Can't believe how well spoken and eloquent he is. A filmmaker that simultaneously knows their stuff, and how to express that knowledge in a digestible way is incredibly rare. Even giants of cinema struggle with it sometimes, yet it comes so naturally to him. So impressive.
C'est toujours passionnant quand vous invitez des cinéastes aussi talentueux, j'avoue que je n'avais pas fait le rapprochement entre les films de Todd Haynes et ceux de Fassbinder, ce qui me parait, après vous avoir vu, tellement évident, merci encore et continuez à nous offrir de beaux moments de cinéphilie. (juste un petit détail, vers les deux minutes il y a une erreur de titrage, ce sont des images du film de Douglas Sirk que vous montrez et non de Fassbinder)
Oui, enfin, il trahit aussi un peu son gros défaut (qui, à mon avis, l'a empêché de refaire un vrai chef d'œuvre après Safe), qui est son attention excessive au style pour le style, au look: il s'inspire des cols bateaux de l'Éclipse, il s'extasie sur le look ultra-cool de Karim Aïnouz etc. Quant à son discours sur Kalin et son hommage à Genet, comme s'il restait quoi que ce soit de subversif là-dedans en 1990, comme si la "lutte contre le statu quo" consistait alors à faire des homosexuels des criminels, ça me parait relever de la confusion plus que de la brillance intellectuelle.
J'adore le cinéma de Todd Haynes depuis Poison. Mais la mémoire est rarement la meilleur alliée du cinema. Zoom video 2011. Merci Todd pour ton cinéma.
ça va vite et loin dans l'analyse du style des cineastes, c 'est donc brillant, c 'est courageux aussi, la facilité est écartée, il ne ramène pas tout a lui, il va a l'essentiel dans tous les cas. La comparaison avec d'autres cinéastes du video Club qui n'ont aucune de ces qualités est assez vertigineuse.
Il est vraiment très intelligent ce mec. Je viens d'étudier le livre Todd Haynes Chimères Américaines pour un papier que j'écrivais, 200 pages d'entretiens formidables où il revient sur son cinéma, et nom de Dieu que cet homme est brilliant.
@@alexisfunky996 Le rapport de "Loin du paradis" avec Sirk est presque du même type que celui de "Body Double" de Palma avec Hitchcock: des variations sur les thèmes du Maître.
je mesure l étendue de mon inculture, je ne connaissais pas ce gars, jamais entendu parlé, ni même les références et extraits de films...pfff Konbini tu me fais mal...ouille
La plupart des films qu'il cite c'est des films chiants inconnus que personne connait à part les journalistes critiques et les étudiants en cinéma, le genre de personnes qui n'aiment pas Spielberg et qui aiment bien renifler leurs propres pets.
@@biakumo des films chiants que tu n'as pas vu donc que tu n'es pas en mesure de critiquer. Mais grand bien t'en fasse d'assumer ta misomusie. Tout le monde n'aime pas le cinéma car tout le monde ne le comprend pas. Spielberg c'est bien quand on est enfant mais faut reconnaître que c'est quand même pas non plus ce qui se fait de meilleur esthétiquement. Je ne dis pas qu'il est mauvais, il est même très bon dans le genre blockbuster (dans le sens où il fait des films grand public à gros budget qui récoltent beaucoup de bénéfices). Ce n'est pas non plus un cinéaste révolutionnaire, au sens où il a révolutionné quelque chose artistiquement. La nostalgie et le fantasme patriotique ça ne raconte pas grand chose. D'ailleurs, Spielberg c'est le genre de cinéaste à adorer ces "films chiants" dont tu parles et à adorer les "citer" voire les plagier dans ses films à lui. Lui ne refuse pas de se cultiver contrairement à toi.
J'aime bien les films de Todd Haynes, du moins ce que j'en ai vu, mais par contre lui il a pas l'air d'apprécier grand chose du cinéma de ses contemporains 😅 Il ne cite quasi exclusivement que des oeuvres qui ont plus de 40-50 ans...
Kelly Rechardt, Gregg Araki, le dernier Altman... Il parle surtout des films qui l'ont formé en tant qu'artiste. De plus, il faut avoir conscience qu'il développe beaucoup de projets depuis Carol et doit forcément faire le sacrifice de la sortie hebdomadaire.
Jeanne Dielman is in my opinion the most overrated film ever. I love slow cinema, I love experimental cinema, I love Francophone cinema, and still this film should never have been placed at number 1 of all time.
Réalisateur inégal :du bon avec Safe dès le début, un hommage à Douglas Sirk tout à fait recommandable (Loin du paradis) Par contre Velvet Goldmine est une catastrophe et Dark Waters un film bien trop académique. Im not there un exercice ridicule et sans intérêt. Pas vu le reste .
Vous devez voir carol, son meilleur. Un pur chef d'œuvre. Comme si tout ce qu'il avait fait jusque là l'avait tout simplement conduit à cette merveille de mélancolie.
Velvet Goldmine et I'm not there font partie de mes films favoris, raison de mon amour pour Haynes originel. Aimé de nombreux films de lui depuis. Son esthétique qui joue avec le Camp peut rebuter, mais I'm Not There est un film incroyable qui est une proposition extrêmement audacieuse et une alternative formelle et thématique géniale à l'emmerdante mode des Biopics qui sévissait à l'époque. Les amateurs de Bob Dylan qui connaissent bien ses textes savent l'infinie richesse contenue dans cet essai.
Can't believe how well spoken and eloquent he is. A filmmaker that simultaneously knows their stuff, and how to express that knowledge in a digestible way is incredibly rare. Even giants of cinema struggle with it sometimes, yet it comes so naturally to him. So impressive.
C'est toujours passionnant quand vous invitez des cinéastes aussi talentueux, j'avoue que je n'avais pas fait le rapprochement entre les films de Todd Haynes et ceux de Fassbinder, ce qui me parait, après vous avoir vu, tellement évident, merci encore et continuez à nous offrir de beaux moments de cinéphilie.
(juste un petit détail, vers les deux minutes il y a une erreur de titrage, ce sont des images du film de Douglas Sirk que vous montrez et non de Fassbinder)
Todd Haynes est vraiment brillant et passionnant.
Quelle culture, quel enthousiasme, quelle aisance à s'exprimer
Merci!
Oui, enfin, il trahit aussi un peu son gros défaut (qui, à mon avis, l'a empêché de refaire un vrai chef d'œuvre après Safe), qui est son attention excessive au style pour le style, au look: il s'inspire des cols bateaux de l'Éclipse, il s'extasie sur le look ultra-cool de Karim Aïnouz etc. Quant à son discours sur Kalin et son hommage à Genet, comme s'il restait quoi que ce soit de subversif là-dedans en 1990, comme si la "lutte contre le statu quo" consistait alors à faire des homosexuels des criminels, ça me parait relever de la confusion plus que de la brillance intellectuelle.
This is my favorite interview so far.. Mr. Haynes is so cool.
Yeah, Wes Anderson is great, too.
Quelle clarté d'esprit ! Ce réalisateur est passionnant !
J'adore le cinéma de Todd Haynes depuis Poison. Mais la mémoire est rarement la meilleur alliée du cinema. Zoom video 2011. Merci Todd pour ton cinéma.
c’était à l’occasion de la projection au centre Pompidou pas en 2011 je pense
ça va vite et loin dans l'analyse du style des cineastes, c 'est donc brillant, c 'est courageux aussi, la facilité est écartée, il ne ramène pas tout a lui, il va a l'essentiel dans tous les cas. La comparaison avec d'autres cinéastes du video Club qui n'ont aucune de ces qualités est assez vertigineuse.
"Il a donc vécu dans un état résiduel de son propre meurtre " 24:57 c'est très joliment dit 😅
Il est vraiment très intelligent ce mec. Je viens d'étudier le livre Todd Haynes Chimères Américaines pour un papier que j'écrivais, 200 pages d'entretiens formidables où il revient sur son cinéma, et nom de Dieu que cet homme est brilliant.
Incredible video! Thank you for sharing this
My favorite so far, wonderful in every way.
"Assistant editor" c'est Assistant monteur, pas rédacteur adjoint (3:36) :)
Around 15:45 there is a mixup between the Hayne's "Safe" and Altman's "Short Cuts" ...
passionnant!
J'ai adoré !
Love you todd!! ❤
has anyone written down all the movies he mentioned?
Meilleur format
Carol forever 🎦🥰
12:01 does it go to 1950 instead of 1975?
Je l'aime si fort !
I'll do anything to work there
La traduction de cinematographie, devrait plutôt être "direction de la photo", non?
Bonjour Konbini. Avez vous eu un problème avec la stabilisation de vos caméras ? Ça donne un peu mal à la tête.
assistant editor : assistant monteur....
Oui, à 3'35, "assistant editor"...on parle bien de cinéma ici et pas de journalisme, donc Karim n'était certainement pas son "rédacteur adjoint" :)
Et au début aussi : "cinematograpy" = "photographie" en français.
😍❤️🔥✨
💜
wish he talked about asian films
Agreed
On ressent l'influence sirkienne dans son nouveau film "May, December".
Dans "Loin du paradis" aussi, c'est le moins qu'on puisse dire
@@alexisfunky996 Le rapport de "Loin du paradis" avec Sirk est presque du même type que celui de "Body Double" de Palma avec Hitchcock: des variations sur les thèmes du Maître.
@@jean-francoisbrunet2031 Tout à fait, ainsi que Pulsions, Obsession etc...
👏👏
Please Jonathan Glazer!
Please get Jeff Goldblum
safe, man...
je mesure l étendue de mon inculture, je ne connaissais pas ce gars, jamais entendu parlé, ni même les références et extraits de films...pfff Konbini tu me fais mal...ouille
t'es dur. citizen kane, la nuit du chasseur, et les hitchcok quand meme 😅
De l'inculture peut-être pas, mais un manque de curiosité sûrement.
La plupart des films qu'il cite c'est des films chiants inconnus que personne connait à part les journalistes critiques et les étudiants en cinéma, le genre de personnes qui n'aiment pas Spielberg et qui aiment bien renifler leurs propres pets.
@@biakumo des films chiants que tu n'as pas vu donc que tu n'es pas en mesure de critiquer. Mais grand bien t'en fasse d'assumer ta misomusie. Tout le monde n'aime pas le cinéma car tout le monde ne le comprend pas. Spielberg c'est bien quand on est enfant mais faut reconnaître que c'est quand même pas non plus ce qui se fait de meilleur esthétiquement. Je ne dis pas qu'il est mauvais, il est même très bon dans le genre blockbuster (dans le sens où il fait des films grand public à gros budget qui récoltent beaucoup de bénéfices). Ce n'est pas non plus un cinéaste révolutionnaire, au sens où il a révolutionné quelque chose artistiquement. La nostalgie et le fantasme patriotique ça ne raconte pas grand chose. D'ailleurs, Spielberg c'est le genre de cinéaste à adorer ces "films chiants" dont tu parles et à adorer les "citer" voire les plagier dans ses films à lui. Lui ne refuse pas de se cultiver contrairement à toi.
Trop pointu pour moi, mais tjs intéressant
Bon, fassbinder sur les images de Sirk ça colle pas
ce mec est très cultivé et intelligent mais son vocal fry est insupportable.
J'aime bien les films de Todd Haynes, du moins ce que j'en ai vu, mais par contre lui il a pas l'air d'apprécier grand chose du cinéma de ses contemporains 😅
Il ne cite quasi exclusivement que des oeuvres qui ont plus de 40-50 ans...
Kelly Rechardt, Gregg Araki, le dernier Altman... Il parle surtout des films qui l'ont formé en tant qu'artiste. De plus, il faut avoir conscience qu'il développe beaucoup de projets depuis Carol et doit forcément faire le sacrifice de la sortie hebdomadaire.
Jeanne Dielman is in my opinion the most overrated film ever. I love slow cinema, I love experimental cinema, I love Francophone cinema, and still this film should never have been placed at number 1 of all time.
Ce film est apprécié des cinéphiles prétentieux et c'est effectivement imbuvable.
Réalisateur inégal :du bon avec Safe dès le début, un hommage à Douglas Sirk tout à fait recommandable (Loin du paradis)
Par contre Velvet Goldmine est une catastrophe et Dark Waters un film bien trop académique. Im not there un exercice ridicule et sans intérêt. Pas vu le reste .
Vous devez voir carol, son meilleur. Un pur chef d'œuvre. Comme si tout ce qu'il avait fait jusque là l'avait tout simplement conduit à cette merveille de mélancolie.
Velvet Goldmine et I'm not there font partie de mes films favoris, raison de mon amour pour Haynes originel. Aimé de nombreux films de lui depuis. Son esthétique qui joue avec le Camp peut rebuter, mais I'm Not There est un film incroyable qui est une proposition extrêmement audacieuse et une alternative formelle et thématique géniale à l'emmerdante mode des Biopics qui sévissait à l'époque. Les amateurs de Bob Dylan qui connaissent bien ses textes savent l'infinie richesse contenue dans cet essai.
out of ALL the clips from L'Eclisse to open with, you go with the blackface clip......
Il ramène même le talent de Kelly R. à lui … merci l’ego …
haha mauvaise foi