Un trait d’union possible entre la mesure d’exposition et la mise au point? J’ai vu la chose possible chez Canon et Sony. C’est le cas pour votre boîtier ou appareil compact? Hâte de vous lire 😀
Tu abordes un sujet essentiel, et c'est une excellente idée d'avoir mentionné dès l'introduction que beaucoup de débutants négligent cette étape avant de travailler sur le triangle d'exposition. Cela pose de bonnes bases ! Cela dit, ton explication gagnerait à aller un peu plus loin en intégrant un point fondamental : la mesure d'exposition n'est pas seulement une question de mode de mesure ou de rendu visuel sur l'écran/histogramme, mais bien de comprendre comment obtenir une exposition techniquement optimale, notamment lorsqu'on travaille en RAW. Mesurer correctement son exposition, c'est avant tout savoir quelle quantité de lumière est nécessaire pour capturer une scène avec un maximum d'informations utiles (en prévision de la phase de développement). Tu mentionnes les différents modes de mesure, mais il manque une approche méthodique pour exposer de manière précise et tirer le meilleur parti des capteurs actuels. En RAW, l'objectif est de capter la quantité maximale de données, en plaçant les tonalités le plus à droite possible de l'histogramme. Cette zone, représentant environ 75 % des nuances exploitables par nos capteurs, est la plus qualitative. Pour y parvenir, il est crucial d'utiliser la mesure spot (la plus précise sur le boîtier qui ne sait que mesurer la lumière réfléchie : luminance) et de cibler les hautes et très hautes lumières (à moins que brûler certaines zones soit un choix artistique mais mettons de côté ce cas particulier pour privilégier la pédagogie de mes propos). Une fois la zone pertinente à mesurer identifiée, il faut également ajuster la mesure en tenant compte du coefficient de réflectance si la surface n'est pas un gris moyen (on rappelle que la cellule de mesure de nos appareils est étalonnée sur un gris moyen). Aussi, il est important de noter qu’une mesure en lumière incidente (éclairement), réalisée avec un spotmètre indépendant, est encore plus précise car elle mesure directement la lumière tombant sur le sujet, sans être influencée par la réflectance des surfaces. Toutefois, cela nécessite un outil externe et n’est pas toujours pratique selon les situations, mais on pourrait en discuter plus en détail dans un autre contexte. Pour aller encore plus loin, on va optimiser notre exposition en ajoutant +1,33 IL à la mesure réalisée (valeur généralement adaptée à tous les capteurs du marché). Le résultat sur l'écran du boîtier sera souvent surexposé voire cramé, mais lors du dématriçage en développement avec un profil linéaire, on récupère une richesse de détails dans les hautes lumières (aucune zone cramée), ainsi que dans les ombres et noirs (rien de bouché). C'est un point souvent méconnu, mais qui peut faire une vraie différence dans la qualité finale. Peut-être as-tu prévu d'approfondir ce sujet dans une vidéo future ? Cela enrichirait vraiment cette introduction prometteuse en expliquant comment exploiter pleinement les capacités des fichiers RAW et des capteurs actuels. Dans tous les cas, bravo pour avoir initié la discussion sur ce sujet complexe mais passionnant ! Les débutants et même les plus initiés ont pris la mauvaise habitude d'exposer "à peu près" leur image en comptant trop sur leur logiciel de traitement pour rattraper l'exposition. Cela fonctionne aussi mais c'est au détriment de la qualité de la photographie finale.
Bonjour a tous...j'aime et comme DAB extra de chez extra les explications de Louis Lavoie...et ce...un TOP de + dans cette description des fonctions ...GRAND merci Louis Lavoie
Wow.... vous me rendez un grand service avec ces explications, avec mon R10 je vais pouvoir plus jouer et surtout mieux ajuster mon exposition. Un grand merci pour l'info bien expliqué et facile à comprendre.👍👍🙏🙏
Punaise! c'est pour ça que je lis les vidéos pour débutant, on apprend parfois des trucs qu'on ne soupçonne pas! Je ne savais pas que Canon avait intégrer cette mesure sous le collimateur ! c'est bon é savoir 😅 Je fonctionne beaucoup à la mémorisation d'exposition, ce n'est pas dit Ur je l'utilise souvent, mais j'aurais pu top et sur ce comportement et ne pas comprendre ce qu'il se passe, merci pour votre vidéo !
Merci pour ce rappel très intéressant sur les modes de mesure de la lumière car c'est un sujet plutôt "casse gueule". Personnellement un des mes plus gros ratage avant que j'y fasse attention, c'était des photos de la lune que je n'arrivais pas du tout à exposer correctement. Quand j'ai fini par utiliser la mesure spot, cela a tout de suite été beaucoup mieux... Très intéressant cette information sur l'influence du collimateur sur l'emplacement de la mesure de la lumière. En gros et si j'ai bien compris, cela revient à dire que la mesure évaluative ne met plus l'accent sur la zone centrale de l'image mais sur ce qui entoure l'emplacement du collimateur, ou sur la zone de famille de collimateurs sélectionnée. J'ai bien l'impression que j'ai la même chose sur mon Panasonic S5 II, et en tout cas, c'est ce que je ressens à l'usage. Je vérifierai bien sûr.
Salut Louis 🙏, merci pour cette vidéo qui explique les avantages de l'un ou l'autre de ces modes de calcul de la lumière. Sur un réflex je suis souvent avec la mesure spot pour avoir une idée précise de la lumière d'une zone en particulier. Mais j'avoue que cette pratique m'importe peu depuis le passage sur les mirorless . Utilisant quasiment à 98% le mode Manuel , l'avantage d'avoir en direct le résultat de mon réglage sur l'écran de mon boîtier permet de se passer de ces différents modes qui ne laissent pas assez place à notre créativité.. J'ai un usage particulier : je règle ma vitesse en fonction du résultat que je souhaite obtenir, puis l'ouverture ( en fait c'est les 2 en même temps😊 ), Puis je me sert de la bague de réglage programmable sur Nikon pour régler les ISO à ma convenance. En fait ma variable d'ajustement c'est bien les ISO. C'est hyper pratique, hyper rapide avec la bague et j'obtiens ainsi le résultat que je souhaite tant en flou de mouvement, tant en profondeur de champ. Chose que l'on ne peut pas faire sur un réflex , a moins d'utiliser l'écran arrière en live vue , chose que je ne fais pas ( par habitude de vieux co...😂) c'est marrant comme on est bloqué avec nos habitudes 😂 ❤
À ton explication des types de mesure, j'utilise parfois la fonction de blocage de l'exposition (touche AEL sur les boîtiers), je vise une endroit du cadrage que donne l'exposition voulue, je verrouille la mesure avec la touche AFL et recadre la photo.
Effectivement Luc, il y en avait encore pas mal à dire dont la mémorisation d'exposition que tu décris et la correction d'exposition également, deux sujets que j'ai déjà abordés par le passé. 👍
le vrai mesure d'expo sera tjs avec un posemètre externe en mesure de la lumiere incidente . effectivement , si le sujet est loin , la mesure spot reste la meilleurs solution si on modifie à + I diaph
Commentaire qui me rappelle une vidéo que j’ai fait sur cette approche il y a 11 ans. La vidéo est pas mal « vintage » mais partage une astuce qui va dans le sens du posemètre externe que vous évoquez. th-cam.com/video/Pp2f2TNa4fM/w-d-xo.htmlsi=aRgFfHTsiOXu9Weo
Un trait d’union possible entre la mesure d’exposition et la mise au point? J’ai vu la chose possible chez Canon et Sony. C’est le cas pour votre boîtier ou appareil compact? Hâte de vous lire 😀
Bonjour,oui c'est le cas sur mon Nikon D500..
👍
Tu abordes un sujet essentiel, et c'est une excellente idée d'avoir mentionné dès l'introduction que beaucoup de débutants négligent cette étape avant de travailler sur le triangle d'exposition. Cela pose de bonnes bases !
Cela dit, ton explication gagnerait à aller un peu plus loin en intégrant un point fondamental : la mesure d'exposition n'est pas seulement une question de mode de mesure ou de rendu visuel sur l'écran/histogramme, mais bien de comprendre comment obtenir une exposition techniquement optimale, notamment lorsqu'on travaille en RAW.
Mesurer correctement son exposition, c'est avant tout savoir quelle quantité de lumière est nécessaire pour capturer une scène avec un maximum d'informations utiles (en prévision de la phase de développement). Tu mentionnes les différents modes de mesure, mais il manque une approche méthodique pour exposer de manière précise et tirer le meilleur parti des capteurs actuels.
En RAW, l'objectif est de capter la quantité maximale de données, en plaçant les tonalités le plus à droite possible de l'histogramme. Cette zone, représentant environ 75 % des nuances exploitables par nos capteurs, est la plus qualitative. Pour y parvenir, il est crucial d'utiliser la mesure spot (la plus précise sur le boîtier qui ne sait que mesurer la lumière réfléchie : luminance) et de cibler les hautes et très hautes lumières (à moins que brûler certaines zones soit un choix artistique mais mettons de côté ce cas particulier pour privilégier la pédagogie de mes propos). Une fois la zone pertinente à mesurer identifiée, il faut également ajuster la mesure en tenant compte du coefficient de réflectance si la surface n'est pas un gris moyen (on rappelle que la cellule de mesure de nos appareils est étalonnée sur un gris moyen).
Aussi, il est important de noter qu’une mesure en lumière incidente (éclairement), réalisée avec un spotmètre indépendant, est encore plus précise car elle mesure directement la lumière tombant sur le sujet, sans être influencée par la réflectance des surfaces. Toutefois, cela nécessite un outil externe et n’est pas toujours pratique selon les situations, mais on pourrait en discuter plus en détail dans un autre contexte.
Pour aller encore plus loin, on va optimiser notre exposition en ajoutant +1,33 IL à la mesure réalisée (valeur généralement adaptée à tous les capteurs du marché). Le résultat sur l'écran du boîtier sera souvent surexposé voire cramé, mais lors du dématriçage en développement avec un profil linéaire, on récupère une richesse de détails dans les hautes lumières (aucune zone cramée), ainsi que dans les ombres et noirs (rien de bouché). C'est un point souvent méconnu, mais qui peut faire une vraie différence dans la qualité finale.
Peut-être as-tu prévu d'approfondir ce sujet dans une vidéo future ? Cela enrichirait vraiment cette introduction prometteuse en expliquant comment exploiter pleinement les capacités des fichiers RAW et des capteurs actuels. Dans tous les cas, bravo pour avoir initié la discussion sur ce sujet complexe mais passionnant ! Les débutants et même les plus initiés ont pris la mauvaise habitude d'exposer "à peu près" leur image en comptant trop sur leur logiciel de traitement pour rattraper l'exposition. Cela fonctionne aussi mais c'est au détriment de la qualité de la photographie finale.
Très pertinent comme d'habitude ! Merci !
Merci à vous 😊
Bonjour a tous...j'aime et comme DAB extra de chez extra les explications de Louis Lavoie...et ce...un TOP de + dans cette description des fonctions ...GRAND merci Louis Lavoie
Très gentil. Merci 🙏 🙏
Merci Louis, une petite piqure de rappel fait du bien, Bien à toi ;-)
Merci 🙏 Yves 📷📷
Merci Louis pour cet éclairage plus que nécessaire ! C'était très clair et je vais vous suivre, assurément !
Avec plaisir 👍
Vraiment un énorme merci pour toutes ces explications 😊
Avec plaisir 👍👍📷
Merci pour ces précieux renseignements !
Content qu'ils puissent vous être utiles 😀
Précieux rappel Merci !!
Avec plaisir
Bonjour Louis, merci pour cette vidéo passionnante à bientôt 👋
Avec plaisir 👍📷📷
Merci Louis pour ces précisions.
Avec plaisir 👍
Bonjour LOUIS merci pour cette piqûre de rappel ! J'ai ces possibilités avec mon Sony A 7 III et cela me rend un grand service.
Merci pour l'info Jean-François 👍
Merci Louis pour cet info. Je vais pouvoir l'utiliser sur mon R7. Bonne soirée
Avec plaisir 👍
Wow.... vous me rendez un grand service avec ces explications, avec mon R10 je vais pouvoir plus jouer et surtout mieux ajuster mon exposition.
Un grand merci pour l'info bien expliqué et facile à comprendre.👍👍🙏🙏
Super! C’est exactement le but de ce genre de vidéos. 👍
Punaise! c'est pour ça que je lis les vidéos pour débutant, on apprend parfois des trucs qu'on ne soupçonne pas! Je ne savais pas que Canon avait intégrer cette mesure sous le collimateur ! c'est bon é savoir 😅 Je fonctionne beaucoup à la mémorisation d'exposition, ce n'est pas dit Ur je l'utilise souvent, mais j'aurais pu top et sur ce comportement et ne pas comprendre ce qu'il se passe, merci pour votre vidéo !
Avec plaisir 👍👍📷📷
Merci pour ce rappel très intéressant sur les modes de mesure de la lumière car c'est un sujet plutôt "casse gueule".
Personnellement un des mes plus gros ratage avant que j'y fasse attention, c'était des photos de la lune que je n'arrivais pas du tout à exposer correctement.
Quand j'ai fini par utiliser la mesure spot, cela a tout de suite été beaucoup mieux...
Très intéressant cette information sur l'influence du collimateur sur l'emplacement de la mesure de la lumière. En gros et si j'ai bien compris, cela revient à dire que la mesure évaluative ne met plus l'accent sur la zone centrale de l'image mais sur ce qui entoure l'emplacement du collimateur, ou sur la zone de famille de collimateurs sélectionnée.
J'ai bien l'impression que j'ai la même chose sur mon Panasonic S5 II, et en tout cas, c'est ce que je ressens à l'usage. Je vérifierai bien sûr.
Très bon exemple au sujet de la lune 🌙 et la puissance de la mesure spot pour un tel sujet. 👍👍👍
Salut Louis 🙏, merci pour cette vidéo qui explique les avantages de l'un ou l'autre de ces modes de calcul de la lumière.
Sur un réflex je suis souvent avec la mesure spot pour avoir une idée précise de la lumière d'une zone en particulier.
Mais j'avoue que cette pratique m'importe peu depuis le passage sur les mirorless . Utilisant quasiment à 98% le mode Manuel , l'avantage d'avoir en direct le résultat de mon réglage sur l'écran de mon boîtier permet de se passer de ces différents modes qui ne laissent pas assez place à notre créativité..
J'ai un usage particulier : je règle ma vitesse en fonction du résultat que je souhaite obtenir, puis l'ouverture ( en fait c'est les 2 en même temps😊 ), Puis je me sert de la bague de réglage programmable sur Nikon pour régler les ISO à ma convenance.
En fait ma variable d'ajustement c'est bien les ISO.
C'est hyper pratique, hyper rapide avec la bague et j'obtiens ainsi le résultat que je souhaite tant en flou de mouvement, tant en profondeur de champ. Chose que l'on ne peut pas faire sur un réflex , a moins d'utiliser l'écran arrière en live vue , chose que je ne fais pas ( par habitude de vieux co...😂) c'est marrant comme on est bloqué avec nos habitudes 😂
❤
Super Fred. Merci nous faire part de ta façon de travailler. Cool 👍
Merci beaucoup pour l’explication. Je me tirais les cheveux avec mon Nikon Zf alors que j’étais en spot 😂
Oh que je vous comprends. Et vous n’avez pas été le seul. C’est un mode très utile mais périlleux..👍📷📷
À ton explication des types de mesure, j'utilise parfois la fonction de blocage de l'exposition (touche AEL sur les boîtiers), je vise une endroit du cadrage que donne l'exposition voulue, je verrouille la mesure avec la touche AFL et recadre la photo.
Effectivement Luc, il y en avait encore pas mal à dire dont la mémorisation d'exposition que tu décris et la correction d'exposition également, deux sujets que j'ai déjà abordés par le passé. 👍
le vrai mesure d'expo sera tjs avec un posemètre externe en mesure de la lumiere incidente . effectivement , si le sujet est loin , la mesure spot reste la meilleurs solution si on modifie à + I diaph
Commentaire qui me rappelle une vidéo que j’ai fait sur cette approche il y a 11 ans. La vidéo est pas mal « vintage » mais partage une astuce qui va dans le sens du posemètre externe que vous évoquez. th-cam.com/video/Pp2f2TNa4fM/w-d-xo.htmlsi=aRgFfHTsiOXu9Weo
Merci Louis, moi mes Ciel et parties claires sont cramées 8 fois sur dix. Je ne le sers jamais de la mesure spot
Huit fois sur dix? Vous travaillez en mode manuel? La correction d’exposition est bien ajustée?