiser et parfois hélas d'aimer. Et 30 ans + tard, malgré des amours longues et sincères, mon regard interne est resté teinté de cette honte. Comment s'en débarrasser une bonne fois pour toutes et enfin un jour pouvoir pour la première fois me trouver belle 😢 ???
Bien vu, bravo pour avoir fait remonter tout cela. Cependant j’ai entendu quelque chose qui m’a choqué, à 28 minutes environ...la journaliste dit : y compris les hommes les plus repoussants...femmes ou hommes arrêtons de porter un regard sur le corps de l’autre, de le qualifier, par exemple, de repoussant...c’est très dur comme terme, qui sommes nous pour parler ainsi...dans chaque corps il y a une personne...mais sur tout le reste exprimé , c’est très bien vu.
Excellent! Vous êtes bien partie pour devenir chèvre! Rompez la corde qui vous retient au piquet de votre propre corps, faisant de vous les proies du loup.FAITES VOUS PLAISIR AVEC VOTRE CORPS, ÉPROUVEZ LE SAUVAGEMENT, DEVENEZ ÉGOÏSTE D'UNE CERTAINE FAÇON,"L'ÉGOÏSME SALUTAIRE"! Mais entre vous soyez profondément solidaires et hurlez de rire de vos" défauts", trouvez leur du charme! FOUTEZ VOUS COMME DE L'AN 40 DES PAUVRES TYPES MACHISTES, QU'ILS SUPPLIENT LA VEUVE POIGNET! Et n'oubliez pas cet adage, BRANLETTE BIEN MENÉE VAUT MIEUX QUE BAISAGE RATÉ! Choisissez soigneusement vos amants, ne vous pressez pas pour former un couple. Luttez pour vos salaires et votre indépendance financière, c'est encore plus important que votre poids sur la balance ! 🧙🏽♀🇫🇷🦉🐈🙏🏽☕🚬BÊÊÊ🐐
Bonjour, Super épisode. Une question et une remarque: -J'ai pas compris sur la ménopause? Comment se fait il que le regard des gens changent sur les femmes ménopausées ? Perso je ne détecte pas cela, donc j'ai pas l'impression que mon comportement d'homme change face a une femme de 50 ou de 65 ans. -Aussi, sur les signes de viellissement masculins, je suis d'accord pour dire qu'ils sont mieux vécus que les féminins. Mais ne négligez pas la souffrance de vieillir même chez nous. Prendre du poids, perdre des cheveux, tout ca est très mal vécu aussi.
Déjà parce que biologiquement ses "signaux honnête" signales un vieillissement et donc une baisse du taux de fertilité. Exemple: les seins perdrent de leur fermeté. Les hommes sont fertile bien plus longtemps que les femmes, donc leur attirance primitive reste davantage tourné vers les jeunes femmes malgré leur âge avancé. Ça ce sont les causes empiriques, qui donne les outils aux dérives des constructions sociales. Dérive que l'on retrouve dans les discours "ménopause = baisse de l'activité physique, des hormones..." ce qui n'est pas faux mais qui, à catégoriser, encourages les complexes. J'espère que ça répond à ta question. Et je suis d'accord avec toi sur les signes de l'âge de l'homme, je ne sais pas où cette femme interviewée à entendu que la perte de cheveux c'était un signe de maturité. C'est le fruit d'une baisse hormonale qui montre que le corps se meurt, que "la terre nous appelle" pour exagérer ahah.
Je me suis toujours demandé : si un homme insulte une femme et qu on lui dit mais tu n aimerais pas qu on fasse subir ça à ta propre chaire, à ta fille, à la femme que tu aimes, il arrêtera car il conscientiserait l injustice de la situation. Mais quand j entends ça... j y crois pas a ma théorie ^^
Je trouvais ça super jusqu'à la 33ème minute. Des milliers de personnes meurent en Méditerranée pour ramasser des oliviers et des fraises et Victoire Tuaillon y va pour s’accepter. Le méga privilège blanc assumé innocemment… Cette candeur m’est par moments difficile à supporter.
Oui, j'ai pensé pareil. L'étrangeté à éprouver son corps à l'effort est un privilège bourgeois tellement accepté que l'auteur pourtant pleine de bonne volonté a peine à s'en détacher. J'ai également bondi face à l'emploi du terme "dissociation traumatique" pour évoquer le hiatus corps/esprit. Vous n'y êtes pas du tout, la dissociation traumatique est une maladie mentale complexe et je trouve ca vraiment borderline de récupérer le concept sans sourciller, en ignorant que les femmes qui souffrent de ce trouble mental sont très souvent des victimes de violences sexuelles.
@@necrodefecator Merci, totalement d'accord avec vous. C'est ce qui m'empêche de me sentir pleinement investie dans l'écoute de ce podcast. D'ailleurs, je ne le recommande plus à mes copines car la déconnexion avec le réel et l'égocentrisme devient de plus en plus difficile à supporter après de nombreux confinements.
Bonjour à vous, Je comprends que, vu sous cet angle, vu depuis vos yeux, cela vous soit douloureux, très douloureux. Pour autant, vous semblez juger avec beaucoup de dureté ce que vous appelez justement candeur, qui suppose donc une certaine forme d'innocence, d'oblivious. Je pense que Victoire écoutera votre retour avec beaucoup d'attention, mais pour autant il aurait été absurde de ne pas citer l'exemple qui lui a permis ce déclic, des années auparavant. Nous sommes tous incarnés, nous avons tous des biais, et il serait impossible d'animer ce podcast avec un être humain qui cumulerait toutes les caractéristiques minoritaires. D'ailleurs ce serait absurde tant cela virerait au cliché de considérer qu'il n'y a qu'en cumulant x,y,z,w que l'on peut parler, s'exprimer, essayer de la façon la plus bienveillante, de faire changer les choses et bouger les lignes. En fait, il serait préférable de faire passer votre message de façon constructive plutôt qu'incisive (rien que l'emploi de son nom complet est extrêmement violent, agressif de façon personnelle), car il n'y a qu'en s'unissant en équipe que l'on pourra faire évoluer la société en incluant le point de vue de chacun.
@@PinpinAsmodeeus Désolé mais non. L'appel à notre incarnation, aux biais (autrement dit à une pensée sous le seuil conscient) et aux sentiments ne veut pas dire que l'on doit éliminer toute forme de pensée critique et de point de vue politique. D'ailleurs pourquoi pensez vous immédiatement que "c'est douloureux" en pensant que je me sens visée? Ce n'est absolument pas le cas. J'ai effectivement fait un milliard de petits jobs dont certains durs physiquement pendant mes études mais je suis éduquée, issue de la classe moyenne. Mais je n'ai pas besoin d'éprouver pour savoir ce que l'aliénation au travail, aux gestes répétés à l'infini et à ce qu'ils font aux corps de ceux qui n'ont que ce corps comme outil de travail à proposer. Pas besoin de "cumuler", peut-être juste un besoin de reconnaitre que oui, Victoire Tuaillon a eu le privilège de ne pas connaitre l'aliénation a son propre corps, parce que sa classe sociale l'en a épargnée. La quête de soi est en soi un privilège, tout le monde n'y a pas accès pour tout un tas de raisons sociales, culturelles, et économiques. C'est étrange cette pensée politique à géométrie variable, dans ces podcasts on exhorte les hommes à prendre conscience de la place dominante qu'ils occupent (à raison, je suis entièrement d'accord avec ca) mais on semble passer sous silence d'autres formes de dominations.
@@necrodefecator Mais comment pouvez vous juger? Que savez vous des traumatismes de Victoire? Et la traiter de borderline, mais c'est faire bien pire que si elle avait parlé de dissociation à tord!
Super podcast mais dommage pour le titre spéciste et la fin qui explique pourquoi. La chèvre souffre : elle a été inséminée, ses chevreaux tués et elle, bientôt aussi quand elle ne donnera plus de lait. Toujours envie de devenir chèvre ?
Bonjour à vous, Je comprends que, littéralement parlant, il y a la notion d'espèce animale dans le titre de l'épisode, Mais le podcast parle des chèvres avec beaucoup de tendresse, et comme une inspiration dans la mentalité. Il n'y a rien de spéciste là-dedans (quoi qu'en réalité cela serait spéciste de manière positive puisque d'une certaine manière les chèvres y sont décrites supérieures aux être humains [dans leur façon supposée de vivre leur corps]) Donc effectivement il y a la notion d'animal, cependant j'ai plutôt le sentiment que vous vous trompez de combat si vous critiquez un podcast qui souligne l'inspiration que l'on peut tirer des autres espèces animales. (Et qui ne parle absolument pas de la manière dont elles sont traitées là-bas) Et puis "devenir chevre" est un joli jeu de mot dans la mesure où l'on s'attend à ce que cela signifie "devenir dingue" alors qu'il s'agit de "fusionner avec son corps". Vraiment, je comprends que le mot spéciste vous vienne en tête, Mais .... En tous points il n'y a vraiment aucune espèce de spécisme dans le podcast. Aucune incitation à la participation à la société de consommation animale, aucune incitation à faire comme elle et aller élever et traire des chèvres, ... Aurait-elle du se priver de ce témoignage ? Vous avez peut-être vous même de grands enseignements à partager (et par grands, j'entends sincèrement intéressants), qui se basent sur une expérience spéciste que vous auriez faite dans votre vie. Par exemple, avoir connecté avec quelqu'un dans votre enfance autour d'un plat d'origine animale, ou un souvenir d'un partage touchant avec des gens qui vous sont chers, autour d'un gâteau non vegan. Ces enseignements mériteraient-ils d'être passés sous silence du fait de leurs circonstances ? Je suis sincèrement intéressé par votre point de vue Bien cordialement,
@@PinpinAsmodeeus Bonjour, merci pour votre réponse bienveillante. Il n’y a pas de spécisme positif comme il n’y a pas de sexisme « positif » ou de racisme « positif ». Au nom du féminisme, nous devons cesser de discriminer d’autres individus. Pas de combats isolés mais bien un combat que nous devons mener toustes-x ensemble. Salutations
Encore une fois quel dommage que vous ayez pris uniquement le spectre féminin. Sortez de votre bulle féministe et ouvrez le yeux! En vous écoutant j'ai passé mon temps à dire "mais c'est pareil pour les hommes!" Plus j'avance dans vos épisodes plus je suis énervé et déçu de constater qu'au final vous entretenez la fameuse séparation homme femme que vous souhaitez théoriquement détruire...
![[LIVE] : ONE ลุมพินี 88 | คู่เอก "ป้อมเพชร vs อัสลามจอน"](http://i.ytimg.com/vi/1ZqTVVbMgbo/mqdefault.jpg)
Merci c'était si beau et si intéressant!!
Un ami kiné m'a dis un jour où je m'étais bloqué le dos et qu'il venait ma rescousse "prend soin de toi, de ton corps comme si c'était celui de quelqu'un que tu aimes très fort (un.e enfant, un.e ami.e, un.e amoureux.se)". Ce qu'il me disait là paraissait aller de soi. Mais c'était vrai, je faisais surtout attention aux autres, à leur bien être psychique, physique, mais je m'oubliais complètement, j'oubliais ce corps. J'ai les larmes au yeux aujourd'hui à chaque fois que je pense à cette phrase. Alors oui "se traiter quoiqu'il arrive comme une amie, une amoureuse, une gardienne protectrice, une déesse". La bienveillance partout pour les autres, mais surtout pour vous, pour nous.
En Vous lisant, je pense à une Amie… à qui je disais l’autre jour qiu’il faudrait qu’elle devienne SA MEILLEURE AMIE… Ca me semble aller de soi pour les Autres Femmes…
une fois je me suis proposée l'exercice suivant : nue devant une glace, je me suis demandée pour chaque partie du corps que je voyais en quoi cette partie est belle, ou en quoi je la remercie pour ce qu'elle me permet de faire, ou en quoi je vois en elle les péripéties que cette partie a dû traverser, en quoi ce que je vois est un témoignage de certains moments de ma vie. Beaucoup de gratitude et de compassion sont nés de ce simple dialogue.
En tant qu’Enseigante en maternelle, je me surprends parfois a avoir des réactions DEBILEMENT STEREOTYPANTES, du style : à l’accueil, une petite fille arrive, toute apprêtée de vêtements pailletés et avec une coiffure sophistiquée, alors bêtement je lui sers : « Bonjour F…, comme Tu es belle !!! »… 😟🙄 ALors, vite ! Le petit garçon derrière, je lui dit aussitôt : « Et Bonjour Toi ! Comme Tu es beau !!! MAis Vous êtes Tous très beaux ce matin !!! » 😅
Cet épisode m'a fait pleurer comme une gamine qui vient de se prendre une grosse gamelle sur du bitume.
Et en un sens, ça fait du bien.
Du bien d'entendre toutes ces terribles vérités que j'intériorise depuis des années, toutes ces détresses et complexes qui font qu'au fond, s'aimer sincèrement devient un tour de force sans nom au lieu d'être quelque chose de normal.
Merci à vous pour cet épisode somptueux.
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Moiooo
je ne pourrais jamais dire assez à quel point j'aime, j'adore cette série de podcast, merci beaucoup
Tu as eu son consentement pour ce " je t'aime " ?
Pour répondre à la question qui clôture l'audio, oui, il y a un mot, une phrase, toute en nuance, qui m'a interpelé et m'aidera sans doute car je la ferai mienne dans certaines circonstances. C'est :
"Nous n'avons pas un corps, nous SOMMES ce corps !"
Et puis la chute finale, quand tu retombes un peu dans le système, mais que tu n'en culpabilises pas pour autant. Juste que, lorsque tu passes devant un miroir, tu fais : "Bêêêêêh !!"
C'est à la fois très drôle, touchant, et... tellement cohérent...
Je précise : je suis un mec, 50 balais, sportif, mince, qui semble plaire, et... avec des complexes. Comme quoi...
Mais pareil, j'me soigne !
Lolo-Bicoule ;^)]
PS - Top tes audios !
Merci pour ce très bel épisode qui résonne fortement avec mes questionnements et réflexions actuelles, et en particulier pour ce passage très juste et bien écrit qui m’a fait frissonner de joie. (J'ai pris le temps de l'écouter, puis de le réécouter en l'écrivant pour mieux m'en imprégner)
« S’aimer soi même, ça veut dire: devenir des corps de plaisir, de notre propre plaisir.
Que notre sensation corporelle soi notre première boussole. A travers nos sens, se reconnecter à la jouissance d’être vivante.
Par exemple, manger parce que c’est bon, être masser.
S’habiller pour le confort dans des vêtements qui nous laisse enfin respirer
S’habiller pour la sensation des étoffes sur sa peau, la sensualité de la laine, de la couleur vive, des vêtements amples.
Se masturber. Faire du sport pour éprouver ses muscles. Se baigner au soleil pour le plaisir de sentir sa peau chauffer, et pas parce qu’on veut bronzer.
Et puis danser, danser pour le plaisir du mouvement, danser sans imaginer de quoi on à l’air.
Après la récolte des olives, on m’a chargé de garder un troupeau de 120 chèvres.
Tous les matins, à 6h, j’allais les traire, à la main, et puis on sortait, je devais les suivre, toute la journée. surveiller qu’elle ne s’échappent pas. déplacer des grosses pierres dans les trous que les sangliers avaient creuser dans le grillage pendant la nuit. là j’ai découvert que j’étais capable de marcher longtemps. 6, 8h par jours. je me souviens de ces semaines passées là, à regarder les plantes, le ciel... à écouter les insectes et les oiseaux. à toucher la terre. et à sentir que quelque chose changeait dans mon corps, donc dans mon rapport au monde. que je m’y sentais un peu plus relié. aimer son corps ça peut être ça aussi: l’envisager autrement que par le prisme esthétique. s’intéresser à l’anatomie, à la physiologie. se dire: c’est fou non? c’est complètement miraculeux cet ensemble de nerfs, d’os, de muscles, de peau, de cellules qui tiennent ensemble. C’est fou non, nos cœurs qui battent encore et encore, comme ils l’ont fait des milliards de fois depuis l’époque où nous n’étions que des feotus de 22 jours.
Au milieu des montagnes, sans personne pour me regarder, suante, ébouriffée, poilue, pas maquillée, sans sous tif, le pantalon plein de terre, j’ai observé les chèvres pendant des heures. je les adorais parce qu’elles avaient chacune leur caractère. Y’avait des timides, des farceuses, des belliqueuses. Et j’adore les chèvres parce qu’elles sont malignes et têtues. Parce que même à l’état sauvage, elles vivent toutes ensemble, loin des boucs. En fait c’était peut être ma première expérience en non mixité.
Je les regardais brouter tranquille, ou se battre à coup de cornes, en repensant à ma vie d’avant, et je me souviens de cette espèce de révélation: mais elles ont en rien à foutre de leur apparence, elles. Ca n’a strictement aucune importance dans leur vie!
Belladone là, avec sa corne cassée, ses petites cicatrices et sa barbichette, elle en a vraiment rien à faire de quoi elle a l’air. Et Topaze (oui, elles avaient toutes des noms de pierres précieuses, de fleuves ou de fleurs) elle est pas en train de s’insulter à cause de ses mamelles pendantes, le pis gauche largement plus bas que le pis droit.
Et je me souviens que je me suis dit: bah, peut être que je pourrais essayer moi aussi de devenir chèvre.
Juste un petit peu. Laisser exister mon corps, sans le juger sans le scruter, sans le regarder, et l’écouter. Boire quand j’ai soif, manger quand j’ai faim, crier quand j’ai la rage.
Je me suis aimé un peu plus non pas parce que je trouvais mon corps beau, désirable, joli, plaisant ou appétissant, mais parce que je comprenais un peu plus profondément que j’existais.
Que je n’avais pas un corps, mais que ce corps c’était moi. Que j’étais incarnée donc vivante, vivante et donc sujet. »
Oh ! Merci ça me touche. C'est chouette que vous ayez tout retranscrit, merci beaucoup ! Si jamais... tout le podcast sera retranscrit dans un livre, qui est disponible dès maintenant en précommande sur Ulule :)
@@vtuaillon ah super nouvelle le livre, je n'étais pas ou courant, je vais regarder ça! Merci pour vos émissions, que ce soit le cœur ou les couilles sur la table, c'est tjs passionnant et sources de réflexions :)
Un podcast d'utilité publique. Vous soulevez tellement de points : le poids, le jeunisme, les poils, la pression de nos pairs et de la société en générale. C'est très flagrant effectivement, cela m'a pris des années avant de supporter de me voir nue dans une glace. Aimant beaucoup la photographie, j'ai essayé de chercher un ouvrage où l'on érotisait le corps des hommes. En dehors d'ouvrages gay aussi affectés par le jeunisme et le culte de l'homme musclé, je n'ai rien trouvé. Rien en tout cas qui rivalise avec la quantité d'ouvrages sur le corps des femmes.
Je suis la série depuis le début, cet épisode m'a fait pleuré tellement il résonnait! Merci!
MERCI pour mettre les mots depuis l’extérieur à ce que je pense à l’intérieur en me sentant SI SEULE à le penser… Quand je parle de tout ça à mes proches, je sens que je plombe l’ambiance… J’ai du mal à m’empêcher d’en parler… mais/et je me sens « en décalage »…
Cette épisode est juste magnifique, il m'a profondément touchée, comme tous les autres épisodes que jai dévoré en 2 jours. Merci infiniment pour ces réflexions si profondes et si riches, pour ces témoignages si sincères et si beaux, pour cette bande sonore qui accompagne le tout et qui donne des frissons. Et merci à toute l'équipe derrière ! J'ai tellement hâte de découvrir les prochains épisodes ! ☺️
Victoire, je suis venu te dire merci. Merci pour tout ce que tu as fait, merci pour qui tu es. J'ai écouté religieusement chacun de tes épisodes des couilles sur la table, et je découvre le cœur sur la table. Tu m'as fait rire, tu m'as fait pleurer. J'ai beaucoup pleuré. Je suis un homme blanc cis hétéro de 45 ans qui élève seul une petite fille adorable de 11 ans en garde alternée, et tu as changé ma vie. Je te serai éternellement reconnaissant. Merci. Merci mille fois.
J'ai eut les larmes aux yeux. Le passage à la ferme collective est juste incroyable ! 😍 C'est très intelligent et sensible.
Je réalise que n'ayant pas eut de télé et ayant grandit au milieu de la nature j'ai beaucoup de chances...
Certainement le podcast le plus qualitatif que j'ai écouté et celui que me parle le plus ! Merci à vous pour ce superbe contenu, c'est un vrai plaisir de vous écouter !
Pour avoir fait 8 ans de culturisme, je peux témoignager qu'atteindre un idéal de perfection ne rend pas heureux et satisfait. On y développe un œil aiguisé aux asymétries de nos muscles, de notre ossature. À la salle on compare nos génétiques entre initiés et on peut avoir des comportements dépressif face à l'ingratitude de notre nature malgré nos efforts pour s'en affranchir. Mais vient un jour où l'on accepte nos défaut, car ils font aussi notre singularité, et l'on devient respectueux de notre corps, de ce qu'il nous rend du comment on le traite à long terme.
Pour l'hypersexualisation des corps féminin et masculin, la chaîne Les Philogynes en a fait 2 superbes vidéos.
Enfin pour comprendre un peu plus le regard sexué sur les formes féminines il y a une vidéo des Revues du Monde sur les seins.
Bonjour Victoire.
Merci pour cette excellente série du cœur sur la table. Je souhaitais réagir à cette épisode, "devenir chèvre", en faisant une sorte de léger hors sujet. Je commence par dire que j'apprécie beaucoup le travail de déconstruction, de réflexion qui est proposé par cette série. Le hors sujet donc, pour revenir sur le moment de pastoralisme avec les chèvres. Le monde est à déconstruire entièrement, et j'ai trouvé un peu "triste", mais ce n'est pas le terme adéquat, peut être, cynique, mais sans mauvaise intention, que ce moment soit vu comme un temps de non-mixité . Je ne suis pas vegan, uniquement végétarien, (avec une grosse culpabilité sur mon goût pour le fromage de chèvre...), et je voulais préciser que pour les chèvres, cette situation n'est que le résultat de choix humain sur leurs vies. Elles sont séparées des bouc, sauf quand il s'agit de les "faire se reproduire", elles sont forcé à avoir des agnelles, (les agneaux partent directement à l'abattoir, car non productifs), et bien qu'espiègles, joueuses, timides, etc, elles ne sont pas des "sujets", pour l'agriculture, mais bien des "objets", vouées à produire, produire, et à la fin, être mangées... Sans grande liberté de conscience, de sens, ou de déplacement dans l'intervalle... Je sais que le bien être animal ou le veganisme, ou notre société de l'exploitation animale, n'est pas le sujet de cette série de podcast, c'est pourquoi je reprécise qu'il s'agit d'observations "hors sujet". En tant qu'homme hétéro cis-genre en couple avec enfant, je ne me sans pas le mieux placé du monde pour faire la leçon à qui que se soit! Donc j'espère ne pas avoir froissé ou ramené ma fraise pour faire mon intéressant, simplement mis en relief la situation. Par ailleurs, votre évocation de cette scène trouve tout son sens dans l'épisode, à différents niveau, et celui des liens qui nous unissent aux autres animaux (mammifères notamment), par le fait que les animaux ne nous jugent pas, ou du moins, si il le font, ils le gardent pour eux. En cela, leur proximité n'est pas une menace ou une présence toxique, ce qui peut donner matière à réflexion, non? Je ne m'étale pas plus, et encore désolé pour le "mansplaining..."
Magnifique sujet abordé d'une façon très intelligente. Merci :)
merci! je me suis reconnue à chaque minutes. Une belle personnification de notre grande détresse parfois trop lourde et difficile à visualiser, formaliser.
Mais je te rassure Alice : tous les mecs ne jugent pas. Si si, y'en a. Et certainement des filles aussi ;^)]
j'ai souvent eu de me voiler par confession religieuse mais aussi pour extraire mon corps du jugement des autres, mais je ne peux pas car je ne supporterai pas qu'on m'annule du monde du travail après tant d'années d'étude. La société me dit comment m'habiller mais pas trop non plus sinon elle m exclut car je ne représenterai par une image féministe dans sa version occidentale. Alors j'attends mon tour ...
Toujours aussi passionnant. Merci pour ces doses lumineuses.
"Mèèèhh" ❤️
Encore un super podcast ! Merci beaucoup pour ce travail ! Je me reconnais tellement et ça me fait déculpabiliser ! Et ça donne envie d ecouter son corps car il est toujours en évolution !
Quand tu parles d ecputer son corps c est une révélation pour moi... j'ai pris énormément de poids en très peu de temps... il me parle et je ne l ecoute pas...
Mais là ça donne juste envie de se reconnecter et de se laisser aller ! Lui (notre corps) il sait quoi faire ;)
Merci pour tout !!!
Une masterclass encore, ça fait réfléchir, j'adore vos podcasts :)
Merci pour ce podcast. A 55 ans avec la ménopause et après râteau tardif et douloureux, j’oscille entre deux opposés comme le décrit Camille Froidevaux Metterie : douleur de passer dans le camps des non désirables, (de prendre de plein fouet la réalité de sa finitude, bien plus tôt que les majorité hommes, je pense...) et plaisir de ne plus être sexualisée et de s'avancer sur le chemin d'une vraie autonomie... je me réapproprie mon corps : sports, marche, lectures.. merci pour le haut niveau de refixions de toutes vos émissions...
L'entièreté de cet épisode est absolument Su-bli-me!!! Si juste, si beau et si Puissant! MERCI 🙏💞
C'est la deuxième fois depuis sa sortie, je réécoute tous les épisodes progressivement et je les apprécie davantage encore!! ❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤
Bon bah c'est toujours génial quoi !
Un grand merci :)
Magnifique ce postcast ❤️
Ce podcast résonne vraiment en moi et met des mots justes sur ce que je ressens. Merci pour ça !
très cool, je vais faire mêêê moi aussi devant la glace. Très bonne image, très bonne thérapie ! Mieux que celle de mon psy qui me disait "mettez vous devant la glace et dites " je t aime" à votre reflet".... mêêêêh ! MÊÊÊÊH !!! Je vous écoute avec joie, délectation, et vous conseille à TOUT LE MONDE. Vos analyses sont tellement pertinentes, construites, sympas... pfffiou, quel bonheur
Comme d'habitude c'est génial !
Néanmoins ça aurait été intéressant d'ouvrir l'idée sur les corps masculins également. Etant un homme cis et hétéro, je me suis retrouvé dans beaucoup de vos pensées et témoignages, et je ne penses pas être le seul. Un grand bravo encore !
On peut ajouter qu'ayant encore très peu inclus maquillage et coloration des cheveux (pour ne citer qu'eux) dans notre culture masculine, nous sommes souvent "à nu" face au vieillissement. De mon côté, mes cheveux blancs qui semblent prendre un malin plaisir à s'extraire de la masse capillaire sont la plus insidieuse des traitrises, m'interdisant désormais de faire illusion. Ça parait bien sûr trivial dit comme ça, mais le reste est à l'avenant, y compris la santé.
J'ai bien conscience que tenter de masquer son propre vieillissement est une douloureuse aliénation, et je n'envie personne à ce propos.
Magnifique ! Merci encore !
C'est tellement libérateur de t'entendre Victoire ! Ainsi que toutes tes invitées !
Ça m'amène beaucoup de chaleur, de douceur, de courage.
Merci ! ❤️
Merci. Validiste enfin employé
Je l'ai écouté au moins 4 fois et à chaque fois, que d'émotions !
MERCI !! 💝
Superbe épisode :) et sur tous ces derniers sujets traités Eva illouz est une référence que j'admire pour la richesse et justesse de ses travaux et réflexions menées
Travail énorme, essentiel, merci.
Bonjour Victoire, lorsque j'ai envie de voir mon corps c'est très simple je le touche du bout de mes doigts en le frelant pour prendre conscience de ma silhouette car je suis déficiente visuelle je ne perçois plus mon corps même pas dans le miroir
Ni dans le regard des autres
Votre expérience de votre corps est sûrement très importante pour nous tous, parce que vous avez un point de vue que nous n’avons pas, et qui nous éclairerait, j’en suis certaine.
@@nathaliezerr1882 comme tu le dis c'est mon expérience car j'ai discuté avec d'autres personnes déficientes visuelles je m'aperçois que leur est totalement différente de la mienne pour la plupart elles ne s'apprécient pas alors que moi je m'aime lol même avec mon petit bidon ma petite bouée de sauvetage
Curiosité éveillée pour Camille Froidevaux Metterie. Merci pour la biblio ! Et tout le reste
Merci du fond du coeur pour votre travail tellement nécessaire et passionnant.
J'ai adoré vous écouter.
Un immense merci 😻🤗
Magnifique ❤️
De tous les épisodes celui-ci a été le plus dur á entendre jusqu'à maintenant, je l'ai fait par petits morceaux jusqu'à que j'en pouvais plus, autant c'est vrai pour moi et je me sens identifiée... Et pourtant je croyais avoir surmonté tant de choses à ce sujet, par example me connecter avec mon corps quand je fais de l'exercice. Mais bon c'est aussi des années d'endoctrinement par la société et mon entourage. La bonne nouvelle : ça peut être beaucoup mieux.☺️
Merci ♥️
Moi personnellement je fais partie des filles qui acceptent les codes de la féminité (jupes, maquillage etc) et à force de me culpabiliser d'accepter ces codes alors que je suis profondément féministe, j'ai décidé d'arrêter de lutter contre ça. Ce n'est pas simple car j'envie les femmes qui sont physiquement "naturelles" et je me sens d'autant plus faible lorsque j'en croise. Mais je me dis que parfois il faut arrêter de lutter contre soi même. Si j'ai besoin de me sentir plus mince je mincis, si j'ai besoin de me maquiller je me maquille, etc. J'espère pouvoir mettre mon énergie ailleurs que dans ce combat perpétuel avec moi-même. Ces codes sont là qu'ils y restent.
Merci pour cet éveil ❤️
Aujourd'hui j'ai vu une publicité de lingerie avec une femme, la cinquantaine, avec ses "défauts" apparents et un grand sourire, et ça m'a fait du bien.
Ce podcast fait énormément de bien. Merci ❤️
Magnifique épisode, comme les autres. Je me réjouis d'avoir découvert ce podcast qui résonne en moi d'une manière incroyable.
J'ai cependant une remarque. Le passage sur le pastoralisme m'a brisé le cœur. L'élevage exploite le corps des autres animaux pour satisfaire un plaisir gustatif totalement dispensable. Réaliser, en tant que femme, que notre corps nous appartient est vital et important. Mais que cela se passe dans le même temps où l'on est entrain d'exploiter le corps d'autres individus sentients qui tiennent autant à vivre une belle vie que nous me désole.
L'élevage laitier est d'une cruauté inouïe. Les chèvres sont inséminées de force pour ensuite être privées de leur expérience de maternité puisque les humains se réservent le lait pour eux même et dans le processus envoient les petits au couteau. Les mères finiront aussi à l'abattoir et connaîtront une mort brutale et terrifiante.
Dans ce monde, devenir une chèvre, n'est décidément pas quelque chose d'enviable, même si je vous l'accorde, elles ont probablement beaucoup de choses à nous apprendre.
J'espère de tout mon cœur que les penseureuses du féminisme et de l'antispécisme vont se rejoindre. Pour les femmes comme pour les non humains, il y a urgence.
Percutant. Merci infiniment pour ce que vous faites
Je ne vous remercierai jamais assez pour ces podcasts ❤️
Merci pour ces super épisodes, c'est vraiment super. J'ai commencer à écouter vos podcast et les enchaînés avec très grand plaisir. C'est vraiment enrichissent. 🙏♥️
Sans que je puisse expliquer pourquoi, cet épisode m'a fait fondre en larmes. Je suis bouleversée. Merci pour ce podcast, que je "binge" depuis quelques jours après avoir découvert les couilles sur la table.
J'adore vous écouter ❤ Merci beaucoup vous me faites du bien, continuez d'exister
Merci du fond du coeur ❤️
Encore un magnifique épisode, j'ai beaucoup aimé cette idée de devenir chèvre ! Perso mon rapport au corps change quand j'essaie d'en avoir conscience, comme à travers le yoga ou la méditation :) c'est super agréable, comme un nettoyage
Merci, merci infiniment. ❤
fort ce podcast fort !!! 💥💖💖
Je vous découvre par mon fils, merci beaucoup, très émue.
Excellent 👌
Bravo, merci !
MERCI💙✨
Entendre ce que j'ai ressenti toute ma vie est très gratifiant et libérateur. Merci Victoire.❤ Sororité et bienveillante compagnie. Merci, femme médecine, ni pute, ni soumise....beeeheheheee🐐
merci
J'ai adoré cet épisode 🤩
Passionnant ❤
Merciiiiiii🌻❤️
Merci🥰🥰🥰🥰❤
Tant d'amour pour vous/pour nous toutes
MERCI !
Merci
Je n'étais pas prête à avoir un corps de femme pulpeuse à 11 ans. Ma personnalité enfantine a disparu d'un seul coup aux yeux des autres (sauf de mes parents) et ado, je n'ai plus été qu'un corps avant toute chose face aux garçons. Un corps trop ceci ou pas assez cela, qui peut servir de défouloir à insultes ou à fantasmes au gré des préjugés des imbéciles que tu as le malheur de croiser et parfois hélas d'aimer. Et 30 ans + tard, malgré des amours longues et sincères, mon regard interne est resté teinté de cette honte. Comment s'en débarrasser une bonne fois pour toutes et enfin un jour pouvoir pour la première fois me trouver belle 😢 ???
Bien vu, bravo pour avoir fait remonter tout cela. Cependant j’ai entendu quelque chose qui m’a choqué, à 28 minutes environ...la journaliste dit : y compris les hommes les plus repoussants...femmes ou hommes arrêtons de porter un regard sur le corps de l’autre, de le qualifier, par exemple, de repoussant...c’est très dur comme terme, qui sommes nous pour parler ainsi...dans chaque corps il y a une personne...mais sur tout le reste exprimé , c’est très bien vu.
Excellent! Vous êtes bien partie pour devenir chèvre! Rompez la corde qui vous retient au piquet de votre propre corps, faisant de vous les proies du loup.FAITES VOUS PLAISIR AVEC VOTRE CORPS, ÉPROUVEZ LE SAUVAGEMENT, DEVENEZ ÉGOÏSTE D'UNE CERTAINE FAÇON,"L'ÉGOÏSME SALUTAIRE"! Mais entre vous soyez profondément solidaires et hurlez de rire de vos" défauts", trouvez leur du charme! FOUTEZ VOUS COMME DE L'AN 40 DES PAUVRES TYPES MACHISTES, QU'ILS SUPPLIENT LA VEUVE POIGNET! Et n'oubliez pas cet adage, BRANLETTE BIEN MENÉE VAUT MIEUX QUE BAISAGE RATÉ! Choisissez soigneusement vos amants, ne vous pressez pas pour former un couple. Luttez pour vos salaires et votre indépendance financière, c'est encore plus important que votre poids sur la balance ! 🧙🏽♀🇫🇷🦉🐈🙏🏽☕🚬BÊÊÊ🐐
Bonjour,
Super épisode. Une question et une remarque:
-J'ai pas compris sur la ménopause? Comment se fait il que le regard des gens changent sur les femmes ménopausées ? Perso je ne détecte pas cela, donc j'ai pas l'impression que mon comportement d'homme change face a une femme de 50 ou de 65 ans.
-Aussi, sur les signes de viellissement masculins, je suis d'accord pour dire qu'ils sont mieux vécus que les féminins. Mais ne négligez pas la souffrance de vieillir même chez nous. Prendre du poids, perdre des cheveux, tout ca est très mal vécu aussi.
Déjà parce que biologiquement ses "signaux honnête" signales un vieillissement et donc une baisse du taux de fertilité. Exemple: les seins perdrent de leur fermeté.
Les hommes sont fertile bien plus longtemps que les femmes, donc leur attirance primitive reste davantage tourné vers les jeunes femmes malgré leur âge avancé. Ça ce sont les causes empiriques, qui donne les outils aux dérives des constructions sociales.
Dérive que l'on retrouve dans les discours "ménopause = baisse de l'activité physique, des hormones..." ce qui n'est pas faux mais qui, à catégoriser, encourages les complexes. J'espère que ça répond à ta question.
Et je suis d'accord avec toi sur les signes de l'âge de l'homme, je ne sais pas où cette femme interviewée à entendu que la perte de cheveux c'était un signe de maturité. C'est le fruit d'une baisse hormonale qui montre que le corps se meurt, que "la terre nous appelle" pour exagérer ahah.
❤️❤️❤️
Je me suis toujours demandé : si un homme insulte une femme et qu on lui dit mais tu n aimerais pas qu on fasse subir ça à ta propre chaire, à ta fille, à la femme que tu aimes, il arrêtera car il conscientiserait l injustice de la situation.
Mais quand j entends ça... j y crois pas a ma théorie ^^
Merci pour ce podcast, on my road pour devenir chèvre
💜
Merci... Le "mèheeee" m'a mis les larmes aux yeux...
Merci 💛
Moi aussi j’adore les chèvres !
Je trouvais ça super jusqu'à la 33ème minute. Des milliers de personnes meurent en Méditerranée pour ramasser des oliviers et des fraises et Victoire Tuaillon y va pour s’accepter. Le méga privilège blanc assumé innocemment… Cette candeur m’est par moments difficile à supporter.
Oui, j'ai pensé pareil. L'étrangeté à éprouver son corps à l'effort est un privilège bourgeois tellement accepté que l'auteur pourtant pleine de bonne volonté a peine à s'en détacher.
J'ai également bondi face à l'emploi du terme "dissociation traumatique" pour évoquer le hiatus corps/esprit. Vous n'y êtes pas du tout, la dissociation traumatique est une maladie mentale complexe et je trouve ca vraiment borderline de récupérer le concept sans sourciller, en ignorant que les femmes qui souffrent de ce trouble mental sont très souvent des victimes de violences sexuelles.
@@necrodefecator Merci, totalement d'accord avec vous. C'est ce qui m'empêche de me sentir pleinement investie dans l'écoute de ce podcast. D'ailleurs, je ne le recommande plus à mes copines car la déconnexion avec le réel et l'égocentrisme devient de plus en plus difficile à supporter après de nombreux confinements.
Bonjour à vous,
Je comprends que, vu sous cet angle, vu depuis vos yeux, cela vous soit douloureux, très douloureux.
Pour autant, vous semblez juger avec beaucoup de dureté ce que vous appelez justement candeur, qui suppose donc une certaine forme d'innocence, d'oblivious.
Je pense que Victoire écoutera votre retour avec beaucoup d'attention, mais pour autant il aurait été absurde de ne pas citer l'exemple qui lui a permis ce déclic, des années auparavant.
Nous sommes tous incarnés, nous avons tous des biais, et il serait impossible d'animer ce podcast avec un être humain qui cumulerait toutes les caractéristiques minoritaires. D'ailleurs ce serait absurde tant cela virerait au cliché de considérer qu'il n'y a qu'en cumulant x,y,z,w que l'on peut parler, s'exprimer, essayer de la façon la plus bienveillante, de faire changer les choses et bouger les lignes.
En fait, il serait préférable de faire passer votre message de façon constructive plutôt qu'incisive (rien que l'emploi de son nom complet est extrêmement violent, agressif de façon personnelle), car il n'y a qu'en s'unissant en équipe que l'on pourra faire évoluer la société en incluant le point de vue de chacun.
@@PinpinAsmodeeus Désolé mais non. L'appel à notre incarnation, aux biais (autrement dit à une pensée sous le seuil conscient) et aux sentiments ne veut pas dire que l'on doit éliminer toute forme de pensée critique et de point de vue politique. D'ailleurs pourquoi pensez vous immédiatement que "c'est douloureux" en pensant que je me sens visée? Ce n'est absolument pas le cas. J'ai effectivement fait un milliard de petits jobs dont certains durs physiquement pendant mes études mais je suis éduquée, issue de la classe moyenne. Mais je n'ai pas besoin d'éprouver pour savoir ce que l'aliénation au travail, aux gestes répétés à l'infini et à ce qu'ils font aux corps de ceux qui n'ont que ce corps comme outil de travail à proposer. Pas besoin de "cumuler", peut-être juste un besoin de reconnaitre que oui, Victoire Tuaillon a eu le privilège de ne pas connaitre l'aliénation a son propre corps, parce que sa classe sociale l'en a épargnée. La quête de soi est en soi un privilège, tout le monde n'y a pas accès pour tout un tas de raisons sociales, culturelles, et économiques.
C'est étrange cette pensée politique à géométrie variable, dans ces podcasts on exhorte les hommes à prendre conscience de la place dominante qu'ils occupent (à raison, je suis entièrement d'accord avec ca) mais on semble passer sous silence d'autres formes de dominations.
@@necrodefecator Mais comment pouvez vous juger? Que savez vous des traumatismes de Victoire? Et la traiter de borderline, mais c'est faire bien pire que si elle avait parlé de dissociation à tord!
Super podcast mais dommage pour le titre spéciste et la fin qui explique pourquoi. La chèvre souffre : elle a été inséminée, ses chevreaux tués et elle, bientôt aussi quand elle ne donnera plus de lait. Toujours envie de devenir chèvre ?
Bonjour à vous,
Je comprends que, littéralement parlant, il y a la notion d'espèce animale dans le titre de l'épisode,
Mais le podcast parle des chèvres avec beaucoup de tendresse, et comme une inspiration dans la mentalité.
Il n'y a rien de spéciste là-dedans (quoi qu'en réalité cela serait spéciste de manière positive puisque d'une certaine manière les chèvres y sont décrites supérieures aux être humains [dans leur façon supposée de vivre leur corps])
Donc effectivement il y a la notion d'animal, cependant j'ai plutôt le sentiment que vous vous trompez de combat si vous critiquez un podcast qui souligne l'inspiration que l'on peut tirer des autres espèces animales. (Et qui ne parle absolument pas de la manière dont elles sont traitées là-bas)
Et puis "devenir chevre" est un joli jeu de mot dans la mesure où l'on s'attend à ce que cela signifie "devenir dingue" alors qu'il s'agit de "fusionner avec son corps".
Vraiment, je comprends que le mot spéciste vous vienne en tête,
Mais .... En tous points il n'y a vraiment aucune espèce de spécisme dans le podcast.
Aucune incitation à la participation à la société de consommation animale, aucune incitation à faire comme elle et aller élever et traire des chèvres, ...
Aurait-elle du se priver de ce témoignage ?
Vous avez peut-être vous même de grands enseignements à partager (et par grands, j'entends sincèrement intéressants), qui se basent sur une expérience spéciste que vous auriez faite dans votre vie.
Par exemple, avoir connecté avec quelqu'un dans votre enfance autour d'un plat d'origine animale, ou un souvenir d'un partage touchant avec des gens qui vous sont chers, autour d'un gâteau non vegan.
Ces enseignements mériteraient-ils d'être passés sous silence du fait de leurs circonstances ?
Je suis sincèrement intéressé par votre point de vue
Bien cordialement,
Tromper de bataille* autant pour moi,
Le combat est juste, mais le lieu de la bataille n'est pas ici
@@PinpinAsmodeeus Bonjour, merci pour votre réponse bienveillante. Il n’y a pas de spécisme positif comme il n’y a pas de sexisme « positif » ou de racisme « positif ». Au nom du féminisme, nous devons cesser de discriminer d’autres individus. Pas de combats isolés mais bien un combat que nous devons mener toustes-x ensemble. Salutations
Méhéhéhéherci
Affreux l'anecdote du Jacky...
De y y
Encore une fois quel dommage que vous ayez pris uniquement le spectre féminin.
Sortez de votre bulle féministe et ouvrez le yeux!
En vous écoutant j'ai passé mon temps à dire "mais c'est pareil pour les hommes!"
Plus j'avance dans vos épisodes plus je suis énervé et déçu de constater qu'au final vous entretenez la fameuse séparation homme femme que vous souhaitez théoriquement détruire...
Ninja bbbnnnb
Merci ! ❤️
Merci ❤