Chine, Russie, terroristes : qui a peur de l'Amérique ?

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  • เผยแพร่เมื่อ 2 ส.ค. 2022
  • Plus de 20 ans que l'Amérique attendait ça : Joe Biden a annoncé hier soir qu’une frappe aérienne américaine à Kaboul, avait tué le leader d’AlQaida, Ayman al-Zawahiri. "Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n’est plus", a déclaré le président américain. Le résultat d'un travail de renseignement acharné pour anéantir cette tête pensante de l'attentat du 11 septembre, ancien bras droit d’Oussama Ben Laden, qui avait pris la relève après son élimination en 2011. Une victoire symbolique qui vient atténuer l'humiliation des Etats-Unis lors de leur retrait d'Afghanistan l'été dernier, ouvrant la voie à la prise de pouvoir des Talibans dans le pays.
    Le Spar-19 de l’US Air Force, scruté de près. C'est l'avion qui transporte actuellement en Asie la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi. Fera-t-elle escale à Taïwan ? Le suspense est réel et fait monter la tension entre Pékin et Washington. La Chine assure même que les Etats-Unis "devront payer le prix de leur atteinte à la souveraineté et à la sécurité de la Chine" si une visite à Taïwan avait lieu. Pour appuyer ce message, les militaires chinois ont diffusé sur Internet une vidéo au ton martial, montrant des soldats en plein exercices militaires. Nancy Pelosi n'est en réalité pas à sa première altercation avec les autorités chinoises, elle qui critique ouvertement le régime de Pékin depuis des années. Pendant ce temps-là, la 10ème conférence d'examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires se tient à New York. Pour son ouverture hier, le patron de l'ONU Antonio Guterres s'est dit inquiet d'un risque nucléaire pesant sur le monde. Selon lui, l'humanité n'est qu'à "un malentendu" ou "une erreur de jugement" de l'"anéantissement nucléaire". Dans une lettre adressée aux participants à la conférence, Vladimir Poutine s'est montré conciliant, estimant qu' "il ne peut y avoir de vainqueur dans une guerre nucléaire".
    Un an et demi après l'assaut du capitole, Donald Trump a fait son grand retour en politique... et à Washington. L'ancien président a livré la semaine dernière dans la capitale un discours digne d'un candidat en campagne : "on se prépare pour un retour incroyable", a-t-il affirmé, laissant peu de doute sur ses intentions pour 2024 et promettant "plus de détails à venir". Axant son discours sur l'immigration et la criminalité, il en a évidemment profité pour taper sur son successeur : railleries sur son état de santé et critiques sur ses résultats économiques et son Inflation Reduction Act... Trump a multiplié les outrances.
    Al-Qaïda est-elle vouée à disparaître après la mort de son leader ?
    Une visite de Nancy Pelosi à Taïwan pourrait-elle mettre le feu aux poudres face à la Chine ?
    Donald Trump a-t-il des chances d'être réélu en 2024 ?
    Invités :
    - Anthony Bellanger, éditorialiste, spécialiste des questions internationales à France Inter
    - Gallagher Fenwick, journaliste, reporter
    - Valérie Niquet, responsable du pôle Asie à la Fondation pour la Recherche Stratégique, auteure de "Taiwan face à la Chine"
    - Anne Deysine, juriste et politologue, spécialiste des États-Unis
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    Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air. Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Axel de Tarlé prend le relais le vendredi et le samedi.
    Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
    Rediffusion : tous les jours de la semaine dans la soirée

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