NOURRITURE DE LA VIE ÉTERNELLE - MÉDITATION DU 20e DIMANCHE ORDINAIRE B

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  • เผยแพร่เมื่อ 12 ก.ย. 2024
  • Homélie du 20e Dimanche Ordinaire B -Père Luc-Franck JEAN-PIERRE, C.S.C.
    SAGESSE ET FOLIE - « Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » (#Jn6, 51-58)
    #Pr9, 1-6; #Ps33(34); #Ep 5, 15-20
    Frères et Sœurs, Paix et Joie !
    1. Parvenus au 20e dimanche du temps ordinaire, nous abordons la dernière ligne droite du discours de Jésus sur le Pain de vie. L’analogie du livre des Proverbes du festin royal s’accorde avec les festins des noces en Mathieu. En vérité, c’est Jésus qui nous offre le vrai repas des noces éternelles, qui nous donne accès à l’éternité, il s’agit de Lui-même, la vraie nourriture et la vraie boisson, qui nous offre son corps et son sang.
    2. L’un des premiers sens de la Sagesse serait la « Sophia ». Un ramassis de réflexions, de maximes, de proverbes : toute une sagesse populaire qui est accessible à tous, indépendamment de la naissance ou de la culture. Le livre des proverbes nous plonge dans une accumulation de sentences qui sont constituées par des réalités propres au vécu d’Israël, car ce peuple a découvert que Dieu seul connaît la vraie Sagesse et que toute sagesse humaine ne peut être reçue que de lui. Dieu nous a créés dans sa sagesse et sa bonté pour que nous devenions expression de son amour et de sa miséricorde. En Jésus nous reconnaissons la Sagesse incarnée, la personnification de cette dernière. Voilà que la sagesse nous invite comme convives, à partager le festin des noces.
    3. Cette lecture du livre des Proverbes s’apparente à ce Roi qui a offert le repas de noces (Mt 22, 2-3). La sagesse a « dressé sa tente » sur la montagne sainte à Jérusalem. C’est là qu’elle a « bâti sa maison et sculpté sept colonnes » sept étant comme on sait le chiffre de la plénitude ; la Sagesse est si précieuse qu’elle ressemble à un palais royal, ou mieux même à un temple appuyé sur sept colonnes ; et les rois et les prêtres sont censés en être les premiers dépositaires. Mais elle veut s’offrir à tous : là-haut, elle propose généreusement son festin : « Elle a tué ses bêtes, préparé son vin, dressé sa table, et envoyé ses servantes. » Et elle crie son invitation depuis les hauteurs de la ville pour être sûre d’être bien entendue de tous. « A qui manque de bon sens, elle dit : Venez manger mon pain, et boire le vin que j’ai préparé ! »
    4. C’est déjà une anticipation de l’écho de l’invitation de Jésus lui-même, qui offre son corps et son sang. Le refus de l’invitation, c’est un refuse d’accéder à la sagesse, c’est demeurer dans notre inintelligence naturelle. Car « l’homme qui manque de bon sens », c’est chacun de nous, dans son autosuffisance, son sectarisme. Notre monde aujourd’hui réfute et se moque de toute sagesse pour se fabriquer leurs théories en tout genre. Dites-vous bien, si nous comptons sur nos seules ressources : nous n’accédons à la sagesse que par un don gratuit de Dieu ; encore faut-il accepter l’invitation : « Quittez votre étourderie et vous vivrez, suivez le chemin de l’intelligence »
    5. Cette dernière exhortation s’enracine dans la lettre de Paul aux Éphésiens, qui nous exhorte en ces termes : « prenez bien garde à votre conduite : ne vivez pas comme des fous, mais comme des sages. Tirez parti du temps présent, car nous traversons des jours mauvais. Ne soyez donc pas insensés. Oui, nous vivons des jours sombres, et nous nous trompons si souvent dans nos entêtements. Nous agissons en insensé à chaque fois que nous pensons pouvoir nous en sortir tout seul. Nous avons besoin l’un de l’autre. Notre monde est en lambeau, guerre, famine, violences, insécurité planifiée, des clivages et des souffrances de toutes sortes nous prennent aux entrailles. Nous devons en prendre conscience et arrêter tout cela, car la crainte du Seigneur est le commencement de la Sagesse.

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