Le genre c'est, au-delà de toute polémique, un concept précis. On peut le résumer à "sexe social". De cette racine nous sommes enclins à nous pencher sur le "sexe biologique", d'y observer la catégorisation, processus rationaliste éclipsant la nuance. La catégorie aide à la réflexion, à la prospection, mais elle n'est pas génératrice d'un paradigme absolu. ...Il serait absolutiste, d'ailleurs, de voir la vérité uniquement par la catégorie et de souhaiter imposer ce mode d'abstraction à nos perceptions. Voir deux sexes est une démarche plutôt aisée puisque des marqueurs biologiques relativement commun soutiennent aux yeux d'une majorité la réalité du "sexe". Mais pour le genre, sexe social, les limites sont toutes culturelles, soutenues par la pensée catégoricielle (2 sexes) certes, mais surtout soutenues dans la pratique, par une forme de dictature morale qui impose la bonne conduite à toutes et tous : la bienséance impose en effet à tout à chacun de se conformer au sexe qui lui est assigné. Remettre en cause cette catégorie, c'est intrinsèquement, ouvrir une brèche dans la pensée "catégoricielle". La peur qui émane de la libération actuelle des contraintes liées au genre émane, peut-être, d'une impossibilité culturelle actuelle de penser au-delà de la catégorie, c'est-à-dire dans un espace de penser qui n'est pas structuré uniquement par un visible analysable. Le véritable ennemi de notre liberté partagée, c'est la catégorie quand elle est érigée en norme de pensée. C'est pour cela que je déplore, de mon humble expérience, le normalisme qui émane des milieux LGBT que j'ai rencontré. Je ne parle pas de la nécessaire catégorisation génératrice d'identité, je veux parler d'une création de normes toutes aussi limitantes et injonctives que toutes les autres normes. (C'est une petite critique que je pense importante, mais qui ne remet absolument pas en cause la démarche LGBT que ouvre depuis quelques années, des possibles aux réalisations de soi-même de tout.e humain.e qui croise le chemin de ce courant de pensées.)
"Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement , et les mots pour le dire arrivent aisément" disait Boileau . Ce qu'est le sexe je crois bien le comprendre , du point de vue physiologique , anatomique , génétique , trois domaines qui permettent de bien décrire et classer la grande majorité des individus . Pour ceux qui ont une ambiguité anatomique , on parle d'hermaphrodisme , qui ne constitue pas un "troisième sexe" mais permet à ceux qui en sont atteints de choisir celui dont ils pensent faire partie . En ce qui concerne le "genre" , c'est une notion grammaticale qui s'applique au sexe tel qu'il a été défini par les critères ci-dessus .
Le genre c'est, au-delà de toute polémique, un concept précis. On peut le résumer à "sexe social".
De cette racine nous sommes enclins à nous pencher sur le "sexe biologique", d'y observer la catégorisation, processus rationaliste éclipsant la nuance. La catégorie aide à la réflexion, à la prospection, mais elle n'est pas génératrice d'un paradigme absolu.
...Il serait absolutiste, d'ailleurs, de voir la vérité uniquement par la catégorie et de souhaiter imposer ce mode d'abstraction à nos perceptions.
Voir deux sexes est une démarche plutôt aisée puisque des marqueurs biologiques relativement commun soutiennent aux yeux d'une majorité la réalité du "sexe". Mais pour le genre, sexe social, les limites sont toutes culturelles, soutenues par la pensée catégoricielle (2 sexes) certes, mais surtout soutenues dans la pratique, par une forme de dictature morale qui impose la bonne conduite à toutes et tous : la bienséance impose en effet à tout à chacun de se conformer au sexe qui lui est assigné. Remettre en cause cette catégorie, c'est intrinsèquement, ouvrir une brèche dans la pensée "catégoricielle". La peur qui émane de la libération actuelle des contraintes liées au genre émane, peut-être, d'une impossibilité culturelle actuelle de penser au-delà de la catégorie, c'est-à-dire dans un espace de penser qui n'est pas structuré uniquement par un visible analysable.
Le véritable ennemi de notre liberté partagée, c'est la catégorie quand elle est érigée en norme de pensée.
C'est pour cela que je déplore, de mon humble expérience, le normalisme qui émane des milieux LGBT que j'ai rencontré. Je ne parle pas de la nécessaire catégorisation génératrice d'identité, je veux parler d'une création de normes toutes aussi limitantes et injonctives que toutes les autres normes.
(C'est une petite critique que je pense importante, mais qui ne remet absolument pas en cause la démarche LGBT que ouvre depuis quelques années, des possibles aux réalisations de soi-même de tout.e humain.e qui croise le chemin de ce courant de pensées.)
"Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement , et les mots pour le dire arrivent aisément" disait Boileau . Ce qu'est le sexe je crois bien le comprendre , du point de vue physiologique , anatomique , génétique , trois domaines qui permettent de bien décrire et classer la grande majorité des individus . Pour ceux qui ont une ambiguité anatomique , on parle d'hermaphrodisme , qui ne constitue pas un "troisième sexe" mais permet à ceux qui en sont atteints de choisir celui dont ils pensent faire partie .
En ce qui concerne le "genre" , c'est une notion grammaticale qui s'applique au sexe tel qu'il a été défini par les critères ci-dessus .