Très efficace , je pensais qu'il était difficile de monter en zone de liberté (pré) , qu'il valait mieux le faire en zone de travail (carrière ou proximité box ou van , enfin un endroit prevu pour et toujours le même) comme quoi tout est possible avec de la patience et du travail correct . Merci .
Pour les chevaux en débourrage ou qui bouge beaucoup plus que Tao, il y a des étapes antérieures dont vous ne parlez pas. Personnellement je trouve Tao très zen. j'en connais qui sont beaucoup plus agités. Dès que vous vous mettez en position de monter. Ou dès que vous les approchez du montoir
@@elinahtp Laurent me corrigera. Car j'ai appris beaucoup avec différentes éthologues équines, qui ont différentes approches et J'ai pris ce qui m'arrangeait pour adapter à tel type de cheval, tel caractère, et surtout à mon humble niveau. Mon maitre mot est : prendre son temps. Je travaille beaucoup ce qu'on appelle la désenbilisation. c'est à dire habituer le cheval à un maximum de surprises possibles à pied. Au toucher de son corps avec différentes parties de mon corps, mains, mais aussi genoux, pieds, jambes, tête, dos, poitrine. bref, je n'ai pas honte de dire que je me frotte à mon cheval. Je le fais partout càd dans plein d'endroits différents du cheval mais aussi géographiquement. Dans le box, au pré, au marché, dans une fête foraine. j'augmente la difficulté quand je suis sûre que mon cheval me fait entièrement confiance. Après pour le montoir propre, je sautille autour, s'il bouge, je continue. Dès qu'il s'arrête, j'arrête et le laisse tranquille. Après je masse son dos du garrot jusqu'à la groupe en suivant ses vertèbres, en appuyant doucement, puis plus insistant (l'ostéo me montre comment) sur la partie qui va recevoir la selle. Je le mets sur une pente, et je me positionne en amont si je n'ai pas de montoir. L'enlace son dos, en mettant de plus en plus mon poids et en gratouillant son encolure. S'il bouge, je le remets à sa place, je recommence. Dès que l'immobilité est prolongée de quelques secondes, j'arrête. je recommence plus tard. Quand c'est acquis, je passe ma jambe, et je le caresse avec (un peu acrobatique, il faut une forte pente ou un montoir assez haut). Je mets mon poids dessus, il ne bouge pas. J'arrête. Notez que je fais tout cela sans arnachement, ni licol, ni longe. Le cheval peut me quitter s'il veut. je laisse faire s'il ne veut plus être avec moi. Et reviens un peu plus tard. Petit à petit, il associe le fait de m'avoir sur le dos n'est pas si désagréable et je ne lui veut aucun mal. Bien au contraire. Mes selles sont parfaitement adaptées à mes chevaux. Elles sont sur mesure. Et corrigées au fur et à mesure que le dos du cheval évolue. Si je ne suis pas sûre de la selle, je préfère monter à cru. Surtout pour le débourrage. Je ne pèse pas très lourd. Au débourrage,s'il y a danger, je saute à terre plus facilement sans la selle. Il y a plein de livres sur le sujet. On y apprend énormément. Dans la vidéo de Laurent. Un point m'interroge, vous vous mettez en selle, ou le pied dans l'étrier alors que le cheval n'est pas dans une position très stable (il n'est pas carré, ou ses antérieurs ne sont pas en appui égal). Votre poids plume a moins d'influence que si le cavalier était plus fort. Personnellement, je mets le pied dans l'étrier que quand le cheval est parfaitement en appui bien droit sur des deux antérieurs au moins.
« Prendre son temps pour gagner. du temps ». C’est tellement vrai
Très efficace , je pensais qu'il était difficile de monter en zone de liberté (pré) , qu'il valait mieux le faire en zone de travail (carrière ou proximité box ou van , enfin un endroit prevu pour et toujours le même) comme quoi tout est possible avec de la patience et du travail correct . Merci .
Merci Laurent pour cette vidéo! Elle va m'aider - plus que la précédente - à travailler l'immobilité au montoir avec ma jument 😊
J admire votre patience....c est vrai que l on ne trouve pas franchement cet état d esprit dans les clubs d équitation et c'est dommage 😊
Merci
Pour les chevaux en débourrage ou qui bouge beaucoup plus que Tao, il y a des étapes antérieures dont vous ne parlez pas. Personnellement je trouve Tao très zen. j'en connais qui sont beaucoup plus agités. Dès que vous vous mettez en position de monter. Ou dès que vous les approchez du montoir
Oui mon cheval pref bouge beaucoup beaucoup plus...
@@elinahtp Laurent me corrigera. Car j'ai appris beaucoup avec différentes éthologues équines, qui ont différentes approches et J'ai pris ce qui m'arrangeait pour adapter à tel type de cheval, tel caractère, et surtout à mon humble niveau.
Mon maitre mot est : prendre son temps. Je travaille beaucoup ce qu'on appelle la désenbilisation. c'est à dire habituer le cheval à un maximum de surprises possibles à pied. Au toucher de son corps avec différentes parties de mon corps, mains, mais aussi genoux, pieds, jambes, tête, dos, poitrine. bref, je n'ai pas honte de dire que je me frotte à mon cheval. Je le fais partout càd dans plein d'endroits différents du cheval mais aussi géographiquement. Dans le box, au pré, au marché, dans une fête foraine. j'augmente la difficulté quand je suis sûre que mon cheval me fait entièrement confiance. Après pour le montoir propre, je sautille autour, s'il bouge, je continue. Dès qu'il s'arrête, j'arrête et le laisse tranquille. Après je masse son dos du garrot jusqu'à la groupe en suivant ses vertèbres, en appuyant doucement, puis plus insistant (l'ostéo me montre comment) sur la partie qui va recevoir la selle. Je le mets sur une pente, et je me positionne en amont si je n'ai pas de montoir. L'enlace son dos, en mettant de plus en plus mon poids et en gratouillant son encolure. S'il bouge, je le remets à sa place, je recommence. Dès que l'immobilité est prolongée de quelques secondes, j'arrête. je recommence plus tard. Quand c'est acquis, je passe ma jambe, et je le caresse avec (un peu acrobatique, il faut une forte pente ou un montoir assez haut). Je mets mon poids dessus, il ne bouge pas. J'arrête. Notez que je fais tout cela sans arnachement, ni licol, ni longe. Le cheval peut me quitter s'il veut. je laisse faire s'il ne veut plus être avec moi. Et reviens un peu plus tard. Petit à petit, il associe le fait de m'avoir sur le dos n'est pas si désagréable et je ne lui veut aucun mal. Bien au contraire. Mes selles sont parfaitement adaptées à mes chevaux. Elles sont sur mesure. Et corrigées au fur et à mesure que le dos du cheval évolue. Si je ne suis pas sûre de la selle, je préfère monter à cru. Surtout pour le débourrage. Je ne pèse pas très lourd. Au débourrage,s'il y a danger, je saute à terre plus facilement sans la selle. Il y a plein de livres sur le sujet. On y apprend énormément. Dans la vidéo de Laurent. Un point m'interroge, vous vous mettez en selle, ou le pied dans l'étrier alors que le cheval n'est pas dans une position très stable (il n'est pas carré, ou ses antérieurs ne sont pas en appui égal). Votre poids plume a moins d'influence que si le cavalier était plus fort. Personnellement, je mets le pied dans l'étrier que quand le cheval est parfaitement en appui bien droit sur des deux antérieurs au moins.
Super en plus mon Pitit loulou bouge tt le temps au montoir😕
Bravo
J adore votre patience 😉
C'est la clef pour beaucoup de choses :)
Intéressant aussi pour que mes petites cavalières apprennent elles-aussi à comprendre le comportement de leurs montures (et la patience ;-)
super technique de patience, par contre pourquoi les étrivières sous le quartier de selle ?
Pour ne pas me blesser les jambes