Enfin quelqu'un qui parle de l'abandon de poste et de ses conséquences. Personnellement, j'ai obtenu une rupture conventionnelle car j'ai, lors de l'entretien préalable, bien fait comprendre, même à demi mot, que sans accord sur cette rupture conventionnelle rapide (j'ai fait ma demande en octobre), j'étais susceptible de quitter mon poste à tout moment, ce qui les mettrait dans une position très inconfortable, mais dans le cas d'un accord rapide, je m'engageais à terminer l'année scolaire sans faire de vagues... 😊. Il faut, même si ce n'est pas tout à fait vrai, dire que l'on ne fait pas ça pour l'argent, mais plus parce qu'on estime que c'est une reconnaissance du travail que l'on a accompli et que dans le cadre de notre projet de reconversion (qui doit être solide en apparence) ce serait un plus. Etre en apparence sûr de soi et sans état d'âme (c'est souvent notre santé mentale qui est en jeu) c'est, je pense un plus lors de ces entretiens. Ensuite, ils n'ont plus la main, une fois la rupture signee, sur ce que l'on fait. Perso, j'ai pris un an avant de mettre mon projet en route, un an qui m'ont été nécessaire pour me remettre sur pied. 😊et maintenant, tous les jours, je me félicite de mon choix qui me permet de pleinement me réaliser 😊
Également, je me demande bien pourquoi l'algorithme m'a proposé votre vidéo mais je l'ai regardé en entier par curiosité pour l'envers du décor des professeurs de l'éducation nationale et c'est très intéressant. Votre vidéo est bien structuré et agréable à écouter même si l'on est pas concerné par le sujet
Merci, mais plus que du courage, c'était une nécessité. L'Education Nationale donne ce sentiment à ses agents de croire qu'ils ne sauront rien faire d'autres. Je pense que c'est parce qu'on a tout le temps la tête dans le guidon, et surtout qu'on se retrouve rapidement entouré uniquement d'enseignants. Il faut réussir à prendre le recul nécessaire pour regarder du dessus et enfin se rendre compte qu'un champ de possibles infini se présente à nous. Après, ne nous leurrons pas, tout est question de compromis car, effectivement, on sait ce qu'on perd mais on ne sait jamais ce qu'on gagne...
Intéressant, l’algorithme m’a proposé cette vidéo. Je ne sais pas trop pourquoi j’ai cliqué mais j’ai quand même regardé jusqu’au bout. Et on se rend compte que c’est un peu un piège en fait. J’aimerais bien en parler à mes profs mais je sais pas ce qu’ils en penseront. Sinon les explications étaient très claires. Merci d’avoir partagé ton expérience
Merci de ton commentaire. Il faut appréhender l'évolution du travail d'enseignant dans le temps. Il y a quelques décennies, c'était une fonction très prisée et très valorisante. Il était difficile de réussir le concours à cette époque, et quasiment personne ne cherchait à démissionner. Ça a bien changé. De plus, l'Etat est dans l'obligation de remplir sa mission d'enseignement, et il n'est pas anormal de se voir demander de décaler sa démission de quelques mois, le temps que de nouvelles personnes soient recrutées. Mais le problème, c'est qu'aujourd'hui, il n'y a plus assez de candidats. Laisser partir un agent, c'est clairement laisser un poste vacant. La solution, c'est de rendre à ce métier ses lettres de noblesse, tant au niveau de la reconnaissance publique que du salaire. Tant que les dirigeants n'agiront pas sur ces leviers de manière déterminante, ce sera compliqué pour tout le monde. Pour revenir à la deuxième partie de ton commentaire, n'hésite pas à discuter avec un de tes profs de ce sujet ou d'autre chose. Je suis certain qu'il sera ravi de constater que certains de ses élèves se soucient de lui. 🙂
Bonjour Maxence, je voudrais poser là mon témoignage concernant la rupture conventionnelle de contrat. Je dirai "Qui ne tente rien n'a rien", j'en suis là preuve. C'est vrai que peu l'obtienne, mais ça peut ! J'explique en quelques lignes mon contexte, qui a favorisé l'accord, je pense. Je suis arrivée tard dans l'éducation nationale (à 37 ans) et j'ai demandé la rupture après quinze années d'enseignement. Donc, à 52 ans, j'étais trop éloignée de la retraite pour tenir le coup (risque pour eux d'arrêts de travail répétitifs...) mais je ne coutais pas trop chère non plus à lâcher. J'ai été soutenue par le SEUNSA aussi dans la démarche. Ils m'ont bien expliqué que je devais avoir un projet derrière (le but étant que je ne reste pas trop longtemps au chômage : puisque c'est l'éducation nationale qui paie, en effet, on n'a pas cotisé). Ce projet de reconversion, je l'ai construit et présenté lors de l'entretien au rectorat. Et ça a été accepté. Ce dispositif est à titre expérimental pour le moment (jusqu'en 2026) et ils ont un quota d'accords et de refus. J'ai eu la chance de l'obtenir. Donc comme tu le dis, Maxence, après avoir envisagé toutes les autres voies possibles (je rajouterai la voie du spécialisé (RASED) aux options temps partiel...), je recommanderai de tenter la rupture avant la démission. Car c'est difficile de partir mais bien plus confortable quand on sait qu'on aura deux ans de chômage et une indemnité de rupture (qu'ils donnent au plancher systématiquement, inutile de demander plus). Voilà, si j'ai pu aider .
Merci de ton témoignage Aurélia ! C'est (presque) encourageant de voir qu'il est malgré tout possible d'obtenir la rupture conventionnelle, même s'il y a des quotas (chose que j'ignorais). Je mets tout de même un bémol sur l'ajout de la voie spécialisée aux options à envisager avant de démissionner : je viens justement de là, et, non seulement, il faut se spécialiser (retour en formation, stages, mémoire) mais, lorsqu'on est en poste, c'est un investissement énorme au quotidien, avec les désillusions qui peuvent être démultipliées.
J'ai démissionné il y a 2 ans. J'ai remarqué l'inverse, les non profs me disaient que j'étais courageuse d'avoir démissionné, pris le risque de quitter un cdi, alors que les profs l'ont plutôt vu comme de la lâcheté et un manque de volonté.... Bon, ça n'a pas d'importance, c'était juste une remarque. Merci pour ta vidéo !
Effectivement, c'est surprenant cette inversion par rapport à mes constatations. Sans doute que le fait qu'ils m'en parlent à la sortie de mon spectacle constitue un biais non négligeable 😉 J'espère que tu es heureuse dans ta nouvelle vie 🙂
Bonjour. Merci beaucoup pour toutes ces informations. Je suis précisément dans cette phase d'interrogation quand à ma carrière comme prof dans l'éducation nationale. Je suis arrivé au point de rupture : burn out, arrêt maladie, et reprise avec difficultés dans un autre établissement scolaire...
Ce n'est pas mon métier de dire ça, mais je vous conseille de prendre (beaucoup) de recul et de repositionner vos curseurs : voulez-vous donner autant d'énergie à votre métier ? Est-il possible de laisser plus de place à votre vie personnelle ? Et, pourquoi pas, avez-vous envie de vivre une autre aventure ? Mais gardez bien à l'esprit que tout métier a ses avantages et ses inconvénients. Pour parler de mon cas personnel, le métier de comédien présente de gros avantages (suffisants pour que je m'y épanouisse) mais aussi d'énormes inconvénients qui rendraient cette vie insupportable à d'autres.
En attente de ma reconversion professionnelle, trois mois et plus que j'attends une réponse ...ma demande était claire , mon activité future est prête à être lancée , l'entretien s'est bien passé ... mais je leur coûte cher je pense ...
Je suis professeur et je pense qu’il ne faut surtout pas démissionner : quand on a la chance d’avoir un emploi, et bien on le garde. Et puis il y a quand même une question qui se pose : quoi faire après ? Je doute des capacités de reconversion d’un professeur d’histoire-géographie, par exemple.
La question qui me hante et à laquelle je ne trouve pas de réponse c'est: "dans un système éducatif qui croule sous les milliards (on est presque à 200 milliards d'euros/an. En euros/éléve/an lissé sur l'ensemble de la scolarité c'est le double d'il y a 40 ans) comment se fait-il que les élèves aussi bien que les enseignants soient aussi malheureux ? Il y a quelque chose de profondément vicié dans ce système, mais quoi...
Bonjour, j’suis en terminal et en effet de ma position j’remarque bien la crise et l’organisation bancale de l’éducation nationale mon prof principale d’hggsp en a également marre
Eh oui... Ce qui est marquant, c'est qu'on passe d'un mal-être enseignant qui était un peu caché à un mal-être flagrant que tout le monde voit. Vivement que de vrais changements soient apportés pour les soulager.
Ce n'est pas si simple : beaucoup d'enseignants n'ont pas envie que ce soit les élèves qui en pâtissent. Et surtout, lorsqu'on est en abandon de poste, on conserve son contrat tant que l'Education Nationale ne nous licencie pas, et on a de grosses difficultés à trouver un autre emploi (puisqu'on est déjà employé à temps plein par ailleurs). C'est donc une solution de "dernier recours" en cas de refus de l'administration. Et surtout, pas mal d'enseignants ont plutôt besoin de prendre du recul, et, s'ils parlent de démission, ils ne sont pas réellement prêts à franchir le pas. C'est la raison pour laquelle j'ai listé les solutions alternatives :)
Enfin quelqu'un qui parle de l'abandon de poste et de ses conséquences. Personnellement, j'ai obtenu une rupture conventionnelle car j'ai, lors de l'entretien préalable, bien fait comprendre, même à demi mot, que sans accord sur cette rupture conventionnelle rapide (j'ai fait ma demande en octobre), j'étais susceptible de quitter mon poste à tout moment, ce qui les mettrait dans une position très inconfortable, mais dans le cas d'un accord rapide, je m'engageais à terminer l'année scolaire sans faire de vagues... 😊. Il faut, même si ce n'est pas tout à fait vrai, dire que l'on ne fait pas ça pour l'argent, mais plus parce qu'on estime que c'est une reconnaissance du travail que l'on a accompli et que dans le cadre de notre projet de reconversion (qui doit être solide en apparence) ce serait un plus. Etre en apparence sûr de soi et sans état d'âme (c'est souvent notre santé mentale qui est en jeu) c'est, je pense un plus lors de ces entretiens. Ensuite, ils n'ont plus la main, une fois la rupture signee, sur ce que l'on fait. Perso, j'ai pris un an avant de mettre mon projet en route, un an qui m'ont été nécessaire pour me remettre sur pied. 😊et maintenant, tous les jours, je me félicite de mon choix qui me permet de pleinement me réaliser 😊
Merci pour ton témoignage qui pourra aider beaucoup de personnes, j'en suis sûr 😊
Bravo pour ce beau choix et cette volonté d'avancer dans votre vie !
Je pensais connaitre les tenants et aboutissants mais j'ai vraiment appris ce soir de votre présentation
Merci beaucoup pour votre retour. Je suis content de vous avoir appris des choses 😊
Également, je me demande bien pourquoi l'algorithme m'a proposé votre vidéo mais je l'ai regardé en entier par curiosité pour l'envers du décor des professeurs de l'éducation nationale et c'est très intéressant. Votre vidéo est bien structuré et agréable à écouter même si l'on est pas concerné par le sujet
Merci de ton commentaire. Je suis heureux d'avoir contribué à rendre ce métier moins opaque.
Bravo pour votre courage. Je traverse une passe difficile, une de plus, mais je n'ai jamais réussi à savoir quoi faire d'autre.
Merci, mais plus que du courage, c'était une nécessité.
L'Education Nationale donne ce sentiment à ses agents de croire qu'ils ne sauront rien faire d'autres. Je pense que c'est parce qu'on a tout le temps la tête dans le guidon, et surtout qu'on se retrouve rapidement entouré uniquement d'enseignants. Il faut réussir à prendre le recul nécessaire pour regarder du dessus et enfin se rendre compte qu'un champ de possibles infini se présente à nous. Après, ne nous leurrons pas, tout est question de compromis car, effectivement, on sait ce qu'on perd mais on ne sait jamais ce qu'on gagne...
Extra cette vidéo et " l'assistant " est au Top ;-)
Merci 🙂
L'assistant est au top, mais je peux vous dire que c'est mortel de tourner sous son regard glacial 😏
J adore cette vidéo. Merci pour toutes ces infos qui m ont beaucoup appris
Merci beaucoup !
Voilà qui m'encourage à continuer 🙂
C'est clair avec de bonnes explications. Merci
Merci 🙂
Quelle galère! Je ne savais pas qu'ils pouvaient refuser une démission! Travail forcé! Ça explique bien des choses!
Intéressant, l’algorithme m’a proposé cette vidéo. Je ne sais pas trop pourquoi j’ai cliqué mais j’ai quand même regardé jusqu’au bout. Et on se rend compte que c’est un peu un piège en fait. J’aimerais bien en parler à mes profs mais je sais pas ce qu’ils en penseront. Sinon les explications étaient très claires. Merci d’avoir partagé ton expérience
Merci de ton commentaire. Il faut appréhender l'évolution du travail d'enseignant dans le temps. Il y a quelques décennies, c'était une fonction très prisée et très valorisante. Il était difficile de réussir le concours à cette époque, et quasiment personne ne cherchait à démissionner. Ça a bien changé.
De plus, l'Etat est dans l'obligation de remplir sa mission d'enseignement, et il n'est pas anormal de se voir demander de décaler sa démission de quelques mois, le temps que de nouvelles personnes soient recrutées. Mais le problème, c'est qu'aujourd'hui, il n'y a plus assez de candidats. Laisser partir un agent, c'est clairement laisser un poste vacant.
La solution, c'est de rendre à ce métier ses lettres de noblesse, tant au niveau de la reconnaissance publique que du salaire. Tant que les dirigeants n'agiront pas sur ces leviers de manière déterminante, ce sera compliqué pour tout le monde.
Pour revenir à la deuxième partie de ton commentaire, n'hésite pas à discuter avec un de tes profs de ce sujet ou d'autre chose. Je suis certain qu'il sera ravi de constater que certains de ses élèves se soucient de lui. 🙂
Bonjour Maxence, je voudrais poser là mon témoignage concernant la rupture conventionnelle de contrat. Je dirai "Qui ne tente rien n'a rien", j'en suis là preuve. C'est vrai que peu l'obtienne, mais ça peut ! J'explique en quelques lignes mon contexte, qui a favorisé l'accord, je pense.
Je suis arrivée tard dans l'éducation nationale (à 37 ans) et j'ai demandé la rupture après quinze années d'enseignement. Donc, à 52 ans, j'étais trop éloignée de la retraite pour tenir le coup (risque pour eux d'arrêts de travail répétitifs...) mais je ne coutais pas trop chère non plus à lâcher. J'ai été soutenue par le SEUNSA aussi dans la démarche. Ils m'ont bien expliqué que je devais avoir un projet derrière (le but étant que je ne reste pas trop longtemps au chômage : puisque c'est l'éducation nationale qui paie, en effet, on n'a pas cotisé). Ce projet de reconversion, je l'ai construit et présenté lors de l'entretien au rectorat. Et ça a été accepté.
Ce dispositif est à titre expérimental pour le moment (jusqu'en 2026) et ils ont un quota d'accords et de refus. J'ai eu la chance de l'obtenir.
Donc comme tu le dis, Maxence, après avoir envisagé toutes les autres voies possibles (je rajouterai la voie du spécialisé (RASED) aux options temps partiel...), je recommanderai de tenter la rupture avant la démission. Car c'est difficile de partir mais bien plus confortable quand on sait qu'on aura deux ans de chômage et une indemnité de rupture (qu'ils donnent au plancher systématiquement, inutile de demander plus). Voilà, si j'ai pu aider .
Merci de ton témoignage Aurélia !
C'est (presque) encourageant de voir qu'il est malgré tout possible d'obtenir la rupture conventionnelle, même s'il y a des quotas (chose que j'ignorais).
Je mets tout de même un bémol sur l'ajout de la voie spécialisée aux options à envisager avant de démissionner : je viens justement de là, et, non seulement, il faut se spécialiser (retour en formation, stages, mémoire) mais, lorsqu'on est en poste, c'est un investissement énorme au quotidien, avec les désillusions qui peuvent être démultipliées.
Merci pour cette vidéo !
L Éducation nationale est à fuir !!!
Ce n'est pas exactement mon propos, mais disons qu'il faut être prudent et sûr de soi quand on y entre 😁
@@MaxenceDescamps je sais que ce n est pas l idée de ta vidéo lol. Mais la maison brûle et impossible de l éteindre malheureusement
Merci pour ta video !je te soihaite que l algoryrhme soit de ton coté ;)
Que la force de l'algorithme soit avec moi ;)
Merci Inès et n'hésite pas à parler de mon spectacle à qui a l'oreille ouverte :p
J'ai démissionné il y a 2 ans. J'ai remarqué l'inverse, les non profs me disaient que j'étais courageuse d'avoir démissionné, pris le risque de quitter un cdi, alors que les profs l'ont plutôt vu comme de la lâcheté et un manque de volonté.... Bon, ça n'a pas d'importance, c'était juste une remarque. Merci pour ta vidéo !
Effectivement, c'est surprenant cette inversion par rapport à mes constatations. Sans doute que le fait qu'ils m'en parlent à la sortie de mon spectacle constitue un biais non négligeable 😉
J'espère que tu es heureuse dans ta nouvelle vie 🙂
Bonjour. Merci beaucoup pour toutes ces informations. Je suis précisément dans cette phase d'interrogation quand à ma carrière comme prof dans l'éducation nationale. Je suis arrivé au point de rupture : burn out, arrêt maladie, et reprise avec difficultés dans un autre établissement scolaire...
Ce n'est pas mon métier de dire ça, mais je vous conseille de prendre (beaucoup) de recul et de repositionner vos curseurs : voulez-vous donner autant d'énergie à votre métier ? Est-il possible de laisser plus de place à votre vie personnelle ? Et, pourquoi pas, avez-vous envie de vivre une autre aventure ?
Mais gardez bien à l'esprit que tout métier a ses avantages et ses inconvénients. Pour parler de mon cas personnel, le métier de comédien présente de gros avantages (suffisants pour que je m'y épanouisse) mais aussi d'énormes inconvénients qui rendraient cette vie insupportable à d'autres.
En attente de ma reconversion professionnelle, trois mois et plus que j'attends une réponse ...ma demande était claire , mon activité future est prête à être lancée , l'entretien s'est bien passé ... mais je leur coûte cher je pense ...
Je suis professeur et je pense qu’il ne faut surtout pas démissionner : quand on a la chance d’avoir un emploi, et bien on le garde. Et puis il y a quand même une question qui se pose : quoi faire après ? Je doute des capacités de reconversion d’un professeur d’histoire-géographie, par exemple.
La question qui me hante et à laquelle je ne trouve pas de réponse c'est: "dans un système éducatif qui croule sous les milliards (on est presque à 200 milliards d'euros/an. En euros/éléve/an lissé sur l'ensemble de la scolarité c'est le double d'il y a 40 ans) comment se fait-il que les élèves aussi bien que les enseignants soient aussi malheureux ? Il y a quelque chose de profondément vicié dans ce système, mais quoi...
Pourquoi je me retrouve là alors que je suis sensée travailler sur mon mémoire de master MEEF professeur des écoles ? 🤔
😂😂 le mystère des algorithmes !!! Continue à travailler ton mémoire et donne-toi avec passion dans ton futur métier, les élèves en ont besoin.
4:30 J'en connais aussi, des pastilles à vocation récréatives, mais elles ne sont pas légales 🤭
😂🤣🤣
La prochaine fois, je réfléchirai avant d'utiliser ces termes !
Bonjour, j’suis en terminal et en effet de ma position j’remarque bien la crise et l’organisation bancale de l’éducation nationale mon prof principale d’hggsp en a également marre
Eh oui... Ce qui est marquant, c'est qu'on passe d'un mal-être enseignant qui était un peu caché à un mal-être flagrant que tout le monde voit.
Vivement que de vrais changements soient apportés pour les soulager.
Il suffit d'abandonner son poste pour démissionner. Pourquoi chercher compliqué.
Ce n'est pas si simple : beaucoup d'enseignants n'ont pas envie que ce soit les élèves qui en pâtissent. Et surtout, lorsqu'on est en abandon de poste, on conserve son contrat tant que l'Education Nationale ne nous licencie pas, et on a de grosses difficultés à trouver un autre emploi (puisqu'on est déjà employé à temps plein par ailleurs).
C'est donc une solution de "dernier recours" en cas de refus de l'administration.
Et surtout, pas mal d'enseignants ont plutôt besoin de prendre du recul, et, s'ils parlent de démission, ils ne sont pas réellement prêts à franchir le pas. C'est la raison pour laquelle j'ai listé les solutions alternatives :)
@@MaxenceDescamps merci, je n'étais pas encore arrivé au bout de la vidéo
et en plus je suis ce qu'ils appellent une " ressource rare" lol !!
L'absurdité du système !!! Ne sois pas un trop bon élément ou bien on t'empêchera de partir !
l'administration..........
😶