Notre première descente à -1000m sous la terre au GOUFFRE BERGER (2023)
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- เผยแพร่เมื่อ 17 ก.ย. 2024
- Récit de la sortie au Gouffre Berger le 01 août 2023. A/R : 10h40
compte rendu écrit par notre cher Kevin:
Nous devions à la base descendre avec Nathan et Théo, mais ce dernier s'étant fait une grosse entorse à la cheville, les deux ont déclaré forfait. C'est donc tout naturellement que nous avons proposé à notre ami chauve préféré de se joindre à la fête : Kevin. Celui-ci a sauté sur l'occasion et nous voilà donc au nombre de 3 pour notre première descente au Berger. Nous nous sommes retrouvés la veille au soir au Camp Berger pour nous inscrire sur le grand tableau blanc et glaner quelques informations.
On se couche tôt, le sommeil à peine perturbé par les douces basses Techno de l'enceinte des jeunes de la CoJ. Réveil à 6h, petit-déjeuner fissa et direction le plateau de la Molière. Nous nous garons et 45 min de marche d'approche plus tard, nous sommes à l'entrée. Nous sommes un peu en retard sur l'horaire annoncé, et rentrons sous terre à 8h40. Les deux premiers puits s'enchaînent rapidement et nous entamons rapidement le méandre, d'abord excessivement large puis un peu plus étroit et glissant. On croise un premier spéléo, seul, à la mine défaite, qui tente de revoir la lumière du jour. Après avoir échangé un peu avec lui, il s'avère que tout baigne (apparemment en tout cas) et on repart en chantonnant, mue par l'excitation de ce gouffre légendaire. Malheureusement nous sommes rapidement freinés dans notre élan par un groupe de 3 Espagnoles puis par un autre groupe rentré 1h plus tôt. On arrive tant bien que mal à les doubler et nous voilà enfin dans la Grande Galerie.
Les volumes sont titanesques. Je sors le phare que m'a prêté Quentin et on prend toute la mesure des dimensions de ce lieu. On a une pensée émue pour les premiers explorateurs et leur maigre éclairage... On se lance dans la grande galerie et on croise un autre groupe en train de remonter, au niveau du Lac Cadoux. Nous dépassons le grand éboulis et arrivons rapidement à la salle des Treize. C'est magnifique, il manque un peu d'eau dans les gours mais les volumes en jeu sont là encore colossaux. Notre progression continue et on double les dernières équipes, parties plus tôt ce matin.
En arrivant au vestiaire, nous remettons t-shirt et haut de combi et rentrons dans les coufinades. Comme ailleurs cette partie déroule bien car l'équipement est plus que top, la plupart des MC passent sans se longer et la corde ultra statique permet une super prise en main. Plus loin le mat de la Cascade Claudine fait son petit effet... Nous voilà maintenant dans le Grand Canyon, qui se parcourt rive droite dans une pente de boue infinie et scabreuse, ce n'est vraiment pas la partie la plus plaisante, mais il faut bien se salir un peu. On laisse nos kits au Camp -860 et partons voir le fond avec un mini-kit chacun, pas la peine de s'alourdir inutilement, bien qu'à la vue des autres équipe nos affaires semblent bien maigres. Les dernières cascades sont majestueuses, la C27 est puissante et nous envoie ses embruns à la figure, tandis que l'on imagine sans trop de mal la puissance dévastatrice d'une crue au niveau de l'Ouragan. Nous voilà passés la barre symbolique des -1000 m de profondeur. On dépasse néanmoins le camp des étrangers pour aller voir l'affluent de la rivière - 1000. Je comprends rapidement le besoin et l'envie obsessionnelle qu'ont certains spéléos de trouver la Jonction avec le Gouffre de la Fromagère. Il se peut que l'envie d'y retourner se fasse très pressante... d'un côté comme de l'autre... On continue quelques dizaines de mètres, mais on bute rapidement sur une partie de la rivière où il va falloir mouiller (côté -1080). On se félicite chaleureusement et on décide sagement de faire demi-tour. On aura atteint le fond en 4h10. On entame la remontée du puits de l'Ouragan et croisons Édouard et Léo, les « fusées » venues changer les cordes de certaines vires, et peu plus loin nous un groupe de Français doublé précédemment dans la grande galerie qui nous laisse gentiment remonter sans trop d'histoires. On remonte sans encombre jusqu'au Camp -860 où nous prenons un petit temps pour nous restaurer. Le temps de finir notre festin, les deux fusées sont de retour, on partagera quelques centaines de mètres de remontée avec eux avant de les laisser s'échapper hors de notre atmosphère. Nous revoilà aux coufinades, qui nous entament bien les bras. On refait tomber le haut pour remonter la Grande Galerie. Une petite barre avec l'enchaînement de puits, et nous voilà de retour à la lueur du jour pour 19h20. Retour express à la voiture, effrayé par les nuages noirs qui s'approchent. Petit retour au Camp Berger pour émarger, juste le temps de se faire payer un bol de soupe par le cuistot de la CoJ, un grand merci à lui.
Miniature : lampe méandre technologie
Incroyable!!! Merci😉
que de souvenirs fait en oct 69 , à l'époque on se trimbalait les sacs d’échelles et c'est l'acétylène , belle lumière d'ambiance , j' ai fait le déséquipement depuis -620 merci
ah de bons et vieux souvenirs dans ce merveilleux gouffre
Putain que c est vieux le berger fait en 78 et 80 entre noel est jour de l an.... que de souvenirs ..... l acéto c est peut etre chiant a trimbaler le carbure, mais cela donne une autre ambiance que les led
J'ai hâte aussi de m'y mettre.Pour la technique je vais d'abord attaquer Malaterre!Berger c'est vraiment pour confirmé .L'euphorie se comprend,Berger c'est le Mont Blanc de la speleo,ça doit être un truc de dingue d'être la dedans complètement déconnecter du monde et de l'espace temps . Ou comment passer son week-end end a se manger une méchante PLS. Sa fait envie 🤘
En plus de la profondeur c'est un gouffre particulièrement beau et agréable à visiter 🤩
Je n'en doute pas 1 seconde,ça doit être intense.J'ai hâte !
Ça donne envie ! La prochaine initiation contre une biere je suis chaud !
Une bière chacun et ça part 😉