Perso, je me chauffe au bois (aux buches de 50 cm, pas aux granulés de bois). Donc, quand je suis absent, c'est impossible de garder ce type de chauffage allumé bien longtemps. J'ai bien une pompe à chaleur, mais elle est vielle (bientôt 19 ans) et d'ailleurs, il n'y a plus qu'une seule console qui fonctionne (heureusement, dans la pièce principale). Quand je m'absente pour longtemps ou encore, la nuit, au cœur de l'hiver, je la mets en route pour qu'elle prenne le relai de mon chauffage au bois, mais c'est à peu près tout.
Chauffage continu mais à 16°C. J'ai remarqué cet hiver que mes radiateurs ne se déclenchaient pas tant que ça. Je pense que mon pc est une source de chaleur non négligeable et que la maison doit être relativement bien isolée. Je vais pouvoir partager la vidéo ayant eu cette conversation avec un ami il y a peu.
@@Neckhawker Oui il y a besoin de plus de puissance pour revenir a la consigne mais pendant beaucoup moins de temps donc moins d'énergie dépensée au final.
étant locataire depuis même pas 3 mois, j'avais demandé conseil à ma mère qui m'avait répondu chauffage continue, selon des expériences de son père à son époque je me suis rendu compte que ma consommation d'électricité étant quand même vachement haute alors j'ai tenté de couper les radiateurs quand je pars travailler et de les relancer le soir quand je rentre avant de les couper la nuits (plus un petit coup le matin le temps du petit dej) (je suis obligé de faire comme ça mon appartement à pas de thermostat réglableau fil du temps ou à distance) y a des périodes où il fait un peu froid, mais je le vis bien grâce à un plaid et la tendance de l'hiver français à être de moins en moins hivernale (pas merci le réchauffement climatique) le résultat est sans appel, je consomme plus de deux fois moins d'électricité avec la seconde méthode
De mon coté je fais beaucoup d'économies à couper mon chauffage quand je sors de chez moi. Mais ça vient du fait que je suis un abruti qui oublie de le rallumer en revenant
je coupe le chauffage quand je sors, et ne le rallume en rentrant que si j'ai froid. En général je vais dormir avant d'avoir froid quand la température extérieure dépasse 10°
Merci pour cette excellente vidéo. Mon expérience de chauffagiste (qui vaut ce qu'elle vaut, mais multipliée sur une grande quantité de logements, ce qui permet de faire une moyenne au pifomètre, cet outil magnifique): tout dépend du bâti. Ne pas oublier qu'un chauffage n'est là que pour compenser les pertes d'énergie du bâtiment qu'on veut maintenir à une température (très bien représenté par la passoire dans votre vidéo), *température de confort lorsque l'usager est présent* . - Dans un bâtiment très isolé, ou ayant peu d'inertie, on peut se permettre de couper complètement le chauffage et le relancer à son retour car la température sera rapidement de retour à la température de confort. - Dans un bâtiment ancien, mal isolé, ou ayant beaucoup d'inertie, si on coupe complètement le chauffage, il faudra plusieurs heures pour la température de confort s'homogénéise (ouah, je ne pensais pas avoir à l'écrire un jour celui là). Pendant ce temps là, l'usager aura froid, ou pire il va augmenter le thermostat pour avoir un ressenti supportable, ce qui donne une consommation augmentée. Par exemple dans ma vielle maison datant de la renaissance ou même d'avant, très moyennement isolée (doubles vitrages et 20cm de laine de verre dans les rampants, murs pierre de 40 à 50cm d'épaisseur), j'ai programmé une température réduite (nuit, absences, travail) à 17,5°C et confort à 19°C. Un delta de température supérieur à 1,5°K créerait trop d'inconfort, ma femme monterait la température, et on aurait perdu sur tous les plans: pas confortable, à peine moins de consommation. Donc dans l'ideal, il faut faire varier les températures, mais il faut aussi les adapter aux besoins des habitants et à la réactivité du bâti. En conclusion: au delà des mesures d'hygrométrie, des mesures de consommation exactes etc, il ne faut pas oublier l'humain. Si il a "froid" (qu'importe si la température est déjà élevée dans la pièce), il va monter la température, et 1° en plus, c'est 7% de conso en plus. Il faut donc adapter la science à son bâti propre, qui est presque toujours unique, ce qui rejoint votre vidéo. Merci encore pour la vidéo, et désolé pour le mur de texte.
"Dans un bâtiment très isolé, ou ayant peu d'inertie, on peut se permettre de couper complètement le chauffage et le relancer à son retour car la température sera rapidement de retour à la température de confort." Je pense que cela dépend également du type de chauffage, une pompe à chaleur air-eau avec chauffage par le sol, le temps que la dalle chauffe cela peut prendre énormément de temps.
@@jmg71276 C'est vrai aussi que les émetteurs de chaleur jouent. Et même entre deux planchers chauffants (selon l'épaisseur de la chape, le pas..), ou un mur chauffant et deux radiateurs (acier et fonte par exemple), la diffusion, la réactivité ne sont pas les mêmes. Tous ces facteurs jouent sur le fonctionnement thermique de la maison. Mais je n'ai pas osé en écrire plus de peur de faire fuir le lecteur potentiel. 😁
Merci pour cette remarque très utile, j'habite aussi une vieille maison avec des gros murs, des vitres très isolantes, pas de VMC, et pas d'humidité. Il y a plein de trucs pour isoler sans travaux, j'ai des meubles ou placards ou bibliothèques sur toute la hauteur contre certains murs extérieur, des tapisseries avec un isolant réfléchissant derrière pour enlever la sensation de froid sur d'autres murs, des rideaux épais qui se croisent, qui vont jusqu'au sol avec des cantonnières fermées en haut et des volets pleins pour couper la nuit le pont thermique des embrasures de fenêtres, des conduits de cheminée pas complètement fermés pour l'aération naturelles, je fais encore des feux de bois mais j'ai mis une alimentation d'air frais dans le foyer. Les maisons de conception récentes (très étanches avec VMC, très isolées et sans inertie thermique) ont aussi leur température qui tombe très rapidement à la température extérieure ce qui peut provoquer de la condensation, alors que les maisons à mur épais de pierre ont leur température (ou leur fraicheur) qui baisse lentement, et d'autre part elles ont des matéraux (plâtre) qui régulent la vapeur d'eau. Vous avez aussi raison de dire que le choix n'est pas entre laisser le chauffage toujours à 20° ou le couper complètement, on peut aussi le baisser dans certaines pièces à certaines heures, pendant les heures de nuits où la température extérieure est souvent plus basse, donc l'écart avec l'intérieur et la déperdition plus importants. Il faut aussi diminuer la longueur des tuyeaux d'eau chaude et les isoler, ne pas mettre les radiateurs sous les fenêtres mais contre les murs intérieurs, etc...
@@iraliot vous dites "Dans un bâtiment mal isolé, il faudra plusieurs heures pour la température de confort s'homogénéise" c'est vrai. mais c'est pas pour autant qu'il ne faut pas couper le chauffage, il faut simplement le remettre en route à temps. chez mes parents (moyennement isolé), la consigne du matin est 1h avant le réveil. cela permet à la maison de se réchauffer et cela évite qu'une personne frileuse soie tentée de pousser le chauffage + haut parce qu'elle a froid pendant la remontée en température. chez moi j'avais un thermostat un peu + évolué : il constate de lui-même à l'utilisation quel temps il faut pour remonter la température. il suffit donc de lui dire l'heure et il sait combien de temps avant il doit chauffer. il a aussi un bouton absence : tu appuyés que tu parts pour 3 jours, à ton retour ta maison serra chaude
Tout dépend de ce qu’on appelle intermittence car un système de chauffage régulé par thermostat fonctionne aussi par intermittence, même en gardant une température constante. Et là on ne parle que de la température de l’air et de mathématiques mais pas du ressenti. Selon sa configuration laisser la température trop redescendre va vous laisser un ressenti de froid longtemps après que la température soit remontée car tous les objets meubles et murs auront perdus leur chaleur accumulée. Il va donc falloir chauffer plus et plus longtemps pour retrouver une sensation de confort thermique. Au final on va peut-être économiser un peu, mais perdre plus en confort. C’est un choix mais à chacun de choisir, s’il le peut. Après si on part de chez soi plusieurs jours il est évident qu’il faut baisser sa température.
Il va donc falloir chauffer plus? ou pas, simplement un peu + tôt que l'heure du lever/rentré! la bonne intermittence c'est celle qui chauffe à temps pour que le confort soie identique. si vos meubles/murs sont froid quand vous êtes debout, vous n'avez pas le même confort
@@jnphi1 Tu comprends pas on dirait ... Quoi qu'il arrive si tu veux du confort, tu le payeras, et ça ce n'est pas un choix. J'espere que ça se connecte ...
@@jnphi1 non quand il fait 16° dans ton logement et que tu es sous la couette ou que tu es sorti, tu n'as pas froid à cause de la baisse de température. Si ton thermostat est bien réglé (et un peu évolué, pas l'horloge mécanique du millénaire passé), à ta sortie de la couette ou à ton retour de l'extérieur il ferra la température que tu as demandé. Avoir froid c'est une conséquence d'avoir soit un thermostat inefficace soit mal réglé
Pour rappel, quand vous vivez en copropriété, vous avez l'obligation de chauffer (12° ou 14°C je ne sais plus le nombre exact). Ce n'est pas pour vous, mais pour vos voisins ! En effet, si vous laisser refroidir, vos murs, sol et plafond vont être plus froids chez vos voisins. Ils auront alors une accumulation d'humidité de leur côté ! Au final, vous risquez d'abimer l'ensemble du bâtiment.
28 วันที่ผ่านมา +1
Oui, c'est vrai, mais enfin, 12 ou 14 degrés, c'est déjà un seuil très bas, et pour moi ça compte plus dans le "bas" de l'intermittent qu'autre chose. Donc si l'information est très intéressante, elle est négligeable dans le cas présent.
Elle n'est pas négligeable si le bien est mal isolé, qu'il fait 10 degrés sans le chauffage allumé. Garder une température à 14 degrés ça demande la même compréhension sur la nécessité de l'intermittence ou pas.
Je pense qu'il manque un élément à la vidéo. Certaines chaudières sont prévues pour fonctionner à bas régime, c'est dans ce régime qu'elles ont le meilleur rendement. Si elles fonctionnent à leur puissance maximale le rendement diminue. Avec ce type de chaudière il faut s'absenter un certain temps pour qu'il soit plus intéressant de laisser la température chuter et que lorsqu'on la rallume elle doive fonctionner à plein régime avec un mauvais rendement plutôt que de la laisser tourner à son meilleur rendement pour maintenir la température constante. Le problème est que le calcul du temps minimum d'absence pour qu'il soit plus intéressant de laisser la température baiser dépend notamment du rendement de la chaudière, de la différence de température intérieur-extérieur, de l'inertie thermique, de la température de maintien pendant l'absence etc.
ce n'est pas exact, cfr le calcul ci-dessus. lors de la phrase de relance, l'eau revient assez froide du circuit de chauffage, ce qui permet un bon rendement (c'est même à ce moment là que la condensation a lieu) tandis qu'un logement stabilisé avec une chaudière à l'allure minimum, perdra en continu de l'énergie dans les fumées tout en étant incapable de faire de la condensation si la température de retour est trop haut (cas typiquement d'un logement avec radiateur prévu pour fonctionner avec un départ d'eau à 60°)
Tout à fait, et surtout avec les pompes à chaleur dont le rendement (COP) est bien meilleur avec de faibles écarts de température. Et qui ne sont pas dimentionnées pour effectuer de grandes montées en température par grand froid.
Non aucune chaudière ne fonctionne comme ça. Toute les chaudière ont une efficacité maximale à pleine capacité. L'explication est que les pertes sont à peu prêt constante (le numérateur dans l'efficacité) tandis que la quantité de chaleur produire (le dénominateur) augmente beaucoup.
@@pierre-yveszimmer7512 Tu as raison pour le COP et le "lift". Par contre, habituellement le COP est meilleur à la puissance nominale qui est d'habitude 50%.
@@pierregravel-primeau702 je pensais avoir trouvé par le passé des graphiques ou le rendement était max vers 50% mais en faisant rapidement des recherches je ne trouve que des graphiques confirmant ce que vous dites. Merci pour l'information
Bien expliqué, j'ai été aussi confronté à ce dilemme et j'ai fait l'expérience sur mon chauffe-eau électrique. J'ai fais des relevés de mon compteur électrique lorsque qu'il était alimenté en permanence et seulement la nuit. J'en suis arrivé à la même conclusion, il vaut mieux le faire chauffer 1 fois par jour (nuit) qu'en continu.
Voire même une fois tous les x jours quand tu as consommé toute l'eau chaude ou presque. Y'a un automatisme possible pour ça avec une sonde de température ajoutée vers le haut du réservoir.
Depuis la dernière vidéo, je travaille toujours pour la SI d'un énergéticien, sur une appli qui gère notamment les budget de chauffage et qui peut comparer les consommations réelles à celles impliquées par les formules (on se rend compte qu'elles marchent plutôt bien). Comme dit dans mon précédent commentaire, la conso modélisée (simplification sans faire de physique) d'un circuit de chauffage est simplement proportionnelle au nombre de "degrés-jours" (DJ) produits. On produit 1 DJ pour chaque 1°C de différence sur une journée entre la température de chauffage et la température extérieure. J'avais volontairement omis de nombreux détails de ces calculs, je vais parler de l'un d'eux aujourd'hui : l'intermittence. Il y a le ralenti (on baisse le chauffage plutôt que de le couper) et le stop. Dans les deux cas, la formule reste simple et aboutit aux mêmes conclusions que la vidéo : les DJ sont calculés en stricte proportion de l'intermittence ! Si j''arrête le chauffage pendant 6 heures, j'enlève 25% des DJ du jour. Si le baisse le chauffage pendant 6 heures, le résultat c'est 75% des DJ à température de chauffage + 25% des DJ à température de ralenti. Bref : intermittence = économie d'énergie.
Une autre façon d'expliquer que chauffer par intermittence consomme moins d'énergie que chauffer en continu est la suivante. Imaginons deux instants où le logement est à la même température. Même température = même énergie thermique. L'énergie que le système de chauffage aura dû fourni entre les 2 instants est donc égale à l'énergie perdue pendant toute la durée qui les sépare. Or cette énergie perdue est proportionnelle à la différence de température avec l'extérieur. Donc si on laisse la température descendre en chauffant par intermittence, on aura une plus petite différence de température avec l'extérieur, et donc de plus petites pertes et donc il faut fournir moins d'énergie entre les 2 instants, CQFD. Et plus le système de chauffage chauffe fort et remonte vite la température du logement à la température souhaitée quand on le rallume, plus la différence de température avec l'extérieur reste faible longtemps, et donc mois il y a de pertes et donc moins on consomme d'énergie. Donc si vous hésitez entre rallumer votre chauffage deux fois plus tôt mais à moitié de puissance, ou le rallumer tout de suite à pleine puissance, mieux vaut d'un point de vue énergétique le rallumer tout de suite à pleine puissance.
Une autre façon de le dire : la perte d'énergie maximale d'un logement a lieu quand la température de confort est atteinte (t°int. - t°Ext.) Donc au plus on conserve cette température, au plus on consomme d'énergie. C'est tout.
@@Desaverezh peut-être que je me trompe, mais je pense que c'est pareil, ton poêle quand il a emmagasiner une certaine quantité de Joules, il va pas monter à l'infini.,d'ailleurs il me semble qu'on parle de chauffage par batch pour les poêles de masses (pas 100% sur)
J'ai un poêle de masse et ne fait du feu une fois par jour, c'est un vrai comfort. Le poêle est à 150-180° en fin de soirée et se retrouve autour de 120-150 le matin, ce qui permet de conserver les pièces à vivre chaudes durant la nuit.
Analyse toujours intéressante comme d'habitude. Je reste malgré tout un peu sur ma faim car le facteur confort a été complètement zappé. Or se sentir bien chez soi est tout de même le minimum. Avoir froid chez soi c'est je crois le pire marqueur de la pauvreté et de son statut social. Si on se fiche de ces aspects, reste le confort qui compte. D'autant que le problème est complexe, ce qui a été rappelé. Autre chose qui me chagrine c'est l'oubli de l'inertie thermique des objets se trouvant dans la maison. Si on laisse descendre la température durant la nuit assez fortement, par exemple, les meubles, les bibelots, les canapés, etc, vont perdre de leur chaleur. Or pour les faire remontrer en température cela peut prendre très longtemps. Si on fait cela tous les jours, ces objets seront sans cesse froids et "mangeront" la chaleur qu'on produira alors en vain, ce qui coûte cher pour être mal à l'aise ! Et c'est de là que vient en partie la sensation d'inconfort non comprise par beaucoup de gens : on rentre chez soi ou on se lève et en rallume le chauffage. Parfait. S'il n'est pas trop mauvais l'air va rapidement revenir à température agréable. L'air. Seulement l'air. Les objets refroidis resteront froids hélas, tout ce qu'on touchera sera froid, les murs, les verres, les assiettes, les chaises, etc. Ce qui donne cette impression bizarre de fraicheur alors que le thermomètre semble indiquer une température correcte, diablerie ? non logique et scientifique. Bref, après des essais longs sur des décennies, mon conseil est de chauffer en continu à une valeur pas trop élevée et d'opter pour une couette chauffante dans la chambre et autres systèmes de slow heating là où on veut plus de confort, mais surtout ne jamais baisser ni couper le chauffage... L'argent compte, d'où la nécessité d'agit avec circonspection, mais le confort aussi sinon autant vivre dans un carton dans la rue... Si on a la chance de ne pas y être obligé pourquoi se l'infliger chez soi... Tout en restant stratège et économe !
En complément mais pour aller dans votre sens, je préfère laisser baisser la température (1-2°max) la nuit et les jours de semaine, ce qui reste confortable tant que le thermostat relance la chauffe une heure avant mon retour. C'est un peu ce que j'aurai aimé voir dans la vidéo : évaluer personnellement le temps de "rechauffe" avant confort, c'est le marqueur le plus adapté à chacun
@@alexandres7356oui. C'est la différence entre vivre et survivre... Calculer des coûts c'est important surtout aujourd'hui, mais prendre en compte le confort ressenti cela me semble indispensable. Votre stratégie semble logique et adaptée à vos besoins, chacun doit moduler car il n'y a pas de réponse universelle, selon la taille de la maison, son isolation, les moyens qu'on a etc. Mais abaissé de 1 ou 2 degré les pièces moins occupées ou en cas d'absence peut être une variante sans conséquence sur le confort. Après il y a des gens qui supportent de vivre dans 15°, c'est économique mais quand on va chez eu on garde le manteau !
Il y a une différence entre la nécessité et le confort. Le confort n'est pas nécessaire. Ce qui est nécessaire c'est ce qui est utile à la vie. Le confort c'est un excès. Souffrir du froid n'est pas lié au confort mais à la nécessité de ne plus en souffrir. Après c'est relatif. Mais parler de confort pour parler d'une nécessité, c'est rendre quelque chose de vital secondaire. Chauffer son habitation à 24 degrés c'est du confort de se balader en slip. Chauffer son habitation à 20 degrés c'est juste normal. C'est pas du confort. Et n'importe quel foyer devrait avoir accès à cela. Indépendant de notre subjectivité au confort.
@@w.e.2911 Le confort n'a rien de subjectif, il marque la différence entre vivre et survivre. Nous avons vécu une longue période de notre vie dans le "vivre" chacun avec une confort plus ou moins grand. Et c'était même le but afficher de la modernité, entre "en voie de développement" et pays "dévelopé". Ce qu'on nous propose c'est un avenir en régression où il faut abandonner ce "vivre" pour la "survie" élevée au rang de vertu. C'est de l'idéologie pure, pas une avancée progressiste. Et bien sûr que le confort est vital. C'est lui qui marque la différence entre supporter les éléments ou les maîtriser, entre une société arriérée et une société moderne, entre un pays sous développé et un pays rayonnant. Appartenir à une communauté qui réussit, qui peut s'offrir le confort, même minimal, est valorisant, donne du coeur à l'ouvrage. Et quand on a vécu dans un tel pays, la perspective offerte d'avoir à régresser au nom d'une idéologie n'a rien de motivant. Et un peuple démotivé ne fait plus avancé le pays. C'est donc bien vital. Pour l'individu et pour la nation. Non pas comme un but à atteindre quand on part de rien, bien que cela peut jouer un rôle de motivateur, mais principalement quand on demande à un peuple qui a connu ce confort de s'en défaire. C'est une défaite, une retraite de russie. C'est humiliant et démotivant. C'est pour cela que c'est vital. Le frugalisme ne fait rêver personne, c'est une idéologie qui fait le choix de faire regresser tout le monde par hantise de se confronter à un contrôle sévère de la taille de la population humaine. La seule solution à tous nos problèmes, de la pollution à l'immigration en passant par le manque d'énergie, c'est la diminution drastique de la population humaine. Sans violence bien entendu, mais en cessant les politique nataliste pour commencer. C'est un suicide, et on commence à en voir le coût : celui de devoir à nouveau survivre au lieu de vivre. Rien n'est plus vital que de maintenant l'espoir et non le tuer, l'espoir fait vivre dit on, et à raison. La perspective d'une régression déjà commencée est un drame.
@KNHSynths @KNHSynths Je ne suis pas d'accord. La question démographique n'est pas l'enjeu. La richesse est présente mais mal distribuée. Concernant le " confort" , il est relatif à notre perception et nos habitudes de consommation. Qui peuvent être remises en question. Je ne pense pas qu'on puisse juger une société sur la base du confort affiché. Ne pas confondre, incapacité à trouver des solutions. Et volonté affichée de maintenir des inégalités sociales parfois au profit d'un extrême confort d'une minorité. Il y a une inversion des valeurs où le confort, la sécurité sont devenus des finalités indépassables peu importe les inégalités que cela provoque. Il est naïf de penser que la réduction de la population impliquerait une meilleure qualité de vie. Les rapports de force, l'exploitation sont au cœur de la nature humaine et des relations. Il ne s'agit pas d'élever le confort ou l'inconfort en vertus. Le sujet est de remettre en perspective notre notion de confort déjà. Et de comprendre comment une société riche peut négliger l'essentiel pour le confort " illusoire". La question du coût de l'énergie est une chose. La question de la politique d'isolation en est une autre etc... Mais les gens devraient prioriser entre un confort sain, et du consumérisme. Ce n'est pas la régression économique qui est en jeu. Mais une régression morale. Notamment dans la manière dont les gens consomment. On pourrait aujourd'hui réduire drastiquement les coûts de l'énergie, que cela n'y changerait. Il n'y a rien d' humiliant à la pauvreté. C'est l'attitude qu'on adopte qui va créer ce sentiment d'humiliation ou pas. Vous proposez de contrôler " drastiquement" la taille de la population humaine comme si c'était totalement normal de réfléchir à contrôler quelque chose de naturel. Et je rappelle que si la population a augmenté c'est dû au confort. Donc soit on adopte une attitude responsable, soit on se bat les uns contre les autres pour légitimer qui aurait droit à du confort. Imposer à des humains de ne pas avoir d'enfants c'est autrement plus dangereux dans leur confort psychologique, que de baisser la température de chez soi. Et je le répète si un État veut régler les problématiques liées à l'énergie, c'est avec une vision à long terme. Notamment avec un plan de rénovation/ isolation à l'échelle nationale. C'est un pari pour l'avenir. Et une façon responsable de penser le confort en dehors d'une dépendance totale aux fluctuations du marché etc... On en vient sinon à demander de " réduire la population" pour son petit confort personnel. C'est quoi cette vision mortifère pour les générations futures de devoir renoncer à quelque chose de naturel pour ne pas gérer des enjeux. À la frugalité modérée de nos modes de consommation, vous répondez par la frugalité démographique... C'est interpellant.
Bonjour. Baisser la température du logement lorsqu'il n'est pas occupé, je dis oui mais pas dans tout les cas. Tout dépend de l'inertie thermique, de la courbe de chauffe sur un chauffage central avec régulation de la température de départ par la loi d'eau ( sonde extérieure). Sur un bâtiment doté d'une excellente isolation par exemple avec un sol chauffant d'une grande inertie thermique c'est difficile. Étant chauffagiste depuis plus de 4 décennies, je régule mon logement actuel uniquement par la loi d'eau. Ma courbe de chauffe étant de 0,4 et l'inertie de mon sol chauffant étant de 7h, il m'est difficile d'anticiper la remise en température en cas de retour anticipé ou départ précipité. Malgré ça, avec un équilibrage soigné des zones d'émissions, je parviens à maintenir la température du logement à 20° avec une variation rarement supérieure à 0,4⁰ et tout ça en ne fournissant à ma régulation (vanne 3 voies montée en mélange) que la température extérieure. Le thermostat d'ambiance est présent en tant que thermomètre hygromètre mais n'a jamais été raccordé.
Super vidéo, très bonne explication. J’ai un système domitique asservi en humidité pour le chauffage des mes pièces (je maintient la température pour ne pas dépasser 70%) et j’ai mesuré une économie énorme en coupant le chauffage dès qu’il n’est pas nécessaire. Un point à prendre en compte est qu’il est rapide de chauffer l’air d’une pièce, mais pas des murs et meubles… Si la maison reste à 12°C pendant un week-end par exemple. Quand je rentre je vais mettre 30min à chauffer l’air de la pièce a 20°C mais potentiellement 10h pour réchauffer les tables/chaises etc. Et le confort en pâti. Même si l’air est confortable, le ressenti de froid est présent. Je n’ai pas trouvé comment mesurer la température des meubles pour anticiper cette inertie… Actuellement j’utilise les heures de nuit pour compenser l’inertie. Mais c’est sûrement pas idéal. C’est une problématique très spécifique mais que je pense va concerner les chauffeurs intermittents 😉
oui c'est un paramètre important a connaitre dans son isolation par exemple, c'est ce que l'on appelle le dephasage thermique, la vitesse a laquelle la chaleur va être absorbé, et la bois a globalement un haut déphasage ce qui entraine cette inertie que vous remarquez.
Pour mesurer la température des surfaces (murs, tuyaux chauffage) j'utilise un thermomètre infrarouge que j'ai acheté pour et qui a un mode mesure température biberon (ou autres objets).
C'est le concept de l'inertie. Je réfléchis à ce sujet justement pour ma maison, car je chauffe principalement au bois. La nuit, difficile de charger le poêle! Donc si j'ai des éléments de masse dans les pièces, ils vont accumuler de la chaleur pour la restituer la nuit et donc réduire la vitesse de la chute de température pour qu'au matin, il fasse frais.
Merci pour cette vidéo ! J'ai tellement hâte d'être dans un logement avec un thermostat et où il ne fait pas 80% d'humidité en continu pour pouvoir tester les deux pratiques ! On a acheté un déshumidificateur qu'on fait tourner 12h/jour (on l'arrête la nuit) et les 12L du bac se remplissent en 3 ou 4 jours. Et bah comparé à la première année sans, on a consommé -21% d'électricité pour se chauffer (radiateurs électriques mal dimensionnés pour la taille des pièces), et on n'est plus malades en continu.
j'en ai un petit pour sécher le linge dans une pièce de vie, ça consomme 120W en continu, je le fais tourner environ 10h par jour, donc 1,2kWh/jour: - l'air est moins humide donc plus confortable pour vivre et dormir, sans avoir besoin qu'il soit plus chaud: je préfère largement un 19° sec à un 21° humide. Avant de l'allumer, après avoir aéré 5 min la pièce en grand, 75% d'humidité. En fin de journée quand il a bien tourné pour sécher les 7Kg de linge étendu, 50%. - l'appareil rejette un air chaud, donc les radiateurs (à eau) chauffent moins (puisque tête thermostatique), il y a forcément une économie de gaz derrière, mais aucune idée de combien, il est trop difficile de comparer les consos journalière avec ou sans puisque la météo est toujours différente, et avec les phénomènes d'inertie dans le logement, un écart de quelques % est invisible ou non-significatif. A mon sens ce qui génère l'économie, c'est l'air plus sec qui évite d'avoir à demander une température plus haute.
Merci pour la video, elle est sympa et bien tournée mais c'est tellement compliqué de savoir trouver le bon compromis... Ma situation personnelle a complètement changée, j'avais une chaudière au fioul qui fonctionnait en mode oui/non avec un thermostat connecté intelligent et des reglages de température en fonction des moments de la journée et fonction des pièces (vannes connectées) ça me semblait le plus cohérent vis a vis de m situation. J'ai une pompe à chaleur avec le thermostat de la marque de la PAC et un seul reglage de température régulé dans les chambres par les vannes connectées, mais la grosse difference c'est que ma pompe a chaleur chauffe selon une pente de loi d'eau, pas en oui/non, du coup en fonction de la température extérieure elle produira plus ou moins de chaleur dans les radiateurs et si le reglage est bien fait, garder une température relativement stable est relativement économe et simple, par contre faire remonter la température prends du temps, même en jouant sur les paramètres de la "chaudière" (ceux dispos dans l'application sans avoir à toucher aux reglages de base).
Il manque un élément essentiel à cette vidéo lié au confort ressenti. En effet, quand on chauffe un logement, il y a en fait deux choses différentes que l'on chauffe. L'air, qui a une inertie très faible, et les murs, plafond, carrelage, gros meubles en bois etc... qui ont une inertie très élevée. L'air en lui-même demande peu d'énergie pour être à une bonne température. Mais il se refroidit vite au contact d'une surface froide. Quand on chauffe beaucoup par intermittence, il est quasiment impossible d'avoir des murs chaud. On peut vite se retrouver avec des murs à 14°C même sur la face côté pièce. Une première conséquence est qu'on ressent toujours une sorte de froid qui nous pénètre. Encore plus pour les jambes avec le carrelage tout froid vers les pieds. Une seconde conséquence, est que l'air chauffé refroidit plus vite. Donc dès qu'on arrête un peu le chauffage, le froid revient plus vite. Ainsi, il est très fréquent d'augmenter la consigne de son chauffage pour se sentir bien. Enfin, c'est déconseillé avec une pompe à chaleur qui délivre une puissance instantanée de chauffage assez faible: on consomme à fond pendant 4H et on n'a même pas atteint la température que l'on voulait. A l'inverse, avec un chauffage plus ou moins continu (sur une fourchette de 2-3 degrés selon qu'on est là ou pas, la nuit etc...), on maintient les éléments fortement inertielles à des températures élevées. La conséquence direct, est qu'on se sent bien même avec des températures faibles. On n'a pas spécialement froid dans un logement stabilité à 19°C, alors qu'on a froid dans un logement réglé à 22 avec des murs à 12°C. Ainsi, il est fréquent d'avoir une consigne plus faible dans les logements chauffés en continu. L'autre conséquence, est qu'on peut quasiment couper son chauffage quand les températures extérieures deviennent plus élevées, avec une température maintenue par les murs et le sol. L'autre jour, on a eu un redoux à 14°C et j'ai coupé mon chauffage plus de 24H. Ma température n'est pas descendue sous les 18.5°C là où des amis avaient dû continuer à mettre le chauffage. Le printemps est donc souvent mieux géré. Enfin, il y a un intérêt collectif à chauffer en continu (quand on a un chauffage électrique) qui est également totalement absent de cette vidéo. Eviter les appels de courant qui oblige à mettre en route énormément de centrales électriques au gaz en route pour gérer le pic de consommation, là où un chauffage continu lisse totalement la production et permet une optimisation du réseau électrique national. C'est totalement indirect mais plus les gens consommeront de façon continue, plus le prix de l'électricité pourra baisser car ça coute cher de gérer les pics au niveau du réseau. Pour conclure, bien sûr que toutes choses étant égales par ailleurs, on consomme moins à arrêter le chauffage qu'à le faire en continu. Mon message ne vise pas à dire le contraire. Cependant, pour des logements bien isolés, il est opportun de dépenser un peu plus pour un bon confort avec une consigne plus faible, une meilleure période de mi-saison et une meilleure gestion du réseau électrique.
L'avantage du chauffe eau c'est que tu peux stocker ton chauffage sur la durée, de ce fait la part de chauffe quand l'électricité et abondante et pas chère est le facteur qui a le plus d'importance. Quand on a un chauffe eau élec c'est très avantageux d'avoir soit des panneaux solaires soit une offre d'élec avec heures creuses comme tempo pour l'utiliser en intermittence quand il faut. Et rajouter une couche d'isolant quand il est pas dans une pièce chauffée ca réduit bien la facture aussi.
Un thermostat connecté est top! Ça permet de programmer et adopter plusieurs scénario en fonction de présence ou non à la maison. Idem, si des amis sont là, on chauffe un peu plus que si nous étions que 2 à la maison. J’adore tes vidéos, bravo 🌈
Merci pour ces informations très claires, notamment sur l'hygrométrie, c'est très bien plus clair dans ma tête ! (Team intermittence via thermostat programmable)
@@RoomsOversouled Je ne peux que plussoyer, dans mon cadre pro (agriculteur) c'est une nécessité qui as réduit grandement mes consommations pour mes animaux tout en leur amenant un confort bien supérieur, si tu as des pistes je suis preneur (perso environ 20 pièces monitorées pas capteur zigbee temp/humi remontées sur Home Assistant avec des scripts nodered pour le controle des déshumidifcateurs et des clims)
L'étude passe à côté de l'essentiel, et la vraie question reste sans réponse! Pendant les 2x 5/10min journalière d'aération, faut-il couper le chauffage?
Petite précision concernant les pompes à chaleur En principe, sur une bonne installation, la PAC est dimensionnée en fonction de la maison, de son isolation et des températures couramment rencontrées à cet endroit précis. Le problème que ça pose, je l'ai rencontré chez moi quand j'ai essayé de chauffer moins la nuit : quand on arrive au matin et qu'il est temps de faire remonter la température, la PAC doit fournir beaucoup d'énergie d'un coup, alors qu'elle n'est pas vraiment faite pour ça. Résultat, les résistances d'appoint électriques sont utilisées pour arriver à la puissance voulue, ce qui augmente énormément la consommation. Ça peut être traître, surtout si on ne fait pas attention. Dans mon cas si je n'avais pas une sonde de courant sur l'alimentation de la PAC, je ne m'en serais peut-être jamais rendu compte, pensant faire des économies d'énergie ! C'est un cas particulier avec les PAC, parfois obtenir plus d'énergie thermique dans le logement en chauffant en continu nécessite moins d'énergie électrique en entrée que de chauffer par intermittence, alors même que ça permet de faire baisser les besoins en chauffage, un peu paradoxal. Après au moins il fait froid dehors, au plus la PAC a de la marge en termes de puissance afin de faire remonter la température
J'étais chauffagiste. Sur les PAC air eau avec appoint électrique, on peut en général désactiver les résistances d'appoint en les disjonctant au compteur. Dans ce cas, la chauffe sera un peu plus longue, mais en mode thermodynamique seul, donc économique.
@@EmmanuelDufour C'est vrai mais ça ne fonctionne que quand on est hors des périodes de grand froid, pendant ces périodes sans appoint la PAC risque de ne pas être capable de maintenir la température à l'intérieur
Oui surtout qu'au petit matin les températures sont les plus basses donc le rendement de ta PAC sont les plus mauvais. Tu as tout intérêt à faire monter progressivement la température dans l'après-midi et d'accepter d'avoir des matins frais si tu souhaites faire de l'intermittence. Donc de l'intermittence sauf les après-midi où le soir et/ou le lendemain matin tu te trouves dans la maison).
Il y a une dizaine d'années (je suppose que c'est encore le cas aujourd'hui) 90% des articles de presse francophone promouvait le chauffage continue alors qu'en anglais c'était le contraire. A noter aussi que ChatGPT 4 prône aussi le chauffage continue et c'est un bon exemple pour voir comment ils se débrouille quand il se contredit. Merci en tout cas pour avoir enfin une vidéo nuancé sur le sujet et qui conclu dans le bon sens.
Petite remarque, à 11:35 quand vous parlez du système solaire, il n'est pas pratique de chauffer lorsque le soleil est au maximum. Le mien serait d'avoir des batteries pour décaler la production de la consommation.
Partons sur un exemple température intérieure T int 21 et extérieure T ext 5 degrés. L'analogie de la passoire demande un peu plus de finesse. C'est clair que si la coupure de chauffage est assez longue pour que les pertes cessent, ça veut dire que la T int s'approchera de 7 degrés. Si vous partez 3 jours, et acceptez de trouver 8 degrés en rentrant chez vous, OK, il y a nette économie. Mais si vous partez seulement 6 heures, et que T int baisse à 14 , les fuites de chaleur auront continué en votre absence, bien que plus faibles (le débit de fuite dépend de la différence de température ok) : vous perdez en confort, et vous gagnez juste quelques pourcent de consommation. Le risque c'est la condensation, comme il l'a expliqué : si votre maison est plutôt froide et peu ventilée, la saturation max en eau de l'air est facile à atteindre, et alors chauffage coupé = moisissure. Mais si la maison est généralement chaude et bien ventilée, l'air venu de l'extérieur contenant peu d'eau (en absolu) , réchauffé, voit son humidité relative devenir très basse (syndrome de l'air trop sec en hiver) Dans ce cas, vous ne risquez pas de pb d'humidité ou de moisissures. De plus, ventilation = refroidissement plus rapide , donc vous atteignez plus rapidement les températures basses, où les fuites de chaleur diminuent ou s'arrêtent . De plus votre vmc rejette de l'air à 15 degrés au lieu de 21. Bénéfice certain. Et si vous programmez votre chauffage pour qu'il démarre un peu avant votre arrivée, c'est un bon compromis. Perso, j'ai pu installer une ventilation double flux, la chaleur de l'air que je rejette est récupérée dans un échangeur, et l'air neuf y est réchauffé . Tout bénef . Mon échangeur de chaleur est fabriqué maison, il est 10 fois plus gros que ceux du commerce mais l'efficacité est quasi parfaite au vu des 4 thermomètres que j'y ai mis (sauf quand il fait zéro degrés dans les combles où il est installé , malgré son isolation je perds jusqu'à 2 degrés, j'ai du soufflage d'air neuf parfois à 18) . Il fonctionne sur horloge au moment ou la salle de bain ou la cuisine fonctionnent, et quand il y a des personnes, soit environ 8h par jour en hiver, ce qui me suffit pour une bonne qualité d'air. En période de canicule, seule l'extraction d'air (chaud !) fonctionne la nuit, l'air frais entre par les fenêtres ouvertes. Il faut faire l'effort de bien réfléchir pour arriver à un bon confort sans dépense inutile...
@@pierredestefano5533 Pour moi, c'est confortable jusqu'à 12 degrés. Entre 8 et 11, je serre les fesses mais ça va et quand ça tombe à 7 ou en-dessous, je mets une combi de ski. Mais ça fait beaucoup d'hivers que je n'ai pas été réduit à cette extrémité.
Je n'ai pas encore vu la vidéo mais j'ai bien une petite idée sur la méthode qui utiliserait le moins d'énergie. 1) Les appareils ont un rendement dépendant de son point de fonctionnement. Il est généralement moins bon quand il est maintenu à bas régime. L'utiliser à son rendement idéal pendant un court laps de temps est préférable. 2) On perd plus rapidement de température quand l'écart entre l'intérieur et l'extérieur est élevé. En coupant le chauffage quelque temps, la température intérieure va certes baisser mais on perdra moins d'énergie pendant cette période. Donc on devra en rajouter moins pour revenir à la température voulue.
Les pompes à chaleur comme les chaudières à condensation ont de meilleur rendement lorsque le circuit de chauffage est à relativement basse température, donc, non...
@@antoineclaudel1151 TH-cam ne donne pas la possibilité de copier des liens mais tape "COP pompe à chaleur en fonction température eau" dans Google. Tu y trouveras les courbes
Il n'est pas possible de mettre des liens mais il suffit de taper "COP PAC en fonction de la température d'eau" et tu y trouveras toutes les courbes. Le rendement des PAC dépends de la différence de température entre les sources. Il est d'ailleurs recommandé de les installer avec des radiateur basses température ou des plancher chauffants
J’éteins le chauffage quand je sors de chez moi. Quand je reviens, je trouve qu’il fait bon à l’intérieur. Chaud en hiver, frais en été. Le temps de faire un peu la cuisine, un radiateur soufflant permet de vite avoir une température pour être à l’aise. Ça s’arrête automatiquement quand la température voulue est atteinte. Seuls les jours très froids restent problématiques. Il est alors nécessaire de chauffer toute la journée pour que la vie soit supportable dans mon appartement du 6eme étage sous les toits. Ça concerne maximum 2 semaines par an. Certaines années seulement 2 jours.
En dehors de l'isolation il y a aussi la nature du logement : sa taille et comment il est aménagé. Dans un grand espace sans mur, ce sera beaucoup plus compliqué a réchauffer qu'un petit espace, ou un logement qui a des pièces bien séparées et en moyenne plus petites. Chez moi par exemple, avec un petit radiateur il fait très chaud en même pas 20 minutes et je peux le couper pendant des heures même si mon immeuble est très ancien et pas isolé. Je ne me chauffe d'ailleurs en général jamais et laisse la chaleur humaine faire le boulot, ou des appareils tel qu'un ordinateur/vidéo projecteur suffit à le chauffer (tellement que je suis souvent obligé d'ouvrir la fenêtre en hiver) J'applique la même chose pour mon chauffe eau, je ne l'allume que 30 minutes avant de prendre une douche. Ca demande plus de logistique mais l'effet sur ma facture est redoutable
Excellent sujet :-D Question sur la VMC : quel est l'intérêt d'évacuer un air qu'on peine déjà à chauffer ? En même temps d'extraire l'air humide, la VMC extrait surtout l'air chaud ... Peut-on imaginer un chauffage intermittent qui fonctionnerait ainsi, couplé à la VMC : 17h, avant mon retour à la maison, le chauffage se met en route, la VMC se coupe = je chauffe plus vite. A 18h, je rentre. Ma présence fait augmenter l'eau dans l'air, jusqu'à 22, là, le chauffage se coupe, la VMC se remet à tourner. 5h du mat, rebellotte, petit coup de chauffage, puis à 8h je pars de chez moi, le chauffage se recoupe encore, et la VMC se met en route pour assainir l'air...
concernant les tableaux, il apparait qu'il y a eu plusieurs problemes de tenu. sachant qu'ils sont lourds et que cela peut faire des degats. des retours ?
Coucou ! J'ai un appartement qui est assez ancien avec 5 mètres de hauteur au total. Donc c'est un peu dure à chauffer mais je ne mets pas le radiateur à plus de 19 ou 20 °.
Coucou et merci ! Je n'ai pas eu vraiment le choix il y a presque 3 ans autrement mon dernier fils et moi ainsi que notre animal de compagnie serions à la rue.
Il manque un paramètre dans cette vidéo : l'échauffement naturel de la maison. Perso, je laisse le chauffage à 18 °C en continu, mais il ne s'active que la nuit. En journée, le soleil suffit pour réchauffer le logement et faire couper automatiquement le chauffage. Pour optimiser le truc, il faut bien nettoyer les vitres.
Je suis absolument de cet avis, depuis deux ans j'ai mis le chauffage sur 18 degrés en continu et j'ai économisé en kWh par rapport à l'intermittence à 20 degrés En plus le ressenti est plus confortable avec l'uniformité de la température. Il fait dire que j'étais sceptique mais j'ai tenté le coup sur les conseils de mon frère adepte de la pratique : ça marche ! L'erreur est de comparer l'intermittent à 20 degrés avec le continu à 20; en fait on peut régler le continu plus bas pour le même confort, étant donné que tous les meubles et les objets de la maison seront tempérés en permanence.
Merci pour les explications ! Vivant dans le sud et travaillant hors de chez moi la journée, je n'ai besoin que de chauffer un peu le soir et ça suffit, c'était une évidence, mais je m'étais toujours posé la question comme on entend parfois dire que le chauffage en continu est préférable.
Ici, au Québec, j'habite une petite maison dans un village au sud de la province. Je chauffe à l'eau chaude avec chauffage centrale électrique. (chauffage dans toutes les pièces de la maison) Ici, j'ai constaté que mon chauffage marche en continu 24 sur 24 si la température passe sous le moins 18. Les nuits ou la température passe sous les moins 40 la température intérieure de ma maison, elle ne monte pas plus qu'à 16 à 18 degrés, même si mon chauffage marche en continu. J'ai également un chauffage d'appoint de 25 000 watts pour chauffer les deux-pièces principaux de ma résidence quand la température passe sous les moins 25 a moins 30. Toutefois, l'humidité de l'air est beaucoup plus basse sous zéro et a moins 40 l'air est sec.
Il est important de prendre en compte la masse thermique de l'habitation. On oublie souvent que l'on ne chauffe pas seulement l'air, mais aussi tout ce qui est contenu à l'intérieur de l'isolation: les cloisons, le sol, les meubles... cette masse thermique constitue un réservoir inertiel conséquent
D'ailleurs, intuitivement, je pense que l'on ne chauffe pas beaucoup l'air mais bien plus les murs sol et plafond. Je me demande quelle fraction d'énergie thermique est absorbée par l'air, je ne serai pas surpris que cela soit seulement quelques pourcent.
Un élément à prendre en compte aussi c'est que selon la technologie de chauffage allumer/éteindre peut user plus rapidement (ou également tourner à fond peut user plus vite). Par ailleurs le rendement énergétique de certains équipements fait qu'il sont plus efficaces à certains pourcentages de leur puissance. Merci pour tes vidéos !
@@JPPeron je connais mieux les systèmes de froid que de chaud (mais les pompes à chaleur doivent être similaires). Par exemple les arrêts et demarrages trop rapprochés fatiguent les pompes par exemple (plus des effets mécaniques dûs aux "chocs" liés à la reprise de la circulation des fluides). Mais c'est très dépendant de la technologie employée.
Si ça économise, alors ça fonctionne moins longtemps. En dehors d'éventuelles avaries dues au variation de température, y'a pas de raison que ça s'use plus en fonctionnant moins.
@@yannickperret1586 Effectivement, redémarrer un compresseur quand la pression est encore élevée peut le faire caler, et ça c'est pas bon. Mais ça arrive après une mini-coupure ou si on augmente la consigne juste après un arrêt.
Il y a d'autres explications historiques : par intermittence, le thermostat met du temps à détecter la montée en chaleur et le chauffage peut temporairement dépasser la consigne, ce qui n'arriverait pas avec un mode continu. Maintenant, avec les thermostats connectés qui estiment la réactivité du système de chauffe, il est possible de converger sans dépasser.
Petit détail sur la pompe à chaleur: losrqu'o' chauffe très fort d'un coup, la pompe à chaleur n'a souvent pas assez de puissance pour assurer la chauffe. Il y a donc une résistance chauffante qui démarre en plus de la pompe à chaleur afin d'atteindre la puissance de chauffe souhaitée. Cela implique donc une baisse significative du rendement global de chauffage, qui ne ce serait pas produit en chauffage continu. Cela complique donc énormément les calculs et rend la réponse la question continu vs intermittent très compliqué. Vaut il mieux un continue avec un bon rendement ou un intermittant qui avec un rendement moyen? (honnêtement, je ne sais pas, et pourtant je suis dans le milieu du chauffage...)
J'aurais bien aimé que soit abordé la notion de quantité d'énergie qu'il faut pour chauffer un air sec (disons 45% HR) vs chauffer un air plus humide (disons 75% HR) Si tu peux faire une explication sur cela, ça m'intéresserait grandement !
C'est tout pareil voire il faudra moins d'énergie dans le cas où c'est humide. Par contre tu auras moins d'inertie thermique : donc tu vas conserver la chaleur moins longtemps en milieu humide que quand c'est + sec.
@@lecamping31en fait, il y a une grande différence entre les 2, et il faut bien plus d'énergie pour chauffer un air humide. D'où les VMC dans les maisons modernes.
Bonjour et merci pour ta vidéo. Le problème de condensation soulevé par la chauffagiste est réel. Cependant en n'ayant que peu de chauffage initial (slow heat) l'air contenu en période de "chauffe" reste relativement sec. Par ailleurs la température diminuera moins fortement à mesure qu'on se rapprochera de la température ext. Donc en situation de slow heat, les phénomènes de condensation seront moins présent car ayant moins d'eau au départ ET moins d'écart de température à l'arrivée. En slow heat on a donc tout intérêt à chauffer par intermittence. Ensuite dans le meilleur des cas un panneau solaire va produire 400w, ce qui ne permet même pas d'alimenter un petit radiateur portatif. Il me semble bien illusoire de vouloir utiliser ses panneaux pour chauffer une maison. Enfin mettre un déshumidificateur d'air électrique alors que l'objectif est de réduire sa consommation me semble contre productif. Bonne journée !
Le deshumidificateur est surtout là pour éviter que le taux d'humidité génère des moisissures. On est plus dans le domaine du bien être et de la santé que dans l'économie. A titre d'exemple, j'en ai un qui peut assécher les pièces à moins de 50% de taux d'humidité (plus de souvenir de la plage de température), mais on tourne autour de 250 Wh. Ce qui reste correct pour éviter de finir avec des cochonneries dans les poumons ou sur des tissus / murs / aliments / ...
@@grizzlyslashx le déshumidificateur n'est qu'un compensateur au problème initial : l'humidité et le manque de renouvellement d'air. Par ailleurs il y a des déshumidificateurs sans électricité. Bonne journée.
Dans le même style de questionnement. Est ce que rajouter des radiateurs fait consommer plus ou moins ? J'ai tendances à croire que je consommerai moins si j'en avais plus
avec un radiateur bain d'huile qui a 3 positions : quand j'ouvre le robinet fort sur 3, pendant 1heure, quand je reviens, est-ce que ça ne consomme pas plus que si je l'avais laissé sur 1 pendant 3 heures ? ou sur 0 pendant 3 heures ? Parce que ok, pendant 3 heures je consomme rien, mais quand je reviens je consomme le triple pendant un certain temps. Du mal à faire les calculs, dépend de l'épaisseur des murs en effet. En fait, c'est assez naturel... comme vous dites, si c'est une maison très longue à chauffer, tendance à laisser un bout de chauffage en route pendant l'absence. Faut compter aussi les dégâts collatéraux que provoquent l'humidité sur le matériel, et sur les articulations.
IL y a un truc qui m etonne neanmoins Reprenons la passoire comme exemple. Plus elle est remplie, plus il y a de trous immerges. Plus il y a de trous, plus elle laisse passer l eau (c est logique et cela confirme qu une maison chauffee a 40 degres devrait refroidir plus rapidement qu une maison chauffee a 17 non ?). De ce fait, dans votre calcul d energie intermittente, on voit que la temperature finale moyenne est largement plus basse que la temperature en continue. De fait, il est logique que la note finale soit plus elevee. ma question est donc, en est il de meme si l on avait fait cela avec une temperature continue egale a la moyenne des temperatures intermittentes ?
Bravo pour cette vidéo très intéressante (comme d'habitude). Toutefois, voici quelques remarques constructives : 1) un espace insécable est nécessaire entre le nombre et les unités (contrairement à la mode actuelle) ; 2) le symbole SI pour gramme est g et non gr ; 3) le symbole décimal en français est la virgule et non le point. Merci 🙂
Après un déménagement dans une maison à étage équipée de 2 clims réversibles j'ai fait l'acquisition d'une station météo avec des capteurs installés dans chaque pièce, ça aide bcp, déjà au début pour comprendre les cycles de chauffage de la clim (qui ne tient au final pas compte de la température demandée 😅) et ensuite pour vraiment mettre en route seulement quand c'est utile avec en bonus l'hygrométrie pour connaitre l'impact du séchage du linge dans une pièce 👍
Ca ne peut se faire que sur deux batiments parfaitement identiques au même moment, et encore on n'est pas à l'abris d'un biais dû à la localisation, ou alors il faudrait un grand nombre de "cas personnels".
La raison physique est simple, plus on a une différence de température importante (entre intérieur et extérieur) et plus il y aura un transfert de chaleur important (un peu comme avec l'électricité, si on augmente la tension (ici température) au pôles d'une résistance (ici murs/isolation), plus le courant traversant la résistance sera important (ici flux de chaleur).
Merci mille fois d'insister sur l'importance de l'humidité, et le fait que chauffer est la pire façon de gérer ce problème (en plus de l'air humide augmente les déperditions thermiques du corps, donc on a besoin de chauffer plus pour avoir un confort satisfaisant. La température de confort augmente quand l'air est humide) Je me permets d'ajouter une source d'humidité assez commune dans des bâtiments anciens qui ont été mal rénovés, notamment avec des enduits extérieurs à base de ciment ou de molécules organiques : les murs anciens font remonter de l'eau du sol par capillarité, bien plus que le béton, et cette humidité ne peut pas s'évacuer dehors car ces enduits ne laissent pas passer la vapeur d'eau... donc on récupère cette humidité dans l'air intérieur et dans le platre qui moisit.
Merci pour cette vidéo intéressante ! Attention cependant à ne pas confondre les panneaux "solaires" (avec un circuit d'eau glycolé qui se réchauffe grace aux rayonnements solaires) et les panneaux "photovoltaïques" (qui produisent de l'électricité) 👍
La vidéo n'a pas saisi un phénomène de perte, si on laisse la température trop redescendre (à 10°) et qu'on remet le chauffage en arrivant. Le thermomètre du thermostat est à 1m du sol, pour un plafond à 3m. Il va ordonner aux radiateurs de tourner à fond, tant qu'il ne voit pas une température de consigne de 20°. Il y a des bulles d'air chaud au niveau des radiateurs qui filent directement au plafond. Je ne suis pas sur que l'air des radiateurs file aussi vite au plafond, lorsque l'écart est plus modéré. En tout cas le chauffage ne va pas s'arrêter avec une bonne température de 20°. Disons par exemple que le chauffage va s'arrêter une première fois quand le thermostat verra 20° à 1m du sol. Cela veut dire qu'il fera plutôt 30° en hauteur, où cela ne sert à rien. Et il fait moins de 15° près du sol. Et les objets et murs sont froids. Ensuite il faut attendre que la conduction répartisse la chaleur. Avec un redémarrage depuis une température trop froide, on va avoir de la chaleur perdue où elle ne sert à rien.
28 วันที่ผ่านมา
Honnêtement, je ne sais pas comment tu fais pour ventiler en Belgique... Chaque fois que mon hygromètre me dit le taux d'humidité extérieur, il est plus haut que le taux d'humidité intérieur..! Exceptions quand il gèle ou en plein été... quand on en a un !
J'allume ma chaudière gaz 4h par jour chaque matin, et je fais 50% d'économie de gaz. La température fait un peu le yoyo entre 16°C et 18°C, néanmoins, j'ai quelques hygromètre et je vérifie que le taux d'humidité relative est < 70%. Je fais des tests depuis mis Décembre 2023, et au final, je préfère faire une seule "grosse chauffe" par jour, car je trouve que c'est ce qui est le plus économe (la chaudière tourne a plein à l'allumage, plusieurs allumage, c'est plus de gaz utilisé pour réchauffer l'installation de chauffage elle même) et que le delta de température de 16° à 18° est acceptable.
Il n'y a pas de débat possible, il suffit de résumer en termes de pertes d'énergie. En laissant la température constante, on crée de fait un écart maximal avec l’extérieur. Cet écart maximal donne des pertes maximales. Expliquer qu'il faudra davantage chauffer ensuite, c'est ne pas comprendre la physique. Bien sûr il faudra de nouveau redonner de l'énergie à son intérieur, mais jamais plus que ce qu'on a économisé! En revanche en laissant son logement sans chauffage, on réduit nécessairement l'écart avec l’extérieur, et ce dès la première minute. On a donc forcément un gain d'énergie. Ce gain d'énergie est valable pour un logement très bien isolé. Mais bien sûr c'est sur une passoire thermique que les gains seront les plus impressionnants. Il faut simplement faire attention à deux points pour garder tout le confort: 1/ Redémarrer le chauffage avant le réveil, et avant son retour du travail. 2/ Si on vit dans une région très humide, éviter de redescendre sous la limite de saturation de l'air en programmant un minimum. Dans le sud-est de la France, par expérience ce n'est pas nécessaire, surtout si on aère régulièrement.
Si je prends mon cas, je me chauffe avec une chaudière au mazout pour une grande maison (± 750m cube à chauffer). J'ai équipé ma chaudière depuis environ 20 ans avec un simple programmateur afin de faire fonctionner ma chaudière de manière intermittente avec des créneaux que j'adapte manuellement (en fréquence et en durée) en fonction de la température extérieure. Par rapport aux premières années où j'étais en continu, la différence est flagrante, j''économise environ 2000l de mazout par an ! Cela se fait par contre un peu au détriment du confort, on ressent des périodes un peu plus fraiches et d'autre plus chaudes, on va dire que l'hystérésis est plus important. Je suis aussi équipé d'une thermomètre extérieur afin de m'adapter au mieux et de plusieurs hygromètres et thermomètres intérieur afin de suivre l'évolution à l'intérieur. Je pourrais confier cette adaptation à un thermostat d'ambiance avec sonde extérieure, mais j'ai pris l'habitude de le faire manuellement et cela me convient ... Si l'humidité augmente, j'ai un déshumidificateur que je fais alors tourner, mais c'est plutôt rare en hiver. Je constate que les taux d'humidité les plus élevés sont plutôt présents lorsque la température extérieure est élevée, dans ce cas, je combine aération et déshumidificateur. Video intéressante concernant les explication sur l'humidité en fonction de la température et ce qu'on appelle je pense le "point de rosée"
Perso, une solution qui m'a littéralement changé la vie, c'était d'ouvrir les fenêtres dès que je pars de chez moi. Depuis, je ne mets plus de chauffage du tout, même quand je suis présent et, accrochez vous: j'ai MOINS froid.... 😅 Oui oui. Je ne chauffe plus du tout et j'ai moins froid qu'avant. Pourquoi? Bah a cause de ce fameux taux d'humidité, qui me gelait quand je mettais le chauffage électrique qui ne chauffait pas spécialement le bas de mon appartement. 🤷♂️
Qu'est-ce qui faut pas entendre comme conneries !!! C'est une blague ou quoi ?! 🤔🤪 Vous vivez dans un igloo ? Et encore, même les Inuit se chauffent... Si c'est vrai, je vous plains. Enfin surtout les amis ou la famille... si ils viennent encore vous rendre visite l'hiver 🤧🥶
En 2019/2020 j'étais dans un appartement chauffé avec des radiateurs électriques. Aucune régulation n'était en place. En octobre et novembre 2019 : Température constante dans l'appartement. J'ai mis les chauffages en route, réglé une température pas trop haute, et c'est tout. Pour octobre et novembre 2020 j'ai installé des régulations pour passer en confort/réduit. Le tout géré à la minute. Pas d'autres ordres car pour faire des économies j'envoyais juste une phase sur le fil pilote pour le passer en réduit. Un simple relais connecté suffit. Les chauffages passaient en confort une heure avant mon réveil (donc pendant les heures creuses) et passaient en réduit à mon réveil. Comme ça j'avais chaud en sortant du lit et le temps que l'appartement se refroidise j'étais parti. Pareil pour le soir un peu de chauffe en confort entre mon retour -1 heure et mon couché -1h. Le reste du temps c'était en réduit. Pas éteint. Bilan : octobre + novembre 2019 = 160€ d'électricité. Octobre + novembre 2020 = 104€ d'électricité. Avec le même confort et un habitat sain car la température était juste réduite de 3 degrés en mon absence.
Pendant mes études, on avait fait des TP sur un système type maison, et ça correspond bêtement à une analogique électronique/mathématique d'un condensateur en parallèle à une résistance. (condensateur = capacité des murs + corps à emmagasiner la chaleur, et la résistance : la conductivité thermique des murs vers l'extérieur) Donc oui, bien sûr que l’intermittence est de loin la meilleure option. Malgré cela, une amie ne me croyait pas, a fait le teste avec son compteur sur 3 jours +3 jours, a vu que ma méthode était moins gourmande, mais m'a dit quelle "préférait chauffer en permanence, parce qu'elle avait l'impression que c'était quand même moins gourmand". J'en ai juste tiré des conclusions sur le cerveau féminin, non je blague, sur le fait que la psychologie humaine est parfois irrationnelle et que l’habitus est plus sécurisant que la réalité mesurable... La Vérité n'est pas le soucis de beaucoup de personnes malheureusement.
Dans tous les cas, un des meilleurs points à améliorer c'est la capacité des matériaux de nos murs et meubles à réguler l'humidité. A isolation et chauffage similaire, une maison aux murs en ciment va pomper notre chaleur corporelle et intensifier la sensation de froid. Des murs en chaux chanvre ou terre paille ne vont pas faire le même effet, par la correction thermique que ces matières apporte, et on se sentira bien plus confortable à 17°c dans ces conditions, qu'à 20°c dans des murs en ciment. Et en plus c'est bien mieux pour respecter les bâtis anciens 😊
C'est une question que je m'étais souvent posée. Je suis encore chauffé au mazout, donc mes paramètres sont différents mais je me demandais s'il était intéressant de ne chauffer l'eau de la douche qu'aux heures des douches ou si c'était plus intéressant de chauffer en continu. Là, évidemment, la chaleur perdue l'est dans la pièce où est la chaudière, donc pas totalement perdue. Mais par extension, je me posais la question pour le chauffage en général, d'autant que ma chaudière permet une telle programmation. J'ai beaucoup aimé la publicité qui m'a vraiment donné envie d'acheter le Van Gogh, les nombreux détails dans les images et j'avoue que comme je regardais au petit déjeuner, j'ai craché mes céréales quand les chats ont été censurés. 😆
Dans ma maison l'hiver je n'ai pas de problème d'humidité, j'ai plutôt un problème de sécheresse... Présentement je suis dans mon sous-sol et l'hygromètre indique 26% d'humidité relative. C'est à ce moment de l'année que je dois démarrer mon humidificateur pour réussir à avoir un peu plus de confort. L'été c'est l'inverse, je dois utiliser un déshumidificateur sinon ça monte dans les 80%. Note: j'habite au Québec. Mes thermostats sont réglés à 21C le jour, et 19,5C la nuit. Et histoire de faire peur à mes amis Européens ici, pour la journée d'hier seulement (donc une période de 24h), soit le 13 décembre, ma maison a consommé 170 kWh au total. Et la température extérieure était quand même pas très froide pour la saison (-6C). Une journée d'hiver où il fait -30C je peux atteindre facilement les 200 kWh pour 24h.
Je suis dans un appartement bien isolé, avec une chaudière à gaz. C'est un studio, donc je chauffe par intermittence car : -Ca fait beaucoup de bruit et je pourrait pas dormir si la chaudière était en marche. -En ne chauffant pas, je perds 0,5 degré par jour. -Je passe de 17 à 20 degrés en 15 minutes à peine. -Les seules fois où j'ai envie d'allumer le chauffage, c'est justement pour mettre ma serviette de bain à sécher sur le radiateur après la douche. Donc ma chaudière est toujours en mode vacances/hors gel !
Pour l'exemple de la passoire (10:40), est-ce qu'il ne faudrait pas prendre en compte le fait que plus la différence entre l'intérieur et l'extérieur est faible, plus la température va baisser lentement ? (bon ça reste une simplification dans tous les cas). D'ailleurs c'est peut être déjà pris en compte avec la vitesse d'écoulement qui doit dépendre de la hauteur de l'eau :D
Pour tous ceux qui sont équipés d'un chauffage central avec radiateurs, je signale qu'il existe des vannes thermostatiques avec programmateur intégré qui permet de régler le niveau de chaleur pour différentes périodes par jour sur un cycle hebdomadaire. C'est vraiment très pratique car on peut programmer les périodes de chauffe pour chaque pièce individuellement. Evidemment il faut veiller à fermer toutes les portes intérieures du logement... Personnellement, je n'en ai installé qu'une à mon domicile, précisément au radiateur qui se trouve dans ma salle de bain. Je l'ai programmée pour qu'elle s'ouvre 1/2 heures avant l'heure de mon réveil. Quand je me lève, je quitte aussitôt ma chambre (où la vanne thermostatique ordinaire du radiateur ne s'ouvre que si la température descend en-dessous de 10 degrés), et je vais dans ma salle de bain où la température est déjà à 23 degrés. J'y fais ma toilette et m'habille avec les vêtements que j'y ai préparé la veille afin qu'ils soient bien chauds eux-aussi.... Une fois habillé, je pars au travail et je mange mon petit déjeuner (que j'ai préparé la veille) en chemin vers mon travail (sauf congés et weekends évidemment). Car déjeuner sur le chemin du travail permet de se lever plus tard et aussi d'éviter de chauffer la cuisine ou la salle à manger le matin...
Le chauffage par intermittence c'est chauffer à différentes températures dans ka journée ou c'est carrément éteindre sa chaudière quand on est las là et la rallumer lorsqu'on revient ? De mon côté, j'habite un logement très bien isolé dans une résidence, je n'ai pas mis le chauffage de l'hiver une seule fois avec une température minimale de 19 degrés dans les périodes de grand froids. Pas mal d'économies et de sobriété !
Merci pour cette vidéo !!! j'espère qu'elle pourra permettre à plein de monde de "changer leur fusil d'épaule"' sur ce sujet :) super travail de vulgarisation sans prendre les gens "pour des cons", clairement ...... tu as réussi à synthétiser avec tact et pédagogie ce que je gueule depuis des années 😁😁 (du coup vas falloir que je m'en inspire ...... ^^)
Commentaire i"nerte"Explique concrètement on en a marre des termes spécifiques ingénieur supp , met toi à la place du simple gars chaud/froid simple basique "élémentaire"
@@flowtas1445L'inertie thermique d'un bâtiment est sa capacité à stocker, à conserver puis à restituer la chaleur de manière diffuse. Plus cette inertie est élevée, plus le bâtiment mettra du temps à se refroidir en hiver et se réchauffer en été
Je suis plutôt pour la team chauffage intermittent. Mais il faut différencier deux notions : la température de l'air et le confort. Le comfort dépend de la température de l'air mais aussi de la quantité d'énergie reçu par rayonnement ( deux exemple classiques : la différence de température ressenti entre l'ombre et le soleil ( alors que la température de l'air ne change pas) ou devant/derrière face a un feu. Du coup, c'est peut être plus complexe : peux t on supporter une température plus faible si les murs rayonnement a 18, VS de l'air a 19 mais les murs froids ? Inversement si on a des chauffage rayonnant ( poêle, chauffagge électrique rayonnant) ça vaut vraiment le coup de ne les allumer que lorsqu'on est devant : leur impact sur le confort est bcp plus important si on reçoit leur rayonnement.
Et sinon, un conseil qu'on m'a donné pour économiser sur le chauffage, c'est de réchauffer les corps, et pas les pièces. Dans beaucoup de logements mal isolés, chauffer les pièces à 20°C est une immense perte de ressources. Mais être bien couvert (technique de l'oignon, on multiplie les couches de vêtements, pas besoin de sortir la doudoune) permet de ne pas avoir froid en gardant son logement à une température plus basse (j'ai fait tout un hiver à 15-16°C, ça se fait bien). Miaou !
Oups ! en voyant le titre j'ai pensé exactement comme l'énervé du web 🤣🤣🤣 Mais moi je suis calme... J'ai pas encore regardé la vidéo mais j'ai été confronté au problème. Je vie en Corse, il ne fais jamais très froid et dans mon appart on a besoin de chauffer quand la température extérieure descend en dessous des 10° et s'il n'y a pas de soleil, par temps couvert. Première idée : Mon beau père (chauffagiste) me conseillait de chauffer toute la journée à 23° pour empêcher les murs de refroidir (philosophie influencée par belle-maman très très frileuse🤫). J'ai essayé cette philosophie... résultat : quand on est statique à 24° on a froid quand même et on se ruine en électricité. Deuxième solution... celle de ma grand mère 94 ans. Pas frileuse du tout... évidement elle a connu un autre temps. Elle, elle ne chauffe quasiment pas et quand elle a froid elle allume un petit soufflant mobile de 300w dans la pièce ou elle se trouve. Economie certaine mais il ne faut pas être frileux. Troisième solution utilisée, la mienne. J'ai réglé mon chauffage central sur 16° (il ne se déclenche jamais ou très rarement), je me couvre et j'ai acheté un petit soufflant très puissant pour les (rares) moments particuliers ou je suis statique (il chauffe une pièce en quelque minutes). Il faut noté que mon appart est très sain, pas humide et même plutôt sec (et que j'ai de grandes fenêtres exposées sud et que je vie en Corse !). En plus de ça j'essaie de ne jamais rester statique. Dès que j'ai froid je bouge (sport, gym). Résultat : jamais froid, économie d'énergie, santé. J'imagine que dans le nord cette troisième solution doit être plus difficile à mettre en œuvre à cause des températures extérieures. Mon conseil : faites comme ma grand-mère de 94 ans, bouger au maximum ! Avant de vous assoir et d'allumer le chauffage à fond.
Je me demande si ton analyse prend en compte les chaudières à gaz qui "tentent" de deviner la température qu'il fait à l'intérieur d'après un algorithme qui incorpore la température extérieure et l'isolation de la maison. Dans ce cas... bonne chance les calculs ! 😅
Des thermomètres hygromètres on en trouve à 3€ pièce par paquet de 10 ou 12 sur Amazon si besoin ;-) C'est bien pratique ça prend pas de place et on peut en déposer un peu partout.
La science omet elle les phénomènes d'inertie ? C'est pris en compte dans les pentes de chauffage des pompes à chaleur par exemple. S'il est évident qu'utiliser par intermittence coute moins en énergie que en continu, ça se complique quand l'inertie d'un système provoque un pic de consommation qui n'existe pas en continu. C'est à prendre en compte dans le mode dit alternatif.
Au boulot, notre PAC prend en compte l'inertie et elle s'enclenche plus tôt en fonction de l'extérieur pour avoir la température idéale à l'arrivée du personnel. Malgré tout, avec les preuves sur courbes... Ils n'ont jamais assez chaud. 😊. Ils ont du mal à accepter de mettre un pulls l'hiver au boulot alors qu'ils le font chez eux. Drôle de raisonnement humains.
J'aime la nuance et les scenarios presentes, et ensuite la science. L'entierete de la video en bref. Pour rajouter un scenario, celui de quelqu'un qui vit dans un pays froid (temperatures souvent en dessous de zero meme le jour). Les mecs, on s'electrocute sans arret dans un air tres sec. La raison pour cela est que 1) on ne coupe jamais son chauffage parce que sinon on risque de geler les canalisations (meme si on peu le baisser la nuit ou quand on n'est pas a la maison) et 2) l'air a l'exterieur n'a pas la capacite de contenir beaucoup d'eau. Il y a plus d'eau dans l'air a l'interieur, mais c'est quand meme limite parce qui se passe dehors (une maison n'est jamais hermetique - sinon on y mourrait de manque d'oxygene). On prend de l'air avec tres peu d'eau dedans et on chauffe cela. Cela prend tres peu de chauffe pour arriver a un top d'humidite tres bas.
Ahah c'est exactement la discussion que j'ai eu avec mes colocs au début de l'hiver, les engueulades en moins parce qu'on est très gentil.le.s. J'étais team chauffage intermittent, en coupant le chauffage la nuit et quand on part pour exploiter éhontément le porte monnaie des voisins qui chauffent trop fort 😁😁 Du coup ça m'a fait réfléchir à des cas de figures particulièrement retords où le chauffage intermittent avec thermostat peut potentiellement consommer PLUS ! Au début, j'avais développé un argumentaire de physicien similaire à la passoire, mais en y réfléchissant j'ai vu un cas où le modèle ne marche pas : si le thermostats est loin des systèmes de chauffage, par exemple un unique thermostat au centre du logement et les radiateurs contres les fenêtres. Dans ce cas quand on rallume le chauffage, il faut que la température monte très très haut près des fenêtres en dépassant la température d'équilibre avant de chatouiller le thermostat au centre du logement et le faire arrêter de chauffer. C'est comme si on mettait une deuxième passoire dans la première qui sert à mesurer le niveau de l'eau et que seule la première passoir reçoit l'eau du robinet.
Cela suppose chauffer par intermittence à la même température maximale que si on chauffe en continu je pense. Ce qui n'est pas réaliste (sauf à ne jamais atteindre la température de confort si on éteint souvent). Si on chauffe par intermittence, on aura tendance à chauffer plus fort que la température maximale à laquelle on chauffe en continu pour remonter en température plus vite. Ce qui augmente la différence avec la température extérieure donc augmente les déperditions quand on chauffe (ce qui me laisse supposer qu'on devra chauffer encore plus plus fort ou plus longtemps plus fort pour retrouver la température de confort...). De plus l'analogie de la passoire ne prend pas en compte que la passoire elle-même (les murs et les meubles) baissent en température si on ne chauffe pas en continu. Il faudra les réchauffer lorsque l'on rallume le chauffage. C'est marginal mais cela obligera à monter encore plus la température lorsque l'on arrive pour atteindre la température de confort dans un temps raisonnable. Hors de mon point de vue tout temps passé à chauffer au dessus de la température maximale lors d'un chauffage en continu augmente plus que proportionnellement la consommation. Il faudrait donc prendre en compte le cas où la passoire ne se vide pas complètement en une journée dans le cas du chauffage continu et où il faudrait plus d'eau pour revenir au niveau dans le cas du chauffage intermittent. Après il y a toujours un seuil où couper est plus rentable. Mais si c'est comme mon ballon d'eau chaude, le couper autour de moins de 8 jours consomme plus à le réchauffer que le maintenir à température (je suppose car il faut chauffer très fort pour le remonter en température quand il a perdu beaucoup de chaleur). Après quand il est froid il faut toujours autant d'énergie pour le réchauffer donc plus on l'éteint longtemps ( > 8 jours) plus le réchauffer à plein régime est négligeable par rapport à l'économie. Il faudrait que dans l'analogie de la passoire les trous soient plus grand moins il y a d'eau, avec un niveau maximal. Ceci pour prendre en compte le fait qu'il faut chauffer plus pour atteindre la température de confort en un temps raisonnable (je veux dire si la température de confort est atteinte quand on repart, cela n'est pas raisonnable, on aura chauffé pour rien).
Je chauffe par intermittence et je n'ai aucune difficulté à atteindre 20 degrés quand je veux 20 degrés ? Par ailleurs, tu peux programmer les choses pour par exemple lancer le chauffage une heure avant ton réveil et ainsi ne même pas te rendre compte que tu n'as que peu chauffé la nuit.
@@ChatSceptique Il faut être précis. Le début de la vidéo parle réellement de ON/OFF alors qu'ici vous parlez de descendre la consigne des thermostats la nuit. Ce sont deux situations différentes et plusieurs commentaires ont déjà fait cette remarque. Je ne connais personne (ce qui ne veut pas dire qu'il n'en existe pas :)) qui garde les mêmes consignes sur son chauffage le jour/la nuit et le WE/les journées de travail. C'est plus qu'évident qu'il faut faire ça. La vraie question intéressante, c'est est-ce qu'il faut faire un vrai OFF ou pas. Et c'est là que c'est beaucoup plus subtile. Et comme ça a été écrit à plusieurs reprises, à moins d'avoir un logement très mal isolé, la réponse est qu'il n'est pas très bon (en rapport optimal confort/prix/fiabilité des appareils) de vraiment faire un OFF (même si on gagne quelques euros).
Une vidéo qui tombe à pic ! Je viens de déménager dans un appartement assez froid et je me demandais si je ferais mieux de couper ou baisser le chauffage pendant mes absences ou la nuit (ou même tout le temps). Bien sûr j'ai pensé d'abord à tes intéressantes vidéos sur le slow heat et la première chose que j'ai fait, c'est d'acheter une méga couverture et de jouer de la bouillotte et des chaussettes épaisses. J'ai aussi gardé de mes hivers sans chauffage l'habitude de placer stratégiquement les temps de douche pour me réchauffer aux heures les plus froides de la journée. En attendant d'avoir une connexion internet à la maison et de chercher, j'avais misé sur l'hypothèse que le chauffage continu avait du sens par le passé, avec des technologies d'isolation ou de chauffage devenues rares aujourd'hui. Donc sur l'intermittent. Selon tes explications et les caractéristiques de ma situation, je retiens donc : très intermittent, voire rien (puisque je cherche à chauffer mon corps directement) mais il faut que je sois assidu dans l'aération avec les fenêtres. Merci ! :)
Vraiment merci, cela faisait longtemps que j'avais envie de comparer ces deux théories. Je suis du style intermittent. Je me disais que le système continu n'était utile que si on ne s'absente pas trop longtemps. Ce qui me semble correct avec votre exemple de la passoire. Si elle n'est pas vidée on n'aura rien gagné. J'ai installé des vannes thermostatiques connecté pour éviter de les laisser sur 3 dans certaines pièces, anticipé ma venue dans la sdb, et utilisez des programmes pour mes allées et venues. Ou les contrôler en dehors de chez moi pour les oublis de coupure.
Je suis dans un vieil immeuble mal isolé depuis 2ans maintenant, le premier hiver que j'ai passé dedans avec les radiateurs électriques foireux qu'il y a dedans (et au départ sous conseil je laissais le chauffage au minimum tout le temps histoire que la maison perde pas trop de chaleur). J'ai eux la surprise de voir ma facture électrique être à 200€ par mois pour 45m² et pour moi seul :) Plus jamais du coup, maintenant j'ai isolé les fenêtres et la porte d'entrée comme je pouvais, j'ai acheté de quoi me couvrir (polaire, couette, chaussette chaude et même mitaine quand je suis devant le clavier) et j'allume le chauffage le plus tard possible dans l'année. (genre je trouve qu'il fait chaud cette année mais j'ai pas encore eux besoin de l'allumer) Je met le chauffage quelques minutes seulement histoire de réchauffer une pièce. Et je le fais pièce par pièce avec toutes les portes fermés. Du genre 30minutes avant d'aller me coucher dans ma chambre et après je l'éteins. Le continue était pour moi plutôt logique avec les portes ouvertes pour harmoniser la température, mais finalement isoler chaque pièces une par une évite les courants d'air et j'allume plus celle de la cuisine. Au final l'hiver précèdent j'étais plus autour des 130€/150€ décembre, janvier et février. Ah et je suis au alentour des 80€ par moi le reste de l'année (j'ai un chauffe eau qui consomme 70% de mon électricité jour.... c'est aberrant et je peux rien faire. Mais ce couvrir est la solution la plus rentable dans tout les cas xD
Tout dépend du volume et ancienneté de ton ballon (a voir avec sa consommation W) et son réglage aussi (55° suffit a tuer la légionellose) ; le mettre en marche tous les 2 jours via disjoncteur.
Tout dépend du type de maison que l'on possède. En ce qui me concerne, vu que c'est de l'ossature bois très bien isolé mais avec peu d'inertie thermique, il est préférable de ne chauffer que lorsque je suis là. Ça chauffe très vite en 20 minutes. Pendant que je ne suis pas présent, je ne chauffe pas et ne consomme pas d'énergie. Je coupe le chauffage une heure avant de quitter ma maison. La température ressentie est également directement corrélée au taux d'hygrométrie et aux murs. Un mur en béton, ne renvoie pas le rayonnement infrarouge alors que des murs en bois absorbent moins et donne une meilleure sensation de chaleur à température équivalente.
Bon sujet, bien traité, merci ! Dommage de ne pas avoir abordé le cas en fonction du mode de chauffage mais aussi de la nature des sols et de l'isolation. Notamment les isolations dites "perspirantes" qui aident à réguler l'humidité dans les habitations ! :)
Mathematiquement et avec mon type de chauffage (et j'insiste sur ce point), il est plus rentable de faire du chauffage intermittent. Je m'explique. J'ai un poêle à granulés qui consomme 2 fois plus de combustible à pleine charge par rapport à son régime minimum. J'ai donc essayé plusieurs methodes, et ce que j'ai trouvé de mieux, c'est faire un programme qui chauffe à 20°C et se coupe dès qu'il atteint cette température et se remet en route quand la temperature tombe en dessous de 18°C et ce lorsque je suis à la maison. Lorsque je n'y suis pas, le programme est entre 15°C et 17°C. En faisant de cette manière, mon poêle ne tourne qu'entre 4h et 10h par jour du coup, même lorsqu'il fait très froid, le poêle tourne moins que la moitié du temps et consomme donc moins qu'au rallenti en continu. Je tiens aussi à préciser que ce dernier a un rendement annoncé par le fabriquant de 92% lorsqu'il est à pleine charge contre 78% au ralenti. Ce qui est valable dans mon cas n'est pas forcément valable dans le cas d'un chauffage électrique ou à gaz ou même une maison mieux ou moins isolée que la mienne, donc je ne peux pas vraiment répondre à la question intermittent vs continu de manière générale, mais dans mon cas unique, l'intermittent convient bien. 😉
Autre point avec le poêle à granulés, j'ai sciemment déconnecté le conduit d'alimentation en air extérieur pour que ce dernier consomme l'air intérieur de la maison. Ça fait du renouvellement d'air en continu lorsque le poêle est en fonctionnement évitant ainsi les problèmes d'humidité. 🙂
Étant chauffagiste, on nous a appris durant nos courts qu'il fallait chauffer en intermittence, mais en respectant la règle des deux trois, donc minimum pendant trois heures et maximum de 3°C. Les thermostats sont maintenant modulant et les chaudières gaz savent facilement moduler pour avoir leur rendements optimal lors d'une faible demande, donc "maintenir le robinet légèrement ouvert" a un meilleur rendement que l'ouvrir à fond (comme si le robinet laissait une partie de l'eau couler dehors de la passoire quand on l'ouvre trop fort), c'est parce que les chaudières moderne sont dite à condensation et moins elles ont besoin d'aller fort, plus elles condensent et donc plus elles récupèrent d'énergie lors de la combustion 😊
Petite correction, l'humidité relative peut dépasser 100% on parle alors de sursaturation, le plus fréquemment dans les nuages. Voir l'épisode de Science étonnante qui abordait la nucléation des gouttes d'eau. Ça n'arrive pas dans une maison puisqu'on est jamais loin de surfaces froides facilitant la nucléation. (Froide ou pas d'ailleurs, mais les plus froides en priorité) Ça c'était un detail mais plus important, tu ne parles que de l'aspect économique Individuel mais pour le chauffage électrique au niveau national, il y a aussi le problème de l'appel de puissance, si tout le monde fait comme tu dis, il y a un énorme appel de puissance si beaucoup de gens ont des programmes synchronisés (genre liés aux horaires de bureaux) et tu te retrouves avec un système qui consomme moins d'énergie mais qui ne peut pas se débarrasser des dernières centrales au charbon ou à gaz a cause de ces pics d'appel de puissance.
Vrai. Au Québec, notre principale source d'énergie est hydroélectrique. Nos barrages suffisent globalement à fournir à la demande. Cependant, les pics de consommation saturent le système parce que l'électricité se stocke mal. Pour nous, une mauvaise gestion de la consommation en kw/h signifie soit une rupture en approvisionnement, soit un nouveau barrage, donc des milliards de $ et des millions de km2 de terres inondées et inutilisables, sans compter la pollution par les métaux lourds et des gaz à effets de serres qui ne sont plus captés. Donc encore dommageable pour la planète.
La vidéo tombe a pic, j'ai fait le test ce mois ci. J'ai économisé 25% en coupant le chauffage en soirée et en le laissant d'arrêté la nuit surtout quand il y avait du soleil le lendemain matin. . Je gagne rapidement deux a 4 degrés avec le soleil.
Êtes-vous plutôt chauffage intermittent ou continu ? Et pourquoi ?
Mon hygromètre favori (par lot de 2) : amzn.to/3SP5dv4
Mon hygromètre favori (par lot de 4) : amzn.to/3UQ7NU2
Mon déshumidificateur électrique : amzn.to/3T8UrRz
Perso, je me chauffe au bois (aux buches de 50 cm, pas aux granulés de bois). Donc, quand je suis absent, c'est impossible de garder ce type de chauffage allumé bien longtemps. J'ai bien une pompe à chaleur, mais elle est vielle (bientôt 19 ans) et d'ailleurs, il n'y a plus qu'une seule console qui fonctionne (heureusement, dans la pièce principale). Quand je m'absente pour longtemps ou encore, la nuit, au cœur de l'hiver, je la mets en route pour qu'elle prenne le relai de mon chauffage au bois, mais c'est à peu près tout.
Chauffage continu mais à 16°C. J'ai remarqué cet hiver que mes radiateurs ne se déclenchaient pas tant que ça. Je pense que mon pc est une source de chaleur non négligeable et que la maison doit être relativement bien isolée. Je vais pouvoir partager la vidéo ayant eu cette conversation avec un ami il y a peu.
@@Neckhawker Oui il y a besoin de plus de puissance pour revenir a la consigne mais pendant beaucoup moins de temps donc moins d'énergie dépensée au final.
étant locataire depuis même pas 3 mois, j'avais demandé conseil à ma mère qui m'avait répondu chauffage continue, selon des expériences de son père à son époque
je me suis rendu compte que ma consommation d'électricité étant quand même vachement haute alors j'ai tenté de couper les radiateurs quand je pars travailler et de les relancer le soir quand je rentre avant de les couper la nuits (plus un petit coup le matin le temps du petit dej) (je suis obligé de faire comme ça mon appartement à pas de thermostat réglableau fil du temps ou à distance)
y a des périodes où il fait un peu froid, mais je le vis bien grâce à un plaid et la tendance de l'hiver français à être de moins en moins hivernale (pas merci le réchauffement climatique)
le résultat est sans appel, je consomme plus de deux fois moins d'électricité avec la seconde méthode
Je ne chauffe pas du tout, je mets un pull ... ça résout la question, même si j'en connais la réponse (intermittence = moins de conso).
De mon coté je fais beaucoup d'économies à couper mon chauffage quand je sors de chez moi. Mais ça vient du fait que je suis un abruti qui oublie de le rallumer en revenant
Un thermostat automatique basé sur l'heure devrait t'aider 🤣
@@SeulsLesArgumentsComptent Si il oublie c'est qu'il n'a pas froid immédiatement alors il en a pas forcément besoin
Effectivement 😂
je coupe le chauffage quand je sors, et ne le rallume en rentrant que si j'ai froid. En général je vais dormir avant d'avoir froid quand la température extérieure dépasse 10°
Des personnes plus âgées que moi m'ont dit qu'on paye pas moins cher parce qu'on rechauffe un truc qui a refroidi
Merci pour cette excellente vidéo.
Mon expérience de chauffagiste (qui vaut ce qu'elle vaut, mais multipliée sur une grande quantité de logements, ce qui permet de faire une moyenne au pifomètre, cet outil magnifique): tout dépend du bâti.
Ne pas oublier qu'un chauffage n'est là que pour compenser les pertes d'énergie du bâtiment qu'on veut maintenir à une température (très bien représenté par la passoire dans votre vidéo), *température de confort lorsque l'usager est présent* .
- Dans un bâtiment très isolé, ou ayant peu d'inertie, on peut se permettre de couper complètement le chauffage et le relancer à son retour car la température sera rapidement de retour à la température de confort.
- Dans un bâtiment ancien, mal isolé, ou ayant beaucoup d'inertie, si on coupe complètement le chauffage, il faudra plusieurs heures pour la température de confort s'homogénéise (ouah, je ne pensais pas avoir à l'écrire un jour celui là). Pendant ce temps là, l'usager aura froid, ou pire il va augmenter le thermostat pour avoir un ressenti supportable, ce qui donne une consommation augmentée.
Par exemple dans ma vielle maison datant de la renaissance ou même d'avant, très moyennement isolée (doubles vitrages et 20cm de laine de verre dans les rampants, murs pierre de 40 à 50cm d'épaisseur), j'ai programmé une température réduite (nuit, absences, travail) à 17,5°C et confort à 19°C. Un delta de température supérieur à 1,5°K créerait trop d'inconfort, ma femme monterait la température, et on aurait perdu sur tous les plans: pas confortable, à peine moins de consommation.
Donc dans l'ideal, il faut faire varier les températures, mais il faut aussi les adapter aux besoins des habitants et à la réactivité du bâti.
En conclusion: au delà des mesures d'hygrométrie, des mesures de consommation exactes etc, il ne faut pas oublier l'humain. Si il a "froid" (qu'importe si la température est déjà élevée dans la pièce), il va monter la température, et 1° en plus, c'est 7% de conso en plus.
Il faut donc adapter la science à son bâti propre, qui est presque toujours unique, ce qui rejoint votre vidéo.
Merci encore pour la vidéo, et désolé pour le mur de texte.
"Dans un bâtiment très isolé, ou ayant peu d'inertie, on peut se permettre de couper complètement le chauffage et le relancer à son retour car la température sera rapidement de retour à la température de confort." Je pense que cela dépend également du type de chauffage, une pompe à chaleur air-eau avec chauffage par le sol, le temps que la dalle chauffe cela peut prendre énormément de temps.
@@jmg71276 C'est vrai aussi que les émetteurs de chaleur jouent.
Et même entre deux planchers chauffants (selon l'épaisseur de la chape, le pas..), ou un mur chauffant et deux radiateurs (acier et fonte par exemple), la diffusion, la réactivité ne sont pas les mêmes.
Tous ces facteurs jouent sur le fonctionnement thermique de la maison.
Mais je n'ai pas osé en écrire plus de peur de faire fuir le lecteur potentiel. 😁
@@jmg71276 Si t'as un pl chauffant, t'es pas en faible inertie.
Merci pour cette remarque très utile, j'habite aussi une vieille maison avec des gros murs, des vitres très isolantes, pas de VMC, et pas d'humidité. Il y a plein de trucs pour isoler sans travaux, j'ai des meubles ou placards ou bibliothèques sur toute la hauteur contre certains murs extérieur, des tapisseries avec un isolant réfléchissant derrière pour enlever la sensation de froid sur d'autres murs, des rideaux épais qui se croisent, qui vont jusqu'au sol avec des cantonnières fermées en haut et des volets pleins pour couper la nuit le pont thermique des embrasures de fenêtres, des conduits de cheminée pas complètement fermés pour l'aération naturelles, je fais encore des feux de bois mais j'ai mis une alimentation d'air frais dans le foyer.
Les maisons de conception récentes (très étanches avec VMC, très isolées et sans inertie thermique) ont aussi leur température qui tombe très rapidement à la température extérieure ce qui peut provoquer de la condensation, alors que les maisons à mur épais de pierre ont leur température (ou leur fraicheur) qui baisse lentement, et d'autre part elles ont des matéraux (plâtre) qui régulent la vapeur d'eau.
Vous avez aussi raison de dire que le choix n'est pas entre laisser le chauffage toujours à 20° ou le couper complètement, on peut aussi le baisser dans certaines pièces à certaines heures, pendant les heures de nuits où la température extérieure est souvent plus basse, donc l'écart avec l'intérieur et la déperdition plus importants. Il faut aussi diminuer la longueur des tuyeaux d'eau chaude et les isoler, ne pas mettre les radiateurs sous les fenêtres mais contre les murs intérieurs, etc...
@@iraliot vous dites "Dans un bâtiment mal isolé, il faudra plusieurs heures pour la température de confort s'homogénéise"
c'est vrai. mais c'est pas pour autant qu'il ne faut pas couper le chauffage, il faut simplement le remettre en route à temps.
chez mes parents (moyennement isolé), la consigne du matin est 1h avant le réveil. cela permet à la maison de se réchauffer et cela évite qu'une personne frileuse soie tentée de pousser le chauffage + haut parce qu'elle a froid pendant la remontée en température.
chez moi j'avais un thermostat un peu + évolué : il constate de lui-même à l'utilisation quel temps il faut pour remonter la température. il suffit donc de lui dire l'heure et il sait combien de temps avant il doit chauffer. il a aussi un bouton absence : tu appuyés que tu parts pour 3 jours, à ton retour ta maison serra chaude
Tout dépend de ce qu’on appelle intermittence car un système de chauffage régulé par thermostat fonctionne aussi par intermittence, même en gardant une température constante. Et là on ne parle que de la température de l’air et de mathématiques mais pas du ressenti. Selon sa configuration laisser la température trop redescendre va vous laisser un ressenti de froid longtemps après que la température soit remontée car tous les objets meubles et murs auront perdus leur chaleur accumulée. Il va donc falloir chauffer plus et plus longtemps pour retrouver une sensation de confort thermique. Au final on va peut-être économiser un peu, mais perdre plus en confort. C’est un choix mais à chacun de choisir, s’il le peut.
Après si on part de chez soi plusieurs jours il est évident qu’il faut baisser sa température.
Il va donc falloir chauffer plus?
ou pas, simplement un peu + tôt que l'heure du lever/rentré!
la bonne intermittence c'est celle qui chauffe à temps pour que le confort soie identique.
si vos meubles/murs sont froid quand vous êtes debout, vous n'avez pas le même confort
C'est pas un choix, tu payeras plus si tu laisses ton chauffage tourner. C'est un fait ...
@@joca-o9b et si tu coupes ton chauffage tu auras froid, c’est aussi un fait, ou plutôt une conséquence mais qui découle bien d’un choix.
@@jnphi1 Tu comprends pas on dirait ... Quoi qu'il arrive si tu veux du confort, tu le payeras, et ça ce n'est pas un choix. J'espere que ça se connecte ...
@@jnphi1 non quand il fait 16° dans ton logement et que tu es sous la couette ou que tu es sorti, tu n'as pas froid à cause de la baisse de température. Si ton thermostat est bien réglé (et un peu évolué, pas l'horloge mécanique du millénaire passé), à ta sortie de la couette ou à ton retour de l'extérieur il ferra la température que tu as demandé. Avoir froid c'est une conséquence d'avoir soit un thermostat inefficace soit mal réglé
Pour rappel, quand vous vivez en copropriété, vous avez l'obligation de chauffer (12° ou 14°C je ne sais plus le nombre exact). Ce n'est pas pour vous, mais pour vos voisins ! En effet, si vous laisser refroidir, vos murs, sol et plafond vont être plus froids chez vos voisins. Ils auront alors une accumulation d'humidité de leur côté ! Au final, vous risquez d'abimer l'ensemble du bâtiment.
Oui, c'est vrai, mais enfin, 12 ou 14 degrés, c'est déjà un seuil très bas, et pour moi ça compte plus dans le "bas" de l'intermittent qu'autre chose. Donc si l'information est très intéressante, elle est négligeable dans le cas présent.
Elle n'est pas négligeable si le bien est mal isolé, qu'il fait 10 degrés sans le chauffage allumé. Garder une température à 14 degrés ça demande la même compréhension sur la nécessité de l'intermittence ou pas.
Quelle est la source de cette "obligation" ? Rien n'est écrit dans le règlement de copropriété.
Coucou ! La température légale minimum a été jugé à 18°Celsius.
@@evevouchlovzs9613 rien n'empêche de chauffer à moins.
Je pense qu'il manque un élément à la vidéo. Certaines chaudières sont prévues pour fonctionner à bas régime, c'est dans ce régime qu'elles ont le meilleur rendement. Si elles fonctionnent à leur puissance maximale le rendement diminue. Avec ce type de chaudière il faut s'absenter un certain temps pour qu'il soit plus intéressant de laisser la température chuter et que lorsqu'on la rallume elle doive fonctionner à plein régime avec un mauvais rendement plutôt que de la laisser tourner à son meilleur rendement pour maintenir la température constante. Le problème est que le calcul du temps minimum d'absence pour qu'il soit plus intéressant de laisser la température baiser dépend notamment du rendement de la chaudière, de la différence de température intérieur-extérieur, de l'inertie thermique, de la température de maintien pendant l'absence etc.
ce n'est pas exact, cfr le calcul ci-dessus. lors de la phrase de relance, l'eau revient assez froide du circuit de chauffage, ce qui permet un bon rendement (c'est même à ce moment là que la condensation a lieu) tandis qu'un logement stabilisé avec une chaudière à l'allure minimum, perdra en continu de l'énergie dans les fumées tout en étant incapable de faire de la condensation si la température de retour est trop haut (cas typiquement d'un logement avec radiateur prévu pour fonctionner avec un départ d'eau à 60°)
Tout à fait, et surtout avec les pompes à chaleur dont le rendement (COP) est bien meilleur avec de faibles écarts de température. Et qui ne sont pas dimentionnées pour effectuer de grandes montées en température par grand froid.
Non aucune chaudière ne fonctionne comme ça. Toute les chaudière ont une efficacité maximale à pleine capacité. L'explication est que les pertes sont à peu prêt constante (le numérateur dans l'efficacité) tandis que la quantité de chaleur produire (le dénominateur) augmente beaucoup.
@@pierre-yveszimmer7512 Tu as raison pour le COP et le "lift". Par contre, habituellement le COP est meilleur à la puissance nominale qui est d'habitude 50%.
@@pierregravel-primeau702 je pensais avoir trouvé par le passé des graphiques ou le rendement était max vers 50% mais en faisant rapidement des recherches je ne trouve que des graphiques confirmant ce que vous dites. Merci pour l'information
Bien expliqué, j'ai été aussi confronté à ce dilemme et j'ai fait l'expérience sur mon chauffe-eau électrique. J'ai fais des relevés de mon compteur électrique lorsque qu'il était alimenté en permanence et seulement la nuit. J'en suis arrivé à la même conclusion, il vaut mieux le faire chauffer 1 fois par jour (nuit) qu'en continu.
Voire même une fois tous les x jours quand tu as consommé toute l'eau chaude ou presque.
Y'a un automatisme possible pour ça avec une sonde de température ajoutée vers le haut du réservoir.
Depuis la dernière vidéo, je travaille toujours pour la SI d'un énergéticien, sur une appli qui gère notamment les budget de chauffage et qui peut comparer les consommations réelles à celles impliquées par les formules (on se rend compte qu'elles marchent plutôt bien).
Comme dit dans mon précédent commentaire, la conso modélisée (simplification sans faire de physique) d'un circuit de chauffage est simplement proportionnelle au nombre de "degrés-jours" (DJ) produits. On produit 1 DJ pour chaque 1°C de différence sur une journée entre la température de chauffage et la température extérieure. J'avais volontairement omis de nombreux détails de ces calculs, je vais parler de l'un d'eux aujourd'hui : l'intermittence. Il y a le ralenti (on baisse le chauffage plutôt que de le couper) et le stop. Dans les deux cas, la formule reste simple et aboutit aux mêmes conclusions que la vidéo : les DJ sont calculés en stricte proportion de l'intermittence ! Si j''arrête le chauffage pendant 6 heures, j'enlève 25% des DJ du jour. Si le baisse le chauffage pendant 6 heures, le résultat c'est 75% des DJ à température de chauffage + 25% des DJ à température de ralenti. Bref : intermittence = économie d'énergie.
Une autre façon d'expliquer que chauffer par intermittence consomme moins d'énergie que chauffer en continu est la suivante. Imaginons deux instants où le logement est à la même température. Même température = même énergie thermique. L'énergie que le système de chauffage aura dû fourni entre les 2 instants est donc égale à l'énergie perdue pendant toute la durée qui les sépare. Or cette énergie perdue est proportionnelle à la différence de température avec l'extérieur. Donc si on laisse la température descendre en chauffant par intermittence, on aura une plus petite différence de température avec l'extérieur, et donc de plus petites pertes et donc il faut fournir moins d'énergie entre les 2 instants, CQFD. Et plus le système de chauffage chauffe fort et remonte vite la température du logement à la température souhaitée quand on le rallume, plus la différence de température avec l'extérieur reste faible longtemps, et donc mois il y a de pertes et donc moins on consomme d'énergie. Donc si vous hésitez entre rallumer votre chauffage deux fois plus tôt mais à moitié de puissance, ou le rallumer tout de suite à pleine puissance, mieux vaut d'un point de vue énergétique le rallumer tout de suite à pleine puissance.
Non.
@@cascadeurdelamorSi 😉
Si, physique élémentaire de la déperdition thermique
@@cascadeurdelamorSi, Julien a raison
Une autre façon de le dire : la perte d'énergie maximale d'un logement a lieu quand la température de confort est atteinte (t°int. - t°Ext.) Donc au plus on conserve cette température, au plus on consomme d'énergie. C'est tout.
Suffit de se chauffer au bois pour se rendre compte que chauffer en continu est vraiment plus contraignant et demande bcp plus de ressources 😅
C'est tout simple !
Pas si simple, notemment avec les poeles de masse, qui sont justement prévu pour.
@@Desaverezh peut-être que je me trompe, mais je pense que c'est pareil, ton poêle quand il a emmagasiner une certaine quantité de Joules, il va pas monter à l'infini.,d'ailleurs il me semble qu'on parle de chauffage par batch pour les poêles de masses (pas 100% sur)
J'ai un poêle de masse et ne fait du feu une fois par jour, c'est un vrai comfort.
Le poêle est à 150-180° en fin de soirée et se retrouve autour de 120-150 le matin, ce qui permet de conserver les pièces à vivre chaudes durant la nuit.
Analyse toujours intéressante comme d'habitude. Je reste malgré tout un peu sur ma faim car le facteur confort a été complètement zappé. Or se sentir bien chez soi est tout de même le minimum. Avoir froid chez soi c'est je crois le pire marqueur de la pauvreté et de son statut social. Si on se fiche de ces aspects, reste le confort qui compte.
D'autant que le problème est complexe, ce qui a été rappelé. Autre chose qui me chagrine c'est l'oubli de l'inertie thermique des objets se trouvant dans la maison. Si on laisse descendre la température durant la nuit assez fortement, par exemple, les meubles, les bibelots, les canapés, etc, vont perdre de leur chaleur. Or pour les faire remontrer en température cela peut prendre très longtemps. Si on fait cela tous les jours, ces objets seront sans cesse froids et "mangeront" la chaleur qu'on produira alors en vain, ce qui coûte cher pour être mal à l'aise ! Et c'est de là que vient en partie la sensation d'inconfort non comprise par beaucoup de gens : on rentre chez soi ou on se lève et en rallume le chauffage. Parfait. S'il n'est pas trop mauvais l'air va rapidement revenir à température agréable. L'air. Seulement l'air. Les objets refroidis resteront froids hélas, tout ce qu'on touchera sera froid, les murs, les verres, les assiettes, les chaises, etc. Ce qui donne cette impression bizarre de fraicheur alors que le thermomètre semble indiquer une température correcte, diablerie ? non logique et scientifique.
Bref, après des essais longs sur des décennies, mon conseil est de chauffer en continu à une valeur pas trop élevée et d'opter pour une couette chauffante dans la chambre et autres systèmes de slow heating là où on veut plus de confort, mais surtout ne jamais baisser ni couper le chauffage...
L'argent compte, d'où la nécessité d'agit avec circonspection, mais le confort aussi sinon autant vivre dans un carton dans la rue... Si on a la chance de ne pas y être obligé pourquoi se l'infliger chez soi... Tout en restant stratège et économe !
En complément mais pour aller dans votre sens, je préfère laisser baisser la température (1-2°max) la nuit et les jours de semaine, ce qui reste confortable tant que le thermostat relance la chauffe une heure avant mon retour. C'est un peu ce que j'aurai aimé voir dans la vidéo : évaluer personnellement le temps de "rechauffe" avant confort, c'est le marqueur le plus adapté à chacun
@@alexandres7356oui. C'est la différence entre vivre et survivre... Calculer des coûts c'est important surtout aujourd'hui, mais prendre en compte le confort ressenti cela me semble indispensable. Votre stratégie semble logique et adaptée à vos besoins, chacun doit moduler car il n'y a pas de réponse universelle, selon la taille de la maison, son isolation, les moyens qu'on a etc. Mais abaissé de 1 ou 2 degré les pièces moins occupées ou en cas d'absence peut être une variante sans conséquence sur le confort.
Après il y a des gens qui supportent de vivre dans 15°, c'est économique mais quand on va chez eu on garde le manteau !
Il y a une différence entre la nécessité et le confort. Le confort n'est pas nécessaire. Ce qui est nécessaire c'est ce qui est utile à la vie. Le confort c'est un excès.
Souffrir du froid n'est pas lié au confort mais à la nécessité de ne plus en souffrir. Après c'est relatif.
Mais parler de confort pour parler d'une nécessité, c'est rendre quelque chose de vital secondaire.
Chauffer son habitation à 24 degrés c'est du confort de se balader en slip. Chauffer son habitation à 20 degrés c'est juste normal. C'est pas du confort. Et n'importe quel foyer devrait avoir accès à cela. Indépendant de notre subjectivité au confort.
@@w.e.2911 Le confort n'a rien de subjectif, il marque la différence entre vivre et survivre. Nous avons vécu une longue période de notre vie dans le "vivre" chacun avec une confort plus ou moins grand. Et c'était même le but afficher de la modernité, entre "en voie de développement" et pays "dévelopé". Ce qu'on nous propose c'est un avenir en régression où il faut abandonner ce "vivre" pour la "survie" élevée au rang de vertu. C'est de l'idéologie pure, pas une avancée progressiste.
Et bien sûr que le confort est vital. C'est lui qui marque la différence entre supporter les éléments ou les maîtriser, entre une société arriérée et une société moderne, entre un pays sous développé et un pays rayonnant.
Appartenir à une communauté qui réussit, qui peut s'offrir le confort, même minimal, est valorisant, donne du coeur à l'ouvrage. Et quand on a vécu dans un tel pays, la perspective offerte d'avoir à régresser au nom d'une idéologie n'a rien de motivant. Et un peuple démotivé ne fait plus avancé le pays.
C'est donc bien vital. Pour l'individu et pour la nation. Non pas comme un but à atteindre quand on part de rien, bien que cela peut jouer un rôle de motivateur, mais principalement quand on demande à un peuple qui a connu ce confort de s'en défaire. C'est une défaite, une retraite de russie. C'est humiliant et démotivant. C'est pour cela que c'est vital. Le frugalisme ne fait rêver personne, c'est une idéologie qui fait le choix de faire regresser tout le monde par hantise de se confronter à un contrôle sévère de la taille de la population humaine. La seule solution à tous nos problèmes, de la pollution à l'immigration en passant par le manque d'énergie, c'est la diminution drastique de la population humaine. Sans violence bien entendu, mais en cessant les politique nataliste pour commencer. C'est un suicide, et on commence à en voir le coût : celui de devoir à nouveau survivre au lieu de vivre. Rien n'est plus vital que de maintenant l'espoir et non le tuer, l'espoir fait vivre dit on, et à raison. La perspective d'une régression déjà commencée est un drame.
@KNHSynths @KNHSynths Je ne suis pas d'accord. La question démographique n'est pas l'enjeu. La richesse est présente mais mal distribuée. Concernant le " confort" , il est relatif à notre perception et nos habitudes de consommation. Qui peuvent être remises en question. Je ne pense pas qu'on puisse juger une société sur la base du confort affiché. Ne pas confondre, incapacité à trouver des solutions. Et volonté affichée de maintenir des inégalités sociales parfois au profit d'un extrême confort d'une minorité. Il y a une inversion des valeurs où le confort, la sécurité sont devenus des finalités indépassables peu importe les inégalités que cela provoque.
Il est naïf de penser que la réduction de la population impliquerait une meilleure qualité de vie. Les rapports de force, l'exploitation sont au cœur de la nature humaine et des relations.
Il ne s'agit pas d'élever le confort ou l'inconfort en vertus. Le sujet est de remettre en perspective notre notion de confort déjà. Et de comprendre comment une société riche peut négliger l'essentiel pour le confort " illusoire".
La question du coût de l'énergie est une chose. La question de la politique d'isolation en est une autre etc...
Mais les gens devraient prioriser entre un confort sain, et du consumérisme.
Ce n'est pas la régression économique qui est en jeu. Mais une régression morale. Notamment dans la manière dont les gens consomment.
On pourrait aujourd'hui réduire drastiquement les coûts de l'énergie, que cela n'y changerait.
Il n'y a rien d' humiliant à la pauvreté. C'est l'attitude qu'on adopte qui va créer ce sentiment d'humiliation ou pas.
Vous proposez de contrôler " drastiquement" la taille de la population humaine comme si c'était totalement normal de réfléchir à contrôler quelque chose de naturel. Et je rappelle que si la population a augmenté c'est dû au confort.
Donc soit on adopte une attitude responsable, soit on se bat les uns contre les autres pour légitimer qui aurait droit à du confort.
Imposer à des humains de ne pas avoir d'enfants c'est autrement plus dangereux dans leur confort psychologique, que de baisser la température de chez soi.
Et je le répète si un État veut régler les problématiques liées à l'énergie, c'est avec une vision à long terme. Notamment avec un plan de rénovation/ isolation à l'échelle nationale. C'est un pari pour l'avenir. Et une façon responsable de penser le confort en dehors d'une dépendance totale aux fluctuations du marché etc... On en vient sinon à demander de " réduire la population" pour son petit confort personnel. C'est quoi cette vision mortifère pour les générations futures de devoir renoncer à quelque chose de naturel pour ne pas gérer des enjeux.
À la frugalité modérée de nos modes de consommation, vous répondez par la frugalité démographique... C'est interpellant.
Bonjour.
Baisser la température du logement lorsqu'il n'est pas occupé, je dis oui mais pas dans tout les cas. Tout dépend de l'inertie thermique, de la courbe de chauffe sur un chauffage central avec régulation de la température de départ par la loi d'eau ( sonde extérieure). Sur un bâtiment doté d'une excellente isolation par exemple avec un sol chauffant d'une grande inertie thermique c'est difficile. Étant chauffagiste depuis plus de 4 décennies, je régule mon logement actuel uniquement par la loi d'eau. Ma courbe de chauffe étant de 0,4 et l'inertie de mon sol chauffant étant de 7h, il m'est difficile d'anticiper la remise en température en cas de retour anticipé ou départ précipité. Malgré ça, avec un équilibrage soigné des zones d'émissions, je parviens à maintenir la température du logement à 20° avec une variation rarement supérieure à 0,4⁰ et tout ça en ne fournissant à ma régulation (vanne 3 voies montée en mélange) que la température extérieure. Le thermostat d'ambiance est présent en tant que thermomètre hygromètre mais n'a jamais été raccordé.
Super vidéo, très bonne explication.
J’ai un système domitique asservi en humidité pour le chauffage des mes pièces (je maintient la température pour ne pas dépasser 70%) et j’ai mesuré une économie énorme en coupant le chauffage dès qu’il n’est pas nécessaire.
Un point à prendre en compte est qu’il est rapide de chauffer l’air d’une pièce, mais pas des murs et meubles…
Si la maison reste à 12°C pendant un week-end par exemple. Quand je rentre je vais mettre 30min à chauffer l’air de la pièce a 20°C mais potentiellement 10h pour réchauffer les tables/chaises etc.
Et le confort en pâti. Même si l’air est confortable, le ressenti de froid est présent.
Je n’ai pas trouvé comment mesurer la température des meubles pour anticiper cette inertie…
Actuellement j’utilise les heures de nuit pour compenser l’inertie. Mais c’est sûrement pas idéal.
C’est une problématique très spécifique mais que je pense va concerner les chauffeurs intermittents 😉
oui c'est un paramètre important a connaitre dans son isolation par exemple, c'est ce que l'on appelle le dephasage thermique, la vitesse a laquelle la chaleur va être absorbé, et la bois a globalement un haut déphasage ce qui entraine cette inertie que vous remarquez.
Pour mesurer la température des surfaces (murs, tuyaux chauffage) j'utilise un thermomètre infrarouge que j'ai acheté pour et qui a un mode mesure température biberon (ou autres objets).
C'est le concept de l'inertie. Je réfléchis à ce sujet justement pour ma maison, car je chauffe principalement au bois. La nuit, difficile de charger le poêle! Donc si j'ai des éléments de masse dans les pièces, ils vont accumuler de la chaleur pour la restituer la nuit et donc réduire la vitesse de la chute de température pour qu'au matin, il fasse frais.
Merci pour cette vidéo !
J'ai tellement hâte d'être dans un logement avec un thermostat et où il ne fait pas 80% d'humidité en continu pour pouvoir tester les deux pratiques !
On a acheté un déshumidificateur qu'on fait tourner 12h/jour (on l'arrête la nuit) et les 12L du bac se remplissent en 3 ou 4 jours. Et bah comparé à la première année sans, on a consommé -21% d'électricité pour se chauffer (radiateurs électriques mal dimensionnés pour la taille des pièces), et on n'est plus malades en continu.
j'en ai un petit pour sécher le linge dans une pièce de vie, ça consomme 120W en continu, je le fais tourner environ 10h par jour, donc 1,2kWh/jour:
- l'air est moins humide donc plus confortable pour vivre et dormir, sans avoir besoin qu'il soit plus chaud: je préfère largement un 19° sec à un 21° humide. Avant de l'allumer, après avoir aéré 5 min la pièce en grand, 75% d'humidité. En fin de journée quand il a bien tourné pour sécher les 7Kg de linge étendu, 50%.
- l'appareil rejette un air chaud, donc les radiateurs (à eau) chauffent moins (puisque tête thermostatique), il y a forcément une économie de gaz derrière, mais aucune idée de combien, il est trop difficile de comparer les consos journalière avec ou sans puisque la météo est toujours différente, et avec les phénomènes d'inertie dans le logement, un écart de quelques % est invisible ou non-significatif. A mon sens ce qui génère l'économie, c'est l'air plus sec qui évite d'avoir à demander une température plus haute.
Merci pour la video, elle est sympa et bien tournée mais c'est tellement compliqué de savoir trouver le bon compromis...
Ma situation personnelle a complètement changée, j'avais une chaudière au fioul qui fonctionnait en mode oui/non avec un thermostat connecté intelligent et des reglages de température en fonction des moments de la journée et fonction des pièces (vannes connectées) ça me semblait le plus cohérent vis a vis de m situation.
J'ai une pompe à chaleur avec le thermostat de la marque de la PAC et un seul reglage de température régulé dans les chambres par les vannes connectées, mais la grosse difference c'est que ma pompe a chaleur chauffe selon une pente de loi d'eau, pas en oui/non, du coup en fonction de la température extérieure elle produira plus ou moins de chaleur dans les radiateurs et si le reglage est bien fait, garder une température relativement stable est relativement économe et simple, par contre faire remonter la température prends du temps, même en jouant sur les paramètres de la "chaudière" (ceux dispos dans l'application sans avoir à toucher aux reglages de base).
Il manque un élément essentiel à cette vidéo lié au confort ressenti. En effet, quand on chauffe un logement, il y a en fait deux choses différentes que l'on chauffe. L'air, qui a une inertie très faible, et les murs, plafond, carrelage, gros meubles en bois etc... qui ont une inertie très élevée. L'air en lui-même demande peu d'énergie pour être à une bonne température. Mais il se refroidit vite au contact d'une surface froide.
Quand on chauffe beaucoup par intermittence, il est quasiment impossible d'avoir des murs chaud. On peut vite se retrouver avec des murs à 14°C même sur la face côté pièce. Une première conséquence est qu'on ressent toujours une sorte de froid qui nous pénètre. Encore plus pour les jambes avec le carrelage tout froid vers les pieds. Une seconde conséquence, est que l'air chauffé refroidit plus vite. Donc dès qu'on arrête un peu le chauffage, le froid revient plus vite. Ainsi, il est très fréquent d'augmenter la consigne de son chauffage pour se sentir bien. Enfin, c'est déconseillé avec une pompe à chaleur qui délivre une puissance instantanée de chauffage assez faible: on consomme à fond pendant 4H et on n'a même pas atteint la température que l'on voulait.
A l'inverse, avec un chauffage plus ou moins continu (sur une fourchette de 2-3 degrés selon qu'on est là ou pas, la nuit etc...), on maintient les éléments fortement inertielles à des températures élevées. La conséquence direct, est qu'on se sent bien même avec des températures faibles. On n'a pas spécialement froid dans un logement stabilité à 19°C, alors qu'on a froid dans un logement réglé à 22 avec des murs à 12°C. Ainsi, il est fréquent d'avoir une consigne plus faible dans les logements chauffés en continu. L'autre conséquence, est qu'on peut quasiment couper son chauffage quand les températures extérieures deviennent plus élevées, avec une température maintenue par les murs et le sol. L'autre jour, on a eu un redoux à 14°C et j'ai coupé mon chauffage plus de 24H. Ma température n'est pas descendue sous les 18.5°C là où des amis avaient dû continuer à mettre le chauffage. Le printemps est donc souvent mieux géré.
Enfin, il y a un intérêt collectif à chauffer en continu (quand on a un chauffage électrique) qui est également totalement absent de cette vidéo. Eviter les appels de courant qui oblige à mettre en route énormément de centrales électriques au gaz en route pour gérer le pic de consommation, là où un chauffage continu lisse totalement la production et permet une optimisation du réseau électrique national. C'est totalement indirect mais plus les gens consommeront de façon continue, plus le prix de l'électricité pourra baisser car ça coute cher de gérer les pics au niveau du réseau.
Pour conclure, bien sûr que toutes choses étant égales par ailleurs, on consomme moins à arrêter le chauffage qu'à le faire en continu. Mon message ne vise pas à dire le contraire. Cependant, pour des logements bien isolés, il est opportun de dépenser un peu plus pour un bon confort avec une consigne plus faible, une meilleure période de mi-saison et une meilleure gestion du réseau électrique.
Et pour le chauffe-eau? parce que j'ai vu les mêmes arguments, mais cette fois avec la conclusion inverse, que chauffer en continue est mieux?
L'avantage du chauffe eau c'est que tu peux stocker ton chauffage sur la durée, de ce fait la part de chauffe quand l'électricité et abondante et pas chère est le facteur qui a le plus d'importance.
Quand on a un chauffe eau élec c'est très avantageux d'avoir soit des panneaux solaires soit une offre d'élec avec heures creuses comme tempo pour l'utiliser en intermittence quand il faut.
Et rajouter une couche d'isolant quand il est pas dans une pièce chauffée ca réduit bien la facture aussi.
Un thermostat connecté est top!
Ça permet de programmer et adopter plusieurs scénario en fonction de présence ou non à la maison. Idem, si des amis sont là, on chauffe un peu plus que si nous étions que 2 à la maison.
J’adore tes vidéos, bravo 🌈
Merci pour ces informations très claires, notamment sur l'hygrométrie, c'est très bien plus clair dans ma tête !
(Team intermittence via thermostat programmable)
héhéhé, bientot la domotique pour piloter tout ça ^^ ?
@@sebastienghangha3024 C'est déjà le cas en fait, mais on sous-utilise les possibilités que ça offre
@@RoomsOversouled
Je ne peux que plussoyer, dans mon cadre pro (agriculteur) c'est une nécessité qui as réduit grandement mes consommations pour mes animaux tout en leur amenant un confort bien supérieur, si tu as des pistes je suis preneur (perso environ 20 pièces monitorées pas capteur zigbee temp/humi remontées sur Home Assistant avec des scripts nodered pour le controle des déshumidifcateurs et des clims)
L'étude passe à côté de l'essentiel, et la vraie question reste sans réponse! Pendant les 2x 5/10min journalière d'aération, faut-il couper le chauffage?
Petite précision concernant les pompes à chaleur
En principe, sur une bonne installation, la PAC est dimensionnée en fonction de la maison, de son isolation et des températures couramment rencontrées à cet endroit précis.
Le problème que ça pose, je l'ai rencontré chez moi quand j'ai essayé de chauffer moins la nuit : quand on arrive au matin et qu'il est temps de faire remonter la température, la PAC doit fournir beaucoup d'énergie d'un coup, alors qu'elle n'est pas vraiment faite pour ça. Résultat, les résistances d'appoint électriques sont utilisées pour arriver à la puissance voulue, ce qui augmente énormément la consommation.
Ça peut être traître, surtout si on ne fait pas attention. Dans mon cas si je n'avais pas une sonde de courant sur l'alimentation de la PAC, je ne m'en serais peut-être jamais rendu compte, pensant faire des économies d'énergie !
C'est un cas particulier avec les PAC, parfois obtenir plus d'énergie thermique dans le logement en chauffant en continu nécessite moins d'énergie électrique en entrée que de chauffer par intermittence, alors même que ça permet de faire baisser les besoins en chauffage, un peu paradoxal.
Après au moins il fait froid dehors, au plus la PAC a de la marge en termes de puissance afin de faire remonter la température
Normalement sur toute bonne PAC, les résistances d'appoints électriques sont déconnectables et/ou programmables.
s'est pas aussi simple cela dépend du fluide et de l'humidité extérieurs et aussi si tu as un circuit inverseur pour le dégivrage...
J'étais chauffagiste. Sur les PAC air eau avec appoint électrique, on peut en général désactiver les résistances d'appoint en les disjonctant au compteur. Dans ce cas, la chauffe sera un peu plus longue, mais en mode thermodynamique seul, donc économique.
@@EmmanuelDufour C'est vrai mais ça ne fonctionne que quand on est hors des périodes de grand froid, pendant ces périodes sans appoint la PAC risque de ne pas être capable de maintenir la température à l'intérieur
Oui surtout qu'au petit matin les températures sont les plus basses donc le rendement de ta PAC sont les plus mauvais. Tu as tout intérêt à faire monter progressivement la température dans l'après-midi et d'accepter d'avoir des matins frais si tu souhaites faire de l'intermittence. Donc de l'intermittence sauf les après-midi où le soir et/ou le lendemain matin tu te trouves dans la maison).
Il y a une dizaine d'années (je suppose que c'est encore le cas aujourd'hui) 90% des articles de presse francophone promouvait le chauffage continue alors qu'en anglais c'était le contraire. A noter aussi que ChatGPT 4 prône aussi le chauffage continue et c'est un bon exemple pour voir comment ils se débrouille quand il se contredit. Merci en tout cas pour avoir enfin une vidéo nuancé sur le sujet et qui conclu dans le bon sens.
Petite remarque, à 11:35 quand vous parlez du système solaire, il n'est pas pratique de chauffer lorsque le soleil est au maximum. Le mien serait d'avoir des batteries pour décaler la production de la consommation.
5:44 : quand il pleut, quelle est l'humidité relative d'un mètre cube d'air ?
Quand il est pleut, on est très proche des 100%. Généralement, entre 95 et 98% suivant la quantité de pluie.
Ça dépend si on ne compte que l'air ou aussi les gouttes qui se trouvent dans le cube.
Excellent ! c'est quoi la fourchette de % d'humidité idéal ? et ouvrir ça ne sert qu'à baisser ce taux ?
Partons sur un exemple température intérieure T int 21 et extérieure T ext 5 degrés.
L'analogie de la passoire demande un peu plus de finesse. C'est clair que si la coupure de chauffage est assez longue pour que les pertes cessent, ça veut dire que la T int s'approchera de 7 degrés. Si vous partez 3 jours, et acceptez de trouver 8 degrés en rentrant chez vous, OK, il y a nette économie.
Mais si vous partez seulement 6 heures, et que T int baisse à 14 , les fuites de chaleur auront continué en votre absence, bien que plus faibles (le débit de fuite dépend de la différence de température ok) : vous perdez en confort, et vous gagnez juste quelques pourcent de consommation.
Le risque c'est la condensation, comme il l'a expliqué : si votre maison est plutôt froide et peu ventilée, la saturation max en eau de l'air est facile à atteindre, et alors chauffage coupé = moisissure.
Mais si la maison est généralement chaude et bien ventilée, l'air venu de l'extérieur contenant peu d'eau (en absolu) , réchauffé, voit son humidité relative devenir très basse (syndrome de l'air trop sec en hiver) Dans ce cas, vous ne risquez pas de pb d'humidité ou de moisissures. De plus, ventilation = refroidissement plus rapide , donc vous atteignez plus rapidement les températures basses, où les fuites de chaleur diminuent ou s'arrêtent . De plus votre vmc rejette de l'air à 15 degrés au lieu de 21. Bénéfice certain. Et si vous programmez votre chauffage pour qu'il démarre un peu avant votre arrivée, c'est un bon compromis.
Perso, j'ai pu installer une ventilation double flux, la chaleur de l'air que je rejette est récupérée dans un échangeur, et l'air neuf y est réchauffé . Tout bénef . Mon échangeur de chaleur est fabriqué maison, il est 10 fois plus gros que ceux du commerce mais l'efficacité est quasi parfaite au vu des 4 thermomètres que j'y ai mis (sauf quand il fait zéro degrés dans les combles où il est installé , malgré son isolation je perds jusqu'à 2 degrés, j'ai du soufflage d'air neuf parfois à 18) . Il fonctionne sur horloge au moment ou la salle de bain ou la cuisine fonctionnent, et quand il y a des personnes, soit environ 8h par jour en hiver, ce qui me suffit pour une bonne qualité d'air. En période de canicule, seule l'extraction d'air (chaud !) fonctionne la nuit, l'air frais entre par les fenêtres ouvertes. Il faut faire l'effort de bien réfléchir pour arriver à un bon confort sans dépense inutile...
Bonjour, très intéressant cet échangeur maison pour votre vmc double flux, à quoi ça ressemble ?
Ma pratique : ne jamais (ou quasiment) chauffer y compris quand je suis là, et accepter de ressentir le froid comme un Spartiate.
La phase 2 du spartiate c'est de n'être confortable que dans un logement à 16 ou 17° C. J'ai découvert l'avoir atteint après une panne du thermostat.
🗿
Les murs attaqués par les moisissures ne sont pas de ton avis
@@romain5706 Ben j'aère en continu et je n'ai jamais eu le moindre problème de moisissure.
@@pierredestefano5533 Pour moi, c'est confortable jusqu'à 12 degrés. Entre 8 et 11, je serre les fesses mais ça va et quand ça tombe à 7 ou en-dessous, je mets une combi de ski. Mais ça fait beaucoup d'hivers que je n'ai pas été réduit à cette extrémité.
Je n'ai pas encore vu la vidéo mais j'ai bien une petite idée sur la méthode qui utiliserait le moins d'énergie.
1) Les appareils ont un rendement dépendant de son point de fonctionnement. Il est généralement moins bon quand il est maintenu à bas régime. L'utiliser à son rendement idéal pendant un court laps de temps est préférable.
2) On perd plus rapidement de température quand l'écart entre l'intérieur et l'extérieur est élevé. En coupant le chauffage quelque temps, la température intérieure va certes baisser mais on perdra moins d'énergie pendant cette période. Donc on devra en rajouter moins pour revenir à la température voulue.
Les pompes à chaleur comme les chaudières à condensation ont de meilleur rendement lorsque le circuit de chauffage est à relativement basse température, donc, non...
@@adrienadrien5940j'ai entendu l'inverse pour les pompes à chaleur, notamment sur une notice d'utilisation il me semble. Aurais-tu une source stp ?
@@antoineclaudel1151 TH-cam ne donne pas la possibilité de copier des liens mais tape "COP pompe à chaleur en fonction température eau" dans Google. Tu y trouveras les courbes
Il n'est pas possible de mettre des liens mais il suffit de taper "COP PAC en fonction de la température d'eau" et tu y trouveras toutes les courbes.
Le rendement des PAC dépends de la différence de température entre les sources. Il est d'ailleurs recommandé de les installer avec des radiateur basses température ou des plancher chauffants
plus économique en énergie mais qu'en est il en terme de confort? Peut on faire un ratio économie/ confort
J’éteins le chauffage quand je sors de chez moi.
Quand je reviens, je trouve qu’il fait bon à l’intérieur. Chaud en hiver, frais en été.
Le temps de faire un peu la cuisine, un radiateur soufflant permet de vite avoir une température pour être à l’aise.
Ça s’arrête automatiquement quand la température voulue est atteinte.
Seuls les jours très froids restent problématiques.
Il est alors nécessaire de chauffer toute la journée pour que la vie soit supportable dans mon appartement du 6eme étage sous les toits.
Ça concerne maximum 2 semaines par an. Certaines années seulement 2 jours.
En dehors de l'isolation il y a aussi la nature du logement : sa taille et comment il est aménagé.
Dans un grand espace sans mur, ce sera beaucoup plus compliqué a réchauffer qu'un petit espace, ou un logement qui a des pièces bien séparées et en moyenne plus petites.
Chez moi par exemple, avec un petit radiateur il fait très chaud en même pas 20 minutes et je peux le couper pendant des heures même si mon immeuble est très ancien et pas isolé. Je ne me chauffe d'ailleurs en général jamais et laisse la chaleur humaine faire le boulot, ou des appareils tel qu'un ordinateur/vidéo projecteur suffit à le chauffer (tellement que je suis souvent obligé d'ouvrir la fenêtre en hiver)
J'applique la même chose pour mon chauffe eau, je ne l'allume que 30 minutes avant de prendre une douche. Ca demande plus de logistique mais l'effet sur ma facture est redoutable
Excellent sujet :-D
Question sur la VMC : quel est l'intérêt d'évacuer un air qu'on peine déjà à chauffer ? En même temps d'extraire l'air humide, la VMC extrait surtout l'air chaud ... Peut-on imaginer un chauffage intermittent qui fonctionnerait ainsi, couplé à la VMC : 17h, avant mon retour à la maison, le chauffage se met en route, la VMC se coupe = je chauffe plus vite. A 18h, je rentre. Ma présence fait augmenter l'eau dans l'air, jusqu'à 22, là, le chauffage se coupe, la VMC se remet à tourner. 5h du mat, rebellotte, petit coup de chauffage, puis à 8h je pars de chez moi, le chauffage se recoupe encore, et la VMC se met en route pour assainir l'air...
Et par rapport au perte ? Est-ce que ça ne peut pas avoir une influence si on est sur du bois ou du gaz ou du charbon ou autre?
concernant les tableaux, il apparait qu'il y a eu plusieurs problemes de tenu. sachant qu'ils sont lourds et que cela peut faire des degats. des retours ?
Coucou ! J'ai un appartement qui est assez ancien avec 5 mètres de hauteur au total. Donc c'est un peu dure à chauffer mais je ne mets pas le radiateur à plus de 19 ou 20 °.
Je compatis. Les plafonds hauts c'est classe mais quel enfer pour avoir chaud !
Coucou et merci ! Je n'ai pas eu vraiment le choix il y a presque 3 ans autrement mon dernier fils et moi ainsi que notre animal de compagnie serions à la rue.
Il manque un paramètre dans cette vidéo : l'échauffement naturel de la maison.
Perso, je laisse le chauffage à 18 °C en continu, mais il ne s'active que la nuit. En journée, le soleil suffit pour réchauffer le logement et faire couper automatiquement le chauffage.
Pour optimiser le truc, il faut bien nettoyer les vitres.
Je suis absolument de cet avis, depuis deux ans j'ai mis le chauffage sur 18 degrés en continu et j'ai économisé en kWh par rapport à l'intermittence à 20 degrés
En plus le ressenti est plus confortable avec l'uniformité de la température. Il fait dire que j'étais sceptique mais j'ai tenté le coup sur les conseils de mon frère adepte de la pratique : ça marche !
L'erreur est de comparer l'intermittent à 20 degrés avec le continu à 20; en fait on peut régler le continu plus bas pour le même confort, étant donné que tous les meubles et les objets de la maison seront tempérés en permanence.
Merci pour les explications ! Vivant dans le sud et travaillant hors de chez moi la journée, je n'ai besoin que de chauffer un peu le soir et ça suffit, c'était une évidence, mais je m'étais toujours posé la question comme on entend parfois dire que le chauffage en continu est préférable.
Merci pour cette nouvelle vidéo :)
Marrant de voir effectivement des arguments de qualité pour le moins... Variable :P
Ici, au Québec, j'habite une petite maison dans un village au sud de la province.
Je chauffe à l'eau chaude avec chauffage centrale électrique.
(chauffage dans toutes les pièces de la maison)
Ici, j'ai constaté que mon chauffage marche en continu 24 sur 24 si la température passe sous le moins 18.
Les nuits ou la température passe sous les moins 40 la température intérieure de ma maison, elle ne monte pas plus qu'à 16 à 18 degrés, même si mon chauffage marche en continu.
J'ai également un chauffage d'appoint de 25 000 watts pour chauffer les deux-pièces principaux de ma résidence quand la température passe sous les moins 25 a moins 30.
Toutefois, l'humidité de l'air est beaucoup plus basse sous zéro et a moins 40 l'air est sec.
Il est important de prendre en compte la masse thermique de l'habitation.
On oublie souvent que l'on ne chauffe pas seulement l'air, mais aussi tout ce qui est contenu à l'intérieur de l'isolation: les cloisons, le sol, les meubles...
cette masse thermique constitue un réservoir inertiel conséquent
D'ailleurs, intuitivement, je pense que l'on ne chauffe pas beaucoup l'air mais bien plus les murs sol et plafond. Je me demande quelle fraction d'énergie thermique est absorbée par l'air, je ne serai pas surpris que cela soit seulement quelques pourcent.
Un élément à prendre en compte aussi c'est que selon la technologie de chauffage allumer/éteindre peut user plus rapidement (ou également tourner à fond peut user plus vite). Par ailleurs le rendement énergétique de certains équipements fait qu'il sont plus efficaces à certains pourcentages de leur puissance. Merci pour tes vidéos !
"c'est que selon la technologie de chauffage allumer/éteindre peut user plus rapidement" De quel manière ?
@@JPPeron je connais mieux les systèmes de froid que de chaud (mais les pompes à chaleur doivent être similaires). Par exemple les arrêts et demarrages trop rapprochés fatiguent les pompes par exemple (plus des effets mécaniques dûs aux "chocs" liés à la reprise de la circulation des fluides).
Mais c'est très dépendant de la technologie employée.
Si ça économise, alors ça fonctionne moins longtemps.
En dehors d'éventuelles avaries dues au variation de température, y'a pas de raison que ça s'use plus en fonctionnant moins.
@@JPPeron ah. Très bien...
@@yannickperret1586 Effectivement, redémarrer un compresseur quand la pression est encore élevée peut le faire caler, et ça c'est pas bon.
Mais ça arrive après une mini-coupure ou si on augmente la consigne juste après un arrêt.
Est ce que c'est aussi valable pour les passoires thermiques ?
Il y a d'autres explications historiques : par intermittence, le thermostat met du temps à détecter la montée en chaleur et le chauffage peut temporairement dépasser la consigne, ce qui n'arriverait pas avec un mode continu. Maintenant, avec les thermostats connectés qui estiment la réactivité du système de chauffe, il est possible de converger sans dépasser.
Petit détail sur la pompe à chaleur: losrqu'o' chauffe très fort d'un coup, la pompe à chaleur n'a souvent pas assez de puissance pour assurer la chauffe. Il y a donc une résistance chauffante qui démarre en plus de la pompe à chaleur afin d'atteindre la puissance de chauffe souhaitée. Cela implique donc une baisse significative du rendement global de chauffage, qui ne ce serait pas produit en chauffage continu. Cela complique donc énormément les calculs et rend la réponse la question continu vs intermittent très compliqué. Vaut il mieux un continue avec un bon rendement ou un intermittant qui avec un rendement moyen? (honnêtement, je ne sais pas, et pourtant je suis dans le milieu du chauffage...)
J'aurais bien aimé que soit abordé la notion de quantité d'énergie qu'il faut pour chauffer un air sec (disons 45% HR) vs chauffer un air plus humide (disons 75% HR)
Si tu peux faire une explication sur cela, ça m'intéresserait grandement !
C'est tout pareil voire il faudra moins d'énergie dans le cas où c'est humide. Par contre tu auras moins d'inertie thermique : donc tu vas conserver la chaleur moins longtemps en milieu humide que quand c'est + sec.
@@lecamping31en fait, il y a une grande différence entre les 2, et il faut bien plus d'énergie pour chauffer un air humide. D'où les VMC dans les maisons modernes.
Si l'air est humide, il faut plus d'energie pour le chauffer; 1calorie par gramme d'eau.
a 20°C et 45% HR il y 6.5 g d'eau et à 75% , il y a environ 11g d'eau à chauffer.
Bonjour et merci pour ta vidéo.
Le problème de condensation soulevé par la chauffagiste est réel. Cependant en n'ayant que peu de chauffage initial (slow heat) l'air contenu en période de "chauffe" reste relativement sec. Par ailleurs la température diminuera moins fortement à mesure qu'on se rapprochera de la température ext. Donc en situation de slow heat, les phénomènes de condensation seront moins présent car ayant moins d'eau au départ ET moins d'écart de température à l'arrivée.
En slow heat on a donc tout intérêt à chauffer par intermittence.
Ensuite dans le meilleur des cas un panneau solaire va produire 400w, ce qui ne permet même pas d'alimenter un petit radiateur portatif. Il me semble bien illusoire de vouloir utiliser ses panneaux pour chauffer une maison.
Enfin mettre un déshumidificateur d'air électrique alors que l'objectif est de réduire sa consommation me semble contre productif.
Bonne journée !
Le deshumidificateur est surtout là pour éviter que le taux d'humidité génère des moisissures. On est plus dans le domaine du bien être et de la santé que dans l'économie. A titre d'exemple, j'en ai un qui peut assécher les pièces à moins de 50% de taux d'humidité (plus de souvenir de la plage de température), mais on tourne autour de 250 Wh. Ce qui reste correct pour éviter de finir avec des cochonneries dans les poumons ou sur des tissus / murs / aliments / ...
@@grizzlyslashx le déshumidificateur n'est qu'un compensateur au problème initial : l'humidité et le manque de renouvellement d'air.
Par ailleurs il y a des déshumidificateurs sans électricité.
Bonne journée.
Dans le même style de questionnement. Est ce que rajouter des radiateurs fait consommer plus ou moins ? J'ai tendances à croire que je consommerai moins si j'en avais plus
avec un radiateur bain d'huile qui a 3 positions : quand j'ouvre le robinet fort sur 3, pendant 1heure, quand je reviens, est-ce que ça ne consomme pas plus que si je l'avais laissé sur 1 pendant 3 heures ? ou sur 0 pendant 3 heures ? Parce que ok, pendant 3 heures je consomme rien, mais quand je reviens je consomme le triple pendant un certain temps. Du mal à faire les calculs, dépend de l'épaisseur des murs en effet. En fait, c'est assez naturel... comme vous dites, si c'est une maison très longue à chauffer, tendance à laisser un bout de chauffage en route pendant l'absence. Faut compter aussi les dégâts collatéraux que provoquent l'humidité sur le matériel, et sur les articulations.
IL y a un truc qui m etonne neanmoins
Reprenons la passoire comme exemple. Plus elle est remplie, plus il y a de trous immerges. Plus il y a de trous, plus elle laisse passer l eau (c est logique et cela confirme qu une maison chauffee a 40 degres devrait refroidir plus rapidement qu une maison chauffee a 17 non ?). De ce fait, dans votre calcul d energie intermittente, on voit que la temperature finale moyenne est largement plus basse que la temperature en continue. De fait, il est logique que la note finale soit plus elevee.
ma question est donc, en est il de meme si l on avait fait cela avec une temperature continue egale a la moyenne des temperatures intermittentes ?
Bravo pour cette vidéo très intéressante (comme d'habitude). Toutefois, voici quelques remarques constructives : 1) un espace insécable est nécessaire entre le nombre et les unités (contrairement à la mode actuelle) ; 2) le symbole SI pour gramme est g et non gr ; 3) le symbole décimal en français est la virgule et non le point. Merci 🙂
Après un déménagement dans une maison à étage équipée de 2 clims réversibles j'ai fait l'acquisition d'une station météo avec des capteurs installés dans chaque pièce, ça aide bcp, déjà au début pour comprendre les cycles de chauffage de la clim (qui ne tient au final pas compte de la température demandée 😅) et ensuite pour vraiment mettre en route seulement quand c'est utile avec en bonus l'hygrométrie pour connaitre l'impact du séchage du linge dans une pièce 👍
Même problème avec un frigo vide ou un frigo plein, lequel consomme le plus?
Ça c'est un débat!
Cas personnel (tout électrique, avec heures creuses/pleines):
en continu = 99,99€, en intermittent = 85€ (factures EDF à l’appui).
Ca ne peut se faire que sur deux batiments parfaitement identiques au même moment, et encore on n'est pas à l'abris d'un biais dû à la localisation, ou alors il faudrait un grand nombre de "cas personnels".
Ouvrir la fenêtre en hiver ou il y a 80/90% d'humidité dans l'air comment faire si l'air extérieur est aussi humide voir plus que l'intérieur ?
L'air très froid extérieur, même à 80%, contient très peu d'eau dans l'absolu !
La raison physique est simple, plus on a une différence de température importante (entre intérieur et extérieur) et plus il y aura un transfert de chaleur important (un peu comme avec l'électricité, si on augmente la tension (ici température) au pôles d'une résistance (ici murs/isolation), plus le courant traversant la résistance sera important (ici flux de chaleur).
Merci mille fois d'insister sur l'importance de l'humidité, et le fait que chauffer est la pire façon de gérer ce problème (en plus de l'air humide augmente les déperditions thermiques du corps, donc on a besoin de chauffer plus pour avoir un confort satisfaisant. La température de confort augmente quand l'air est humide)
Je me permets d'ajouter une source d'humidité assez commune dans des bâtiments anciens qui ont été mal rénovés, notamment avec des enduits extérieurs à base de ciment ou de molécules organiques : les murs anciens font remonter de l'eau du sol par capillarité, bien plus que le béton, et cette humidité ne peut pas s'évacuer dehors car ces enduits ne laissent pas passer la vapeur d'eau... donc on récupère cette humidité dans l'air intérieur et dans le platre qui moisit.
Merci pour cette vidéo intéressante !
Attention cependant à ne pas confondre les panneaux "solaires" (avec un circuit d'eau glycolé qui se réchauffe grace aux rayonnements solaires) et les panneaux "photovoltaïques" (qui produisent de l'électricité) 👍
Le cas du chauffage c'est l'un des rares ou faire le distinguo n'est pas nécessaire.
Les panneaux solaires utilisent l’énergie du soleil.
Donc les panneaux thermiques et photovoltaïques sont des panneaux solaires.
La vidéo n'a pas saisi un phénomène de perte, si on laisse la température trop redescendre (à 10°) et qu'on remet le chauffage en arrivant.
Le thermomètre du thermostat est à 1m du sol, pour un plafond à 3m. Il va ordonner aux radiateurs de tourner à fond, tant qu'il ne voit pas une température de consigne de 20°. Il y a des bulles d'air chaud au niveau des radiateurs qui filent directement au plafond. Je ne suis pas sur que l'air des radiateurs file aussi vite au plafond, lorsque l'écart est plus modéré.
En tout cas le chauffage ne va pas s'arrêter avec une bonne température de 20°. Disons par exemple que le chauffage va s'arrêter une première fois quand le thermostat verra 20° à 1m du sol. Cela veut dire qu'il fera plutôt 30° en hauteur, où cela ne sert à rien. Et il fait moins de 15° près du sol. Et les objets et murs sont froids.
Ensuite il faut attendre que la conduction répartisse la chaleur.
Avec un redémarrage depuis une température trop froide, on va avoir de la chaleur perdue où elle ne sert à rien.
Honnêtement, je ne sais pas comment tu fais pour ventiler en Belgique...
Chaque fois que mon hygromètre me dit le taux d'humidité extérieur, il est plus haut que le taux d'humidité intérieur..! Exceptions quand il gèle ou en plein été... quand on en a un !
Alors certes le chauffage intermittent mais entre le fait de le couper totalement ou de juste baisser la température pour un appart mal isolé?
J'allume ma chaudière gaz 4h par jour chaque matin, et je fais 50% d'économie de gaz. La température fait un peu le yoyo entre 16°C et 18°C, néanmoins, j'ai quelques hygromètre et je vérifie que le taux d'humidité relative est < 70%. Je fais des tests depuis mis Décembre 2023, et au final, je préfère faire une seule "grosse chauffe" par jour, car je trouve que c'est ce qui est le plus économe (la chaudière tourne a plein à l'allumage, plusieurs allumage, c'est plus de gaz utilisé pour réchauffer l'installation de chauffage elle même) et que le delta de température de 16° à 18° est acceptable.
Il n'y a pas de débat possible, il suffit de résumer en termes de pertes d'énergie. En laissant la température constante, on crée de fait un écart maximal avec l’extérieur. Cet écart maximal donne des pertes maximales. Expliquer qu'il faudra davantage chauffer ensuite, c'est ne pas comprendre la physique. Bien sûr il faudra de nouveau redonner de l'énergie à son intérieur, mais jamais plus que ce qu'on a économisé! En revanche en laissant son logement sans chauffage, on réduit nécessairement l'écart avec l’extérieur, et ce dès la première minute. On a donc forcément un gain d'énergie. Ce gain d'énergie est valable pour un logement très bien isolé. Mais bien sûr c'est sur une passoire thermique que les gains seront les plus impressionnants.
Il faut simplement faire attention à deux points pour garder tout le confort:
1/ Redémarrer le chauffage avant le réveil, et avant son retour du travail.
2/ Si on vit dans une région très humide, éviter de redescendre sous la limite de saturation de l'air en programmant un minimum. Dans le sud-est de la France, par expérience ce n'est pas nécessaire, surtout si on aère régulièrement.
Si je prends mon cas, je me chauffe avec une chaudière au mazout pour une grande maison (± 750m cube à chauffer).
J'ai équipé ma chaudière depuis environ 20 ans avec un simple programmateur afin de faire fonctionner ma chaudière de manière intermittente avec des créneaux que j'adapte manuellement (en fréquence et en durée) en fonction de la température extérieure.
Par rapport aux premières années où j'étais en continu, la différence est flagrante, j''économise environ 2000l de mazout par an !
Cela se fait par contre un peu au détriment du confort, on ressent des périodes un peu plus fraiches et d'autre plus chaudes, on va dire que l'hystérésis est plus important.
Je suis aussi équipé d'une thermomètre extérieur afin de m'adapter au mieux et de plusieurs hygromètres et thermomètres intérieur afin de suivre l'évolution à l'intérieur.
Je pourrais confier cette adaptation à un thermostat d'ambiance avec sonde extérieure, mais j'ai pris l'habitude de le faire manuellement et cela me convient ...
Si l'humidité augmente, j'ai un déshumidificateur que je fais alors tourner, mais c'est plutôt rare en hiver. Je constate que les taux d'humidité les plus élevés sont plutôt présents lorsque la température extérieure est élevée, dans ce cas, je combine aération et déshumidificateur.
Video intéressante concernant les explication sur l'humidité en fonction de la température et ce qu'on appelle je pense le "point de rosée"
Perso, une solution qui m'a littéralement changé la vie, c'était d'ouvrir les fenêtres dès que je pars de chez moi.
Depuis, je ne mets plus de chauffage du tout, même quand je suis présent et, accrochez vous: j'ai MOINS froid.... 😅
Oui oui. Je ne chauffe plus du tout et j'ai moins froid qu'avant.
Pourquoi? Bah a cause de ce fameux taux d'humidité, qui me gelait quand je mettais le chauffage électrique qui ne chauffait pas spécialement le bas de mon appartement. 🤷♂️
Qu'est-ce qui faut pas entendre comme conneries !!! C'est une blague ou quoi ?! 🤔🤪
Vous vivez dans un igloo ? Et encore, même les Inuit se chauffent...
Si c'est vrai, je vous plains. Enfin surtout les amis ou la famille... si ils viennent encore vous rendre visite l'hiver 🤧🥶
En 2019/2020 j'étais dans un appartement chauffé avec des radiateurs électriques. Aucune régulation n'était en place.
En octobre et novembre 2019 : Température constante dans l'appartement. J'ai mis les chauffages en route, réglé une température pas trop haute, et c'est tout.
Pour octobre et novembre 2020 j'ai installé des régulations pour passer en confort/réduit. Le tout géré à la minute. Pas d'autres ordres car pour faire des économies j'envoyais juste une phase sur le fil pilote pour le passer en réduit. Un simple relais connecté suffit.
Les chauffages passaient en confort une heure avant mon réveil (donc pendant les heures creuses) et passaient en réduit à mon réveil. Comme ça j'avais chaud en sortant du lit et le temps que l'appartement se refroidise j'étais parti. Pareil pour le soir un peu de chauffe en confort entre mon retour -1 heure et mon couché -1h. Le reste du temps c'était en réduit. Pas éteint.
Bilan : octobre + novembre 2019 = 160€ d'électricité. Octobre + novembre 2020 = 104€ d'électricité. Avec le même confort et un habitat sain car la température était juste réduite de 3 degrés en mon absence.
Pendant mes études, on avait fait des TP sur un système type maison, et ça correspond bêtement à une analogique électronique/mathématique d'un condensateur en parallèle à une résistance.
(condensateur = capacité des murs + corps à emmagasiner la chaleur, et la résistance : la conductivité thermique des murs vers l'extérieur)
Donc oui, bien sûr que l’intermittence est de loin la meilleure option.
Malgré cela, une amie ne me croyait pas, a fait le teste avec son compteur sur 3 jours +3 jours, a vu que ma méthode était moins gourmande, mais m'a dit quelle "préférait chauffer en permanence, parce qu'elle avait l'impression que c'était quand même moins gourmand".
J'en ai juste tiré des conclusions sur le cerveau féminin, non je blague, sur le fait que la psychologie humaine est parfois irrationnelle et que l’habitus est plus sécurisant que la réalité mesurable...
La Vérité n'est pas le soucis de beaucoup de personnes malheureusement.
Dans tous les cas, un des meilleurs points à améliorer c'est la capacité des matériaux de nos murs et meubles à réguler l'humidité. A isolation et chauffage similaire, une maison aux murs en ciment va pomper notre chaleur corporelle et intensifier la sensation de froid. Des murs en chaux chanvre ou terre paille ne vont pas faire le même effet, par la correction thermique que ces matières apporte, et on se sentira bien plus confortable à 17°c dans ces conditions, qu'à 20°c dans des murs en ciment. Et en plus c'est bien mieux pour respecter les bâtis anciens 😊
C'est une question que je m'étais souvent posée. Je suis encore chauffé au mazout, donc mes paramètres sont différents mais je me demandais s'il était intéressant de ne chauffer l'eau de la douche qu'aux heures des douches ou si c'était plus intéressant de chauffer en continu. Là, évidemment, la chaleur perdue l'est dans la pièce où est la chaudière, donc pas totalement perdue. Mais par extension, je me posais la question pour le chauffage en général, d'autant que ma chaudière permet une telle programmation.
J'ai beaucoup aimé la publicité qui m'a vraiment donné envie d'acheter le Van Gogh, les nombreux détails dans les images et j'avoue que comme je regardais au petit déjeuner, j'ai craché mes céréales quand les chats ont été censurés. 😆
Dans ma maison l'hiver je n'ai pas de problème d'humidité, j'ai plutôt un problème de sécheresse... Présentement je suis dans mon sous-sol et l'hygromètre indique 26% d'humidité relative. C'est à ce moment de l'année que je dois démarrer mon humidificateur pour réussir à avoir un peu plus de confort. L'été c'est l'inverse, je dois utiliser un déshumidificateur sinon ça monte dans les 80%. Note:
j'habite au Québec.
Mes thermostats sont réglés à 21C le jour, et 19,5C la nuit.
Et histoire de faire peur à mes amis Européens ici, pour la journée d'hier seulement (donc une période de 24h), soit le 13 décembre, ma maison a consommé 170 kWh au total. Et la température extérieure était quand même pas très froide pour la saison (-6C). Une journée d'hiver où il fait -30C je peux atteindre facilement les 200 kWh pour 24h.
Je suis dans un appartement bien isolé, avec une chaudière à gaz. C'est un studio, donc je chauffe par intermittence car :
-Ca fait beaucoup de bruit et je pourrait pas dormir si la chaudière était en marche.
-En ne chauffant pas, je perds 0,5 degré par jour.
-Je passe de 17 à 20 degrés en 15 minutes à peine.
-Les seules fois où j'ai envie d'allumer le chauffage, c'est justement pour mettre ma serviette de bain à sécher sur le radiateur après la douche.
Donc ma chaudière est toujours en mode vacances/hors gel !
Pour l'exemple de la passoire (10:40), est-ce qu'il ne faudrait pas prendre en compte le fait que plus la différence entre l'intérieur et l'extérieur est faible, plus la température va baisser lentement ? (bon ça reste une simplification dans tous les cas). D'ailleurs c'est peut être déjà pris en compte avec la vitesse d'écoulement qui doit dépendre de la hauteur de l'eau :D
Oui, le mieux c'est de réchauffer un peu avant l'augmentation générale de la consommation, vers 5h30-6h par exemple.
Et pour une piscine extérieure utilisée par intermittence l'été ?
Pour tous ceux qui sont équipés d'un chauffage central avec radiateurs, je signale qu'il existe des vannes thermostatiques avec programmateur intégré qui permet de régler le niveau de chaleur pour différentes périodes par jour sur un cycle hebdomadaire. C'est vraiment très pratique car on peut programmer les périodes de chauffe pour chaque pièce individuellement. Evidemment il faut veiller à fermer toutes les portes intérieures du logement... Personnellement, je n'en ai installé qu'une à mon domicile, précisément au radiateur qui se trouve dans ma salle de bain. Je l'ai programmée pour qu'elle s'ouvre 1/2 heures avant l'heure de mon réveil. Quand je me lève, je quitte aussitôt ma chambre (où la vanne thermostatique ordinaire du radiateur ne s'ouvre que si la température descend en-dessous de 10 degrés), et je vais dans ma salle de bain où la température est déjà à 23 degrés. J'y fais ma toilette et m'habille avec les vêtements que j'y ai préparé la veille afin qu'ils soient bien chauds eux-aussi.... Une fois habillé, je pars au travail et je mange mon petit déjeuner (que j'ai préparé la veille) en chemin vers mon travail (sauf congés et weekends évidemment). Car déjeuner sur le chemin du travail permet de se lever plus tard et aussi d'éviter de chauffer la cuisine ou la salle à manger le matin...
Le chauffage par intermittence c'est chauffer à différentes températures dans ka journée ou c'est carrément éteindre sa chaudière quand on est las là et la rallumer lorsqu'on revient ?
De mon côté, j'habite un logement très bien isolé dans une résidence, je n'ai pas mis le chauffage de l'hiver une seule fois avec une température minimale de 19 degrés dans les périodes de grand froids. Pas mal d'économies et de sobriété !
Merci pour cette vidéo !!!
j'espère qu'elle pourra permettre à plein de monde de "changer leur fusil d'épaule"' sur ce sujet :)
super travail de vulgarisation sans prendre les gens "pour des cons", clairement ......
tu as réussi à synthétiser avec tact et pédagogie ce que je gueule depuis des années 😁😁 (du coup vas falloir que je m'en inspire ...... ^^)
En fait ca depend de l'inertie thermique de la maison. Grosse inertie : chauffage constant / faible inertie : chauffage intermittent
Commentaire i"nerte"Explique concrètement on en a marre des termes spécifiques ingénieur supp , met toi à la place du simple gars chaud/froid simple basique "élémentaire"
C'est exactement ça, vous m'enlever les mots de la bouche. 👍
@@flowtas1445L'inertie thermique d'un bâtiment est sa capacité à stocker, à conserver puis à restituer la chaleur de manière diffuse. Plus cette inertie est élevée, plus le bâtiment mettra du temps à se refroidir en hiver et se réchauffer en été
Je suis plutôt pour la team chauffage intermittent. Mais il faut différencier deux notions : la température de l'air et le confort. Le comfort dépend de la température de l'air mais aussi de la quantité d'énergie reçu par rayonnement ( deux exemple classiques : la différence de température ressenti entre l'ombre et le soleil ( alors que la température de l'air ne change pas) ou devant/derrière face a un feu.
Du coup, c'est peut être plus complexe : peux t on supporter une température plus faible si les murs rayonnement a 18, VS de l'air a 19 mais les murs froids ?
Inversement si on a des chauffage rayonnant ( poêle, chauffagge électrique rayonnant) ça vaut vraiment le coup de ne les allumer que lorsqu'on est devant : leur impact sur le confort est bcp plus important si on reçoit leur rayonnement.
Et sinon, un conseil qu'on m'a donné pour économiser sur le chauffage, c'est de réchauffer les corps, et pas les pièces.
Dans beaucoup de logements mal isolés, chauffer les pièces à 20°C est une immense perte de ressources. Mais être bien couvert (technique de l'oignon, on multiplie les couches de vêtements, pas besoin de sortir la doudoune) permet de ne pas avoir froid en gardant son logement à une température plus basse (j'ai fait tout un hiver à 15-16°C, ça se fait bien).
Miaou !
Nous ici c'est direct moisissure en procédant ainsi 😕
C'est dans sa vidéo du 12 novembre 2023 😉
Oups ! en voyant le titre j'ai pensé exactement comme l'énervé du web 🤣🤣🤣
Mais moi je suis calme...
J'ai pas encore regardé la vidéo mais j'ai été confronté au problème.
Je vie en Corse, il ne fais jamais très froid et dans mon appart on a besoin de chauffer quand la température extérieure descend en dessous des 10° et s'il n'y a pas de soleil, par temps couvert.
Première idée : Mon beau père (chauffagiste) me conseillait de chauffer toute la journée à 23° pour empêcher les murs de refroidir (philosophie influencée par belle-maman très très frileuse🤫).
J'ai essayé cette philosophie... résultat : quand on est statique à 24° on a froid quand même et on se ruine en électricité.
Deuxième solution... celle de ma grand mère 94 ans. Pas frileuse du tout... évidement elle a connu un autre temps.
Elle, elle ne chauffe quasiment pas et quand elle a froid elle allume un petit soufflant mobile de 300w dans la pièce ou elle se trouve. Economie certaine mais il ne faut pas être frileux.
Troisième solution utilisée, la mienne. J'ai réglé mon chauffage central sur 16° (il ne se déclenche jamais ou très rarement), je me couvre et j'ai acheté un petit soufflant très puissant pour les (rares) moments particuliers ou je suis statique (il chauffe une pièce en quelque minutes). Il faut noté que mon appart est très sain, pas humide et même plutôt sec (et que j'ai de grandes fenêtres exposées sud et que je vie en Corse !).
En plus de ça j'essaie de ne jamais rester statique. Dès que j'ai froid je bouge (sport, gym).
Résultat : jamais froid, économie d'énergie, santé.
J'imagine que dans le nord cette troisième solution doit être plus difficile à mettre en œuvre à cause des températures extérieures. Mon conseil : faites comme ma grand-mère de 94 ans, bouger au maximum ! Avant de vous assoir et d'allumer le chauffage à fond.
Je me demande si ton analyse prend en compte les chaudières à gaz qui "tentent" de deviner la température qu'il fait à l'intérieur d'après un algorithme qui incorpore la température extérieure et l'isolation de la maison. Dans ce cas... bonne chance les calculs ! 😅
Des thermomètres hygromètres on en trouve à 3€ pièce par paquet de 10 ou 12 sur Amazon si besoin ;-) C'est bien pratique ça prend pas de place et on peut en déposer un peu partout.
La science omet elle les phénomènes d'inertie ?
C'est pris en compte dans les pentes de chauffage des pompes à chaleur par exemple. S'il est évident qu'utiliser par intermittence coute moins en énergie que en continu, ça se complique quand l'inertie d'un système provoque un pic de consommation qui n'existe pas en continu. C'est à prendre en compte dans le mode dit alternatif.
Au boulot, notre PAC prend en compte l'inertie et elle s'enclenche plus tôt en fonction de l'extérieur pour avoir la température idéale à l'arrivée du personnel. Malgré tout, avec les preuves sur courbes... Ils n'ont jamais assez chaud. 😊. Ils ont du mal à accepter de mettre un pulls l'hiver au boulot alors qu'ils le font chez eux. Drôle de raisonnement humains.
J'aime la nuance et les scenarios presentes, et ensuite la science. L'entierete de la video en bref. Pour rajouter un scenario, celui de quelqu'un qui vit dans un pays froid (temperatures souvent en dessous de zero meme le jour). Les mecs, on s'electrocute sans arret dans un air tres sec. La raison pour cela est que 1) on ne coupe jamais son chauffage parce que sinon on risque de geler les canalisations (meme si on peu le baisser la nuit ou quand on n'est pas a la maison) et 2) l'air a l'exterieur n'a pas la capacite de contenir beaucoup d'eau. Il y a plus d'eau dans l'air a l'interieur, mais c'est quand meme limite parce qui se passe dehors (une maison n'est jamais hermetique - sinon on y mourrait de manque d'oxygene). On prend de l'air avec tres peu d'eau dedans et on chauffe cela. Cela prend tres peu de chauffe pour arriver a un top d'humidite tres bas.
Sujet pertinent bien abordé, mais quel interet de mettre ce moment à 5:30 ?
Pour apporter une touche d'humour peut-être
Ahah c'est exactement la discussion que j'ai eu avec mes colocs au début de l'hiver, les engueulades en moins parce qu'on est très gentil.le.s. J'étais team chauffage intermittent, en coupant le chauffage la nuit et quand on part pour exploiter éhontément le porte monnaie des voisins qui chauffent trop fort 😁😁
Du coup ça m'a fait réfléchir à des cas de figures particulièrement retords où le chauffage intermittent avec thermostat peut potentiellement consommer PLUS ! Au début, j'avais développé un argumentaire de physicien similaire à la passoire, mais en y réfléchissant j'ai vu un cas où le modèle ne marche pas : si le thermostats est loin des systèmes de chauffage, par exemple un unique thermostat au centre du logement et les radiateurs contres les fenêtres. Dans ce cas quand on rallume le chauffage, il faut que la température monte très très haut près des fenêtres en dépassant la température d'équilibre avant de chatouiller le thermostat au centre du logement et le faire arrêter de chauffer. C'est comme si on mettait une deuxième passoire dans la première qui sert à mesurer le niveau de l'eau et que seule la première passoir reçoit l'eau du robinet.
Merci, il est toujours utile de réfléchir et de comparer différents point de vue !
Cela suppose chauffer par intermittence à la même température maximale que si on chauffe en continu je pense. Ce qui n'est pas réaliste (sauf à ne jamais atteindre la température de confort si on éteint souvent).
Si on chauffe par intermittence, on aura tendance à chauffer plus fort que la température maximale à laquelle on chauffe en continu pour remonter en température plus vite. Ce qui augmente la différence avec la température extérieure donc augmente les déperditions quand on chauffe (ce qui me laisse supposer qu'on devra chauffer encore plus plus fort ou plus longtemps plus fort pour retrouver la température de confort...).
De plus l'analogie de la passoire ne prend pas en compte que la passoire elle-même (les murs et les meubles) baissent en température si on ne chauffe pas en continu. Il faudra les réchauffer lorsque l'on rallume le chauffage. C'est marginal mais cela obligera à monter encore plus la température lorsque l'on arrive pour atteindre la température de confort dans un temps raisonnable. Hors de mon point de vue tout temps passé à chauffer au dessus de la température maximale lors d'un chauffage en continu augmente plus que proportionnellement la consommation.
Il faudrait donc prendre en compte le cas où la passoire ne se vide pas complètement en une journée dans le cas du chauffage continu et où il faudrait plus d'eau pour revenir au niveau dans le cas du chauffage intermittent.
Après il y a toujours un seuil où couper est plus rentable. Mais si c'est comme mon ballon d'eau chaude, le couper autour de moins de 8 jours consomme plus à le réchauffer que le maintenir à température (je suppose car il faut chauffer très fort pour le remonter en température quand il a perdu beaucoup de chaleur). Après quand il est froid il faut toujours autant d'énergie pour le réchauffer donc plus on l'éteint longtemps ( > 8 jours) plus le réchauffer à plein régime est négligeable par rapport à l'économie.
Il faudrait que dans l'analogie de la passoire les trous soient plus grand moins il y a d'eau, avec un niveau maximal. Ceci pour prendre en compte le fait qu'il faut chauffer plus pour atteindre la température de confort en un temps raisonnable (je veux dire si la température de confort est atteinte quand on repart, cela n'est pas raisonnable, on aura chauffé pour rien).
Je chauffe par intermittence et je n'ai aucune difficulté à atteindre 20 degrés quand je veux 20 degrés ? Par ailleurs, tu peux programmer les choses pour par exemple lancer le chauffage une heure avant ton réveil et ainsi ne même pas te rendre compte que tu n'as que peu chauffé la nuit.
@@ChatSceptique Il faut être précis. Le début de la vidéo parle réellement de ON/OFF alors qu'ici vous parlez de descendre la consigne des thermostats la nuit. Ce sont deux situations différentes et plusieurs commentaires ont déjà fait cette remarque. Je ne connais personne (ce qui ne veut pas dire qu'il n'en existe pas :)) qui garde les mêmes consignes sur son chauffage le jour/la nuit et le WE/les journées de travail. C'est plus qu'évident qu'il faut faire ça.
La vraie question intéressante, c'est est-ce qu'il faut faire un vrai OFF ou pas. Et c'est là que c'est beaucoup plus subtile. Et comme ça a été écrit à plusieurs reprises, à moins d'avoir un logement très mal isolé, la réponse est qu'il n'est pas très bon (en rapport optimal confort/prix/fiabilité des appareils) de vraiment faire un OFF (même si on gagne quelques euros).
Une vidéo qui tombe à pic ! Je viens de déménager dans un appartement assez froid et je me demandais si je ferais mieux de couper ou baisser le chauffage pendant mes absences ou la nuit (ou même tout le temps). Bien sûr j'ai pensé d'abord à tes intéressantes vidéos sur le slow heat et la première chose que j'ai fait, c'est d'acheter une méga couverture et de jouer de la bouillotte et des chaussettes épaisses. J'ai aussi gardé de mes hivers sans chauffage l'habitude de placer stratégiquement les temps de douche pour me réchauffer aux heures les plus froides de la journée.
En attendant d'avoir une connexion internet à la maison et de chercher, j'avais misé sur l'hypothèse que le chauffage continu avait du sens par le passé, avec des technologies d'isolation ou de chauffage devenues rares aujourd'hui. Donc sur l'intermittent.
Selon tes explications et les caractéristiques de ma situation, je retiens donc : très intermittent, voire rien (puisque je cherche à chauffer mon corps directement) mais il faut que je sois assidu dans l'aération avec les fenêtres.
Merci ! :)
certains commentateurs insultants devraient être censurés de publication .
Vraiment merci, cela faisait longtemps que j'avais envie de comparer ces deux théories. Je suis du style intermittent. Je me disais que le système continu n'était utile que si on ne s'absente pas trop longtemps. Ce qui me semble correct avec votre exemple de la passoire. Si elle n'est pas vidée on n'aura rien gagné.
J'ai installé des vannes thermostatiques connecté pour éviter de les laisser sur 3 dans certaines pièces, anticipé ma venue dans la sdb, et utilisez des programmes pour mes allées et venues. Ou les contrôler en dehors de chez moi pour les oublis de coupure.
Je suis dans un vieil immeuble mal isolé depuis 2ans maintenant, le premier hiver que j'ai passé dedans avec les radiateurs électriques foireux qu'il y a dedans (et au départ sous conseil je laissais le chauffage au minimum tout le temps histoire que la maison perde pas trop de chaleur). J'ai eux la surprise de voir ma facture électrique être à 200€ par mois pour 45m² et pour moi seul :)
Plus jamais du coup, maintenant j'ai isolé les fenêtres et la porte d'entrée comme je pouvais, j'ai acheté de quoi me couvrir (polaire, couette, chaussette chaude et même mitaine quand je suis devant le clavier)
et j'allume le chauffage le plus tard possible dans l'année. (genre je trouve qu'il fait chaud cette année mais j'ai pas encore eux besoin de l'allumer)
Je met le chauffage quelques minutes seulement histoire de réchauffer une pièce. Et je le fais pièce par pièce avec toutes les portes fermés. Du genre 30minutes avant d'aller me coucher dans ma chambre et après je l'éteins.
Le continue était pour moi plutôt logique avec les portes ouvertes pour harmoniser la température, mais finalement isoler chaque pièces une par une évite les courants d'air et j'allume plus celle de la cuisine.
Au final l'hiver précèdent j'étais plus autour des 130€/150€ décembre, janvier et février.
Ah et je suis au alentour des 80€ par moi le reste de l'année (j'ai un chauffe eau qui consomme 70% de mon électricité jour.... c'est aberrant et je peux rien faire.
Mais ce couvrir est la solution la plus rentable dans tout les cas xD
Tout dépend du volume et ancienneté de ton ballon (a voir avec sa consommation W) et son réglage aussi (55° suffit a tuer la légionellose) ; le mettre en marche tous les 2 jours via disjoncteur.
Tout dépend du type de maison que l'on possède.
En ce qui me concerne, vu que c'est de l'ossature bois très bien isolé mais avec peu d'inertie thermique, il est préférable de ne chauffer que lorsque je suis là.
Ça chauffe très vite en 20 minutes.
Pendant que je ne suis pas présent, je ne chauffe pas et ne consomme pas d'énergie.
Je coupe le chauffage une heure avant de quitter ma maison.
La température ressentie est également directement corrélée au taux d'hygrométrie et aux murs.
Un mur en béton, ne renvoie pas le rayonnement infrarouge alors que des murs en bois absorbent moins et donne une meilleure sensation de chaleur à température équivalente.
Bon sujet, bien traité, merci !
Dommage de ne pas avoir abordé le cas en fonction du mode de chauffage mais aussi de la nature des sols et de l'isolation. Notamment les isolations dites "perspirantes" qui aident à réguler l'humidité dans les habitations ! :)
Un grand merci...ça éclaire ma lanterne. Je peux donc transposer ces belles explications dans mon dmus quebecus. Enfin un cours pour les nuls hihihi
C'est cool, très bien expliqué et traiter le sujet de l'humidité est utile pour l'avoir dans le viseur
Mathematiquement et avec mon type de chauffage (et j'insiste sur ce point), il est plus rentable de faire du chauffage intermittent.
Je m'explique.
J'ai un poêle à granulés qui consomme 2 fois plus de combustible à pleine charge par rapport à son régime minimum. J'ai donc essayé plusieurs methodes, et ce que j'ai trouvé de mieux, c'est faire un programme qui chauffe à 20°C et se coupe dès qu'il atteint cette température et se remet en route quand la temperature tombe en dessous de 18°C et ce lorsque je suis à la maison.
Lorsque je n'y suis pas, le programme est entre 15°C et 17°C.
En faisant de cette manière, mon poêle ne tourne qu'entre 4h et 10h par jour du coup, même lorsqu'il fait très froid, le poêle tourne moins que la moitié du temps et consomme donc moins qu'au rallenti en continu.
Je tiens aussi à préciser que ce dernier a un rendement annoncé par le fabriquant de 92% lorsqu'il est à pleine charge contre 78% au ralenti.
Ce qui est valable dans mon cas n'est pas forcément valable dans le cas d'un chauffage électrique ou à gaz ou même une maison mieux ou moins isolée que la mienne, donc je ne peux pas vraiment répondre à la question intermittent vs continu de manière générale, mais dans mon cas unique, l'intermittent convient bien. 😉
Autre point avec le poêle à granulés, j'ai sciemment déconnecté le conduit d'alimentation en air extérieur pour que ce dernier consomme l'air intérieur de la maison. Ça fait du renouvellement d'air en continu lorsque le poêle est en fonctionnement évitant ainsi les problèmes d'humidité. 🙂
Étant chauffagiste, on nous a appris durant nos courts qu'il fallait chauffer en intermittence, mais en respectant la règle des deux trois, donc minimum pendant trois heures et maximum de 3°C. Les thermostats sont maintenant modulant et les chaudières gaz savent facilement moduler pour avoir leur rendements optimal lors d'une faible demande, donc "maintenir le robinet légèrement ouvert" a un meilleur rendement que l'ouvrir à fond (comme si le robinet laissait une partie de l'eau couler dehors de la passoire quand on l'ouvre trop fort), c'est parce que les chaudières moderne sont dite à condensation et moins elles ont besoin d'aller fort, plus elles condensent et donc plus elles récupèrent d'énergie lors de la combustion 😊
Petite correction, l'humidité relative peut dépasser 100% on parle alors de sursaturation, le plus fréquemment dans les nuages. Voir l'épisode de Science étonnante qui abordait la nucléation des gouttes d'eau. Ça n'arrive pas dans une maison puisqu'on est jamais loin de surfaces froides facilitant la nucléation. (Froide ou pas d'ailleurs, mais les plus froides en priorité)
Ça c'était un detail mais plus important, tu ne parles que de l'aspect économique Individuel mais pour le chauffage électrique au niveau national, il y a aussi le problème de l'appel de puissance, si tout le monde fait comme tu dis, il y a un énorme appel de puissance si beaucoup de gens ont des programmes synchronisés (genre liés aux horaires de bureaux) et tu te retrouves avec un système qui consomme moins d'énergie mais qui ne peut pas se débarrasser des dernières centrales au charbon ou à gaz a cause de ces pics d'appel de puissance.
Oui vous avez raison. C'est un problème collectif dans ce cas.
Vrai. Au Québec, notre principale source d'énergie est hydroélectrique. Nos barrages suffisent globalement à fournir à la demande. Cependant, les pics de consommation saturent le système parce que l'électricité se stocke mal. Pour nous, une mauvaise gestion de la consommation en kw/h signifie soit une rupture en approvisionnement, soit un nouveau barrage, donc des milliards de $ et des millions de km2 de terres inondées et inutilisables, sans compter la pollution par les métaux lourds et des gaz à effets de serres qui ne sont plus captés. Donc encore dommageable pour la planète.
La vidéo tombe a pic, j'ai fait le test ce mois ci. J'ai économisé 25% en coupant le chauffage en soirée et en le laissant d'arrêté la nuit surtout quand il y avait du soleil le lendemain matin. . Je gagne rapidement deux a 4 degrés avec le soleil.
"Ho oui, Hubert, lèche-moi le… Biiiip !" J'ai éclaté de rire ! 😂🤣😂🤣😂🤣