Damaka rechercher ci TH-cam be sone. Je connaissais pas le titre ni ne comprenne les paroles mais la chanson me va droit au coeur. Belle chanson sincèrement
J aime tellement la culture halpular que Dieu m a gratifié d une bonne épouse toucouleur d une bonté rare d une finesse divine le tout couronné d une beauté physique exceptionnelle ma cha Allah. Sy sawande yalla na sa banekh sakh je t aime
Bilay je ne comprend rien de ce qu'il chante mais je l'aime beaucoup et ces chansons bercent mon coeur de joie. Parfois je danse à cause de ce que je ressens machallah. Longue vie et santé de fer
Les paroles son trop puissantes sa raconte l'histoire du Sénégal la Mauritanie des peulh l'histoire des voyageurs du Cameroun au mali en passant par la Somalie
Quelle fidélité en amour ! Qu'il me soit permis de louer la grande fidélité de la femme du Fouta Gajaaga Guidimakha... En effet, elles ont longtemps vécu loin de leurs maris et bien aimés émigrés dans des terres lointaines ! Et pourtant, elles restent chastes,patientes et... Merci Hadj Baba Maal d'avoir immortalisé cette belle chanson !
G toujours pleure' a" chaque fois que je l'entends la premie're fois en Gambie apre's Paris aujourd'hui Milan. Mon pays me manque. Soyons fiers de nos cultures.
PROFOND CETTE BELLE CHANSON. JE SS MANDINGUE MAIS A CHAQUE FOIS QUE J ECOUTE BABA CELA ME RAPPELLE MA BELLE JEUNESSE ET AUSSI LA CASAMANCE PAR CES BELLES IMAGES. CHANSON ETERNELLE PR MANIFIER LA JEUNE FILLE PULAR QUI PENSE A SON AMOUR LOIN D ELLE. LONGUE VIE A VOUS BABA
Juste excellent moi qui suis née en France, peulh du fouta je suis fière d’être tombée sur cette pépite pour l’explication de cette ode à l’amour et elle en est définitivement la chanson de la vie, des peulhs
Tu na pas besoin d’être halpoular pour comprendre cette belle plume de baba . Je comprends bien la chanson depuis toute petite avec papa un fan de baba mais cette chanson me touche personnellement car je suis amoureuse de mon mari tout noir comme il dit loin de moi aussi je te le dédie chéri 🤍♥️❤️ ta femme t’aime et t’attends inchallah 💍. Quand je lis les commentaires des gens qui ne comprennent pas mais à qui ça touche ! me fait trop plaisir nous sommes tous une famille wolof serere diola halpoular ect... tous des enfants du fouta ❤️🙏
Ca fait parti de la poésie de athia Wele pendant la seconde guerre mondiale et c est les paroles des femmes des soldats pour la guerre .c est très émouvants walah l Afrique est riche en littérature voici le lyrisme africain dont personne n ose enseigner. Merci baba
Les cultures serere, wolof et toucouleur se rejoignent tous à travers ces chansons traditionnelles. Même source Même ancêtre Cf Samba jabaré samb, ndiaga mbaye, yandé codou, etc 🙏🙏
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck [L’HISTOIRE D’UNE CHANSON] 👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell. Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre. Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul). Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature. Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants. « E hey jahoowo, So a woodii yahde, kam e yettoyaade, Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Toi qui t’en vas, Si tu parviens à atteindre ta destination, Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. » « Sinno debbo ina maaja, Ina jola e laana, Ina muta e lugge, Ina yaɓɓa e leydi, Ina werloo kaaƴe, Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Si c’était permis pour la femme de marcher au pas, De voyager à travers les navires De plonger dans les eaux profondes des mers D’arpenter le sable De lancer des cailloux La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) » « Mbeɗe haɓa e bonɗo, Bonɗo, ɓii bonɗo, Ɓii nagge mbonnge, O, ɓii ngaari mbonndi, Omo doga, omo diira, Omo ŋeefa leydi, Omo feroo kaaƴe, Omo hela leɗɗe, Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte, Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole, Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal. Traduction: Je me bats toujours contre ce vagabond, Vagabond, fils de rôdeur, Fils d’une vache maudite, Fils d’un taureau satané, Il accourt, il tressaille, Il gratte la terre, Il tamponne les roches, Il déterre les arbres, Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement, Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins, Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) » Mamadou Seck #LeBergerDesArts #Lemeilleurdelamusique #L_histoire_d_une_chanson Info: Quand vous copiez les publications de vos amis sur Facebook, ayez l’amabilité de les citer comme auteurs au lieu de copier leurs textes sans mentionner leurs noms ou de rajouter le vôtre. Évitez d’utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme sien. À bon entendeur salut ! facebook.com/share/v/7qRozCMjrU5KVYd3/?mibextid=oFDknk
Quelle richesse… Merci monsieur, ce sont des musiques pour l’âme. Je ne comprend pas un seul mot, mais elle résonne avec toute les cellules de mes corps ( comprendra qui pourra) .
Au contraire le “POULAR” est très important, si non tu peut pas comprendre la chanson et le message de Babaa Maal. C’est une partie importante de la culture peulh ‘la langue’.
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck [L’HISTOIRE D’UNE CHANSON] 👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell. Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre. Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul). Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature. Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants. « E hey jahoowo, So a woodii yahde, kam e yettoyaade, Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Toi qui t’en vas, Si tu parviens à atteindre ta destination, Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. » « Sinno debbo ina maaja, Ina jola e laana, Ina muta e lugge, Ina yaɓɓa e leydi, Ina werloo kaaƴe, Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Si c’était permis pour la femme de marcher au pas, De voyager à travers les navires De plonger dans les eaux profondes des mers D’arpenter le sable De lancer des cailloux La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) » « Mbeɗe haɓa e bonɗo, Bonɗo, ɓii bonɗo, Ɓii nagge mbonnge, O, ɓii ngaari mbonndi, Omo doga, omo diira, Omo ŋeefa leydi, Omo feroo kaaƴe, Omo hela leɗɗe, Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte, Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole, Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal. Traduction: Je me bats toujours contre ce vagabond, Vagabond, fils de rôdeur, Fils d’une vache maudite, Fils d’un taureau satané, Il accourt, il tressaille, Il gratte la terre, Il tamponne les roches, Il déterre les arbres, Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement, Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins, Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) » Mamadou Seck #LeBergerDesArts #Lemeilleurdelamusique #L_histoire_d_une_chanson Info: Quand vous copiez les publications de vos amis sur Facebook, ayez l’amabilité de les citer comme auteurs au lieu de copier leurs textes sans mentionner leurs noms ou de rajouter le vôtre. Évitez d’utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme sien. À bon entendeur salut ! facebook.com/share/v/7qRozCMjrU5KVYd3/?mibextid=oFDknk
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck [L’HISTOIRE D’UNE CHANSON] 👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell. Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre. Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul). Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature. Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants. « E hey jahoowo, So a woodii yahde, kam e yettoyaade, Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Toi qui t’en vas, Si tu parviens à atteindre ta destination, Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. » « Sinno debbo ina maaja, Ina jola e laana, Ina muta e lugge, Ina yaɓɓa e leydi, Ina werloo kaaƴe, Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Si c’était permis pour la femme de marcher au pas, De voyager à travers les navires De plonger dans les eaux profondes des mers D’arpenter le sable De lancer des cailloux La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) » « Mbeɗe haɓa e bonɗo, Bonɗo, ɓii bonɗo, Ɓii nagge mbonnge, O, ɓii ngaari mbonndi, Omo doga, omo diira, Omo ŋeefa leydi, Omo feroo kaaƴe, Omo hela leɗɗe, Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte, Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole, Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal. Traduction: Je me bats toujours contre ce vagabond, Vagabond, fils de rôdeur, Fils d’une vache maudite, Fils d’un taureau satané, Il accourt, il tressaille, Il gratte la terre, Il tamponne les roches, Il déterre les arbres, Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement, Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins, Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) » Mamadou Seck #LeBergerDesArts #Lemeilleurdelamusique #L_histoire_d_une_chanson Info: Quand vous copiez les publications de vos amis sur Facebook, ayez l’amabilité de les citer comme auteurs au lieu de copier leurs textes sans mentionner leurs noms ou de rajouter le vôtre. Évitez d’utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme sien. À bon entendeur salut ! facebook.com/share/v/7qRozCMjrU5KVYd3/?mibextid=oFDknk
On est là le 16 juin 2021a 2h35 et je fais écouter cette belle chanson qui m'accompagne depuis plus de 20 ans , chanson que j'ai découvert dans mon village niche au centre du cayor et dont les paroles m'ont été conter par son excellence Almamy Bocoum au fin fond de la Lorraine Française ... Me voici ce soir à Ouakam et je dis merci à almamy Bocoum et a baba Maal bien.
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck [L’HISTOIRE D’UNE CHANSON] 👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell. Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre. Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul). Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature. Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants. « E hey jahoowo, So a woodii yahde, kam e yettoyaade, Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Toi qui t’en vas, Si tu parviens à atteindre ta destination, Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. » « Sinno debbo ina maaja, Ina jola e laana, Ina muta e lugge, Ina yaɓɓa e leydi, Ina werloo kaaƴe, Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Si c’était permis pour la femme de marcher au pas, De voyager à travers les navires De plonger dans les eaux profondes des mers D’arpenter le sable De lancer des cailloux La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) » « Mbeɗe haɓa e bonɗo, Bonɗo, ɓii bonɗo, Ɓii nagge mbonnge, O, ɓii ngaari mbonndi, Omo doga, omo diira, Omo ŋeefa leydi, Omo feroo kaaƴe, Omo hela leɗɗe, Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte, Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole, Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal. Traduction: Je me bats toujours contre ce vagabond, Vagabond, fils de rôdeur, Fils d’une vache maudite, Fils d’un taureau satané, Il accourt, il tressaille, Il gratte la terre, Il tamponne les roches, Il déterre les arbres, Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement, Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins, Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) » Mamadou Seck #LeBergerDesArts #Lemeilleurdelamusique #L_histoire_d_une_chanson Info: Quand vous copiez les publications de vos amis sur Facebook, ayez l’amabilité de les citer comme auteurs au lieu de copier leurs textes sans mentionner leurs noms ou de rajouter le vôtre. Évitez d’utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme sien. À bon entendeur salut ! facebook.com/share/v/7qRozCMjrU5KVYd3/?mibextid=oFDknk
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck [L’HISTOIRE D’UNE CHANSON] 👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell. Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre. Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul). Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature. Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants. « E hey jahoowo, So a woodii yahde, kam e yettoyaade, Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Toi qui t’en vas, Si tu parviens à atteindre ta destination, Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. » « Sinno debbo ina maaja, Ina jola e laana, Ina muta e lugge, Ina yaɓɓa e leydi, Ina werloo kaaƴe, Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Si c’était permis pour la femme de marcher au pas, De voyager à travers les navires De plonger dans les eaux profondes des mers D’arpenter le sable De lancer des cailloux La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) » « Mbeɗe haɓa e bonɗo, Bonɗo, ɓii bonɗo, Ɓii nagge mbonnge, O, ɓii ngaari mbonndi, Omo doga, omo diira, Omo ŋeefa leydi, Omo feroo kaaƴe, Omo hela leɗɗe, Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte, Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole, Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal. Traduction: Je me bats toujours contre ce vagabond, Vagabond, fils de rôdeur, Fils d’une vache maudite, Fils d’un taureau satané, Il accourt, il tressaille, Il gratte la terre, Il tamponne les roches, Il déterre les arbres, Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement, Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins, Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) » Mamadou Seck #LeBergerDesArts #Lemeilleurdelamusique #L_histoire_d_une_chanson Info: Quand vous copiez les publications de vos amis sur Facebook, ayez l’amabilité de les citer comme auteurs au lieu de copier leurs textes sans mentionner leurs noms ou de rajouter le vôtre. Évitez d’utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme sien. À bon entendeur salut ! facebook.com/share/v/7qRozCMjrU5KVYd3/?mibextid=oFDknk
First had Baaba Maal's voice in the Black panther movie..from then on till now I believe his voice had a huge impact on the movie that we can imagine..the drum 😭😭😭from south africa 🇿🇦🇿🇦🥺
Baaba is a great singer from the fulani tribe of senegal. For sure he has marked his fingerprints on Black panther movie giving it a special touch which would not easily reproduced....
Fidèle traduction. Machallah weli fewi wadi fayda. Baba Maal yo Allah aynou rena soura ma. Baba a su valoriser le patrimoine culturel poular en revisitant toute cette belle tradition en version musicale tout en gardant le côté traditionnel sans trop l'altérer. Cest pas fortuit, Elhadji Elhadji Baba Maal est un professionnel de la musique pour avoir fait l'école des arts.
Je ne comprends pas ce qu'il dit mais j'ai la frissons. Me rappel quand j'étais tout-petit en Afrique, et je ne suis plus là-bas. Oh Africa mon Afrique tu me manques beaucoup.
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck [L’HISTOIRE D’UNE CHANSON] 👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell. Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre. Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul). Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature. Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants. « E hey jahoowo, So a woodii yahde, kam e yettoyaade, Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Toi qui t’en vas, Si tu parviens à atteindre ta destination, Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. » « Sinno debbo ina maaja, Ina jola e laana, Ina muta e lugge, Ina yaɓɓa e leydi, Ina werloo kaaƴe, Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Si c’était permis pour la femme de marcher au pas, De voyager à travers les navires De plonger dans les eaux profondes des mers D’arpenter le sable De lancer des cailloux La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) » « Mbeɗe haɓa e bonɗo, Bonɗo, ɓii bonɗo, Ɓii nagge mbonnge, O, ɓii ngaari mbonndi, Omo doga, omo diira, Omo ŋeefa leydi, Omo feroo kaaƴe, Omo hela leɗɗe, Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte, Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole, Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal. Traduction: Je me bats toujours contre ce vagabond, Vagabond, fils de rôdeur, Fils d’une vache maudite, Fils d’un taureau satané, Il accourt, il tressaille, Il gratte la terre, Il tamponne les roches, Il déterre les arbres, Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement, Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins, Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) » Mamadou Seck #LeBergerDesArts #Lemeilleurdelamusique #L_histoire_d_une_chanson Info: Quand vous copiez les publications de vos amis sur Facebook, ayez l’amabilité de les citer comme auteurs au lieu de copier leurs textes sans mentionner leurs noms ou de rajouter le vôtre. Évitez d’utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme sien. À bon entendeur salut ! facebook.com/share/v/7qRozCMjrU5KVYd3/?mibextid=oFDknk
Je suis un toucouleur mé baba maal fé la fierté des al poulahard yalla na yalla may ko guoudou fan té weureul bat bimay ko weur mom ak nioumouy andal yeup
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck [L’HISTOIRE D’UNE CHANSON] 👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell. Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre. Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul). Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature. Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants. « E hey jahoowo, So a woodii yahde, kam e yettoyaade, Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Toi qui t’en vas, Si tu parviens à atteindre ta destination, Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. » « Sinno debbo ina maaja, Ina jola e laana, Ina muta e lugge, Ina yaɓɓa e leydi, Ina werloo kaaƴe, Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Si c’était permis pour la femme de marcher au pas, De voyager à travers les navires De plonger dans les eaux profondes des mers D’arpenter le sable De lancer des cailloux La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) » « Mbeɗe haɓa e bonɗo, Bonɗo, ɓii bonɗo, Ɓii nagge mbonnge, O, ɓii ngaari mbonndi, Omo doga, omo diira, Omo ŋeefa leydi, Omo feroo kaaƴe, Omo hela leɗɗe, Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte, Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole, Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal. Traduction: Je me bats toujours contre ce vagabond, Vagabond, fils de rôdeur, Fils d’une vache maudite, Fils d’un taureau satané, Il accourt, il tressaille, Il gratte la terre, Il tamponne les roches, Il déterre les arbres, Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement, Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins, Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) » Mamadou Seck #LeBergerDesArts #Lemeilleurdelamusique #L_histoire_d_une_chanson Info: Quand vous copiez les publications de vos amis sur Facebook, ayez l’amabilité de les citer comme auteurs au lieu de copier leurs textes sans mentionner leurs noms ou de rajouter le vôtre. Évitez d’utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme sien. À bon entendeur salut ! facebook.com/share/v/7qRozCMjrU5KVYd3/?mibextid=oFDknk
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck [L’HISTOIRE D’UNE CHANSON] 👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell. Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre. Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul). Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature. Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants. « E hey jahoowo, So a woodii yahde, kam e yettoyaade, Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Toi qui t’en vas, Si tu parviens à atteindre ta destination, Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. » « Sinno debbo ina maaja, Ina jola e laana, Ina muta e lugge, Ina yaɓɓa e leydi, Ina werloo kaaƴe, Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Si c’était permis pour la femme de marcher au pas, De voyager à travers les navires De plonger dans les eaux profondes des mers D’arpenter le sable De lancer des cailloux La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) » « Mbeɗe haɓa e bonɗo, Bonɗo, ɓii bonɗo, Ɓii nagge mbonnge, O, ɓii ngaari mbonndi, Omo doga, omo diira, Omo ŋeefa leydi, Omo feroo kaaƴe, Omo hela leɗɗe, Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte, Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole, Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal. Traduction: Je me bats toujours contre ce vagabond, Vagabond, fils de rôdeur, Fils d’une vache maudite, Fils d’un taureau satané, Il accourt, il tressaille, Il gratte la terre, Il tamponne les roches, Il déterre les arbres, Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement, Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins, Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) » Mamadou Seck #LeBergerDesArts #Lemeilleurdelamusique #L_histoire_d_une_chanson Info: Quand vous copiez les publications de vos amis sur Facebook, ayez l’amabilité de les citer comme auteurs au lieu de copier leurs textes sans mentionner leurs noms ou de rajouter le vôtre. Évitez d’utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme sien. À bon entendeur salut ! facebook.com/share/v/7qRozCMjrU5KVYd3/?mibextid=oFDknk
Je suis peul mais difficile de parler correctement nôtre langue car j'ai grandi chez les lebou, mais j'ai pris mon temps et mon plume rien que pour chanter correctement cette magnifique chanson en plus j'ai fait pas mal de recherches pour comprendre l'histoire.
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck [L’HISTOIRE D’UNE CHANSON] 👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell. Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre. Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul). Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature. Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants. « E hey jahoowo, So a woodii yahde, kam e yettoyaade, Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Toi qui t’en vas, Si tu parviens à atteindre ta destination, Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. » « Sinno debbo ina maaja, Ina jola e laana, Ina muta e lugge, Ina yaɓɓa e leydi, Ina werloo kaaƴe, Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Si c’était permis pour la femme de marcher au pas, De voyager à travers les navires De plonger dans les eaux profondes des mers D’arpenter le sable De lancer des cailloux La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) » « Mbeɗe haɓa e bonɗo, Bonɗo, ɓii bonɗo, Ɓii nagge mbonnge, O, ɓii ngaari mbonndi, Omo doga, omo diira, Omo ŋeefa leydi, Omo feroo kaaƴe, Omo hela leɗɗe, Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte, Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole, Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal. Traduction: Je me bats toujours contre ce vagabond, Vagabond, fils de rôdeur, Fils d’une vache maudite, Fils d’un taureau satané, Il accourt, il tressaille, Il gratte la terre, Il tamponne les roches, Il déterre les arbres, Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement, Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins, Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) » Mamadou Seck #LeBergerDesArts #Lemeilleurdelamusique #L_histoire_d_une_chanson Info: Quand vous copiez les publications de vos amis sur Facebook, ayez l’amabilité de les citer comme auteurs au lieu de copier leurs textes sans mentionner leurs noms ou de rajouter le vôtre. Évitez d’utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme sien. À bon entendeur salut ! facebook.com/share/v/7qRozCMjrU5KVYd3/?mibextid=oFDknk
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck [L’HISTOIRE D’UNE CHANSON] 👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell. Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre. Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul). Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature. Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants. « E hey jahoowo, So a woodii yahde, kam e yettoyaade, Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Toi qui t’en vas, Si tu parviens à atteindre ta destination, Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. » « Sinno debbo ina maaja, Ina jola e laana, Ina muta e lugge, Ina yaɓɓa e leydi, Ina werloo kaaƴe, Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal, Traduction: Si c’était permis pour la femme de marcher au pas, De voyager à travers les navires De plonger dans les eaux profondes des mers D’arpenter le sable De lancer des cailloux La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) » « Mbeɗe haɓa e bonɗo, Bonɗo, ɓii bonɗo, Ɓii nagge mbonnge, O, ɓii ngaari mbonndi, Omo doga, omo diira, Omo ŋeefa leydi, Omo feroo kaaƴe, Omo hela leɗɗe, Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte, Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole, Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal. Traduction: Je me bats toujours contre ce vagabond, Vagabond, fils de rôdeur, Fils d’une vache maudite, Fils d’un taureau satané, Il accourt, il tressaille, Il gratte la terre, Il tamponne les roches, Il déterre les arbres, Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement, Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins, Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. (Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) » Mamadou Seck #LeBergerDesArts #Lemeilleurdelamusique #L_histoire_d_une_chanson Info: Quand vous copiez les publications de vos amis sur Facebook, ayez l’amabilité de les citer comme auteurs au lieu de copier leurs textes sans mentionner leurs noms ou de rajouter le vôtre. Évitez d’utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme sien. À bon entendeur salut ! facebook.com/share/v/7qRozCMjrU5KVYd3/?mibextid=oFDknk
Mansour Seck nous a quittés. Sa voix reste pour nous faire du bien dans l'exil. L'exil le pays des bergers. Mes condoléances à Baba Maal. Maal qui veut dire lait en somali langue de la Somalie qui veut dire SoMaal. "So" signifie va chercher et "Maal" signifie "Lait" Pullagu depuis la corne de l'Afrique Somalie.
Une légende peulh incontestable. Je,suis,fière,de,mes,origines,africaine J'ai préféré scinder ces groupes de mot par une virgule de juxtaposition pour signaler l'indépendance de chaque mot dans la phrase. Il y a des dieux dans la voix peulh
Damaka rechercher ci TH-cam be sone. Je connaissais pas le titre ni ne comprenne les paroles mais la chanson me va droit au coeur. Belle chanson sincèrement
C du pular une langue internation peulh il fau apprendre pour savoir les parol tu va adoré diawoho c celui qui part
@@veupska8383 ah donc je vais essayer d'apprendre la langue peul 😂😂mais ça ne sera pas facile hein je suis d'origine sérère
😂😅hah alor c forcé tu doi laprendre la langue pular car ça somme votre roi et aussi s'il te plait fait des efforts c 1e bel chanson moi j vai taidé
Idem k toi je vient de le trouver ni j'ador la chanson la langue pular et la culture pular et je n comprend rien
Va sur you tube et vous ecrivez Baba Mall Diahowo
J aime tellement la culture halpular que Dieu m a gratifié d une bonne épouse toucouleur d une bonté rare d une finesse divine le tout couronné d une beauté physique exceptionnelle ma cha Allah.
Sy sawande yalla na sa banekh sakh je t aime
Aminee
Merci pour tt
Mashallah
Cc
Cc
Bilay je ne comprend rien de ce qu'il chante mais je l'aime beaucoup et ces chansons bercent mon coeur de joie. Parfois je danse à cause de ce que je ressens machallah. Longue vie et santé de fer
La musique a une langue universelle et unique à tout le monde
Merci beaucoup
Les paroles son trop puissantes sa raconte l'histoire du Sénégal la Mauritanie des peulh l'histoire des voyageurs du Cameroun au mali en passant par la Somalie
Quelle fidélité en amour !
Qu'il me soit permis de louer la grande fidélité de la femme du Fouta Gajaaga Guidimakha...
En effet, elles ont longtemps vécu loin de leurs maris et bien aimés émigrés dans des terres lointaines !
Et pourtant, elles restent chastes,patientes et...
Merci Hadj Baba Maal d'avoir immortalisé cette belle chanson !
Quand la musique est bonne la langue n’est pas une barrière.
Baba Maal un énorme artiste.
RIP seydi Mbassou Niang 👍👍👍. Yalna tabi aldiana.
Prokureur Bassaro Mansour seck n’est pas mort
Ahmeth Tidiane KANE
Mbok vraiment dieredieuf de m’avoir corrigé. Je m’empresse de rectifier mon texte. Merciiii 👍
Prokureur Bassaro non tkt pas tu n’y es pour rien prck tu as été juste influencé par incompétence de la presse
Ahmeth Tidiane KANE
Kou bakh ngeu. Peace 👍👍
Prokureur Bassaro ken dou iow
Mon chanteur préféré
Fier d'être peulh ❤❤❤❤
Baaba maal yo Allah jutnu balɗe ma
G toujours pleure' a" chaque fois que je l'entends la premie're fois en Gambie apre's Paris aujourd'hui Milan. Mon pays me manque. Soyons fiers de nos cultures.
😊😊qui ecoute encore ces belles paroles en 2023
Fier d'être halpulaar❤
2024, Qui est toujours là !
Moi😊
Moi 2024
Baba Mall est un artiste complet. C'est extra, sa voix, sa dance, ses paroles d'histoire, ses vestimentaires. Complèt.
Té ossi kou simple beugeu tradition wam c le sang de poulard ki coule dans sé veines walahi
Machalla, fierté de toute l halpuulaar,tu e un exemplaire 🙏🙏
Mi weltima no fewy
Adiarama
Baba Maal, la voix d'or..
Cette chanson est éternelle. Elle sera aussi extraordinaire qu'en l'an 3000.
Et Mansour Seck, quel refrain..
Le meilleur❤❤❤❤baba on t’aime tout simplement 😢
PROFOND CETTE BELLE CHANSON. JE SS MANDINGUE MAIS A CHAQUE FOIS QUE J ECOUTE BABA CELA ME RAPPELLE MA BELLE JEUNESSE ET AUSSI LA CASAMANCE PAR CES BELLES IMAGES. CHANSON ETERNELLE PR MANIFIER LA JEUNE FILLE PULAR QUI PENSE A SON AMOUR LOIN D ELLE. LONGUE VIE A VOUS BABA
Les frissons parcours mon corps à l’écoute de cette chanson!! Elle traverse le temps sans une ride. Partie intégrante d’un héritage culturel 🎵🎵🎵
Qui l'écoute encore en 2024❤
On sera là ha 2084
Je suis là je l'écoute tjrs.
Je suis Diola mais j'adore cette tube qui me donne des chairs de poule.
moi et depuis l'Algérie autant que algerien
c'est Baaba Maal 🔝
Moi même a l'instant
on est toujours la, Baba à Vie
Juste excellent moi qui suis née en France, peulh du fouta je suis fière d’être tombée sur cette pépite pour l’explication de cette ode à l’amour et elle en est définitivement la chanson de la vie, des peulhs
J adore la video
Qui l’écoute en 2020 . Ma sha allah you poular yarou yésso
toi et moi
Who is here in june 2024 ? Lets gather to this masterpiece, proud to be senegalese 🇸🇳🇸🇳🇸🇳❤️❤️❤️🇸🇳🇸🇳🇸🇳
❤❤❤❤
🇸🇳🇸🇳🇸🇳❤❤❤❤ 🇸🇳🇸🇳🇸🇳🇸🇳🇸🇳
En écoutant, j'ai la chaire de poule j 'adore cette chanson point. Ki ressent la même chose que moi?
Moi aussi 😍
Moi
Moi, surtout quand on comprend le Pulaar. Fulani❤😘
Moi
Moi,je le sens comme un vécu
Tu na pas besoin d’être halpoular pour comprendre cette belle plume de baba . Je comprends bien la chanson depuis toute petite avec papa un fan de baba mais cette chanson me touche personnellement car je suis amoureuse de mon mari tout noir comme il dit loin de moi aussi je te le dédie chéri 🤍♥️❤️ ta femme t’aime et t’attends inchallah 💍. Quand je lis les commentaires des gens qui ne comprennent pas mais à qui ça touche ! me fait trop plaisir nous sommes tous une famille wolof serere diola halpoular ect... tous des enfants du fouta ❤️🙏
🥰❤️🙏🏻🙏🏻
Salut mdm poulo ofet g vu ton commentaire si j voi bien 7 son vous lavé bien compris, peu tu mexpliké ce kil Di plis.walay jém trop 🙏🦁💧🤳
❤❤❤❤❤
This song makes me think of my dad I miss him so much. May Allah grant him the highest place in jannah 🙏🏾🙏🏾❤️❤️❤️
Serer la mais Baba daffa meuna weuy même si j comprend rien Machaallah
Machallah Soninke est fier d’avoir La famille peulh 😍🥰😍😎
Ca fait parti de la poésie de athia Wele pendant la seconde guerre mondiale et c est les paroles des femmes des soldats pour la guerre .c est très émouvants walah l Afrique est riche en littérature voici le lyrisme africain dont personne n ose enseigner. Merci baba
❤❤❤❤
Baaba Maal est juste énorme! J’ai jamais vu un artiste comme ça! Tu es le meilleur et de loin! Tu me rends fier d’être Halpulaar
Longue vie Baba Maal. Cette chanson est une œuvre éternelle ❤️
L'un des plus grand chanteur du Sénégal "Baaba Maal" 😍❤❤merci Niankou😂
Ces mot qui vont droit au cœur et berce tout halpoular machallah
Pas halpoular mais poular
Mane dh pourtant j suis joola mais bizarrement j aime cette chanson
Normal,c'est patron peul qui chante
Moi et moi et moi
astou sow 😂😂
Pourquoi bizarre? ton roi chante tu doit danser wayi
Ndiaye joola ou wolof bizarement moi aussi cette chanson
Qui est la 2021 ? Soninke est fièr d'avoir la famille peulh 😍😎
Moi
Fidèle au poste tchoubalo yery mayo 🇸🇳
Moi toujours alhamdouillah Machallah c’est un bon baab maal machallah je l’aime beaucoup ❤️❤️❤️
Moi
😍😍😍
Les cultures serere, wolof et toucouleur se rejoignent tous à travers ces chansons traditionnelles. Même source Même ancêtre
Cf Samba jabaré samb, ndiaga mbaye, yandé codou, etc 🙏🙏
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck
[L’HISTOIRE D’UNE CHANSON]
👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse
Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell.
Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre.
Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul).
Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature.
Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants.
« E hey jahoowo,
So a woodii yahde, kam e yettoyaade,
Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Toi qui t’en vas,
Si tu parviens à atteindre ta destination,
Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. »
« Sinno debbo ina maaja,
Ina jola e laana,
Ina muta e lugge,
Ina yaɓɓa e leydi,
Ina werloo kaaƴe,
Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Si c’était permis pour la femme de marcher au pas,
De voyager à travers les navires
De plonger dans les eaux profondes des mers
D’arpenter le sable
De lancer des cailloux
La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) »
« Mbeɗe haɓa e bonɗo,
Bonɗo, ɓii bonɗo,
Ɓii nagge mbonnge,
O, ɓii ngaari mbonndi,
Omo doga, omo diira,
Omo ŋeefa leydi,
Omo feroo kaaƴe,
Omo hela leɗɗe,
Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte,
Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole,
Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal.
Traduction:
Je me bats toujours contre ce vagabond,
Vagabond, fils de rôdeur,
Fils d’une vache maudite,
Fils d’un taureau satané,
Il accourt, il tressaille,
Il gratte la terre,
Il tamponne les roches,
Il déterre les arbres,
Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement,
Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins,
Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) »
Mamadou Seck
#LeBergerDesArts
#Lemeilleurdelamusique
#L_histoire_d_une_chanson
Info: Quand vous copiez les publications de vos amis sur Facebook, ayez l’amabilité de les citer comme auteurs au lieu de copier leurs textes sans mentionner leurs noms ou de rajouter le vôtre. Évitez d’utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme sien.
À bon entendeur salut !
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J'aime beaucoup Baba Baïdy Maal et pourtant je ne comprends pas peulh. Cette chanson me rappelle mon enfance.
Bravo de la part d'une sérère😀😀
Bravo une serere qui apprécie les poular hhh
@@madametop4512 c'est normal se sont nos cousins en plus Baba est un chanteur exceptionnel.
Quelle richesse… Merci monsieur, ce sont des musiques pour l’âme. Je ne comprend pas un seul mot, mais elle résonne avec toute les cellules de mes corps ( comprendra qui pourra) .
Qui l’écoute en 2020❤️🥰
Moi 😀
Baaah moi je l’écoute presque toujours 🥰
Moi
😍
4 décembre 2020 au king fahd palace Dakar par Allah.
Machallah en lisant les commentaires j'ai finis par comprendre que la langue importe peu. C'est ça l'Afrique. Que la paix règne dans le monde entier🤲
Au contraire le “POULAR” est très important, si non tu peut pas comprendre la chanson et le message de Babaa Maal. C’est une partie importante de la culture peulh ‘la langue’.
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck
[L’HISTOIRE D’UNE CHANSON]
👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse
Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell.
Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre.
Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul).
Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature.
Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants.
« E hey jahoowo,
So a woodii yahde, kam e yettoyaade,
Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Toi qui t’en vas,
Si tu parviens à atteindre ta destination,
Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. »
« Sinno debbo ina maaja,
Ina jola e laana,
Ina muta e lugge,
Ina yaɓɓa e leydi,
Ina werloo kaaƴe,
Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Si c’était permis pour la femme de marcher au pas,
De voyager à travers les navires
De plonger dans les eaux profondes des mers
D’arpenter le sable
De lancer des cailloux
La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) »
« Mbeɗe haɓa e bonɗo,
Bonɗo, ɓii bonɗo,
Ɓii nagge mbonnge,
O, ɓii ngaari mbonndi,
Omo doga, omo diira,
Omo ŋeefa leydi,
Omo feroo kaaƴe,
Omo hela leɗɗe,
Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte,
Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole,
Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal.
Traduction:
Je me bats toujours contre ce vagabond,
Vagabond, fils de rôdeur,
Fils d’une vache maudite,
Fils d’un taureau satané,
Il accourt, il tressaille,
Il gratte la terre,
Il tamponne les roches,
Il déterre les arbres,
Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement,
Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins,
Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) »
Mamadou Seck
#LeBergerDesArts
#Lemeilleurdelamusique
#L_histoire_d_une_chanson
Info: Quand vous copiez les publications de vos amis sur Facebook, ayez l’amabilité de les citer comme auteurs au lieu de copier leurs textes sans mentionner leurs noms ou de rajouter le vôtre. Évitez d’utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme sien.
À bon entendeur salut !
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Machalla les hal poular seydi dia, ly,kane ,sow ,sy,ba,djigo,tall,wone,diallo,mall,ndiang,sarr,sall etc wa agnaw,podor,matam,cobilo,kanel
Ma mère est décédé ya peu et cette chanson m'a fait pleuré.ca me fait penser a toutes les histoires et anecdotes qu'elle me racontait
Qu'elle repose en paix.
Qu'elle repose en Paix😰😓
Rip
Qu’elle repose en paix 🙏🏾🙏🏾🙏🏾🙏🏾
Que son âme reposé en paix
Je suis Sérére je ne sais absolument rien de ce qu'il dit .mais j'adore ce chansons . j'adore le rythme peulh .et baba maal je l'aime 🥰
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck
[L’HISTOIRE D’UNE CHANSON]
👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse
Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell.
Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre.
Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul).
Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature.
Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants.
« E hey jahoowo,
So a woodii yahde, kam e yettoyaade,
Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Toi qui t’en vas,
Si tu parviens à atteindre ta destination,
Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. »
« Sinno debbo ina maaja,
Ina jola e laana,
Ina muta e lugge,
Ina yaɓɓa e leydi,
Ina werloo kaaƴe,
Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Si c’était permis pour la femme de marcher au pas,
De voyager à travers les navires
De plonger dans les eaux profondes des mers
D’arpenter le sable
De lancer des cailloux
La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) »
« Mbeɗe haɓa e bonɗo,
Bonɗo, ɓii bonɗo,
Ɓii nagge mbonnge,
O, ɓii ngaari mbonndi,
Omo doga, omo diira,
Omo ŋeefa leydi,
Omo feroo kaaƴe,
Omo hela leɗɗe,
Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte,
Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole,
Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal.
Traduction:
Je me bats toujours contre ce vagabond,
Vagabond, fils de rôdeur,
Fils d’une vache maudite,
Fils d’un taureau satané,
Il accourt, il tressaille,
Il gratte la terre,
Il tamponne les roches,
Il déterre les arbres,
Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement,
Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins,
Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) »
Mamadou Seck
#LeBergerDesArts
#Lemeilleurdelamusique
#L_histoire_d_une_chanson
Info: Quand vous copiez les publications de vos amis sur Facebook, ayez l’amabilité de les citer comme auteurs au lieu de copier leurs textes sans mentionner leurs noms ou de rajouter le vôtre. Évitez d’utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme sien.
À bon entendeur salut !
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Après 😢la défaite de nos lions contre la côté d'ivoire je viens pour me consoler 😢 avec ces belles mélodies
Remarquez jusqu'à presque la fin du chanson aucun instrument musical n'y interfère. L'unique voix pure de Baaba Maal dans l'œuvre
Si j'ecoute cette chanson
J'ai des frissons meme
Fiere d'etre Peulh
Et longue vie
Pure wolof k je suis cette chanson me donne des frissons chak fois k je l ecoute.....A real Masterpiece
Ça me rappelle mon passage vers les années 1990 à Podor, Ndioum, Aéré Lao ndeyssane
Je suis sérère mais depuis mon enfance cet artiste est mon favorite je ne comprends pas les paroles mais sa musique me le coeur longue vie à toi Baba
On est là le 16 juin 2021a 2h35 et je fais écouter cette belle chanson qui m'accompagne depuis plus de 20 ans , chanson que j'ai découvert dans mon village niche au centre du cayor et dont les paroles m'ont été conter par son excellence Almamy Bocoum au fin fond de la Lorraine Française ... Me voici ce soir à Ouakam et je dis merci à almamy Bocoum et a baba Maal bien.
Je suis partout mon maître grâce à toi j'ai su bcp d chose merci Mamadou sekk
Franchement j'entends rien de se qu'il dit mais il chante hyper bien et j'aime aussi écouter ces chansons
Famille confrontée à l exil du mari très nostalgique et réalité économique
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck
[L’HISTOIRE D’UNE CHANSON]
👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse
Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell.
Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre.
Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul).
Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature.
Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants.
« E hey jahoowo,
So a woodii yahde, kam e yettoyaade,
Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Toi qui t’en vas,
Si tu parviens à atteindre ta destination,
Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. »
« Sinno debbo ina maaja,
Ina jola e laana,
Ina muta e lugge,
Ina yaɓɓa e leydi,
Ina werloo kaaƴe,
Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Si c’était permis pour la femme de marcher au pas,
De voyager à travers les navires
De plonger dans les eaux profondes des mers
D’arpenter le sable
De lancer des cailloux
La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) »
« Mbeɗe haɓa e bonɗo,
Bonɗo, ɓii bonɗo,
Ɓii nagge mbonnge,
O, ɓii ngaari mbonndi,
Omo doga, omo diira,
Omo ŋeefa leydi,
Omo feroo kaaƴe,
Omo hela leɗɗe,
Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte,
Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole,
Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal.
Traduction:
Je me bats toujours contre ce vagabond,
Vagabond, fils de rôdeur,
Fils d’une vache maudite,
Fils d’un taureau satané,
Il accourt, il tressaille,
Il gratte la terre,
Il tamponne les roches,
Il déterre les arbres,
Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement,
Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins,
Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) »
Mamadou Seck
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Nice jaraama baaba maal hakillaji fof kooti fuuta tooro fuuta cummba yummen 👍👌❤
Poooooof ça me rappelle des bons et belle souvenir Binta, hawa, Coumba, aichata ohhh❤❤❤chef de village santiane ndiayén pendaw❤
Je ne comprends rien du pulaar mais j'adore grave cette chanson.
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck
[L’HISTOIRE D’UNE CHANSON]
👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse
Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell.
Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre.
Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul).
Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature.
Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants.
« E hey jahoowo,
So a woodii yahde, kam e yettoyaade,
Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Toi qui t’en vas,
Si tu parviens à atteindre ta destination,
Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. »
« Sinno debbo ina maaja,
Ina jola e laana,
Ina muta e lugge,
Ina yaɓɓa e leydi,
Ina werloo kaaƴe,
Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Si c’était permis pour la femme de marcher au pas,
De voyager à travers les navires
De plonger dans les eaux profondes des mers
D’arpenter le sable
De lancer des cailloux
La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) »
« Mbeɗe haɓa e bonɗo,
Bonɗo, ɓii bonɗo,
Ɓii nagge mbonnge,
O, ɓii ngaari mbonndi,
Omo doga, omo diira,
Omo ŋeefa leydi,
Omo feroo kaaƴe,
Omo hela leɗɗe,
Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte,
Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole,
Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal.
Traduction:
Je me bats toujours contre ce vagabond,
Vagabond, fils de rôdeur,
Fils d’une vache maudite,
Fils d’un taureau satané,
Il accourt, il tressaille,
Il gratte la terre,
Il tamponne les roches,
Il déterre les arbres,
Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement,
Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins,
Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) »
Mamadou Seck
#LeBergerDesArts
#Lemeilleurdelamusique
#L_histoire_d_une_chanson
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J'y comprends nini pourtant c si profondément ressenti. Quand on est excellent on a pas besoin de le revendiquer. Big respect Monsieur Baba Maal
Je ne comprends rien de ce qu'il dit mais bizarrement ca apaise mon cœur 💕❤️
First had Baaba Maal's voice in the Black panther movie..from then on till now I believe his voice had a huge impact on the movie that we can imagine..the drum 😭😭😭from south africa 🇿🇦🇿🇦🥺
yrr brother, me 2 since then I started searching for his songs he the best
Baaba is a great singer from the fulani tribe of senegal. For sure he has marked his fingerprints on Black panther movie giving it a special touch which would not easily reproduced....
Ndeyssane cette chanson me donne de la joie bilay.Quand je ne peux pas dormir la nuit je l'écoute pour bien dormir
Je suis diola e j connais pas ses paroles mais jaime ses chansons..c un musicien k jme bien ecoute. Il chante trop bien et pas trop de bruit
Machallah mon frère quand je regarde vos images je ressens un sentiment de fierté envers vous,que Dieu vous donne une bonne santé et longue vie.
Aminnn❤
Depuis j’arrête pas d’écouter ca 2021 cest pas le pays cest ma mere wui manque ❤️❤️❤️🙏🏿 repose en pais Diop
Amine
Tout simplement sublime... parole d'un serere...
Une des chansons de baba mall qui me touche et je ne sais même de quoi parle se chanson
Qui est la 2024
Fidèle traduction. Machallah weli fewi wadi fayda. Baba Maal yo Allah aynou rena soura ma.
Baba a su valoriser le patrimoine culturel poular en revisitant toute cette belle tradition en version musicale tout en gardant le côté traditionnel sans trop l'altérer. Cest pas fortuit, Elhadji Elhadji Baba Maal est un professionnel de la musique pour avoir fait l'école des arts.
Je ne comprends pas ce qu'il dit mais j'ai la frissons. Me rappel quand j'étais tout-petit en Afrique, et je ne suis plus là-bas. Oh Africa mon Afrique tu me manques beaucoup.
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck
[L’HISTOIRE D’UNE CHANSON]
👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse
Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell.
Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre.
Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul).
Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature.
Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants.
« E hey jahoowo,
So a woodii yahde, kam e yettoyaade,
Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Toi qui t’en vas,
Si tu parviens à atteindre ta destination,
Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. »
« Sinno debbo ina maaja,
Ina jola e laana,
Ina muta e lugge,
Ina yaɓɓa e leydi,
Ina werloo kaaƴe,
Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Si c’était permis pour la femme de marcher au pas,
De voyager à travers les navires
De plonger dans les eaux profondes des mers
D’arpenter le sable
De lancer des cailloux
La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) »
« Mbeɗe haɓa e bonɗo,
Bonɗo, ɓii bonɗo,
Ɓii nagge mbonnge,
O, ɓii ngaari mbonndi,
Omo doga, omo diira,
Omo ŋeefa leydi,
Omo feroo kaaƴe,
Omo hela leɗɗe,
Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte,
Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole,
Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal.
Traduction:
Je me bats toujours contre ce vagabond,
Vagabond, fils de rôdeur,
Fils d’une vache maudite,
Fils d’un taureau satané,
Il accourt, il tressaille,
Il gratte la terre,
Il tamponne les roches,
Il déterre les arbres,
Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement,
Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins,
Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) »
Mamadou Seck
#LeBergerDesArts
#Lemeilleurdelamusique
#L_histoire_d_une_chanson
Info: Quand vous copiez les publications de vos amis sur Facebook, ayez l’amabilité de les citer comme auteurs au lieu de copier leurs textes sans mentionner leurs noms ou de rajouter le vôtre. Évitez d’utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme sien.
À bon entendeur salut !
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Je suis un toucouleur mé baba maal fé la fierté des al poulahard yalla na yalla may ko guoudou fan té weureul bat bimay ko weur mom ak nioumouy andal yeup
Mais mon Dieu qui est-ce qui a écrit ce texte? Ça laisse sans voix, et quel talent Baaba Maal!
Sereres yi na rang bi dioup. May encaissé. Yenn gneupa signé macha Allah 😅
#instantKaal
Magnifique chanson. Kouko deglou mou lale sa khol❤
Nekhhhhhh trop diamou Serere bii
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck
[L’HISTOIRE D’UNE CHANSON]
👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse
Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell.
Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre.
Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul).
Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature.
Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants.
« E hey jahoowo,
So a woodii yahde, kam e yettoyaade,
Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Toi qui t’en vas,
Si tu parviens à atteindre ta destination,
Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. »
« Sinno debbo ina maaja,
Ina jola e laana,
Ina muta e lugge,
Ina yaɓɓa e leydi,
Ina werloo kaaƴe,
Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Si c’était permis pour la femme de marcher au pas,
De voyager à travers les navires
De plonger dans les eaux profondes des mers
D’arpenter le sable
De lancer des cailloux
La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) »
« Mbeɗe haɓa e bonɗo,
Bonɗo, ɓii bonɗo,
Ɓii nagge mbonnge,
O, ɓii ngaari mbonndi,
Omo doga, omo diira,
Omo ŋeefa leydi,
Omo feroo kaaƴe,
Omo hela leɗɗe,
Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte,
Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole,
Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal.
Traduction:
Je me bats toujours contre ce vagabond,
Vagabond, fils de rôdeur,
Fils d’une vache maudite,
Fils d’un taureau satané,
Il accourt, il tressaille,
Il gratte la terre,
Il tamponne les roches,
Il déterre les arbres,
Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement,
Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins,
Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) »
Mamadou Seck
#LeBergerDesArts
#Lemeilleurdelamusique
#L_histoire_d_une_chanson
Info: Quand vous copiez les publications de vos amis sur Facebook, ayez l’amabilité de les citer comme auteurs au lieu de copier leurs textes sans mentionner leurs noms ou de rajouter le vôtre. Évitez d’utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme sien.
À bon entendeur salut !
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Magnifique chanson traditionnelle - MERCI pour la traduction de cette belle langue pulaar
Je ne m’en laisse pas , vive la culture peul
Dieu veuille sur nous pour vivre en harmonie entre nous 🤲🏾😍😍😍😍😍🥰🌹🌹
Ça me rappelle les bons moments passés à ndioum, une ville particulièrement bon à vivre ❤❤
❤❤❤❤❤❤
Une mélodie particulière une voie pétillante une harmonie aimable ça c le grand Baba Maal avec la mythique troupe du dendéléniol j'aime bien
This song reminds me my beautiful mother god bless her so proud to be Senegalese thank you baba maal 🥰🥰🥰🥰
This song makes me thinking a lot...lot of remembers,as you very proud to be a senegalese...where do you from ?
Mashallah ❤
Sa me rappelle mon jeunesse dans le fouta 👂🇸🇳🇩🇪
La Sérère qui adore Baba Maal...❣
Ça me rappelle ma jeunesse au fin fond du foota ... merci Baba bonne santé et longue vie
Baba est un érudit de la musique traditionnelle il m’a fait vibrer à travers cette chanson
Cette chanson me rappelle mon papa Diago siré que ton âme repose en paix 😭
Je l'écoute en 2021 et j'espère et sens que cette année sera une très bonne année 🥰🥰🥰🥰🙏🏾🙏🏾. Qui est d'accord avec moi ?
Moi mon cher ❤️
What a beautiful song with lyrics that touches deep inside the heart and soul if you understand the pulaar language.. OMG 👍👍😘
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck
[L’HISTOIRE D’UNE CHANSON]
👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse
Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell.
Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre.
Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul).
Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature.
Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants.
« E hey jahoowo,
So a woodii yahde, kam e yettoyaade,
Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Toi qui t’en vas,
Si tu parviens à atteindre ta destination,
Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. »
« Sinno debbo ina maaja,
Ina jola e laana,
Ina muta e lugge,
Ina yaɓɓa e leydi,
Ina werloo kaaƴe,
Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Si c’était permis pour la femme de marcher au pas,
De voyager à travers les navires
De plonger dans les eaux profondes des mers
D’arpenter le sable
De lancer des cailloux
La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) »
« Mbeɗe haɓa e bonɗo,
Bonɗo, ɓii bonɗo,
Ɓii nagge mbonnge,
O, ɓii ngaari mbonndi,
Omo doga, omo diira,
Omo ŋeefa leydi,
Omo feroo kaaƴe,
Omo hela leɗɗe,
Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte,
Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole,
Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal.
Traduction:
Je me bats toujours contre ce vagabond,
Vagabond, fils de rôdeur,
Fils d’une vache maudite,
Fils d’un taureau satané,
Il accourt, il tressaille,
Il gratte la terre,
Il tamponne les roches,
Il déterre les arbres,
Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement,
Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins,
Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) »
Mamadou Seck
#LeBergerDesArts
#Lemeilleurdelamusique
#L_histoire_d_une_chanson
Info: Quand vous copiez les publications de vos amis sur Facebook, ayez l’amabilité de les citer comme auteurs au lieu de copier leurs textes sans mentionner leurs noms ou de rajouter le vôtre. Évitez d’utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme sien.
À bon entendeur salut !
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Qui le regarde en 2024❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤
Je suis peul mais difficile de parler correctement nôtre langue car j'ai grandi chez les lebou, mais j'ai pris mon temps et mon plume rien que pour chanter correctement cette magnifique chanson en plus j'ai fait pas mal de recherches pour comprendre l'histoire.
Ci dessous l'histoire de cette CHANSON ainsi que sa TRADUCTION par Mamadou Seck
[L’HISTOIRE D’UNE CHANSON]
👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse
Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell.
Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre.
Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul).
Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature.
Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants.
« E hey jahoowo,
So a woodii yahde, kam e yettoyaade,
Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Toi qui t’en vas,
Si tu parviens à atteindre ta destination,
Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. »
« Sinno debbo ina maaja,
Ina jola e laana,
Ina muta e lugge,
Ina yaɓɓa e leydi,
Ina werloo kaaƴe,
Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Si c’était permis pour la femme de marcher au pas,
De voyager à travers les navires
De plonger dans les eaux profondes des mers
D’arpenter le sable
De lancer des cailloux
La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) »
« Mbeɗe haɓa e bonɗo,
Bonɗo, ɓii bonɗo,
Ɓii nagge mbonnge,
O, ɓii ngaari mbonndi,
Omo doga, omo diira,
Omo ŋeefa leydi,
Omo feroo kaaƴe,
Omo hela leɗɗe,
Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte,
Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole,
Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal.
Traduction:
Je me bats toujours contre ce vagabond,
Vagabond, fils de rôdeur,
Fils d’une vache maudite,
Fils d’un taureau satané,
Il accourt, il tressaille,
Il gratte la terre,
Il tamponne les roches,
Il déterre les arbres,
Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement,
Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins,
Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) »
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La traduction s’il vous plaît 🙏 .
Walay baba, ta voix est unique, et ça transporte tellement loin même si je ne comprends rien des mots.
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👉🏿 Diahowo (Jahoowo) de Baaba Maal ou la lettre chantée de la jeune fille amoureuse
Le morceau « Diahowo » de l’album « Baayo » sorti en 1991 est l’un des chefs-d’œuvre de Baaba Maal. Il est le quatrième titre de l’opus « Baayo » produit par la maison de disques anglaise Island Records en l’occurrence le légendaire Chris Blackwell.
Cette chanson est l’une des plus belles, lyriques et expressives de Baaba Maal. C’est un chef-d’œuvre dans le chef-d’œuvre.
Ainsi cette chanson fait partie du riche répertoire traditionnel du Fouta-Tooro (la région du nord du Sénégal et du sud de la Mauritanie). En fait l’histoire de cette chanson remonte au temps de la seconde guerre mondiale au moment où la France recrutait, plus ou moins volontairement, des soldats en Afrique sub-saharienne pour ses troupes d’infanterie coloniale prêtes à partir au front pour se battre contre les armées ennemies. On les surnommait « Les tirailleurs sénégalais ». Ainsi le fiancé de la compositrice de « Diahowo » était enrôlé comme tirailleur sénégalais et était parti pour le front, bien loin de sa bien-aimée. Ressentant une forte nostalgie pour son fiancé et tout en assistant à chaque fois à l’embarquement de nouveaux tirailleurs qui devaient rejoindre les fronts européens, la jeune fille eu l’inspiration d’envoyer à son fiancé une lettre afin de lui exprimer l’amour et la tendresse qu’elle porte pour lui. Et cette lettre, elle ne va pas l’écrire mais plutôt la chanter en entonnant « é hé diahowo » qui veut dire littéralement « toi qui t’en vas » pour ainsi dire qu’elle remet sa lettre destinée à l’être chéri à tous les tirailleurs qui sont en train d’embarquer. Et là où réside la beauté de cette lettre chantée qui est avant tout une ode à l’amour, c’est que la jeune fille va parallèlement à travers la lettre, faire part à son fiancé de toute l’actualité de leur contrée en son absence en utilisant les figures de style et les tournures qu’il faut pour parfaire sa lettre. Cette lettre chantée qui est déjà un chef-d’œuvre, va devenir par la suite un standard de la musique traditionnelle Haalpulaar (peul).
Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut reconnaitre que cette chanson a été modernisée et popularisée par Baaba Maal qui l’a toujours jouée à ses débuts d’une manière traditionnelle (guitare + Hoddu) avant de la revisiter et de l’inclure en 1991 dans l’album « Baayo » sous sa forme originelle modernisée, c’est-à-dire en a cappella avec les bruits et sons de la nature.
Dommage que le grand public de Baaba Maal, de Podor à New York en passant par Paris et Londres, dans sa majorité ne parle pas Pulaar (Peul). Et donc n'accède pas au message, au lyrisme, à l’expressivité et à la sublimité de « Diahowo » qui est un chef-d’œuvre. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous, en Pulaar (Peul) et la traduction en français de trois extraits du texte que j’adore et que je trouve très intéressants.
« E hey jahoowo,
So a woodii yahde, kam e yettoyaade,
Mbeɗe salmina njool am ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Toi qui t’en vas,
Si tu parviens à atteindre ta destination,
Passe le bonjour à mon homme, svelte et noir, au boubou bleu. »
« Sinno debbo ina maaja,
Ina jola e laana,
Ina muta e lugge,
Ina yaɓɓa e leydi,
Ina werloo kaaƴe,
Maa debbo lomto njool mum ɓaleejo, mo jom baka rommbal,
Traduction:
Si c’était permis pour la femme de marcher au pas,
De voyager à travers les navires
De plonger dans les eaux profondes des mers
D’arpenter le sable
De lancer des cailloux
La femme se substituerait à son homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Dans cet extrait, la jeune fille dit, en résumé, que si c’était permis à une femme d’aller au front que ce serait elle -même qui prendrait la place de son fiancé. Juste pour lui faire savoir qu’elle est prête à sacrifier sa vie pour lui) »
« Mbeɗe haɓa e bonɗo,
Bonɗo, ɓii bonɗo,
Ɓii nagge mbonnge,
O, ɓii ngaari mbonndi,
Omo doga, omo diira,
Omo ŋeefa leydi,
Omo feroo kaaƴe,
Omo hela leɗɗe,
Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte,
Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole,
Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal.
Traduction:
Je me bats toujours contre ce vagabond,
Vagabond, fils de rôdeur,
Fils d’une vache maudite,
Fils d’un taureau satané,
Il accourt, il tressaille,
Il gratte la terre,
Il tamponne les roches,
Il déterre les arbres,
Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement,
Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins,
Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu.
(Interprétation: Elle fait part,ici,à son fiancé des avances et des propositions qu’elle subit de la part des jeunes du village et surtout des coureurs de jupons qu’elle qualifie de personnes malveillantes, qui veulent tous sortir avec elle. Ainsi elle lui fait savoir que l’amour qu’elle porte pour lui est immuable et inébranlable.) »
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J’écoute cette chanson depuis tout petit et chaque fois que je l’écoute je la comprend plus. Merci Baaba ♥️
Un grand homme humble et digne de ses culture et de son amour envers son pays
Baaba maal est tellement talentueux en plus il dansait super bien
J'aime tellement baba maal tellement je l'écoute tout le temps tous les jours
Mansour Seck nous a quittés. Sa voix reste pour nous faire du bien dans l'exil. L'exil le pays des bergers. Mes condoléances à Baba Maal. Maal qui veut dire lait en somali langue de la Somalie qui veut dire SoMaal.
"So" signifie va chercher et "Maal" signifie "Lait"
Pullagu depuis la corne de l'Afrique Somalie.
Sui de mère peull père soninké fière d'avoir une mère peull alhamdoulilahi
Mi siftire lawole fouta depuis minuch Allemagne 💪🇩🇪🇸🇳
une fierté pour la langue peulh ainsi que l´Afrique toute entière 🥳❤
Poulo pire babaa maal merci beaucoup pour cette belle mélodie
Pas besoin de comprendre la langue pour aimer cette chanson. C juste magnifik baba est le meilleur tres enraciné yala nala yala defal fane wou goude
Qui est la 2023 🎉 wolof la deguu masii Dara mes je suis fier de baba mal ❤❤
Une légende peulh incontestable.
Je,suis,fière,de,mes,origines,africaine
J'ai préféré scinder ces groupes de mot par une virgule de juxtaposition pour signaler l'indépendance de chaque mot dans la phrase. Il y a des dieux dans la voix peulh
Personnellement je me rappel très bien qu’and j’ai entendu cette belle chanson à radio sur rfi étant très jeune mais j’avais énormément aimé
Qui est la en 2024🎉
Hooooo 7 son me fé vibré😢ki va m'expliquer ce kil diss, je comprend pa les paroles mé jém se son🥰🦁💧🤳
Cette chanson de Baaba Mam ne me laisse pas simple bien que je ne comprends pas les mots
C'est plutôt Baba *BIEN* comme a mentionné un homme blanc d'après avoir écouté quelques chansons de *Baba MAAL* 🤘💯✌
C'est ainsi que ma maman l'appelait
@@salifoucamara2875 haha t'as vu hein?🤔💯🤘
Now franchement parle baba je t'aime trop même vous êtes incroyable
C'est a cause de cette chanson que je veux apprendre al poulaar piur comprendre le sens. Ca me touche je sais pas pourquoi.
machalah moi sincèrement si seulement j'entend la voix de cette adorable baba qui me donne le joie de vivre