j'ai fréquentez les écoles catholiques, et t'avait des sœurs avec des foulard gris sur la tête, je les appelait sœur Marie Jean et une autres donts j'ai oublié le prénom, et les prêtes c'était soit mr le curé ou soit mr le prête, par contre mon père qui a semer la graine chez ma mère, je lapelle papa ou parle de lui mon père a fait mon père était gentil,je disant pas maman ni papa ,mais man et pa,au lieu de dire maman et papa,je pensse que jésus disait qu'il ne fallait pas appelez les autorités des églises mon père et c'est vraie jésus a raison 🙏
j'aime bien Vincent il et simple et ne prend pas la grosse tête, comme disait jésus faut être humble et jésus je lapelle seigneur jésus et Marie St Marie ou tout simplement Marie et jésus,je suis d'accord avec Vincent moi aussi ça m'énerve d'appeler mr le ministre ,et sagenuiller devant une reine style la reine dengeterre je me serais fait jamais agenouillé devant elle, de même le pape je ne magenouerait pas devant et lui dirait mr le pape tts simplement, comme le prête Guy Gilbert il porte pas de soutannes et parles comme touts le monde sans chichi, moi je suis accro du café, amitié à Vincent 🍵☕
j'attends pas jésus a Noël j'attends du moin je parle à jésus souvent peut importe les saisons le jours l'heure 🕧🕔🕐🕜🕖🕢🕗🕓🕛🕞🕒 je suis assez d'accord avec Vincent, et rien de tel que de s'adresser à jésus avec le cœurs, sans répéter des pharses toutes faites sans le cœurs.
par exemple j'aime regarder les arbres les fleurs les animaux après tout aimer ceux que dieu a créé c'est aussi ça l'adoration de la créations, les adoration forcer ji adhère pas ,c est ceux que longs fait avec ke cœur qui est important, et éviter autant que faire ce peut le mal.
La première partie est très très conformiste et le père fait preuve d'un drôle de sophisme quand il utilise la parole de Jésus pour essayer de discréditer l'appellation "mon père" quand on s'adresse à un prêtre. L'Eglise aurait-elle délibérément piétinée la parole du Christ?? c'est grave comme accusation et c'est surtout vraiment pas juste du tout... Qu'on le veuille ou non le prêtre est un autre Christ, sa fonction sacerdotale est très importante et il a reçu des grâces immenses. Donc, non, le prêtre n'est pas un homme comme les autres... De plus les habits sacerdotaux ont une profonde expression symbolique de ce que le sacerdoce signifie et cette volonté d'enlever l'habit sacerdotale quand le prêtre sort de son église participe à cette horizontalisation de la société. Un prêtre est prêtre aussi quand il est en dehors de son église et son habit religieux a vocation à interpeler les gens et à faire se questionner sur la foi catholique pour les attirer à elle. J'ai préféré de loin la 2eme partie de l'entretien...
Merci de ce que vous dites de la seconde partie de l'entretien! Pour ce qui est de la première, dans votre commentaire vous m'accusez implicitement de ne pas être prêtre en-dehors de mon église... accusation que je trouve assez violente et que je vous invite à retirer. Je vous invite volontiers dans l'hôpital où je travaille pour vérifier que je suis toujours prêtre en-dehors d'un lieu de culte, ou alors dans le Pays Basque où je célèbre chaque matin de mes vacances lorsque je remplace les prêtres du quartier du monastère carmélite où je les passe. Par ailleurs, ne vous en déplaise, c'est bien le Christ qui a dit "n'appelez personne Père" (Mt 23,9). Chacun choisit de suivre sa parole ou non. Moi j'ai choisi de la suivre.
@@serviteurquelconque Bonjour mon Père, Merci de votre réponse ! Vous m'avez très mal compris, je ne vous accuse absolument pas, même d'une manière implicite, de ne pas être prêtre en dehors de l'Eglise. Je ne doute pas que vous fassiez votre travail de prêtre en dehors du lieu de culte, je suis sûr que vous le faites. Je faisais juste remarquer qu'il était triste qu'un prêtre - à plus forte raison dans une société aussi matérialiste et athée que la nôtre - lorsqu'il sort de son église enlève son habit sacerdotal car cet habit est aussi une manière d'interpeler les consciences et, en témoignant de son sacerdoce, fait s'interroger les non-catholiques qui le voient par exemple dans la rue pour les attirer vers lui. (Le père Michel Marie Zanotti Sorkine en parle remarquablement). Je sais bien que Jésus avait dit cette phrase, mais il faut la remettre en perspective et en avoir une lecture théologique. Et vous pensez bien que si notre sainte Mère l'Eglise approuve et aime qu'on appelle le prêtre "mon père" c'est pour d'excellentes raisons, voyons... Je vous recopie un texte d'un site catholique qui vous explique cela très bien. "Ne donnez à personne le nom de père » : c’est Dieu qui donne d’exercer la paternité spirituelle, par l’ordination ou la bénédiction abbatiale. Jésus nous met en garde contre les gourous auto-proclamés. Après notre parcours biblique et ce survol historique, il faut réentendre la parole de Jésus et la lire dans son intégralité : « N’appelez personne votre Père sur la terre : car vous n’en avez qu’un, le Père céleste » (Mt 23, 9). On ne choisit pas son père. Il nous est donné. Déjà au plan humain : ce n’est pas l’enfant qui choisit son père. Dieu le lui donne. Comme Dieu est présent dans l’union de l’homme et de la femme et « que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni ». La paternité divine n’est pas une projection de la paternité humaine. C’est la paternité humaine qui reflète celle de Dieu. De même, l’amour qui est Dieu n’est pas la projection de l’amour humain. C’est l’amour humain qui participe de l’amour qui est Dieu. Ils ne sont pas à séparer, encore moins à opposer. Mais ils doivent être situés l’un par rapport à l’autre, sous peine d’idolâtrie et, finalement, d’échec. L’encyclique du pape Benoît XVI, Dieu est amour, dit cela très clairement. À plus forte raison, ce ne sont pas les fidèles qui donnent à un de leurs frères de devenir leur « père ». Quel que soit le mode de désignation, c’est le sacrement de l’ordre qui institue les évêques et les prêtres. C’est assez clair dans les ordres religieux : seuls les frères qui sont ordonnés prêtres sont appelés « pères ». Ils demeurent, d’ailleurs, aussi, des frères, comme dans les ordres mendiants, dominicains et franciscains. De même, le moine ou la moniale élus pour diriger la communauté ne sont « abbé » et « abbesse » que par la bénédiction reçue d’un évêque ou d’un abbé. Pour bien comprendre le verset : « Ne donnez à personne le nom de père » (Mt 23, 9). il vaut la peine de lire ceux qui l’environnent (Mt 23, 8-11). De même que nous n’avons qu’un Père qui est le Père des cieux, celui que nous prions dans le Notre Père ; de même, nous n’avons qu’un « Maître » et un « Guide », qui est le Christ. Le XXe siècle a su ce qu’il en a coûté de prendre Staline pour le petit père des peuples, Mao avec son livre rouge pour le maître qui a toujours raison et Hitler pour le guide, le Führer. Dieu nous garde, au sens dévoyé du terme, des « gourous » trop acclamés." Je ne mets pas tout, ça serait trop long, la suite de l'explication est sur leur site si ça vous intéresse de la lire. Soyez béni :-)
@@Pierre_Jacques2 Je pense avoir plutôt bien compris vos propos et ne pas être le seul. Vous accusez bien, implicitement il est vrai : "un prêtre est un prêtre aussi en dehors de son église". Je maintiens ma compréhension de vos propos et je tire de votre réponse que telle n'était manifestement pas votre volonté. Pour le reste, merci de cette lecture tirée "d'un site catholique" (vous avez raison d'éviter de le nommer, tant les publications d'Aleteia sont orientées et parfois théologiquement très faibles... ce qui est tout de même singulier de la part d'un site dont l'intitulé se vante d'être "la vérité"), merci aussi de l'exemple sacerdotal unique fort discutable que vous prenez - Michel Marie Zanotti Sorkine. Je vous invite à discuter avec des théologiens reconnus et publiés pour savoir ce qu'ils pensent d'Aleteia et de mon confrère Zanotti Sorkine. Vous découvrirez que ces hérauts d'une frange non négligeable de l'Eglise de France ne font pas du tout l'unanimité en-dehors de l'Hexagone... Face à la parole d'un cardinal que je cite dans mon propos, Henri Schwery ("un prêtre doit être reconnaissable avant tout à la charité qu'il manifeste à celles et ceux qui lui sont envoyés", lui-même citant son prédécesseur évêque de Sion, Nestor Adam), permettez donc que je relativise vos arguments (ceci sans aucun amour du relativisme de ma part, je précise, car c'est aussi ce que l'on pourrait déduire de certains de vos propos à mon encontre). Je vous rappelle qu'il revient - comme je le dis aussi dans cet entretien - à la seule conférence des évêques de chaque pays de fixer l'habillement des prêtres en-dehors de la liturgie. Personnellement je respecte les évêques de mon pays et n'irais pas critiquer sur internet ou ailleurs ce qu'ils ont décidé ou non. Cela me paraîtrait grave, pour reprendre l'adjectif que vous utilisez dans votre premier commentaire. En Suisse, les évêques ont décidé de ne pas fixer un habit particulier pour les prêtres. À ma connaissance, la conférence des évêques de France n'a pas statué non plus sur ce point. Souhaitez-vous leur faire la leçon par l'intermédiaire de notre disputatio ? Pour ma part je ne m'y risquerais pas. Quant à l'appellation "père", je vous invite à lire le rapport Sauvé et les questions très intéressantes qu'il pose sur les liens entre certains titres - dont celui de père en tout premier lieu - et les abus d'autorité puis sexuels qu'ils ont pu faciliter. Je pense que l'Eglise - qui à ma connaissance n'a jamais affirmé qu'il fallait absolument appeler les prêtres de telle ou telle manière, elle aurait bien du mal tant la pratique varie d'un pays à l'autre - gagnerait à repenser rapidement à ces titres, à ce qu'ils ont engendré, à l'opportunité de les abandonner au profit d'un universel "frère" que bien des religieux prêtres que je connais préfèrent eux aussi à "père", même s'ils sont ordonnés. Même si, comme je l'indique aussi dans cet entretien, les termes de frère et de sœur ont eux aussi été galvaudés par les déviances de certaines communautés nouvelles. Merci de votre bénédiction, je la reçois en frère et j'appelle aussi sur vous la bénédiction de Notre Seigneur. Permettez aussi que je vous remercie de la bonne tenue de ce débat, c'est hélas trop rare sur internet.
@@serviteurquelconque Merci de votre réponse. Ma formulation n'était peut-être pas des plus heureuses mais je maintiens aussi qu'il y a une mauvaise interprétation de votre part et qu'il est important de remettre ce bout de phrase dans son contexte. En tous cas je regrette très sincèrement si vous en avez été blessé. Et d'ailleurs si cela vous tient à coeur, je peux modifier ma formulation dans ce premier commentaire pour être sûr qu'elle ne prête à aucune ambiguïté. Je n'ai pas évité de nommer Aleteia - qui au passage bénéficie du soutien de l'Eglise catholique, hé oui 😉 ça vaut bien ce que peuvent en penser ces théologiens "reconnus" - je n'ai juste pas pensé à le faire. L'article me semblait percutant. Je constate que vous préférez vous en prendre au site plutôt que d'entendre leurs arguments, qui sont, soit dit en passant, très proches de ceux d'autres sites catholique qui expliquent aussi pourquoi il est parfaitement normal et légitime d'appeler les prêtres "mon père"; et il y en a beaucoup. Je pense au site saint Jean-Paul II, celui de l'Eglise catholique en Martinique etc... Ce dernier expliquant que "le prêtre est Père car, par son ordination, il est investi d’une autorité qui ne vient pas de sa personne, de sa notoriété, ni même de ses compétences ou de ses études mais de l’appel du Christ reconnu par l’Église-épouse. « Prêtre » signifie d’ailleurs « ancien », le patriarche qui a la sagesse pour reconnaître, pour relever et pour faire grandir." Quant au rapport sauvé dont vous parlez, pardon de ne pas le prendre pour argent comptant car il n'est pas le rapport immaculé qu'on a laissé croire au début, très loin s'en faut... Je vous invite notamment à lire sur internet "Rapport Sauvé : une critique argumentée de membres de l’Académie catholique de France" qui est établie par des professeurs de théologie à l'université, des avocats à la cour, des directeurs d'étude et de recherche... Personne ne fait partout l'unanimité, surtout pas les esprits un tantinet originaux qui cherchent à dépoussiérer et à trouver des idées et des solutions pour aider à la rechristianisation des esprits tant est grave la situation actuelle. Mais il est vrai qu'à certains, on ne le leur pardonne pas de sortir des sentiers battus... Comme vous y allez... nous sommes encore en démocratie, pas en dictature que je sache. Est-il encore autorisé de s'exprimer librement? je donne juste mon avis de simple catholique au sujet de l'abandon du port de l'habit religieux; je ne souhaite donc faire la leçon à personne, pas plus, je pense que ne le souhaitent le père Sorkine et les nombreux prêtres, religieux et fidèles qui s'attristent de l'abandon de l'habit sacerdotal en dehors du lieu de culte. C'est, je pense, un besoin ecclésial pour que déjà le peuple connaisse ses bergers et que les bergers se sachent connus du troupeau pour le bien des âmes. En tous cas il n'est pas interdit de s'interroger à ce sujet, je crois, étant donné la grande crise que traverse ici l'Eglise. D'ailleurs Jean Paul II avait dit à juste titre « Dans la société actuelle où le sens du sacré est tellement affaibli, les humains ont particulièrement besoin de ces renvois à Dieu, qui ne peuvent être négligés, sans que cela entraine un certain appauvrissement du service sacerdotal ». Merci aussi de votre bénédiction, et que Dieu nous garde.
Il a de l'humour, ce Vincent Lafargue, et il est délicat. J'aime bien. Merci pour cet échange.
Il est charmant ce prêtre ! Merci pour cet entretien 🕊️
Tout venant ???? le peuple simplement !
j'ai fréquentez les écoles catholiques, et t'avait des sœurs avec des foulard gris sur la tête, je les appelait sœur Marie Jean et une autres donts j'ai oublié le prénom, et les prêtes c'était soit mr le curé ou soit mr le prête, par contre mon père qui a semer la graine chez ma mère, je lapelle papa ou parle de lui mon père a fait mon père était gentil,je disant pas maman ni papa ,mais man et pa,au lieu de dire maman et papa,je pensse que jésus disait qu'il ne fallait pas appelez les autorités des églises mon père et c'est vraie jésus a raison 🙏
j'aime bien Vincent il et simple et ne prend pas la grosse tête, comme disait jésus faut être humble et jésus je lapelle seigneur jésus et Marie St Marie ou tout simplement Marie et jésus,je suis d'accord avec Vincent moi aussi ça m'énerve d'appeler mr le ministre ,et sagenuiller devant une reine style la reine dengeterre je me serais fait
jamais agenouillé devant elle, de même le pape je ne magenouerait pas devant et lui dirait mr le pape tts simplement, comme le prête Guy Gilbert il porte pas de soutannes et parles comme touts le monde sans chichi, moi je suis accro du café, amitié à Vincent 🍵☕
j'attends pas jésus a Noël j'attends du moin je parle à jésus souvent peut importe les saisons le jours l'heure 🕧🕔🕐🕜🕖🕢🕗🕓🕛🕞🕒 je suis assez d'accord avec Vincent, et rien de tel que de s'adresser à jésus avec le cœurs, sans répéter des pharses toutes faites sans le cœurs.
par exemple j'aime regarder les arbres les fleurs les animaux après tout aimer ceux que dieu a créé c'est aussi ça l'adoration de la créations, les adoration forcer ji adhère pas ,c est ceux que longs fait avec ke cœur qui est important, et éviter autant que faire ce peut le mal.
merci
La première partie est très très conformiste et le père fait preuve d'un drôle de sophisme quand il utilise la parole de Jésus pour essayer de discréditer l'appellation "mon père" quand on s'adresse à un prêtre. L'Eglise aurait-elle délibérément piétinée la parole du Christ?? c'est grave comme accusation et c'est surtout vraiment pas juste du tout... Qu'on le veuille ou non le prêtre est un autre Christ, sa fonction sacerdotale est très importante et il a reçu des grâces immenses. Donc, non, le prêtre n'est pas un homme comme les autres... De plus les habits sacerdotaux ont une profonde expression symbolique de ce que le sacerdoce signifie et cette volonté d'enlever l'habit sacerdotale quand le prêtre sort de son église participe à cette horizontalisation de la société. Un prêtre est prêtre aussi quand il est en dehors de son église et son habit religieux a vocation à interpeler les gens et à faire se questionner sur la foi catholique pour les attirer à elle.
J'ai préféré de loin la 2eme partie de l'entretien...
Merci de ce que vous dites de la seconde partie de l'entretien! Pour ce qui est de la première, dans votre commentaire vous m'accusez implicitement de ne pas être prêtre en-dehors de mon église... accusation que je trouve assez violente et que je vous invite à retirer. Je vous invite volontiers dans l'hôpital où je travaille pour vérifier que je suis toujours prêtre en-dehors d'un lieu de culte, ou alors dans le Pays Basque où je célèbre chaque matin de mes vacances lorsque je remplace les prêtres du quartier du monastère carmélite où je les passe. Par ailleurs, ne vous en déplaise, c'est bien le Christ qui a dit "n'appelez personne Père" (Mt 23,9). Chacun choisit de suivre sa parole ou non. Moi j'ai choisi de la suivre.
@@serviteurquelconque
Bonjour mon Père,
Merci de votre réponse !
Vous m'avez très mal compris, je ne vous accuse absolument pas, même d'une manière implicite, de ne pas être prêtre en dehors de l'Eglise. Je ne doute pas que vous fassiez votre travail de prêtre en dehors du lieu de culte, je suis sûr que vous le faites. Je faisais juste remarquer qu'il était triste qu'un prêtre - à plus forte raison dans une société aussi matérialiste et athée que la nôtre - lorsqu'il sort de son église enlève son habit sacerdotal car cet habit est aussi une manière d'interpeler les consciences et, en témoignant de son sacerdoce, fait s'interroger les non-catholiques qui le voient par exemple dans la rue pour les attirer vers lui. (Le père Michel Marie Zanotti Sorkine en parle remarquablement).
Je sais bien que Jésus avait dit cette phrase, mais il faut la remettre en perspective et en avoir une lecture théologique. Et vous pensez bien que si notre sainte Mère l'Eglise approuve et aime qu'on appelle le prêtre "mon père" c'est pour d'excellentes raisons, voyons...
Je vous recopie un texte d'un site catholique qui vous explique cela très bien.
"Ne donnez à personne le nom de père » : c’est Dieu qui donne d’exercer la paternité spirituelle, par l’ordination ou la bénédiction abbatiale. Jésus nous met en garde contre les gourous auto-proclamés. Après notre parcours biblique et ce survol historique, il faut réentendre la parole de Jésus et la lire dans son intégralité : « N’appelez personne votre Père sur la terre : car vous n’en avez qu’un, le Père céleste » (Mt 23, 9).
On ne choisit pas son père. Il nous est donné. Déjà au plan humain : ce n’est pas l’enfant qui choisit son père. Dieu le lui donne. Comme Dieu est présent dans l’union de l’homme et de la femme et « que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni ». La paternité divine n’est pas une projection de la paternité humaine. C’est la paternité humaine qui reflète celle de Dieu. De même, l’amour qui est Dieu n’est pas la projection de l’amour humain. C’est l’amour humain qui participe de l’amour qui est Dieu. Ils ne sont pas à séparer, encore moins à opposer. Mais ils doivent être situés l’un par rapport à l’autre, sous peine d’idolâtrie et, finalement, d’échec. L’encyclique du pape Benoît XVI, Dieu est amour, dit cela très clairement.
À plus forte raison, ce ne sont pas les fidèles qui donnent à un de leurs frères de devenir leur « père ». Quel que soit le mode de désignation, c’est le sacrement de l’ordre qui institue les évêques et les prêtres. C’est assez clair dans les ordres religieux : seuls les frères qui sont ordonnés prêtres sont appelés « pères ». Ils demeurent, d’ailleurs, aussi, des frères, comme dans les ordres mendiants, dominicains et franciscains. De même, le moine ou la moniale élus pour diriger la communauté ne sont « abbé » et « abbesse » que par la bénédiction reçue d’un évêque ou d’un abbé.
Pour bien comprendre le verset : « Ne donnez à personne le nom de père » (Mt 23, 9). il vaut la peine de lire ceux qui l’environnent (Mt 23, 8-11). De même que nous n’avons qu’un Père qui est le Père des cieux, celui que nous prions dans le Notre Père ; de même, nous n’avons qu’un « Maître » et un « Guide », qui est le Christ. Le XXe siècle a su ce qu’il en a coûté de prendre Staline pour le petit père des peuples, Mao avec son livre rouge pour le maître qui a toujours raison et Hitler pour le guide, le Führer. Dieu nous garde, au sens dévoyé du terme, des « gourous » trop acclamés."
Je ne mets pas tout, ça serait trop long, la suite de l'explication est sur leur site si ça vous intéresse de la lire.
Soyez béni :-)
@@Pierre_Jacques2 Je pense avoir plutôt bien compris vos propos et ne pas être le seul. Vous accusez bien, implicitement il est vrai : "un prêtre est un prêtre aussi en dehors de son église". Je maintiens ma compréhension de vos propos et je tire de votre réponse que telle n'était manifestement pas votre volonté.
Pour le reste, merci de cette lecture tirée "d'un site catholique" (vous avez raison d'éviter de le nommer, tant les publications d'Aleteia sont orientées et parfois théologiquement très faibles... ce qui est tout de même singulier de la part d'un site dont l'intitulé se vante d'être "la vérité"), merci aussi de l'exemple sacerdotal unique fort discutable que vous prenez - Michel Marie Zanotti Sorkine.
Je vous invite à discuter avec des théologiens reconnus et publiés pour savoir ce qu'ils pensent d'Aleteia et de mon confrère Zanotti Sorkine. Vous découvrirez que ces hérauts d'une frange non négligeable de l'Eglise de France ne font pas du tout l'unanimité en-dehors de l'Hexagone...
Face à la parole d'un cardinal que je cite dans mon propos, Henri Schwery ("un prêtre doit être reconnaissable avant tout à la charité qu'il manifeste à celles et ceux qui lui sont envoyés", lui-même citant son prédécesseur évêque de Sion, Nestor Adam), permettez donc que je relativise vos arguments (ceci sans aucun amour du relativisme de ma part, je précise, car c'est aussi ce que l'on pourrait déduire de certains de vos propos à mon encontre).
Je vous rappelle qu'il revient - comme je le dis aussi dans cet entretien - à la seule conférence des évêques de chaque pays de fixer l'habillement des prêtres en-dehors de la liturgie. Personnellement je respecte les évêques de mon pays et n'irais pas critiquer sur internet ou ailleurs ce qu'ils ont décidé ou non. Cela me paraîtrait grave, pour reprendre l'adjectif que vous utilisez dans votre premier commentaire. En Suisse, les évêques ont décidé de ne pas fixer un habit particulier pour les prêtres. À ma connaissance, la conférence des évêques de France n'a pas statué non plus sur ce point. Souhaitez-vous leur faire la leçon par l'intermédiaire de notre disputatio ? Pour ma part je ne m'y risquerais pas.
Quant à l'appellation "père", je vous invite à lire le rapport Sauvé et les questions très intéressantes qu'il pose sur les liens entre certains titres - dont celui de père en tout premier lieu - et les abus d'autorité puis sexuels qu'ils ont pu faciliter.
Je pense que l'Eglise - qui à ma connaissance n'a jamais affirmé qu'il fallait absolument appeler les prêtres de telle ou telle manière, elle aurait bien du mal tant la pratique varie d'un pays à l'autre - gagnerait à repenser rapidement à ces titres, à ce qu'ils ont engendré, à l'opportunité de les abandonner au profit d'un universel "frère" que bien des religieux prêtres que je connais préfèrent eux aussi à "père", même s'ils sont ordonnés. Même si, comme je l'indique aussi dans cet entretien, les termes de frère et de sœur ont eux aussi été galvaudés par les déviances de certaines communautés nouvelles.
Merci de votre bénédiction, je la reçois en frère et j'appelle aussi sur vous la bénédiction de Notre Seigneur.
Permettez aussi que je vous remercie de la bonne tenue de ce débat, c'est hélas trop rare sur internet.
@@serviteurquelconque
Merci de votre réponse. Ma formulation n'était peut-être pas des plus heureuses mais je maintiens aussi qu'il y a une mauvaise interprétation de votre part et qu'il est important de remettre ce bout de phrase dans son contexte. En tous cas je regrette très sincèrement si vous en avez été blessé. Et d'ailleurs si cela vous tient à coeur, je peux modifier ma formulation dans ce premier commentaire pour être sûr qu'elle ne prête à aucune ambiguïté.
Je n'ai pas évité de nommer Aleteia - qui au passage bénéficie du soutien de l'Eglise catholique, hé oui 😉 ça vaut bien ce que peuvent en penser ces théologiens "reconnus" - je n'ai juste pas pensé à le faire. L'article me semblait percutant. Je constate que vous préférez vous en prendre au site plutôt que d'entendre leurs arguments, qui sont, soit dit en passant, très proches de ceux d'autres sites catholique qui expliquent aussi pourquoi il est parfaitement normal et légitime d'appeler les prêtres "mon père"; et il y en a beaucoup. Je pense au site saint Jean-Paul II, celui de l'Eglise catholique en Martinique etc...
Ce dernier expliquant que "le prêtre est Père car, par son ordination, il est investi d’une autorité qui ne vient pas de sa personne, de sa notoriété, ni même de ses compétences ou de ses études mais de l’appel du Christ reconnu par l’Église-épouse. « Prêtre » signifie d’ailleurs « ancien », le patriarche qui a la sagesse pour reconnaître, pour relever et pour faire grandir."
Quant au rapport sauvé dont vous parlez, pardon de ne pas le prendre pour argent comptant car il n'est pas le rapport immaculé qu'on a laissé croire au début, très loin s'en faut...
Je vous invite notamment à lire sur internet "Rapport Sauvé : une critique argumentée de membres de l’Académie catholique de France" qui est établie par des professeurs de théologie à l'université, des avocats à la cour, des directeurs d'étude et de recherche...
Personne ne fait partout l'unanimité, surtout pas les esprits un tantinet originaux qui cherchent à dépoussiérer et à trouver des idées et des solutions pour aider à la rechristianisation des esprits tant est grave la situation actuelle. Mais il est vrai qu'à certains, on ne le leur pardonne pas de sortir des sentiers battus...
Comme vous y allez... nous sommes encore en démocratie, pas en dictature que je sache. Est-il encore autorisé de s'exprimer librement? je donne juste mon avis de simple catholique au sujet de l'abandon du port de l'habit religieux; je ne souhaite donc faire la leçon à personne, pas plus, je pense que ne le souhaitent le père Sorkine et les nombreux prêtres, religieux et fidèles qui s'attristent de l'abandon de l'habit sacerdotal en dehors du lieu de culte. C'est, je pense, un besoin ecclésial pour que déjà le peuple connaisse ses bergers et que les bergers se sachent connus du troupeau pour le bien des âmes. En tous cas il n'est pas interdit de s'interroger à ce sujet, je crois, étant donné la grande crise que traverse ici l'Eglise. D'ailleurs Jean Paul II avait dit à juste titre « Dans la société actuelle où le sens du sacré est tellement affaibli, les humains ont particulièrement besoin de ces renvois à Dieu, qui ne peuvent être négligés, sans que cela entraine un certain appauvrissement du service sacerdotal ».
Merci aussi de votre bénédiction, et que Dieu nous garde.