Ecologie : doit-on la séparer de la politique pour la sauver ? - C Politique du 13 octobre 2024
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- เผยแพร่เมื่อ 14 ต.ค. 2024
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Martin HIRSCH Président de l’Institut de l’Engagement, ancien directeur de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (APHP), auteur de « Les Solastalgiques » aux éditions Stock (10.05.2023)
Marine BRAUD Associée-fondatrice Alameda, consultante des enjeux environnementaux et politiques publiques associées, ancienne conseillère de Élisabeth Borne
Clément SÉNÉCHAL Ancien chargé de plaidoyer chez Greenpeace France, journaliste au magazine web Frustration, auteur de « Pourquoi l'écologie perd toujours » aux éditions du Seuil (11.10.2024)
Flora GHEBALI Entrepreneure, essayiste, directrice générale de l’agence d’innovation sociale Coalitions, autrice de « Le Syndrome de la fourmi - Voir et dépasser les frontières mentales de l’inaction écologique » aux éditions de l’Observatoire (10.05.2023)
Denis PINGAUD Politiste, spécialiste de l'influence et de l'opinion, , vice-président du think tank la Fabrique écologique, auteur de « Sortir de l’impasse » aux éditions Les Petits matins (22.08.2024)
Corinne LEPAGE Avocate, ancienne ministre de l’Environnement
J'ai bien écouté l'émission hier soir : les détracteurs de Clément Sénéchal ont tord : L'écologie est un sujet éminemment politique, et l'écologie est foncièrement de gauche. Ce sont les forces de droite, depuis le socialisme à la papa jusqu'à l'extrême droite, tous manipulés par le grand capital néo-libéral qui luttent de toutes leurs forces pour rabattre l'urgence écologique au rang d'anecdote qui serait, selon eux, vite réglée par la technologie. Les dirigeants de droite, les capitaux, les industriels de l'agro-alimentaire, des transports, du btp... du monde entier ne veulent pas, ne peuvent pas sortir de leur système qui réclame toujours plus de fuite en avant. Nos sociétés industrielles sont des ogres insatiables!
Ménager la chèvre et le chou ? C'est impossible, ça fait plus de 60 ans qu'on sait que nous allons dans le mur ! Et que rien n'est fait concrètement pour arrêter la méga machine. Il est beaucoup trop tard maintenant. Croire ou faire croire qu'on va trouver des solutions en caressant nos dirigeants incompétents, et qui n'ont de démocratique que le nom, dans le sens du poil est un leurre auquel aucun vrai écologiste informé ne croit plus. Toutes les sociétés vont souffrir de l'inaction récurrente des dirigeants du monde entier qui paieront un jour la note et non ce n'est pas un truc de bobos car malheureusement les plus pauvres paieront la note la plus lourde. Alors oui avoir une vraie conscience écologique c'est politique et c'est une politique de gauche ! Arrêtons de nous jouer du flûtiau, et agissons, vraiment, pour faire comprendre qu'il n'y a pas d'alternative, plus de négociation avec les enfumeurs qui nous bercent et nous mentent depuis trop longtemps !
@@IngridLorton c'est vrai que les régimes communistes ont eu et ont encore des comportements extrêmement vertueux en matière d'écologie...
Les pauvres ne paieront pas seulement la note à cause du capitalisme, ils la paieront également si le monde se met à être écologiste à 100%. Finis les produits alimentaires extrêmement peu chers parce qu'ils viennent de régions du monde qui peuvent se le permettre. Il faudra manger bio, local, et tout cela a un prix. Aujourd'hui, quels sont ceux qui consomment de cette façon ? Les gens aisés.
Bref, il faut arrêter de penser que l'écologie est forcément de gauche, c'est la meilleure façon de diviser, et c'est pas le but de l'écologie !
oh punaise, le mec est tout seul à dire la vérité...
C’est tellement frustrant ! Un peu comme une meute de hyènes s’acharnant sur une proie sans possibilité de s’enfuir. C’est cruel, sans pitié, et révélateur de la nature implacable du capitalisme.
Le royaume de la quantité, au détriment de la qualité.
@@santosjoaoferreira8335 Oui, et avec les "journalistes" qui achèvent d'enfoncer le clou...
Surtout la pirouette intellectuelle pour dire que c’est lui le clinatosceptique, c’est dingue.
Pour être cons ils savent être malins.
Pas à droite pas à gauche veut dire de droite. D'ailleurs elle a participé à un gouvernement de droite.
A part le premier intervenant les autres sont hors-sol. Il suffit d'écouter leurs vocabulaires, le premier est précis, les autres font des phrases creuses.
Force à Clément Sénéchal, seule véritable voie écologique sur ce plateau digne d'un procès en place publique, tenu par des intervenants hors sol prêts à tout les mensonges pour sauver leur comfort. On est bien dans l'air de la post-verité, ce plateau en est la démonstration.
Pourquoi l'écologie perd toujours ?
Parce qu'on met un intervenant lucide et clair sur la nécessité indiscutable de sa radicalité, et qu'on fait ensuite passer une suite d'intervenants idéologues aveugles face au réel. Et le tout, en faisant passer le réaliste matérialiste pour un idéaliste dogmatique, et les seconds pour des pragmatiques raisonnables et respectables.
Tout est là, fin d'émission, la question a été répondue.
Clément Sénéchal semble être le seul à comprendre le problème dans sa globalité, en réalisé ce sont les autres qui sont bourrés d'idéologies et qui veulent surtout que rien ne change vraiment et ne remettent pas en cause le système global qui est la source du problème.
C'est pas d'inciter 20% des gens à passer à la voiture électrique qui va régler les problèmes, ça va juste rien régler du tout, il faut tout repenser car rien en va (transport, logement, urbanisme, alimentation, ...) désespérant... Le pire étant que le gouvernement actuel est encore bien plus bas, avec un niveau de réflexion intellectuel sur la question proche d'un enfant de 6 ans (ou de vieux boomer qui de toute façon seront morts ou sénile sdans 20 ans)
A part le premier intervenant, les autres ne veulent surtout pas sortir de leur zone de confort. Ils préférent sacrifier tant et tant de personnes sur la planète qui vont subir le changement climatique. La pensée sociale démocrate a toujours cherché à s'adapter au capitalisme destructeur en s'attaquant aux conséquences plutôt qu'aux causes. That all folks !
Tout est dit Mr Sénéchal bravo respect
Ils parlent pour parler, outre le premier intervenant les autres ont un discours vide
C'était impressionnant de voir en direct comment les propos et les comportements des invités confirmaient ceux de Clément Sénéchal au moment même ils pensaient le contredire..... en particulier le mépris de classe de Martin Hirsch, pensant le dénoncer chez son interlocuteur et en s'y roulant dedans sans s'en rendre compte, aveuglé par son ethos bourgeois. L'agressivité de Corine Lepage parce qu'elle ne parviens pas formé des idées en dehors de sa grille mentale. L'agressivité de tout le plateau de qui se sent vexé d'être remis en cause pour sa classe. Vraiment c'était impressionnant.
Martin Hirsch est indécent quand il pretend que Clément Sénéchal fait preuve de mepris de classe alors c est le seul qui visiblement met en lumière la condition social et la réalité de terrain. C est évidemment tout le contraire. Quand à Madame Lepage je me suis posée cet question " existentielle 😉" mais qu est ce qu elle fait sur ce plateau ? Pourtant inviter des personnes qui font perdre du temps à tous...
@
FlorenceGuyot Rappelons l'episode de la salpêtrière ou les manifestants s'étaient réfugiés et l' odieuse calomnie dont on les a accusé . .. lui comme procureur.
Quelle bande de clowns ! On sauve Clément Sénéchal et on balance tous les autres qui valent à peine la corde pour les pendre.
J'attends un plateau avec barrau et jancovici (et beaucoup d'autres moins connus) pour avoir un débat enfin intéressant à propos de politique écologique sans avoir de personnages politiques (ou conseillers com ou "entrepreneure", etc). Ils ne seront pas d'accord mais au moins ça sera intéressant et surtout enfin sérieux. Un seul(Clément Sénéchal) arrive à placer un diagnostique réaliste et ne reçoit que des cris d'appels à la sorcière autour. La pente est glissante Monsieur Snégaroff, bientôt une émission sur la commune de Paris avec Laurent Deutsch en guest star ?
On peut compléter ta liste ici, des fois que ton souhait soit entendu ;)
Pablo Servigne, Vincent Mignerot, Arthur Keller, Aurore Stéphant, Philippe Bihouix, Ema Haziza, Valérie Masson Delmote, Claire Nouvian, et puis tiens, pourquoi pas Frédéric Lordon (rien que pour le 'écofurieux', et expliquer à ces idots le problème du capitalisme ^^), etc.
(oui, beaucoup qui sont passés sur Thinkerview je sais ^^)
d'autres idées ? :)
Quand on entend Corinne Lepage, on comprend des la 1ere phrase qu'elle rien d'autre à opposer qu'un discours creux et idéaliste, confirmant tout le propos de Sénéchal.
Les médias ont fait des caisses sur la fausse polémique des "purgés" de la LFI, mais si tu ouvres ta gueule chez les Verts avec le même discours que lui, t'es remisé direct au placard ou (gentiment) poussé vers la sortie , Benedicte Monville en sait quelque chose, et Camille Hachez ne dira pas le contraire. D'ailleurs mention spéciale aussi à Flora Ghebali, "entrepreneuse dans la com", ancienne de com de l'Élysée ( soit disant garanti no greenwashing), ancienne protégée des verts sous la bannière de Marie Toussaint, dont on connait le succès de sa campagne européenne hors-sol et creux sur le "Care" ( de là à dire qu'elle lui aurait suggéré cette angle de d'attaque, il n'y a qu'un pas).
Enfin un grand bravo à Snegaroff qui, comme dans les précédentes émissions, joue vraiment le chien de garde, avec un plateau bien choisi et full "macronistes" complètement largués vs un seul mec🤝
Clément Sénéchal est juste magique. Il dit seulement la vérité. Enfin 🙏 Merci pour ce moment de bourgeoisie terrorisée de se découvrir nue, sans argument défendable de son idéologie capitaliste, par essence anti-démocratique.
Le trait de crayon du capitalisme on en parle ?
Pourquoi le capitalisme serait pragmatique et les autres régimes économiques seraient des croyances ? C'est quoi les arguments pragmatiques ?
Parce que tant qu'on ne comprendra pas qu'il n'y a pas que les émissions de GES qui sont importantes, mais le reste aussi, on continuera à faire du greenwashing bullshit et on pariera sur la fameuse innovation pour nous sauver dans un monde à +4 degrés
le pire, c'est que même en ne prenant en compte que les GES, ils ont tous tort à part Mr Sénéchal sur ce plateau.
Simple exemple, la vieille qui dit que l'Europe est la meilleure élève en matière d'écologie, alors que les émissions moyennes annuelles d'un Européen sont bien au dessus des 2 tonnes de CO2 équivalent préconisés pas de nombreuses organisations (pas toutes franchement anticapitaliste en plus avouons le).
Il y a vers la fin de cet extrait, un boomer qui nous explique que c'est la faute des écolos si les gens n'ont pas envoyé un message clair pour donner la priorité à l'écologie aux dernières élections.?? Il fallait d'après lui s’enamourer des personnalités pro écologie avant l'élection. ???? Ben il suffit de regarder l'assemblée pour se rendre compte ....qu'or NFL, il y a dégun.
Ce n'est pas ce qu'il a dit. Il explique qu'après les législatives, dont aucun camp n'est sorti majoritaire, les verts auraient dû chercher à créer une majorité autour de leur projet écolo.
Sauf que là où il se trompe, c'est de penser qu'ils auraient pu trouver des voix à droite (macroniste, LR ou RN) pour soutenir un projet écolo-social qui se détourne du néolibéralisme et détricote 7 ans de macronisme. Car croissance infinie et respect des limites planétaires ne sont pas compatibles.
Avec, j'imagine, une alliance sans LFI qui est trop le grand méchant loup, comme on a pu l'entendre dès la deuxième intervenante.
… il est déjà trop tard pour ce genre de débat. Actuellement, le peuple cherche à assurer l’essentiel : avoir de quoi se nourrir et se chauffer cet hiver. L’horizon est sombre et anxiogène, et face à cela, le discours bienveillant et écologique s’efface. L’égoïsme “libéralo-pragmatique” reprend le dessus, sacrifiant la nature et l’écologie sur l’autel des besoins immédiats.
Ce week-end en Belgique en est une illustration parfaite. Les écologistes, qui étaient autrefois une force politique influente, viennent de subir une défaite sévère au niveau local.
Il est vrai que nous faisons fausse route. Mais face à l’angoisse des fins de mois, l’écologie est perçue comme un luxe, une priorité secondaire. Nous risquons de le regretter amèrement quand nous réaliserons que nos choix libéraux, dictés par l’urgence économique, n’auront en rien répondu aux véritables questions de survie des écosystèmes.
Tu oublies de dire que les pays occidentaux n'ont jamais été aussi riches mais que la répartition fait que les classes moyenne et populaire s'appauvrissent.
@@arrakis-236 oui, un riche n’a jamais assez d’argent. Il viendra un jour ou ils se rendront compte que l’argent ne ce mange pas.
@@santosjoaoferreira8335 Il en a peut être assez mais avec l'enrichissement global il y a toujours des nouveaux riches et l'envie ne va pas s’arrêter comme ça, on ira jusqu'à la contrainte physique du climat.
@@santosjoaoferreira8335 Vu la réalité du monde_ conflits armés en cours ou en préparation_, vu les orientations politico-économiques globales (greenwashing, techno-solutionnisme, réalisme style Pouyané,..), il est évident, pour moi, que l'argent (le capitalisme actuel et ses multiples conventions) va s'effondrer en entraînant la société humaine....hélas.
Il faut surtout comprendre que la seule écologie punitive, c'est celle de droite. Car c'est la seule qu'ils sont capables d'envisager, en dehors du green washing évidemment. Donc ils sortent cette expression comme un épouvantail.
Ils sont incapables de penser une écologie efficace dans un monde de justice sociale, où les plus précaires ne seraient pas ceux qu'on fait payer ou qu'on force à s'adapter, mais ceux qui sont aidés, financièrement et avec des services publics de qualité.
Sauf que pour cela, il faudrait reduire la voilure de l'économie, sortir d'une idéologie de croissance infinie dans un monde limité et mieux partager les richesses produites. Pour que celles-ci profitent plus à ceux qui les produisent, à la place des possédants bourgeois qui ne font qu'accumuler sans autre perspective dans la vie.
Dès lors qu'on a compris cela, fin du monde et fin du mois ne sont plus incompatibles. Loin de là.
Dans un monde de sourds, le jouer de flûte aura toujours du mal à séduire.😔
Tous ces gens préfèrent leur confort de dominants plutot que de faire de la reelle écologie faut juste qu'ils soient honnêtes
« Améliorer la rentabilité du capital en France… une écologie qui sert de caution… «
J étais franchement en colère en suivant cette émission que même le lendemain en laissant un commentaire j en arrive à faire des fautes basiques..
À l’avenir, invitez plus d’intervenants comme Senechal : ça représentera un peu plus les français que le barrage macroniste présent sur ce plateau.
A les écouter, tout ça c'est la faute des écolos, oui de tout ceux qui s'informent et militent en faveur de l'écologie (les effondristes, les ONG, les défenseurs de l'écologie technique, les Ecologistes-ex EELV). C'est leur faute si aujourd'hui on a Michel Barnier comme premier ministre ! ^^ Non, mais quelle belle bande d'hypocrites !! Je ne félicite pas l'animateur qui laisse le débat s'orienter vers un tribunal médiatique des militants écologiques qui sont dès le départ désignés comme les coupables. Le véritable titre de l'émission c'est : le discours des militants écologiques est-il encore audible en 2024 ? A vrai dire, il ne l'a jamais été...
Sénéchal c'est le seul qui vaut le coup.
Quand j'entend la vielle peau de service, j'ai l'impression d'entendre mon père, dans son cocon matériel et mentale de retraité qui n'aspire à plus rien sauf se la couler douce jusqu'à sa mort.
Vive Clément Sénéchal. L'écologie sans base idéologique n'a pas de sens
Mord de rire X)
( et de pleurs aussi 😢)
Elle ose dire que l'Europe est la plus en avance en matière d'écologie alors que le niveau de vie moyen en Europe est bien au delà des 2 tonnes de CO2 par an par personne préconisés même par des écolos pas hyper radicaux ??
Je rappelle que les 10% les plus riches sur terre (ce qui inclus quasiment tous les européens) émettent 50% du CO2 émis par l'humanité...
Celle qui parle du dilemme entre crise politique/démocratique et crise environnementale a l'air d'oublier deux choses :
-les conséquences de la crise climatique prises dans leur ensemble dépassent les conséquence d'une crise démocratique de plusieurs degrés d'amplitude (et même le changement climatique en lui même a le potentiel de détruire la démocratie, non pas à cause d'une tentative d'écotyranie, mais simplement à cause des famines, migrations massives et guerres qu'il impliquera...)
-on est de toute façon déjà largement dans une crise démocratique colossale (49.3 à répétition, Barnier 1er ministre malgré le résultat des élections, et j'en passe), justement causée par le système capitaliste qu'elle se refuse à attaquer... C'est la finance qui gouverne en réalité, les multinationales sont plus puissantes que les gouvernements, et les politiciens élus le sont en grande partie grace à des médias possédés par des milliardaires; ils sont donc vendus d'avance.
Et l'autre vieux qui ose le traiter de climatosceptique (ou jemenfoutiste) prétend défendre l'écologie sociale, et n'est même pas fichu de comprendre qu'il n'y a peu de choses plus 'sociales' justement que la fin du capitalisme ?