En bouclant de façon formelle et canonique le dossier du « Verbe de vie », les membres de la commission et du colloque espèrent en avoir fini avec ce problème des abus et du scandale dans l'Église. Aller de l'avant devient dès lors leur unique motif. Mais cette attitude ne s'apparente-t-elle pas aussi à une fuite en avant, une manière très ecclésiale de tourner la page en espérant que le problème soit définitivement réglé et ne réapparaisse jamais ? Est-ce une attitude vraiment pertinente au regard de la gravité des évènements eux-mêmes et des causes comme des conditions de leur apparition ? N'est-ce pas plutôt une réaction de défense qui, dans ces faits, n'interroge jamais le rôle non seulement de l'Église comme de la mentalité cléricale répandue jusque chez les laïcs en mal de reconnaissance, mais aussi de la foi et de la spiritualité chrétienne qui peuvent parfaitement s'adapter aux comportements les plus répréhensibles et apparemment les moins spirituels ou les moins évangéliques ? L'importance de la l'obéissance spirituelle, exigée dans toutes les communautés chrétiennes, catholiques ou non, ainsi que du thème évangélique "redevenir des enfants" n'y sont certainement pas pour rien. Ainsi l'Église joue sur les deux tableaux : d'une part, elle est la source de ces scandales qu'elle a laissé s'étendre impunément de façon presque criminelle, et d'autre part, elle se présente comme la barque du salut, le vaisseau de la miséricorde et du pardon, là où les victimes et les bourreaux pourront enfin se réconcilier dans la paix, comme si rien ne s'était passé... Est-ce cela que l'on peut et doit attendre de celle qui se présente comme la préfiguration du Royaume de Dieu sur terre? Au moins la question, je pense, mérite d'être posée...
Excellente vidéo ! Nos évêques ont tous besoin dentendre ce qui a été dit là.
Ils ont besoin d'écouter vraiment et agir davantage.
Bonjour pourquoi avez vous enlever le reportage sur les saintes maries de la mer😢
Connaître l'enseignement de l'Eglise et notamment le catéchisme permettrait de réduire à néant tous ces abus
En bouclant de façon formelle et canonique le dossier du « Verbe de vie », les membres de la commission et du colloque espèrent en avoir fini avec ce problème des abus et du scandale dans l'Église. Aller de l'avant devient dès lors leur unique motif.
Mais cette attitude ne s'apparente-t-elle pas aussi à une fuite en avant, une manière très ecclésiale de tourner la page en espérant que le problème soit définitivement réglé et ne réapparaisse jamais ? Est-ce une attitude vraiment pertinente au regard de la gravité des évènements eux-mêmes et des causes comme des conditions de leur apparition ? N'est-ce pas plutôt une réaction de défense qui, dans ces faits, n'interroge jamais le rôle non seulement de l'Église comme de la mentalité cléricale répandue jusque chez les laïcs en mal de reconnaissance, mais aussi de la foi et de la spiritualité chrétienne qui peuvent parfaitement s'adapter aux comportements les plus répréhensibles et apparemment les moins spirituels ou les moins évangéliques ? L'importance de la l'obéissance spirituelle, exigée dans toutes les communautés chrétiennes, catholiques ou non, ainsi que du thème évangélique "redevenir des enfants" n'y sont certainement pas pour rien.
Ainsi l'Église joue sur les deux tableaux : d'une part, elle est la source de ces scandales qu'elle a laissé s'étendre impunément de façon presque criminelle, et d'autre part, elle se présente comme la barque du salut, le vaisseau de la miséricorde et du pardon, là où les victimes et les bourreaux pourront enfin se réconcilier dans la paix, comme si rien ne s'était passé... Est-ce cela que l'on peut et doit attendre de celle qui se présente comme la préfiguration du Royaume de Dieu sur terre?
Au moins la question, je pense, mérite d'être posée...
François Touvet reconnaît qu'il avait un rôle de TUEUR.