Première vidéo où ça parle de wokisme de manière nuancé, d'habitude c'est soit une vidéo anti woke ou pro woke, j'ai l'impression que t'as fait l'effort de voir tous les aspects, que ça soit positif et négatif. Perso je suis anti woke mais j'ai bien aimé ton approche
@@Jonat_C137 je suis moi-même contre cette idéologie donc je comprends ton point de vue. Dans ma vidéo j'ai essayé d'apporter une vision globale en abordant tous les aspects négatifs et positifs. Merci d'avoir donné ton avis.
Le terme 'wokisme' n’existe pas vraiment, c’est une étiquette souvent utilisée par l'extrême droite. Je ne comprends pas pourquoi vouloir plus d'inclusion dans nos jeux et œuvres serait une mauvaise chose. Comparer des extrêmes n’aide pas non plus : dans n'importe quelle œuvre, si le scénario est mal construit, le jeu devient moyen, voire très moyen, mais cela relève d'une écriture pauvre, pas d'un supposé 'wokisme'. Pour Assassin's Creed: Shadow, on oublie souvent que, bien qu’il s'inspire de l'Histoire, cela reste un jeu vidéo. Ce qui dérange certains, c'est la présence d'une femme et d'un protagoniste noir - c’est bien cela le problème, et non pas l’inclusion en elle-même, qui ne devrait pas être critiquée de façon stérile. D'ailleurs, Baldur’s Gate 3, que l'on pourrait qualifier de 'wokiste', est un immense succès critique et commercial. Comme tu le soulignes, le véritable problème dans un jeu est l'écriture des personnages et du scénario, pas une 'menace wokiste'. Par ailleurs, il suffit de voir certains critiques 'anti-woke' qui attaquent des jeux même avant leur sortie, simplement parce que le protagoniste est une femme, ou qui invoquent le 'wokisme' pour justifier des échecs commerciaux (comme dans le cas de Concord, alors que les raisons de son échec n'ont rien à voir avec l’inclusion).
Merci beaucoup pour ton commentaire détaillé, tu abordes des points très intéressants ! Je suis d’accord avec toi sur le fait que le terme "wokisme" est souvent utilisé de manière floue, parfois pour stigmatiser certains choix culturels ou sociaux, sans véritable fondement. Historiquement, le terme "woke" vient de l’argot afro-américain des années 1940, où il était utilisé pour décrire une conscience aiguë des injustices sociales, en particulier en ce qui concerne le racisme et l’inégalité. Cependant, à partir des années 2010, le terme a évolué et a été largement récupéré dans des débats politiques, où il est parfois utilisé de façon péjorative pour désigner une forme de "sur-sensibilité" ou de "politiquement correct". C'est justement dans ce contexte qu’il est souvent opposé à des valeurs perçues comme "traditionnelles", particulièrement dans les débats médiatiques actuels. Cela dit, il est vrai que dans ce débat, les deux camps manquent souvent d’écoute et de nuance, et c’est précisément pour cela que j’ai voulu prendre un point de vue "neutre" et explorer les aspects positifs et négatifs de cette dynamique. Concernant Assassin’s Creed: Shadow, je reconnais qu’une partie des critiques porte sur l’inclusion d’un protagoniste noir et féminin, mais il y a aussi un débat sur le respect des cultures dans le jeu, notamment sur la façon dont certaines structures architecturales ou certains éléments japonais sont traités. Ce sont des points de vue qui peuvent se discuter, mais, comme tu l'as dit, c’est avant tout un jeu vidéo et non une reconstitution historique parfaite. Néanmoins, il est vrai qu’un personnage totalement japonais aurait pu ajouter une richesse différente à l’expérience, notamment du point de vue culturel, même si l’approche choisie reste un choix créatif. Quant à Baldur’s Gate 3, je suis totalement d’accord avec toi : l’inclusion a réellement enrichi le jeu, notamment sur le plan du RP et de la diversité des personnages. L’équilibre entre représentation et qualité de l’écriture est clairement une des forces du jeu. Malheureusement, tous les jeux ne parviennent pas à cet équilibre. Un exemple que je trouve assez représentatif des limites de l’inclusivité forcée se trouve dans Dragon Age: The Veilguard. Dans une quête politique, un personnage insiste pour qu’un autre utilise le pronom "iel" au lieu de "elle" ou "il", en disant que c’est plus approprié car il ne connaît pas le sexe du personnage. Cette scène, censée promouvoir l’inclusivité, me sort totalement de l’immersion, car au lieu de vivre une aventure, j’ai l’impression de devoir intégrer une vision politique qui m'est imposée, ce qui brise le flow du jeu. À l’inverse, The Last of Us Part II a réussi à rendre l’inclusivité parfaitement naturelle, sans que cela semble forcé. Les personnages sont inclusifs, mais c’est intégré à l’histoire de façon fluide et pertinente, ce qui évite cette sensation d’être constamment rappelé à la réalité sociale ou politique. Tu as tout à fait raison : l’écriture reste la clé. Si l’inclusivité est bien faite et qu’elle sert l’histoire de manière cohérente, cela ne pose aucun problème. Malheureusement, comme tu le dis, il existe des dérives des deux côtés, où des idéologies sont imposées de manière maladroite, que ce soit dans une direction ou dans l’autre. Merci encore pour ta réflexion et ton commentaire !
Première vidéo où ça parle de wokisme de manière nuancé, d'habitude c'est soit une vidéo anti woke ou pro woke, j'ai l'impression que t'as fait l'effort de voir tous les aspects, que ça soit positif et négatif.
Perso je suis anti woke mais j'ai bien aimé ton approche
pour la faire courte: le wokisme ne devrait pas existé et encore moins dans les jeux video.
@@Jonat_C137 je suis moi-même contre cette idéologie donc je comprends ton point de vue.
Dans ma vidéo j'ai essayé d'apporter une vision globale en abordant tous les aspects négatifs et positifs.
Merci d'avoir donné ton avis.
@RatzKulture de rien
Le terme 'wokisme' n’existe pas vraiment, c’est une étiquette souvent utilisée par l'extrême droite. Je ne comprends pas pourquoi vouloir plus d'inclusion dans nos jeux et œuvres serait une mauvaise chose. Comparer des extrêmes n’aide pas non plus : dans n'importe quelle œuvre, si le scénario est mal construit, le jeu devient moyen, voire très moyen, mais cela relève d'une écriture pauvre, pas d'un supposé 'wokisme'. Pour Assassin's Creed: Shadow, on oublie souvent que, bien qu’il s'inspire de l'Histoire, cela reste un jeu vidéo. Ce qui dérange certains, c'est la présence d'une femme et d'un protagoniste noir - c’est bien cela le problème, et non pas l’inclusion en elle-même, qui ne devrait pas être critiquée de façon stérile. D'ailleurs, Baldur’s Gate 3, que l'on pourrait qualifier de 'wokiste', est un immense succès critique et commercial. Comme tu le soulignes, le véritable problème dans un jeu est l'écriture des personnages et du scénario, pas une 'menace wokiste'. Par ailleurs, il suffit de voir certains critiques 'anti-woke' qui attaquent des jeux même avant leur sortie, simplement parce que le protagoniste est une femme, ou qui invoquent le 'wokisme' pour justifier des échecs commerciaux (comme dans le cas de Concord, alors que les raisons de son échec n'ont rien à voir avec l’inclusion).
Merci beaucoup pour ton commentaire détaillé, tu abordes des points très intéressants ! Je suis d’accord avec toi sur le fait que le terme "wokisme" est souvent utilisé de manière floue, parfois pour stigmatiser certains choix culturels ou sociaux, sans véritable fondement. Historiquement, le terme "woke" vient de l’argot afro-américain des années 1940, où il était utilisé pour décrire une conscience aiguë des injustices sociales, en particulier en ce qui concerne le racisme et l’inégalité. Cependant, à partir des années 2010, le terme a évolué et a été largement récupéré dans des débats politiques, où il est parfois utilisé de façon péjorative pour désigner une forme de "sur-sensibilité" ou de "politiquement correct". C'est justement dans ce contexte qu’il est souvent opposé à des valeurs perçues comme "traditionnelles", particulièrement dans les débats médiatiques actuels.
Cela dit, il est vrai que dans ce débat, les deux camps manquent souvent d’écoute et de nuance, et c’est précisément pour cela que j’ai voulu prendre un point de vue "neutre" et explorer les aspects positifs et négatifs de cette dynamique.
Concernant Assassin’s Creed: Shadow, je reconnais qu’une partie des critiques porte sur l’inclusion d’un protagoniste noir et féminin, mais il y a aussi un débat sur le respect des cultures dans le jeu, notamment sur la façon dont certaines structures architecturales ou certains éléments japonais sont traités. Ce sont des points de vue qui peuvent se discuter, mais, comme tu l'as dit, c’est avant tout un jeu vidéo et non une reconstitution historique parfaite. Néanmoins, il est vrai qu’un personnage totalement japonais aurait pu ajouter une richesse différente à l’expérience, notamment du point de vue culturel, même si l’approche choisie reste un choix créatif.
Quant à Baldur’s Gate 3, je suis totalement d’accord avec toi : l’inclusion a réellement enrichi le jeu, notamment sur le plan du RP et de la diversité des personnages. L’équilibre entre représentation et qualité de l’écriture est clairement une des forces du jeu. Malheureusement, tous les jeux ne parviennent pas à cet équilibre. Un exemple que je trouve assez représentatif des limites de l’inclusivité forcée se trouve dans Dragon Age: The Veilguard. Dans une quête politique, un personnage insiste pour qu’un autre utilise le pronom "iel" au lieu de "elle" ou "il", en disant que c’est plus approprié car il ne connaît pas le sexe du personnage. Cette scène, censée promouvoir l’inclusivité, me sort totalement de l’immersion, car au lieu de vivre une aventure, j’ai l’impression de devoir intégrer une vision politique qui m'est imposée, ce qui brise le flow du jeu.
À l’inverse, The Last of Us Part II a réussi à rendre l’inclusivité parfaitement naturelle, sans que cela semble forcé. Les personnages sont inclusifs, mais c’est intégré à l’histoire de façon fluide et pertinente, ce qui évite cette sensation d’être constamment rappelé à la réalité sociale ou politique.
Tu as tout à fait raison : l’écriture reste la clé. Si l’inclusivité est bien faite et qu’elle sert l’histoire de manière cohérente, cela ne pose aucun problème. Malheureusement, comme tu le dis, il existe des dérives des deux côtés, où des idéologies sont imposées de manière maladroite, que ce soit dans une direction ou dans l’autre.
Merci encore pour ta réflexion et ton commentaire !