Croire entendre résonner "des coups sur la porte" est devenu une réalité quasi quotidienne, la nuit. Etant SDF (puisque je vis en camping car depuis 7 ans), quoique restant principalement sur la même zone côtière Basque, ce sentiment d'être interpellé nuitamment, s'amplifie. Est ce dû à l'âge qui rend inquiet, à l'attitude excluante des autorités, à la facilité avec laquelle "monsieur tout le monde" s'autorise à avoir un avis sur notre "droit" à s'arrêter ici ou là ? Convaincu que nos stationnements seront de plus en plus remis en cause, j'ai pris la résolution de préparer ma défense : ne parler qu'au travers de la fenêtre avant du véhicule, sans l'ouvrir beaucoup et muni de mon téléphone en mode "enregistrement". Nomade sur une petite zone géographique, je me dois de rester extrêmement "fuyant" et "furtif" car, le moindre accroc avec la police ou la gendarmerie impliquera une pression étouffante de leur part sur mon quotidien. Notre vie se déroule sur l'espace public, mais le public se raidit de plus en plus à notre endroit. Et se réveiller en sursaut, croyant entendre des coups sur la porte, révèle ce nouveau sentiment d'insécurité et de désocialisation.
Finalement j'ai édité les 10 fois en 5 fois pour faire "court"... Vite, vite ! Procurez-vous la BD sur la vie en van ici : ulule.com/bdroadtrip Plus que 25 jours pour participer !
Je ne sais pas si c'est ton cas mais, lorsque cela arrive, on se sent coupable, alors même qu'objectivement, on ne l'est pas. J'étais avec ma fille sur un très grand parking, quasi désert, hors saison près du bord de mer en Espagne. Vers 23h, toc toc toc. Police, interdit de stationner la nuit ... Bon ... ridicule et sans fondement, mais je n'allais évidemment pas me battre avec eux. Je commence à ranger 2-3 trucs pour partir, et un mec dans un van à côté de nous commence à me dire une longue tirade à toute vitesse en espagnol : je lui dis que je ne comprends pas, alors il me résume son discours : " policía mierda." 🤣 J'ai saisi l'idée 🤣 Ensuite, nous l'avons suivi sur un parking de supermarché totalement vide et à l'écart, où il savait que nous serions tranquilles, ce qui a été le cas !
Salut, je me souviens de tous ces épisodes 😀. Déjà 8 ans !! Pour ma part, les peu de fois où je me suis fait déloger, c'était par la police en début de nuit, au bord de l'océan, où par la population de camtars, pseudo punk techno style, alcoolo qui ne respectent rien ni personne et décident de faire une rave party et jets de bouteilles de bières en pleine nature où cela semblait tellement paisible pour rester une ou deux nuits. Je suis en Bretagne Sud.
Flute alors...J'ai partagé ton dernier live sur mon espace communauté et tagué une amie vanlifeuse pour qu'elle la voit afin de l'informer sur ta BD à venir, mais tu l'as mis en espace réservé aux membres. Donc elle n'a rien pu voir. 😅
Deux fois que la police a cogné à la portière…une fois en Estrie. ( au Québec) dans un halte( petit parc) où il n’y avait aucune pancarte de « no-camping « « no-vaning » au coucher du soleil…la police voulait qu’on dégage à la noirceur et qu’on aille dans un camping ( alors que en octobre les camping sont déjà fermés)…on a refusé de bouger, la policière voulait nous donner une contravention, mais son collègue l’a persuadé de nous fouttre la paix…deuxième fois, toujours en Estrie, on stationne dans uncul de sac pour une petite sieste…ça tape à la porte et la police nous dit qu’on est sur la frontière Can-US ( effectivement on était accotés sur l’obélisque en pierre signalant la frontière)…le policier visite la van, disant qu’il y a trafic d’immigrants illégaux voyageant en camionettes…là, il a fallu dégager
Content de savoir que vous n'avez pas plié sous les menaces vides ! Et la frontière... c'est une question de choix en effet. Le policier savait très bien que vous n'étiez pas des traffiquants mais c'est bien moins épeurant d'aller voir des vanlifers que des membres du Cartel :/ Dommage que les policiers en Estrie soient si peu occupés qu'ils harcèlent leurs citoyens !
Croire entendre résonner "des coups sur la porte" est devenu une réalité quasi quotidienne, la nuit.
Etant SDF (puisque je vis en camping car depuis 7 ans), quoique restant principalement sur la même zone côtière Basque, ce sentiment d'être interpellé nuitamment, s'amplifie.
Est ce dû à l'âge qui rend inquiet, à l'attitude excluante des autorités, à la facilité avec laquelle "monsieur tout le monde" s'autorise à avoir un avis sur notre "droit" à s'arrêter ici ou là ?
Convaincu que nos stationnements seront de plus en plus remis en cause, j'ai pris la résolution de préparer ma défense : ne parler qu'au travers de la fenêtre avant du véhicule, sans l'ouvrir beaucoup et muni de mon téléphone en mode "enregistrement".
Nomade sur une petite zone géographique, je me dois de rester extrêmement "fuyant" et "furtif" car, le moindre accroc avec la police ou la gendarmerie impliquera une pression étouffante de leur part sur mon quotidien. Notre vie se déroule sur l'espace public, mais le public se raidit de plus en plus à notre endroit.
Et se réveiller en sursaut, croyant entendre des coups sur la porte, révèle ce nouveau sentiment d'insécurité et de désocialisation.
Finalement j'ai édité les 10 fois en 5 fois pour faire "court"... Vite, vite ! Procurez-vous la BD sur la vie en van ici : ulule.com/bdroadtrip Plus que 25 jours pour participer !
Je ne sais pas si c'est ton cas mais, lorsque cela arrive, on se sent coupable, alors même qu'objectivement, on ne l'est pas.
J'étais avec ma fille sur un très grand parking, quasi désert, hors saison près du bord de mer en Espagne. Vers 23h, toc toc toc. Police, interdit de stationner la nuit ... Bon ... ridicule et sans fondement, mais je n'allais évidemment pas me battre avec eux.
Je commence à ranger 2-3 trucs pour partir, et un mec dans un van à côté de nous commence à me dire une longue tirade à toute vitesse en espagnol : je lui dis que je ne comprends pas, alors il me résume son discours : " policía mierda." 🤣
J'ai saisi l'idée 🤣
Ensuite, nous l'avons suivi sur un parking de supermarché totalement vide et à l'écart, où il savait que nous serions tranquilles, ce qui a été le cas !
Merci pour ces témoignages...
Salut, je me souviens de tous ces épisodes 😀. Déjà 8 ans !! Pour ma part, les peu de fois où je me suis fait déloger, c'était par la police en début de nuit, au bord de l'océan, où par la population de camtars, pseudo punk techno style, alcoolo qui ne respectent rien ni personne et décident de faire une rave party et jets de bouteilles de bières en pleine nature où cela semblait tellement paisible pour rester une ou deux nuits. Je suis en Bretagne Sud.
Au Québec on vit pour payer LOL
Excellant Vidéo! Bravooo ,trop cool te vidéo !!
Merci pour ta vidéo
👌✊️🇫🇷❤️
Bonsoir.Est-ce que Habib Liotek Dakajou a souscrit à ta B.D?
c ki
@@maviedanslevent A Bibliothèque d'Acajou?
🙏🫶❤
Flute alors...J'ai partagé ton dernier live sur mon espace communauté et tagué une amie vanlifeuse pour qu'elle la voit afin de l'informer sur ta BD à venir, mais tu l'as mis en espace réservé aux membres.
Donc elle n'a rien pu voir. 😅
ha je pensais que membre voulait dire "abonnés". Je vais le remettre public alors.
j'ai pas regardé t'es video au debut j'ai cru que t'etait anglais ^^ grave erreur !
Deux fois que la police a cogné à la portière…une fois en Estrie. ( au Québec) dans un halte( petit parc) où il n’y avait aucune pancarte de « no-camping « « no-vaning » au coucher du soleil…la police voulait qu’on dégage à la noirceur et qu’on aille dans un camping ( alors que en octobre les camping sont déjà fermés)…on a refusé de bouger, la policière voulait nous donner une contravention, mais son collègue l’a persuadé de nous fouttre la paix…deuxième fois, toujours en Estrie, on stationne dans uncul de sac pour une petite sieste…ça tape à la porte et la police nous dit qu’on est sur la frontière Can-US ( effectivement on était accotés sur l’obélisque en pierre signalant la frontière)…le policier visite la van, disant qu’il y a trafic d’immigrants illégaux voyageant en camionettes…là, il a fallu dégager
Content de savoir que vous n'avez pas plié sous les menaces vides ! Et la frontière... c'est une question de choix en effet. Le policier savait très bien que vous n'étiez pas des traffiquants mais c'est bien moins épeurant d'aller voir des vanlifers que des membres du Cartel :/
Dommage que les policiers en Estrie soient si peu occupés qu'ils harcèlent leurs citoyens !