C'est indubitablement l'un des meilleurs morceaux de tonton Georges dont je raffole depuis 1978. Quelle verve de Victor Hugo avec un emploi presque parfait de l'imparfait du subjonctif ! Avec quelle extraordinaire musique de tonton Georges !
Message exact. Mais cet emploi de "tonton George" me dérange car mon grand oncle , mon "tonton", George est mort assez récemment... Je ne pense pas être la seule à être secouée par cette expression. Même si je dit des choses similaires pour d'autres grands artistes, je me rends compte de cette contradiction. Faites comme vous voulez/ressentez. Juste je voulais que vous soyez cs de cela :)
Quand mes élèves me demandent a quoi ça sert le subjonctif, je leur répond : sans ce mode, victor hugo n'eut pas pu révéler son plein potentiel. Et il n'aurait pas une rue, un cours voire un boulevard à son nom dans chaque ville de France aujourd'hui
Le poème n'est pas le sien contrairement à Saturne mais c'est de peu d'importance finalement reste la poésie de Victor Hugo ou de Georges Brassens, Marc971.
Chaque fois que je dois écouter Georges Brassens, "La légende de la nonne" passe au minimum quatre fois. Cette nuit, cela fait au moins 5 fois que je l'écoute sans me lasser.
Hugo ecrivait: -" Pendant que soulevant ses voiles,/ L'aube, où se mêle une rumeur,/ Semble élargir jusqu'aux étoiles/ Le geste auguste du semeur." ( la saison des semailles. Le soir) Ces simples vers ont rendu soudain les petits écoliers des campagnes très fiers du travail de leurs parents, ces miséreux méprisés par tous. Merci, Monsieur, de leur avoir rendu hommage.
Probité intellectuelle oblige, je me lasse jamais d'écouter cet homme depuis les 1978. J'en ai profité pour le faire connaître à mes élèves de terminale A4 l'année dernière. "La légende de la nonne." Ah ! Quelle journée ce jour-là. Une journée inoubliable. C'était extraordinaire.
" On voit des biches qui remplacent Leurs beaux cerfs par des sangliers " Quelle puissance bon sang!!!!! Un poème plein de puissance de Victor Hugo, mis en musique avec autant de puissance par le grand Georges = combo double sourire.
C'est vrai qu'on ne voit pas souvent un sanglier escalader une biche... mais en poésie on se permet des fantaisies qui font la beauté du texte, en peinture c'est pareil, on peut réaliser un paysage irréel.
@@Centdoute Je pense que, plus que l'incongruité de la situation, c'est l'association des contraires qui est à relever: la biche et le cerf sont gracieux et élancés, le cerf majestueux, tandis que le sanglier est grossier, trapu, dénué de grace en somme (figurativement parlant bien sûr, je ne déprécie point l'animal qui est superbe dans une assiette :p)
Entièrement d'accord sur le propos.😉 Même si votre familiarité(que je comprends) m'est étrange à la lecture. Car mon sentiment envers cet auteur est surtout fait d'admiration et de respect, pour moi il s'agit d'un grand personnage (mort) que j'arrive à peine à imaginer autrement.
C'est drôle car c'est Hugo qui avait dit :"Défense de déposer de la musique sur mes vers". Mais je pense que de la où il est, il n'a pas été en désaccord avec la musique de Brassens.
Mon enfance..🎶🌝(une mère prof de français, fan de Brassens, rien à dire de plus.💁Ah si: Je fais une fac de lettres et j'adore toujours cette chanson!💗) PS: " La main plus rude que le gant"... " Et la nonne aima le brigant" " à l'heure où les corbeaux croassent". . . " St Yldefonse ,Abbé, voulu.." ... Le texte est hyper bien mis en valeur comme à chaque fois mais dans celle là de surcroît 💛🎶📃🎶💛 🤍
@@tintin1074 Je rectifie ça tout de suite... Et oui ce n'est pas parce qu'on est en fac de lettre qu'on est infaillible en orthographe, loin de là. Avec la fatigue mes fautes réflexes (comme les doubles consonnes) débarquent , Merci encore 😊
"Cachez vos rouges tabliers", cette phrase pour moi ça restera toujours une phrase de Brassens. Que je claironnais dans la cuisine. Même si Hugo , grand maître, j'ai étudié ton poème magnifique par la suite,. Mais c'est comme ça. Les souvenirs resterons toujours. 😊🌝
Dire que Victor Hugo avait interdit que l'on mette ses textes en musique... merci pour cette transgression, j'ai découvert l'écrivain grâce à Brassens !!
En fait Hugo voulait dire que la poésie se suffit à elle-même, car elle est déjà musique en elle-même. La chanson est un mélange bien dosé de musique et de paroles. Les paroliers mettent souvent des paroles sur une musique. Rarement le contraire, sauf ici Brassens qui était un passionné de littérature. D'ailleurs les réf. aux gds auteurs sont nombreuses dans ses chansons.
@@glennlubomirskynovitch3254 Bien dosée sûrement mais surtout adaptée. Un texte adapté et une musique adaptée. Soit une musique + un texte transformés en "une chanson".
J'ignore si je vais dire que je passe et le repasse plus que toi. Je ne me lasse jamais de l'écouter, ce morceau, fruit d'une harmonie parfaite entre Hugo et Brassens
On est d'accord 🙂....un autre grand parti dans les étoiles a chanté :" la simplicité est la force des grands".... Simplicité, humilité,la marque des génies. À toi Jojo Brassens, Merci.🥰
honnêtement il est très surestimé. ses textes sont moins bien construits que ceux de brel ou ferré, moins bien orchestrés et moins bien interprétés. il est modeste, mais justement il manque d'ambition
@@Lena-1312 Dans cette chanson les paroles sont de Victor Hugo . brassens l'a mit en musique, avec beaucoup de talents. Pour le reste, Brel et Ferré ont fait de bonnes chansons ; oui. Mais je préfère Brassens. il mêle la poésie, avec l'humour, la finesse, la non violence, l'érotisme sans être vulgaire. Ses textes sont très recherchés..Il sait tirer parti de situation "pittoresque" . II est le meilleur de tous;.Quant à la musique, je ne suis pas u n expert; mais plusieurs musiciens 'ont afirmé qu_eses musiques sont très recherchées et cadre avec les paroles. Allez pour aller un peu dans votre sens; il y a 2 chansons que je n'aime pas trop. pour des raisons différentes.
'Il est dommage si on aime la chanson de vouloir offrir Brassens à la poésie (ils en ont déjà tellement à se mettre sous la dent). Son art, celui qu'il a pratiqué avec talent et dans lequel il a si bien réussi, c'est la chanson, et non pas la poésie dans laquelle il s'était d'abord exercé sans grand succès et qu'il avait quitté en déclarant qu'il ne serait jamais le nouvel Apollinaire. La chanson pour exister en tant qu'art à besoin plus que jamais de revendiquer tous ses grands, qu'il est de coutume de vouloir dès qu'ils ont tourné le dos transformer en artistes de la poésie ou de la musique. C'est d'autant plus vrai que le public poésie qui n'est pas le public chanson lorsqu'ils accordent une place à un de la chanson, ça n'est tout au plus qu'un strapontin. C'est le cas pour Brassens,. Brel.... ils débattent encore pour savoir s'ils lui accordent ou non.
"Elle prit le voile à Tolède Au grand soupir des gens du lieu Comme si, quand on n'est pas laide On avait droit d'épouser Dieu Peu s'en fallut que ne pleurassent Les soudards et les écoliers" Tellement beau et drôle à la fois.
trorisk C'est une coquille dans le livre. Il faut bien écrire "on n'avait" en éclipsant le "pas". "Comme si quand on n'est pas laide, on n'avait pas le droit d'épouser Dieu".
Comment on fait dans le cas ou l'on cite un auteur qui s'est lui même trompé? On dit pourtant "c'est la faute à Voltaire" et "c'est la faute à Rousseau" quand on lit les misérables non?
Brassens savait admirablement se faire discret. À aucun instant il ne se met lui-même en vedette, il se contente d'offrir au texte un cadre approprié. À aucun moment on n'entend le chanteur: on entend simplement le poème. Il faut un talent hors normes pour arriver à un tel résultat.
Tout à faut exact. Il expliquait qu'en aucun cas la musique ne devait prendre le pas sur le poème. Il avait réussi à trouver un équilibre subtil entre les deux. Des mois, voire des années de travail.
Personnellement, je n'ai jamais su quelle était ma chanson préférée de tonton. Il faudrait organiser un "top 50", et c'est un minimum. Ecouter Brassens, c'est comme regarder un feu dans une cheminée. L' éternel confort de l' âme et de l' esprit. Merci à toi, Georges
Venez, vous dont l'œil étincelle Pour entendre une histoire encor Approchez: je vous dirai celle De doña Padilla del Flor Elle était d'Alanje, où s'entassent Les collines et les halliers Enfants, voici des bœufs qui passent Cachez vos rouges tabliers Il est des filles à Grenade Il en est à Séville aussi Qui, pour la moindre sérénade A l'amour demandent merci Il en est que parfois embrassent Le soir, de hardis cavaliers Enfants, voici des bœufs qui passent Cachez vos rouges tabliers Ce n'est pas sur ce ton frivole Qu'il faut parler de Padilla Car jamais prunelle espagnole D'un feu plus chaste ne brilla Elle fuyait ceux qui pourchassent Les filles sous les peupliers Enfants, voici des bœufs qui passent Cachez vos rouges tabliers Elle prit le voile à Tolède Au grand soupir des gens du lieu Comme si, quand on n'est pas laide On avait droit d'épouser Dieu Peu s'en fallut que ne pleurassent Les soudards et les écoliers Enfants, voici des bœufs qui passent Cachez vos rouges tabliers Or, la belle à peine cloîtrée Amour en son cœur s'installa Un fier brigand de la contrée Vint alors et dit: "Me voilà!" Quelquefois les brigands surpassent En audace les chevaliers Enfants, voici des bœufs qui passent Cachez vos rouges tabliers Il était laid: les traits austères La main plus rude que le gant Mais l'amour a bien des mystères Et la nonne aima le brigand On voit des biches qui remplacent Leurs beaux cerfs par des sangliers Enfants, voici des bœufs qui passent Cachez vos rouges tabliers La nonne osa, dit la chronique Au brigand par l'enfer conduit Aux pieds de Sainte Véronique Donner un rendez-vous la nuit A l'heure où les corbeaux croassent Volant dans l'ombre par milliers Enfants, voici des bœufs qui passent Cachez vos rouges tabliers Or quand, dans la nef descendue La nonne appela le bandit Au lieu de la voix attendue C'est la foudre qui répondit Dieu voulu que ses coups frappassent Les amants par Satan liés Enfants, voici des bœufs qui passent Cachez vos rouges tabliers Cette histoire de la novice Saint Ildefonse, abbé, voulut Qu'afin de préserver du vice Les vierges qui font leur salut Les prieurs la racontassent Dans tous les couvents réguliers Enfants, voici des bœufs qui passent Cachez vos rouges tabliers
ette chanson révèle la beauté de la langue française et la beauté de sa versification classique. je vodrais parler comme ça jusqu'à la fin de mes jours. mais il faut hélas compter avec l'éducation de merde et la télé qui joue toujours trop fort
Parisen sans l’avoir voulu. Et pas un oncle pour son salut. C’est plus un passe temps qu’une gloire hein. ... Mais de lâ à ESpérer qu’on puisse me croire ! Vas-y comme j’te pousse.
Des paroles de Victor Hugo , une musique de Georges Brassens : un petit chef d’oeuvre. Rien à voir avec les détritus proposés aujourd’hui « Nick ton père ou Tamer », « Empale ta sœur » et qui font la joie des imbeciles sans cervelle, dont la culture ne dépasse pas le nombril.
Vous devriez avoir honte de vous... Quel exemple à donner aux générations futures... Et le pire... c'est que je partage totalement votre mauvais gout! Où va la France! hihihi Mais bon, Nous devons quand même être tolérant avec Totor... il a aussi écrit Gastibelza l'homme à la carabine.
Dites, quelqu'un a-t-il connu doña Sabine? Je veux dire: quelqu'un d'ici? :) :) Je viens d'apprendre 2 choses en 1, quant au fait que Victor Hugo a écrit ces 2 poèmes mis en musique par Djowdj. Je savais plus ou moins que le premier n'était pas de Brassens (en fait je croyais bêtement qu'il était l'œuvre de ce prétendu Saint Ildefonse, abbé) quant au second je ne me doutais même pas qu'il était également du grand Tortor. Bref : je me suis levé ce matin plus bête que ce que je me coucherai ce soir ;)
La leggenda della monaca Venite, voi, cui l’occhio scintilla, ad ascoltare una storia ancor, accostatevi: vi dirò quella di Doña Padilla del Flor. Era di Alanje dove si ammassano colline e cespugli floreali, - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali!
Ve ne son di ragazze a Granata e ve ne sono a Siviglia pure, che per la minima serenata, si arrendono tutte all’amore; ce ne son che a sera si fanno, baciare da arditi cavalieri. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! Ma è un tono frivolo questo che non si addice a Padilla, perché mai di un fuoco sì casto rifulse spagnola pupilla; lei fuggiva quelli che cacciano ragazze fra i pioppi sui viali. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! Niente toccava quel gelido cuore, né dolci cure, né frasi ridenti; per bella bocca di poche parole, per un accenno di occhi attraenti, non c’è cosa, si sa, che non facciano i notabili e gli scolari. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! Prese il velo a Toledo Padilla, per la gente fu tutt’un dolore, come fosse, per una che è bella, un diritto sposare il Signore. E per poco poi non piangevano sia i soldati che gli scolari. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! Lei diceva: “Lontana dal mondo, vivo e prego per i malviventi! Ma che gioia! Che gaudio profondo in preghiera, in mezzo a quei canti! Là, se i demoni vi minacciano, sono gli angeli i vostri ripari!” - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! Or la bella, appena velata, nel suo cuore l’amor s’installò. Un fier brigante della contrada venne tosto e si presentò! Certe volte i briganti sorpassano in audacia anche i cavalieri. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! Lui era brutto, i tratti austeri, la mano più rude del guanto; ma l’amore ha tanti misteri e la monaca amò il brigante. Ci sono cerve che rimpiazzano i bei cervi con dei cinghiali. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! Per varcare il limite santo, di un eremita spesso il brigante, accostandosi a quel convento, metteva il cilicio e sovente la maglia di ferro ove si cacciano le croci nere dei templari. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! La monaca osò, per la cronaca, al messo d’inferno, il brigante, dare ai piedi di Santa Veronica un appuntamento galante, nell’ora in cui i corvi schiamazzano, muovendo nel buio mille ali. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! Padilla voleva, anatema! scordando una vita in un giorno, darsi nella chiesa medesima, casta all’amore, santa all’inferno, fino all’ora scialba in cui languono i ceri sopra i candelieri. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! Quando nella navata discesa, la monaca chiamò il brigante, ma al posto della voce attesa, rispose un fulmine tuonante. Dio volle che i suoi colpi cadano sugli amanti di Satana sodali. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali!
Oggi, di sacra esaltazione s’infiamma il pastore al racconto, vi mostra al fianco del burrone qualche brandello di muro spento, due campanili che gli anni crepacciano, per le capre rifugi letali. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! Quando la notte al chiostro gotico annerisce i portali beanti, cambia sull’orizzonte fantastico i campanili in due giganti; nell’ora in cui i corvi schiamazzano, muovendo nel buio mille ali… - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! con la lampada in mano, una suora esce di cella a mezzanotte, striscia lo spettro lungo le mura, dietro a lei un fantasma si mette; sui loro piedi catene si ammassano, grevi gogne hanno per collari. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! Passa il lume, sparisce, brilla, va sotto le volte e si cela, poi tremola dietro a una griglia, poi sul campanile scintilla; e i suoi raggi nell’ombra tracciano mille immagini spettrali. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! I due spettri che un fuoco divora, trascinando sudari a brandelli, si cercano per unirsi ancora, traballando sopra gli avelli; i loro ciechi passi s’intrecciano sopra i gradini delle scale. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quel rosso grembiale! Ma si tratta di scale incantate, sotto i piedi s’intricano ognora; l’uno sta in cantine affogate, l’altra invece su torre dimora; sotto i piedi incessanti si spostano pianerottoli e pianali. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! Levando voci sepolcrali, a braccia tese cercan se stessi, e vanno…Le fatate spirali mischiano i loro perduti passi; si estenuano e si esauriscono in sempre scordate spirali. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! La pioggia allora, a larghe gocce, batte sui vetri fragili e freddi; fischia il vento degli archi alle brecce, esala un pianto dai battifredi; odi sospiri che raggelano, risa di spiriti familiari. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! Una flebile voce e una grave dicono: “Quando mai finirà? È colpa nostra! Patir si deve: ma non ha fine l’eternità! Là, le mani delle ore si stancano a voltare clessidre sempre eguali…” - Bambine, ci sono buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! Ma non può spengersi l’inferno. Ogni notte, in questo maniero, si cercano e mai si raggiungono un’ombra bianca e uno spettro nero, finché all’ora scialba si smorzano i ceri sopra i candelieri. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali! Se, tremante ai suoni che ode, qualche notturno viaggiatore, segnandosi, agli angeli chiede chi punisca Dio vendicatore, dei serpenti di fuoco si slanciano a tracciar due nomi ai pilastri. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete i grembiali rossi! Questa cronaca della novizia volle Sant’Ildefonso, abate, al fin di conservare la grazia alle vergini in chiostro velate, che le priore la raccontassero in tutti i conventi regolari. - Bambine, ci son buoi che passano, nascondete quei rossi grembiali!
Je remercie le commentateur qui m'a rappelé que ce texte était de V Hugo ... je l'avais oublié et je m'interrogeais justement pour avoir entendu une des phrases de ce poème cité aujourd'hui même !
Ont croirait tellement que c'est de lui que parfois on oublie qu'il a pris et interpréter des textes des autres,comme pour le petit cheval blanc....un génie qui s'accorde a tout
Les ayant droits de Victor Hugo n'autoriserent que Georges Brassens a les mettre en musique ils eurent raison il ne mange pas le poème et si c'était nécessaire le met en valeur, Marc 971.
Un piètre mélodiste ??? Qui est le con qui a dit ça...pas une seule chanson de Brassens n' est pas une mélodie...Sa marque de fabrique. Dès les premières mesures on reconnaît la patte de Brassens
Bonjour Amévi peux tu nous éclairer sur ton analyse stp "Quelle verve de Victor Hugo avec un emploi presque parfait de l'imparfait du subjonctif ! "Merci.
@@claudejulien4850 nous somme en 2022 et nous somme peut-être les derniers à connaître et apprécier la plume et le talent de ses hommes, au lieux de vouloir crier le nom de ceux qui peut être par l’histoire on était oublier, apprécions le faite d’au moins déjà se souvenir que ce genre de chanson existe ?
@@wizalepasdrole Je ne comprends pas votre remarque. Je ne vois pas ce que le talent de Victor A retire au génie de Victor H et de Georges B ! Pour moi, la chanson est un art en soi, loin d'être mineur (comme d'aucuns ont pu le dire). Et je trouve que la partie jouée par le guitariste sus-cité ajoute encore à la qualité de cette chanson (et à d'autres d'ailleurs). On ne parle aujourd'hui que de Joël Favreau, que j'aime bcp, mais je trouve que c'est un peu injuste d'oublier ses prédécesseurs. Quant à l'oubli des oeuvres elles-mêmes, seul l'avenir (si l'humanité en a un) dira si elles resteront vivantes. On lit bien encore du Rabelais. En tout cas, j'ai bcp aimé l'hommage rendu en octobre 2021 à Sete à GB (pour le centenaire de sa naissance et les 60 ans de sa mort) par une pléiade d'artistes, dont de très jeunes..... Amitiés brassensiennes
@@claudejulien4850 Il y a peut-être le fait que les secondes guitares qui n'ont pas toujours été tenues par le même homme, ont su se faire discrètes et répondre, consciemment ou non, au type de musique que Brassens attendait, d'où une certaine continuité dans le temps. L'équilibre est resté délicat entre "l'ombre et la lumière" pour Apicella & consorts
Ps ayant ete à deux doigts de mourir triple avc massif ce n'est pas à dieu que j'ai pensé mais à une amoureuse qui me ramèna à la vie et après moultes opérations en urgence suis diminué mais vivant conclusion ? Vive l'amour. Marc971 FWI et pis voilà et pis c'est tout. Elle s'appelle Gaud diminutif de Margot.
Pour un écho le temps en grande amatrice de cette chanson j'y ai évidement pensé avec cette petite découverte moderne : th-cam.com/video/0Tqw5tULNCc/w-d-xo.html
Bon je vais encore avoir mauvaise réputation mais regardez le nombre de vues et les likes je rêve du Zola chanté par Brassens et si peu de likes je vous condamne à écouter Jul et Nakamura pour l'éternité si vous mettez pas un like. Moi au bout de la première fois que j'écoute ces deux individus je me demande ce que dirait madame Patachou elle était gentille mais la je crois qu'elle leur aurait dit de faire autre chose. La môme Piaf leur aurait dit moins élégamment et d'autres plus anciens leur aurais offert des tomates . Moi je les fuis.
C'était vraiment pas le genre de thèmes abordés par Brassens, Victor Hugo et lui avait en commun d'écrire en vers déjà et puis d'écrire autant de léger que de sérieux alors que Zola mélangeait les deux et était beaucoup plus sérieux que léger... Le ton ne convient pas à une chanson ... En tout cas ceux que j'ai lu
C'est indubitablement l'un des meilleurs morceaux de tonton Georges dont je raffole depuis 1978. Quelle verve de Victor Hugo avec un emploi presque parfait de l'imparfait du subjonctif ! Avec quelle extraordinaire musique de tonton Georges !
Message exact. Mais cet emploi de "tonton George" me dérange car mon grand oncle , mon "tonton", George est mort assez récemment... Je ne pense pas être la seule à être secouée par cette expression. Même si je dit des choses similaires pour d'autres grands artistes, je me rends compte de cette contradiction. Faites comme vous voulez/ressentez. Juste je voulais que vous soyez cs de cela :)
Ce n'est pas le même style que soeur sourire mais.....
Quand mes élèves me demandent a quoi ça sert le subjonctif, je leur répond : sans ce mode, victor hugo n'eut pas pu révéler son plein potentiel. Et il n'aurait pas une rue, un cours voire un boulevard à son nom dans chaque ville de France aujourd'hui
Pourquoi "presque"?
Le poème n'est pas le sien contrairement à Saturne mais c'est de peu d'importance finalement reste la poésie de Victor Hugo ou de Georges Brassens, Marc971.
Chaque fois que je dois écouter Georges Brassens, "La légende de la nonne" passe au minimum quatre fois. Cette nuit, cela fait au moins 5 fois que je l'écoute sans me lasser.
J’aurais pas dit mieux.
Pas mieux
Hugo ecrivait: -" Pendant que soulevant ses voiles,/ L'aube, où se mêle une rumeur,/ Semble élargir jusqu'aux étoiles/ Le geste auguste du semeur." ( la saison des semailles. Le soir) Ces simples vers ont rendu soudain les petits écoliers des campagnes très fiers du travail de leurs parents, ces miséreux méprisés par tous. Merci, Monsieur, de leur avoir rendu hommage.
Victor Hugo + Georges Brassens = Chef d’oeuvre
pourquoi Victor Hugo?
@@labenj34 la chanson est issue d'un poème d'Hugo.
Probité intellectuelle oblige, je me lasse jamais d'écouter cet homme depuis les 1978. J'en ai profité pour le faire connaître à mes élèves de terminale A4 l'année dernière. "La légende de la nonne." Ah ! Quelle journée ce jour-là. Une journée inoubliable. C'était extraordinaire.
Il nous manque, mais ses chansons sont eternelles
" On voit des biches qui remplacent
Leurs beaux cerfs par des sangliers "
Quelle puissance bon sang!!!!! Un poème plein de puissance de Victor Hugo, mis en musique avec autant de puissance par le grand Georges = combo double sourire.
C'est vrai qu'on ne voit pas souvent un sanglier escalader une biche... mais en poésie on se permet des fantaisies qui font la beauté du texte, en peinture c'est pareil, on peut réaliser un paysage irréel.
@@Centdoute Je pense que, plus que l'incongruité de la situation, c'est l'association des contraires qui est à relever: la biche et le cerf sont gracieux et élancés, le cerf majestueux, tandis que le sanglier est grossier, trapu, dénué de grace en somme (figurativement parlant bien sûr, je ne déprécie point l'animal qui est superbe dans une assiette :p)
Dieu voulut que ses coups frapassent
Les amants par Satan liés !
@@IAmGrafX Le sanglier surtout en daube avec de la polenta un délice.....
@@rogerwillm2744 Ou en roti avec une sauce forestière et des pommes de terre, servi avec un bon Bordeaux
Victor Hugo et Georges Brassens , merveilleux !
j'ai beau connaître la chanson par coeur; je ne me lasse pas de' l'écouter.
on ne se lassera jamais d'écouter notre cher Brassens
quel beau mariage, un texte d'Hugo et une musique de Brassens
je suis toujours étonné de la diction parfaite de Tonton Georges . quel talent
oui..c'est pas du Biolay !
Entièrement d'accord sur le propos.😉 Même si votre familiarité(que je comprends) m'est étrange à la lecture. Car mon sentiment envers cet auteur est surtout fait d'admiration et de respect, pour moi il s'agit d'un grand personnage (mort) que j'arrive à peine à imaginer autrement.
Moi c'est celle-ci que je préfère. Le texte D'Hugo est extraordinaire et la musique de Brassens est parfaite. Duo d'excellence.
ah c'est hugo je me disais bien que ça me disait quelque chose😂
Pareil.
C'est drôle car c'est Hugo qui avait dit :"Défense de déposer de la musique sur mes vers". Mais je pense que de la où il est, il n'a pas été en désaccord avec la musique de Brassens.
On a trop souvent tendance à parler des textes de Brassens mais les mélodies qu'elle orfèvrerie!!!
je l'écoute souvent sans jamais m'en lasser..c'est un bijou, texte et musique !
Mon enfance..🎶🌝(une mère prof de français, fan de Brassens, rien à dire de plus.💁Ah si: Je fais une fac de lettres et j'adore toujours cette chanson!💗)
PS: " La main plus rude que le gant"...
" Et la nonne aima le brigant"
" à l'heure où les corbeaux croassent". . .
" St Yldefonse ,Abbé, voulu.."
... Le texte est hyper bien mis en valeur comme à chaque fois mais dans celle là de surcroît 💛🎶📃🎶💛 🤍
la nonne ...
@@tintin1074 Je rectifie ça tout de suite... Et oui ce n'est pas parce qu'on est en fac de lettre qu'on est infaillible en orthographe, loin de là. Avec la fatigue mes fautes réflexes (comme les doubles consonnes) débarquent , Merci encore 😊
le brigand aussi :)@@salomebouzerand9395
La nonne aima le briganD. Cf. brigandage, pas brigantage...😮😢😊
Merci Georges ! Toujours aussi merveilleux de l'écouter !
Vivement alors le bar des chevaliers comme dirait Murielle et Brigitte en commentaire🙂
"Cachez vos rouges tabliers", cette phrase pour moi ça restera toujours une phrase de Brassens. Que je claironnais dans la cuisine. Même si Hugo , grand maître, j'ai étudié ton poème magnifique par la suite,. Mais c'est comme ça. Les souvenirs resterons toujours. 😊🌝
"Dieu voulu que ses coups frappassent les amants pas Satan liés"
M'est tombé de mémoire lointaine la semaine passée lors d'un soudain orage de grêle.
@@basile-deyersindieu vouluT.
Tu as raison un magnifique poème d'Hugo et une mélodie superbe merci aux deux artistes, Marc971 FWI.
Dire que Victor Hugo avait interdit que l'on mette ses textes en musique... merci pour cette transgression, j'ai découvert l'écrivain grâce à Brassens !!
il est interdit d'interdire me semble t'il
En fait Hugo voulait dire que la poésie se suffit à elle-même, car elle est déjà musique en elle-même.
La chanson est un mélange bien dosé de musique et de paroles. Les paroliers mettent souvent des paroles sur une musique. Rarement le contraire, sauf ici Brassens qui était un passionné de littérature. D'ailleurs les réf. aux gds auteurs sont nombreuses dans ses chansons.
Brassens a mit en musique un autre texte de Victor Hugo; Gastilbelza , l'homme à la carabine
@@glennlubomirskynovitch3254 Bien dosée sûrement mais surtout adaptée. Un texte adapté et une musique adaptée. Soit une musique + un texte transformés en "une chanson".
@@glennlubomirskynovitch3254 hugo était un abruti inspiré par le ciel !!!il y en a plein comme lui !!!
L'imparfait du subjonctif est ici parfait,sous la plume de Hugo.
Hugo est grand.. et Brassens le montre bien.
hugo est grand.. et Brassens est immense...Ian
Et Brassens pas loin derrière
c est VRAI § IL A FALLUT 150 ANS POUR TROUVER LA VOIE
@@ianmoro8300 bonnet Blanc et Blanc bonnet 😍aucune compétition ils sont immenses tous deux 😊
un chef d'œuvre merci pour le partage
je le passe et le repasse et je ne peux me lasser du génie de Brassens !
J'ignore si je vais dire que je passe et le repasse plus que toi. Je ne me lasse jamais de l'écouter, ce morceau, fruit d'une harmonie parfaite entre Hugo et Brassens
BRASSENS LE GENIE ABSOLU et LA MODESTIE EXEMPLAIRE !!
Rien à rajouter..
Je suis bien d'accord !
On est d'accord 🙂....un autre grand parti dans les étoiles a chanté :" la simplicité est la force des grands"....
Simplicité, humilité,la marque des génies.
À toi Jojo Brassens, Merci.🥰
honnêtement il est très surestimé. ses textes sont moins bien construits que ceux de brel ou ferré, moins bien orchestrés et moins bien interprétés. il est modeste, mais justement il manque d'ambition
@@Lena-1312 Dans cette chanson les paroles sont de Victor Hugo . brassens l'a mit en musique, avec beaucoup de talents.
Pour le reste, Brel et Ferré ont fait de bonnes chansons ; oui. Mais je préfère Brassens. il mêle la poésie, avec l'humour, la finesse, la non violence, l'érotisme sans être vulgaire. Ses textes sont très recherchés..Il sait tirer parti de situation "pittoresque" . II est le meilleur de tous;.Quant à la musique, je ne suis pas u n expert; mais plusieurs musiciens 'ont afirmé qu_eses musiques sont très recherchées et cadre avec les paroles.
Allez pour aller un peu dans votre sens; il y a 2 chansons que je n'aime pas trop. pour des raisons différentes.
Brassens un grand poète indémodable que l’on écoute toujours avec grand plaisir
'Il est dommage si on aime la chanson de vouloir offrir Brassens à la poésie (ils en ont déjà tellement à se mettre sous la dent). Son art, celui qu'il a pratiqué avec talent et dans lequel il a si bien réussi, c'est la chanson, et non pas la poésie dans laquelle il s'était d'abord exercé sans grand succès et qu'il avait quitté en déclarant qu'il ne serait jamais le nouvel Apollinaire.
La chanson pour exister en tant qu'art à besoin plus que jamais de revendiquer tous ses grands, qu'il est de coutume de vouloir dès qu'ils ont tourné le dos transformer en artistes de la poésie ou de la musique.
C'est d'autant plus vrai que le public poésie qui n'est pas le public chanson lorsqu'ils accordent une place à un de la chanson, ça n'est tout au plus qu'un strapontin. C'est le cas pour Brassens,. Brel.... ils débattent encore pour savoir s'ils lui accordent ou non.
DEPUIS UN MOIS JE ME GAVE DE BRASSENS CAR IL ME MANQUE PAR MOMENT DE MA VIE ❤❤❤
Nostalgie ,quand tu nous tiens ....mais les remplaçants ne sont ils pas mieux? 🙂
Tu as raison de le rappeler Victor Apicella et tu me l'apprends je pensais déjà Joel Favreau, Marc971 FWI
Merci Monsieur ou boug'.
"Elle prit le voile à Tolède
Au grand soupir des gens du lieu
Comme si, quand on n'est pas laide
On avait droit d'épouser Dieu
Peu s'en fallut que ne pleurassent
Les soudards et les écoliers"
Tellement beau et drôle à la fois.
on n'avait*
@@FM-me6xk
fr.wikisource.org/wiki/Page:Hugo_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes,_Impr._nat.,_Po%C3%A9sie,_tome_I.djvu/367
trorisk C'est une coquille dans le livre. Il faut bien écrire "on n'avait" en éclipsant le "pas". "Comme si quand on n'est pas laide, on n'avait pas le droit d'épouser Dieu".
Comment on fait dans le cas ou l'on cite un auteur qui s'est lui même trompé?
On dit pourtant "c'est la faute à Voltaire" et "c'est la faute à Rousseau" quand on lit les misérables non?
@@trorisk wikipedia est écrit par la communauté, c'est certain qu'il peut y avoir des erreurs.
J'adooooooooore depuis toujours!...et en tant que PADILLA moi-même..ça me touche encore plus!.....😘😘
Merci
Ma quanto era grande Brassens, come lui ne nascono uno ogni 100 anni
Brassens savait admirablement se faire discret. À aucun instant il ne se met lui-même en vedette, il se contente d'offrir au texte un cadre approprié. À aucun moment on n'entend le chanteur: on entend simplement le poème. Il faut un talent hors normes pour arriver à un tel résultat.
Tout à faut exact. Il expliquait qu'en aucun cas la musique ne devait prendre le pas sur le poème. Il avait réussi à trouver un équilibre subtil entre les deux. Des mois, voire des années de travail.
sublime mélodie, musicalité, images, rythmes !!
Elle préfère un bandit,un brigand à un Chevalier si c'est son choix c'est son choix comme dirait Robert ou Jacques je sais plus😊
@@franckrene-c'était Maurice qui disait ça.🤣
Conte, De Andrè sono dei grandi, ma George Brassens non si batte!!!!!!!
c'est a peu près sublime ! ma preferée!!
Personnellement, je n'ai jamais su quelle était ma chanson préférée de tonton.
Il faudrait organiser un "top 50", et c'est un minimum.
Ecouter Brassens, c'est comme regarder un feu dans une cheminée.
L' éternel confort de l' âme et de l' esprit.
Merci à toi, Georges
Il était temps qu'ils le connaissent, Marc971 FWI
Mais merci pour tes élèves.
Plus qu'une chansons un poème de plus de 3 minutes :)
Venez, vous dont l'œil étincelle
Pour entendre une histoire encor
Approchez: je vous dirai celle
De doña Padilla del Flor
Elle était d'Alanje, où s'entassent
Les collines et les halliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Il est des filles à Grenade
Il en est à Séville aussi
Qui, pour la moindre sérénade
A l'amour demandent merci
Il en est que parfois embrassent
Le soir, de hardis cavaliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Ce n'est pas sur ce ton frivole
Qu'il faut parler de Padilla
Car jamais prunelle espagnole
D'un feu plus chaste ne brilla
Elle fuyait ceux qui pourchassent
Les filles sous les peupliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Elle prit le voile à Tolède
Au grand soupir des gens du lieu
Comme si, quand on n'est pas laide
On avait droit d'épouser Dieu
Peu s'en fallut que ne pleurassent
Les soudards et les écoliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Or, la belle à peine cloîtrée
Amour en son cœur s'installa
Un fier brigand de la contrée
Vint alors et dit: "Me voilà!"
Quelquefois les brigands surpassent
En audace les chevaliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Il était laid: les traits austères
La main plus rude que le gant
Mais l'amour a bien des mystères
Et la nonne aima le brigand
On voit des biches qui remplacent
Leurs beaux cerfs par des sangliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
La nonne osa, dit la chronique
Au brigand par l'enfer conduit
Aux pieds de Sainte Véronique
Donner un rendez-vous la nuit
A l'heure où les corbeaux croassent
Volant dans l'ombre par milliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Or quand, dans la nef descendue
La nonne appela le bandit
Au lieu de la voix attendue
C'est la foudre qui répondit
Dieu voulu que ses coups frappassent
Les amants par Satan liés
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Cette histoire de la novice
Saint Ildefonse, abbé, voulut
Qu'afin de préserver du vice
Les vierges qui font leur salut
Les prieurs la racontassent
Dans tous les couvents réguliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Merci ! ꉂ(ˊᗜˋ*)
ette chanson révèle la beauté de la langue française et la beauté de sa versification classique. je vodrais parler comme ça jusqu'à la fin de mes jours. mais il faut hélas compter avec l'éducation de merde et la télé qui joue toujours trop fort
hello ne serait ce pas ...les voeux qui passent ?
@@pragma5475 non non c'est bien les boeufs , le rouge attirant les taureaux...
@@salomebouzerand9395 les taureaux pas les boeufs ...les vieux sont un défilé de bigots qui ne supporte pas l instinct qui pousse à l accouplement...
Parisen sans l’avoir voulu.
Et pas un oncle pour son salut.
C’est plus un passe temps qu’une gloire hein. ... Mais de lâ à ESpérer qu’on puisse me croire ! Vas-y comme j’te pousse.
Des paroles de Victor Hugo , une musique de Georges Brassens : un petit chef d’oeuvre.
Rien à voir avec les détritus proposés aujourd’hui « Nick ton père ou Tamer », « Empale ta sœur » et qui font la joie des imbeciles sans cervelle, dont la culture ne dépasse pas le nombril.
A Chanteloup les vignes, Georges Brassens est l'unique compositeur autorisé par les avant droits du Grand Homme dit l'homme fleuve, Marc971 FWI.
génial total
Magnifique
J aime ......je ne connaissais pas !
Un fière brigand de la contrée
Vint alors et dit "Me voilà!".
remarquable, on dirait du renaud
Je te venere grand maitre
Je ne trouve point de mots pour exprimer ma devotion; !
"Défense de déposer de la musique le long de mes vers".. Le grand Totor avait tord... c'est vrai qu'il n'a pas connu Brassens, le pauvre. Nous si!
Ayla Sylsir
Oui?... mais encore?
et oui..j'admire Hugo..mais bon.. nous on a eu Brassens
.. et on perd pas au change...Ian
Vous devriez avoir honte de vous... Quel exemple à donner aux générations futures...
Et le pire... c'est que je partage totalement votre mauvais gout!
Où va la France!
hihihi
Mais bon, Nous devons quand même être tolérant avec Totor... il a aussi écrit Gastibelza l'homme à la carabine.
Dites, quelqu'un a-t-il connu doña Sabine? Je veux dire: quelqu'un d'ici? :) :)
Je viens d'apprendre 2 choses en 1, quant au fait que Victor Hugo a écrit ces 2 poèmes mis en musique par Djowdj. Je savais plus ou moins que le premier n'était pas de Brassens (en fait je croyais bêtement qu'il était l'œuvre de ce prétendu Saint Ildefonse, abbé) quant au second je ne me doutais même pas qu'il était également du grand Tortor.
Bref : je me suis levé ce matin plus bête que ce que je me coucherai ce soir ;)
La leggenda della monaca
Venite, voi, cui l’occhio scintilla,
ad ascoltare una storia ancor,
accostatevi: vi dirò quella
di Doña Padilla del Flor.
Era di Alanje dove si ammassano
colline e cespugli floreali, -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Ve ne son di ragazze a Granata
e ve ne sono a Siviglia pure,
che per la minima serenata,
si arrendono tutte all’amore;
ce ne son che a sera si fanno,
baciare da arditi cavalieri. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Ma è un tono frivolo questo
che non si addice a Padilla,
perché mai di un fuoco sì casto
rifulse spagnola pupilla;
lei fuggiva quelli che cacciano
ragazze fra i pioppi sui viali. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Niente toccava quel gelido cuore,
né dolci cure, né frasi ridenti;
per bella bocca di poche parole,
per un accenno di occhi attraenti,
non c’è cosa, si sa, che non facciano
i notabili e gli scolari. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Prese il velo a Toledo Padilla,
per la gente fu tutt’un dolore,
come fosse, per una che è bella,
un diritto sposare il Signore.
E per poco poi non piangevano
sia i soldati che gli scolari. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Lei diceva: “Lontana dal mondo,
vivo e prego per i malviventi!
Ma che gioia! Che gaudio profondo
in preghiera, in mezzo a quei canti!
Là, se i demoni vi minacciano,
sono gli angeli i vostri ripari!” -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Or la bella, appena velata,
nel suo cuore l’amor s’installò.
Un fier brigante della contrada
venne tosto e si presentò!
Certe volte i briganti sorpassano
in audacia anche i cavalieri. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Lui era brutto, i tratti austeri,
la mano più rude del guanto;
ma l’amore ha tanti misteri
e la monaca amò il brigante.
Ci sono cerve che rimpiazzano
i bei cervi con dei cinghiali. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Per varcare il limite santo,
di un eremita spesso il brigante,
accostandosi a quel convento,
metteva il cilicio e sovente
la maglia di ferro ove si cacciano
le croci nere dei templari. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
La monaca osò, per la cronaca,
al messo d’inferno, il brigante,
dare ai piedi di Santa Veronica
un appuntamento galante,
nell’ora in cui i corvi schiamazzano,
muovendo nel buio mille ali. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Padilla voleva, anatema!
scordando una vita in un giorno,
darsi nella chiesa medesima,
casta all’amore, santa all’inferno,
fino all’ora scialba in cui languono
i ceri sopra i candelieri. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Quando nella navata discesa,
la monaca chiamò il brigante,
ma al posto della voce attesa,
rispose un fulmine tuonante.
Dio volle che i suoi colpi cadano
sugli amanti di Satana sodali. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Oggi, di sacra esaltazione
s’infiamma il pastore al racconto,
vi mostra al fianco del burrone
qualche brandello di muro spento,
due campanili che gli anni crepacciano,
per le capre rifugi letali. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Quando la notte al chiostro gotico
annerisce i portali beanti,
cambia sull’orizzonte fantastico
i campanili in due giganti;
nell’ora in cui i corvi schiamazzano,
muovendo nel buio mille ali… -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
con la lampada in mano, una suora
esce di cella a mezzanotte,
striscia lo spettro lungo le mura,
dietro a lei un fantasma si mette;
sui loro piedi catene si ammassano,
grevi gogne hanno per collari. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Passa il lume, sparisce, brilla,
va sotto le volte e si cela,
poi tremola dietro a una griglia,
poi sul campanile scintilla;
e i suoi raggi nell’ombra tracciano
mille immagini spettrali. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
I due spettri che un fuoco divora,
trascinando sudari a brandelli,
si cercano per unirsi ancora,
traballando sopra gli avelli;
i loro ciechi passi s’intrecciano
sopra i gradini delle scale. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quel rosso grembiale!
Ma si tratta di scale incantate,
sotto i piedi s’intricano ognora;
l’uno sta in cantine affogate,
l’altra invece su torre dimora;
sotto i piedi incessanti si spostano
pianerottoli e pianali. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Levando voci sepolcrali,
a braccia tese cercan se stessi,
e vanno…Le fatate spirali
mischiano i loro perduti passi;
si estenuano e si esauriscono
in sempre scordate spirali. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
La pioggia allora, a larghe gocce,
batte sui vetri fragili e freddi;
fischia il vento degli archi alle brecce,
esala un pianto dai battifredi;
odi sospiri che raggelano,
risa di spiriti familiari. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Una flebile voce e una grave
dicono: “Quando mai finirà?
È colpa nostra! Patir si deve:
ma non ha fine l’eternità!
Là, le mani delle ore si stancano
a voltare clessidre sempre eguali…” -
Bambine, ci sono buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Ma non può spengersi l’inferno.
Ogni notte, in questo maniero,
si cercano e mai si raggiungono
un’ombra bianca e uno spettro nero,
finché all’ora scialba si smorzano
i ceri sopra i candelieri. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Se, tremante ai suoni che ode,
qualche notturno viaggiatore,
segnandosi, agli angeli chiede
chi punisca Dio vendicatore,
dei serpenti di fuoco si slanciano
a tracciar due nomi ai pilastri. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete i grembiali rossi!
Questa cronaca della novizia
volle Sant’Ildefonso, abate,
al fin di conservare la grazia
alle vergini in chiostro velate,
che le priore la raccontassero
in tutti i conventi regolari. -
Bambine, ci son buoi che passano,
nascondete quei rossi grembiali!
Je remercie le commentateur qui m'a rappelé que ce texte était de V Hugo ... je l'avais oublié et je m'interrogeais justement pour avoir entendu une des phrases de ce poème cité aujourd'hui même !
Ont croirait tellement que c'est de lui que parfois on oublie qu'il a pris et interpréter des textes des autres,comme pour le petit cheval blanc....un génie qui s'accorde a tout
Pardonnez moi mon ignorance,mais qu'en est-il de GASTIBELZA, l'homme à la carabine ?
Aussi écrit par ce vieil Hugo ?
@@thierryruellan1828 oui également 😊
par contre la ballade des dames du temps jadis est un poème de Villon "les neiges d'atant"
@@salomebouzerand9395d'antan. 😮😢
"Mais l'amour a bien des mystères..."
je le passe et le repasse et je ne peux me lasser du génie de Brassens ! je le passe et le repasse et je ne peux me lasser du génie de Brassens !
Les ayant droits de Victor Hugo n'autoriserent que Georges Brassens a les mettre en musique ils eurent raison il ne mange pas le poème et si c'était nécessaire le met en valeur, Marc 971.
À enseigner si l'on veut rassembler.
on ne l'a jamais connu débutant ...
"Dieu voulu que ses coups frappassent
Les amants par Satan liés..."
*Uniquement en chansons.
*Voulut
J'aime aussi l homme a la carabine !!
Le plus grand
Ma préférée après Gastibleza, l'homme à la carabine (Hugo l'une et l'autre)
Victor Hugo l'avait dit: = " Il est pas mal, le petit Georges. "
Aussi beau que Robert? 😄
Et on dit que Brassens est un piètre mélodiste !! Comment résister à cette superbe mise en musique ?
Un piètre mélodiste ??? Qui est le con qui a dit ça...pas une seule chanson de Brassens n' est pas une mélodie...Sa marque de fabrique. Dès les premières mesures on reconnaît la patte de Brassens
@@philippegerboin6266 sauf que le guitariste c est apicella
@@jean-francoismounier5123
J' ai bien dit compositeur...je n'ai pas dit instrumentiste
Dans 93,il y a un homonyme.
Bonjour Amévi peux tu nous éclairer sur ton analyse stp "Quelle verve de Victor Hugo avec un emploi presque parfait de l'imparfait du subjonctif ! "Merci.
sublime jeu de guitare de Victor Apicella, (1927-1967) guitariste sur cette chanson et d'autres. pas assez cité, un peu injuste..
Vous oubliez Lucien Bellevallée et Barthémy Rosso, et bien sûr Joël Favreau...
@@claudejulien4850 nous somme en 2022 et nous somme peut-être les derniers à connaître et apprécier la plume et le talent de ses hommes, au lieux de vouloir crier le nom de ceux qui peut être par l’histoire on était oublier, apprécions le faite d’au moins déjà se souvenir que ce genre de chanson existe ?
@@wizalepasdrole non
@@wizalepasdrole Je ne comprends pas votre remarque. Je ne vois pas ce que le talent de Victor A retire au génie de Victor H et de Georges B ! Pour moi, la chanson est un art en soi, loin d'être mineur (comme d'aucuns ont pu le dire). Et je trouve que la partie jouée par le guitariste sus-cité ajoute encore à la qualité de cette chanson (et à d'autres d'ailleurs). On ne parle aujourd'hui que de Joël Favreau, que j'aime bcp, mais je trouve que c'est un peu injuste d'oublier ses prédécesseurs. Quant à l'oubli des oeuvres elles-mêmes, seul l'avenir (si l'humanité en a un) dira si elles resteront vivantes. On lit bien encore du Rabelais. En tout cas, j'ai bcp aimé l'hommage rendu en octobre 2021 à Sete à GB (pour le centenaire de sa naissance et les 60 ans de sa mort) par une pléiade d'artistes, dont de très jeunes..... Amitiés brassensiennes
@@claudejulien4850 Il y a peut-être le fait que les secondes guitares qui n'ont pas toujours été tenues par le même homme, ont su se faire discrètes et répondre, consciemment ou non, au type de musique que Brassens attendait, d'où une certaine continuité dans le temps. L'équilibre est resté délicat entre "l'ombre et la lumière" pour Apicella & consorts
enregistré en janvier 1956
Enregistré en janvier 1956. Mais c'est "Comme hier" un autre morceau de tonton Georges.
C'est cela qui m'a poussé à naître le 18 janvier 1956.😊
Ça ne vous amuse t il pas le brigand qui dit me voilà ne manque que le coucou?
Marc971 FWI.
Moi si.
Il y a la Bande du film Porte des Lilas avec la musique et les chansons de Brassens?
C'est un film que j'aurais aimé suivre un jour pour revoir tonton Georges
🥰🥰🥰🥰🥰🥰
mm fête foraine que voici
Que tu "dois "? Marc971 FWI.
Ps ayant ete à deux doigts de mourir triple avc massif ce n'est pas à dieu que j'ai pensé mais à une amoureuse qui me ramèna à la vie et après moultes opérations en urgence suis diminué mais vivant conclusion ?
Vive l'amour. Marc971 FWI et pis voilà et pis c'est tout.
Elle s'appelle Gaud diminutif de Margot.
please french friends write french lirics of Brassens for song and tongue better understanding...
One of Victor Hugo's poems. Here the lyrics of Brassens' songs: www.paroles.net/georges-brassens
Francesco Spuntarelli toujours emerveilleduprez exenseignante f
Enfants voici des boeufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers.
Qui a dit que Brassens n'était pas un musicien ?
Les cons qui ne connaissent rien à la musique. Toutes les musiques de Brassens sont des mélodies et ça c' est très fort
et poète aussi
On vous dit sautez le dinguy vous attend nager doucement jamais à contre courant vous y êtes arrivé respirez doucement hou'hou'hou'
BRASSENS SON EUVRE EST MON LIVRE DE CHEVET!!!!!!
ŒUVRE. 😮
L'amour est enfant de bohême et n'a jamais jamais connu de lois...
L'amour serait donc un petit anarchiste Slovaque?
Celle ci est peu connue
Ooooh non non !
... J’aim’rai bien savoir m’servir d’une playstation. . .
Hugo et Brassens..mieux que manu et castex..
Pour un écho le temps en grande amatrice de cette chanson j'y ai évidement pensé avec cette petite découverte moderne : th-cam.com/video/0Tqw5tULNCc/w-d-xo.html
Bofff
Bon je vais encore avoir mauvaise réputation mais regardez le nombre de vues et les likes je rêve du Zola chanté par Brassens et si peu de likes je vous condamne à écouter Jul et Nakamura pour l'éternité si vous mettez pas un like. Moi au bout de la première fois que j'écoute ces deux individus je me demande ce que dirait madame Patachou elle était gentille mais la je crois qu'elle leur aurait dit de faire autre chose. La môme Piaf leur aurait dit moins élégamment et d'autres plus anciens leur aurais offert des tomates . Moi je les fuis.
Mais que de vérité en ces mots, merci pour l'éclairage et vive la môme Piaf, Patachou, Jul et tous les srab
Zola a écrit de la prose , pas de vers. mettre en musique un texte de prose? Est ce possible ?
C'était vraiment pas le genre de thèmes abordés par Brassens, Victor Hugo et lui avait en commun d'écrire en vers déjà et puis d'écrire autant de léger que de sérieux alors que Zola mélangeait les deux et était beaucoup plus sérieux que léger... Le ton ne convient pas à une chanson ... En tout cas ceux que j'ai lu
parole hugo lol
je le passe et le repasse et je ne peux me lasser du génie de Brassens !