Le ciblage de la masse monétaire reste un objectif hypothétique dans le contexte de libéralisation des capitaux. Il en résulte une macroéconomie qui fait encore de la défense de la valeur de la monnaie à travers la provision d'une réserve de change dont on sait le caractère inefficace dans un régime de taux de change flexible dans lequel les objectifs de change ne sont plus du domaine de la banque centrale mais du marché. De plus , les études menées par Krugmann démontrent que les réserves de changes de 5% ont autant un impact récessif sur la croissance dans le même ordre. C'est cet anachronisme qui est au cœur de l'intervention de Celou Dalein Diallo. Cette incongruité est au cœur des pratiques de toutes les banques centrales hors UEMOA qui toutes ont souscris au régime de change flexible mais continuent à avoir des objectifs de change à travers la provision des réserves de change qui d ailleurs est un critère quantitatif des évaluations annuelles du Fmi, et a maintenir un taux directeur très haut qui tend le crédit à l'économie dans un contexte de surliquidite bancaire qui enserre ces pays dans la guangue d'une croissance molle. L'absence d'une politique monétaire dans le contexte d'une économie ouverte avec la libéralisation du marché des capitaux reste la tare fondamentale des économies africaines en général, arc boutés qu'elles sont dans les mirages du modèle ISLM . Or ce modèle a été imaginé en économie fermee.
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Le président élu son excellence Monsieur Cellou Dalein Diallo
Le ciblage de la masse monétaire reste un objectif hypothétique dans le contexte de libéralisation des capitaux. Il en résulte une macroéconomie qui fait encore de la défense de la valeur de la monnaie à travers la provision d'une réserve de change dont on sait le caractère inefficace dans un régime de taux de change flexible dans lequel les objectifs de change ne sont plus du domaine de la banque centrale mais du marché. De plus , les études menées par Krugmann démontrent que les réserves de changes de 5% ont autant un impact récessif sur la croissance dans le même ordre.
C'est cet anachronisme qui est au cœur de l'intervention de Celou Dalein Diallo.
Cette incongruité est au cœur des pratiques de toutes les banques centrales hors UEMOA qui toutes ont souscris au régime de change flexible mais continuent à avoir des objectifs de change à travers la provision des réserves de change qui d ailleurs est un critère quantitatif des évaluations annuelles du Fmi, et a maintenir un taux directeur très haut qui tend le crédit à l'économie dans un contexte de surliquidite bancaire qui enserre ces pays dans la guangue d'une croissance molle.
L'absence d'une politique monétaire dans le contexte d'une économie ouverte avec la libéralisation du marché des capitaux reste la tare fondamentale des économies africaines en général, arc boutés qu'elles sont dans les mirages du modèle ISLM . Or ce modèle a été imaginé en économie fermee.