Mon opinion, une seule solution pour garder une prairie avec le moins d'entretien possible, c'est le pâturage en mélangeant les espèces brouteuses : bovin, equidé, ovin, caprin... le mélange est important du fait que chaque espèce mange le refus des autres... Dans ce cas on peut aussi alterner fauchage et pâturage. Attention aussi au surpaturage qui détruira aussi la prairie et sa biodiversité. Le fauchage répété avec exportation sans apport de matière organique animale épuise la prairie et diminue la biodiversité. Le broyage répété avec résidus sur place étouffe la prairie, détruit la biodiversité et favorise l'arrivée des espèces pionnères et contraignantes par excès de carbone : ronces, eglantiers, orties, prunellier... Sans animaux, inexorablement le milieu tendra vers la forêt
Entièrement d'accord. On est dans le sud ouest et notre sol est sablonneux. On a laissé un quart d'hectares pendant 4 ans pour laisser venir une forêt car les parcelles voisines sont en cours de déboisement 😢. Tout autour de la maison on tond pour éviter que les serpents et il y en a beaucoup entrent dans la maison par les portes ouvertes en été.
Remarque partiellement correcte La fauche exportatrice va oligotrophiser le milieu et la diversité spécifique sera sûrement très intéressante. Mais je partage l'avis sur le paturage (étant eleveur de caprins et de bovins)
Je trouve votre message déplaisant. Si vous avez quelque chose à expliquer sur le pâturage, faite une vidéo ! mais éviter de squatter d'autres vidéos qui évoquent autre chose. Je suis naturaliste, très passionné de nature et je peux vous dire que je préférerai aller prospecter dans les prairies de ce monsieur plutôt que dans votre prairie pâturée. Et je parle de diversité en plantes, en animaux, en champignon et en myxomycètes. Bravo monsieur pour votre vidéo ! Que de bons raisonnements ! et ce qui m'étonne c'est que l'on ne ressent pas l'objectif 'biodiversité' alors que toute votre manière de faire est très très écologique.
Je me demande s'il n'y aurait pas moyen de contacter des voisins qui ont des animaux de pâtures, pour un "prêt" de leurs bêtes. Ça peut être du gagnant-gagnant, si leurs bêtes sont un peu à l'étroit sur leur propre terrain, ou simplement pour les dépayser.
Bonjour et merci pour ta vidéo. Je suis en Provence sur un sol très très calcaire et j’évite d’insister si ça ne veux pas pousser. Il y a 25 ans j’ai planté des haïes bocagère qui par endroit atteignent 6 m de haut car je ne les taille pas. Mon terrain fait 3000m2 et le fait que les haies prennent pas mal de place ne le gêne pas. Les oiseaux sont ravis. Je n’ai jamais beaucoup taillé l’herbe et cette année encore moins because tondeuse en panne… Les poules sont ravies tout comme les papillons. Mes oliviers (non taillés) font au moins 6 m de haut. Je laisse les olives inaccessibles pour les oiseaux. La piscine naturelle fait le bonheur des grenouilles et des libellules. Le plus incroyable est le contraste avec mon voisin. Ancien militaire, son terrain est nickel chrome. Il taille chaque semaine. Les Allees sont gravillonnées. Il taille tellement ses oliviers qu’il ne récolte pratiquement rien… Nouveauté : il vient de badigeonner de blanc le tronc de tous ses arbres. Résumé : en 5 mn on peut voir le contraste entre un jardin au service de la biodiversité et un jardin « beau » mais mort. Bonne année les amoureux de la vie. Patrick
Bravo et merci, la nature organise les choses mieux que nos machines, il reste à convaincre les voisins que leur pelouse n'est pas en danger avec notre fouillis libre😊
J'ai 4 hectares de terrain (principalement des prairies) que je n'entretiens pas depuis maintenant 4 ans. Résultat : au printemps le nombre de fleurs au m² est absolument dingue. Quand on laisse la nature tranquille, la biodiversité arrive par elle même.
Bonjour! Super état d esprit! J adore! Perso je m installe en agriculture et il y a un terrain qui a été cultivé intensivement pendant des années, du coup la terre est nase! J ai laissé cette partie tranquille depuis fin 2023 à aujourd'hui et la différence est fulgurante ! Le sol s enrichi et les insectes sont trop heureux ! Je serais obligées de faucher soit au rotofil mais je privilégierai la faux! J ai besoin de planter et récupérer ce foin mais je ne tond que l hivers quand les insectes ont pu faire leur cycle tout comme les plantes !😊😊😊
Merci merci ....j ai aussi un terrain (deux meme) avec des zones en friches....mais je suis visible de la route et dans mon village c est compliqué, j ai mis une petite banderole à l entrée de mon terrain pour explique que je crée un jardin- foret et je laisse aussi une zone dans les terrains pour que les habitants viennent déposer leur déchets végétaux et plus de problème.
Très belle approche de la gestion de la biodiversité d'un terrain et/ou d'un potager, j'applique la même méthode chez moi. Même les zones cultivées sont laissées le plus possible avec de la diversité naturelle et je couche au sol régulièrement, au pied des plantes cultivées, ce qui est envahissant. Seul les boutons d'or doivent être déracinés, car ils étouffent vraiment trop, même les fraisiers, pourtant très vivaces. Par contre, concernant les ronces ou muriers (terme qui évoque une production fruitière intéressante, plutôt que ronce à connotation moins flatteuse), je vous conseille de vous documenter un peu, car cette plante pionnière est extrêmement utile au jardin. Certes, comme vous, j'ai dû et dois encore en gérer son expansion, mais il est important d'en garder aux alentours, car c'est une magnifique source de nutriment pour les arbres, surtout les fruitiers assez jeunes: il suffit de faucher, puis couper un peu en longueur, pour accélérer la décomposition et pailler au sol des jeunes arbres, pour un apport carbone rapide et efficace. De même, si vous avez un arbre malade, laissez les mûriers monter dedans et/ou dans un rayon d'un mètre et vous verrez qu'il ira mieux. Les deux arbres "envahis" que vous avez cité étaient certainement en méforme, justement, donc il n'est pas sûr que vous leur avez rendu service en les débarrassant des ronces. Et encore moins en bâchant au pied.
Merci pour ce commentaire constructif ! Un mot de vocabulaire : quand je dis "mûrier", je parle de l'arbre fruitier de ce nom, qui les fruits qu'on appelle aussi "mûres", et non de la ronce. Justement l'un des deux fruitiers bâchés est un mûrier, en pleine forme d'ailleurs, contrairement peut-être au néflier du Japon bâché qui est dans un sol un peu lourd à son goût je crois. Je compte bien enlever la bâche ce printemps. En effet j'utilise la ronce fauchée en paillage au pied des arbres ! Après l'avoir fait sécher pour qu'elle ne se bouture pas. Et je ne crains pas d'en manquer, hélas ou tant mieux, ça se débat 😉
Super vidéo ! Je suis parti sur le même principe voilà maintenant 5 ans, avec quand même une partie faucher par un agriculteur 1 fois par ans, qui récupère le foin et laisse 2 balles pour le potager, j’ai arrêté les chemins à la faux + fauchon car trop pénible avec l’épaule en vrac. Je la garde pour faire le tour des arbres , et un tracteur tondeuse pour les chemins . Et des saules osiers qu’on trogne chaque année et broyeur manuel pour pailler avec ce BRF les fruitiers. Et une mare qui a apporter beaucoup en terme de biodiversité. Bonne continuation
Même expérience pour moi, sans les bâches. Juste des allées à la faux. Différentes zones, certaines "sauvages" de pousses spontanées dans lesquelles j'évite d'aller, d'autres où j'ai créé des vergers, et encore d'autres pour du potager. Ce sont aussi les ronces qui demandent le plus de surveillance, je fauche 1 à 2 fois par an autour des ronciers pour éviter leur expansion. Lorsque des arbres poussent dans ces ronciers, ils finissent par faire partir les ronces mais ce processus prend beaucoup d'années. J'élimine aussi parfois des ronces en les déracinant avec une houe (pour les jeunes) ou à la bêche. Mes voisins qui possèdent des centaines d'hectares autour de chez moi avec leur exploitation agricole démesurée sont fous en voyant mon terrain. J'ai pourtant transformé une prairie en un magnifique lieu plein de vie où poussent déjà plus de 300 arbres.
ce qui est dit sur la tonte des plantes et les racines qui meurent en profondeur est assez inexact. Par exemple, pour les bisannuelles qu'on veut garder, on recommande de couper les fleurs pour empêcher la plante de terminer son cycle et de mourir au bout de 2 ans. On peut faire ça par exemple pour l'angélique dont on récolte souvent les tiges mais pas les racines: cela évite de la ressemer chaque année. De même, les carottes épuisent leurs racines pour faire leurs graines au bout de 2 ans, ce qui est empêché si on les tond. Donc sur les bisannuelles, c'est plutôt le contraire qui se passe. Par ailleurs, la tonte est un problème si on n'apporte pas d'engrais au sol (qui peut être la tonte compostée par exemple). Certes, ça fait du travail en plus, mais le problème de la tonte n'est pas tant au niveau des racines, que du fait que la plante puise dans le sol des nutriments pour produire sa partie aérienne, et qu'en coupant sans remplacer cette matière organique, on épuise le sol à terme. Attention aux raccourcis scientifiques, c'est vraiment trop simplifié. Etêter les arbres donne des arbres avec des formes en buisson en supprimant la dominance apicale. Ils seront moins esthétiques et prendront beaucoup plus de place au sol. ça peut être un choix, mais adieu le beau chêne centenaire. Par ailleurs, année après année, de nouveaux chênes pousseront. Vous allez vous retrouver avec un bosquet de chênes étêtés à gérer, avec des racines toujours plus fortes (non la tonte n'affaiblit pas tant que ça les racines, vous risquez d'en faire l'expérience quand vous voudrez les arracher, puisqu'en leur coupant la tête, en fait c'est l'équivalent d'une tonte). Et arracher un arbre même étêté de 10 ans, c'est moins facile qu'un jeune arbrisseau de 1 à 2 ans, rapport au système racinaire bien plus développé. Je vous souhaite bien du courage quand vous voudrez vous en débarrasser. Je ne suis pas si confiante sur le bâchage des ronces. Ces trucs repoussent à partir de rien. On voit d'ailleurs une petite pousse dépasser près du tronc d'arbre qui est filmé, preuve que le bâchage est inefficace. Un nouveau roncier verra le jour d'ici quelques années après avoir enlevé la bâche, je parie à 90%. Sans arracher, s'il faut bâcher, je dirais au moins 2 ans le temps que les racines aient une chance de mourrir. Et je dépasserais de bien 1 à 2 mètres autour, pour ne pas que les racines traçantes fassent de nouveaux pieds tout autour. Bonjour le jardin recouvert de bâches plastiques pendant 2 ans: pas très esthétique. Je suis un peu déçue de cette vidéo car je n'ai pas appris grand chose (oui, on peut faucher, c'est long, et ne faucher que les zones de passage, c'est possible dans les endroits peu fréquentés, sinon dès qu'il pleut on est mouillé jusqu'à la taille à cause des herbes hautes, et les parasites types tiques s'en donnent à coeur joie. Si, la ronce s'arrache à mains nues, avec des gants ben sûr et une bonne pioche, c'est long, fatigant, et le roncier risque de revenir en 10 ans si c'est une zone peu entretenue, même en ayant pris soin d'enlever un max de racines). Surtout, vous faites part d'expériences que vous n'avez pas encore terminées comme le bâchage. Je mange mon chapeau si seulement 6 mois de bâchage et une si petite surface suffisent à en venir à bout.
Merci pour le commentaire détaillé et constructif ! Les ligneux indésirables, je les coupe à la base, pas de buissons. En effet la gestion des ronces est compliquée. Je complète le bachache d'un arrachage, par exemple dans le cas de la ronce qui dépasse de sous la bâche. Et en effet il faudra continuer à intervenir après bachage pour empêcher le retour du roncier, mais c'est déjà un énorme progrès par rapport aux ronciers qu'il y avait avant. La question est de savoir si ce sera gérable à la main niveau temps, énergie, etc., et ça je n'aurai pas de réponse avant plusieurs années et c'est difficile à généraliser en fonction de la taille du terrain, du temps qu'on peut y consacrer, de la pression des ronces, etc. Si je me rends compte que c'est indispensable dans mon contexte, j'intégrerai des machines. Quant au fait de parler ici d'expérience en cours et non conclusives, je l'admet évidemment. J'ai essayé de ne faire preuve d'aucun dogmatisme, mais je vois que ça déchaîne les passions, j'essaierai d'être encore plus predent à l'avenir !
Ronces , orties , carottes sauvages , gaillet grateron , trèfles invasifs , cornouillers , frênes , érable , noisetier …. C’est effectivement un choix On peut aussi rendre le terrain à la forêt , en faire un verger ou en faire une prairie
vous dites que vous n'avez pas le besoin d'avoir" un jardin anglais, bien tenu." je ne suis pas sûr que le choix de l'exemple soit le bon, pcque le jardin anglais est justement l'archétype du jardin libre et sauvage, pour nous Français. En tout cas, historiquement, le terme jardin anglais et la pratique, notamment à Londres a beaucoup libéralisé la pratique des herbes hautes, pas fauchées dans les jardins, des fleurs sauvages de prairie... de la recherche d'un aspect "naturel".
Ahhh... idem, je fauche certaines zones, et les chemins parce que c'est pratique de ne pas marcher dans 1m d'herbe, , mais sinon le reste se débrouille Et j'ai souvent la réflexion : "ça serait bien de tondre un peu, ça ferait plus propre" alors que perso je ne trouve pas plus beau un brin d'herbe coupé à 5cm :p
J'ai un grand jardin où je ne tond pas le terrain, quand viens la fin de l'été, je prends un grand râteau et je ramasse avec les herbes sèches pour les animaux, je Mets ces herbes sèches dans des bâches que je stocke à l'abri de l'humidité. C'est du foin 🥰
Salut, même choix de mon côté, j’ai un terrain d’un hectare en Bretagne, pas tondu depuis de deux ans, les herbes hautes au départ « inquiétantes » finissent par sécher et tomber au sol, je fais également des chemins à la faux pour circuler dans le terrain de même que je fauche autour de mes fruitiers. Pour ma part, je suis cerné par les champs de cultures conventionnels, donc mon terrain fait un peu « tâche » dans le décor, mais il faut assumer et faire un peu de pédagogie avec le voisinage en leur parlant notamment des bienfaits des forêts jardins par exemple…bref changeons notre paradigme et comme le dit Crawford, travaillons avec nos terrains et pas contre eux… Alan
Le mouvement pour la faux n'est pas bon . Il faut bien partir sur la droite et revenir complètement à gauche juste avec le mouvement du bassin. Sans bouger les pieds....et normalement si tu as le bon geste tu devrais avoir l'estomac complètement retourné au début.... Faucher c'est une coupe en demi cercle.. Pour contrer la ronce il faut introduire des lapins de garennes, car ils gitent dans les haies et mangent les jeunes pousses de ronces
En effet, j'ai appris la faux tout seul il y a deux ans, j'ai encore beaucoup à apprendre ! Je crois que je fais un peu mieux au printemps quand je passe de nombreuses heures à faucher
L'idée générale d'entretenir une prairie par une fauche dans l'année est très bonne. Cependant, dommage d'expliquer que ce sont les plantes vivaces qui vont poser un problème. En l'occurrence, ce sont plutôt les espèces ligneuses, comme vous le dites un peu plus loin. En effet, nombre d'espèces herbacées sont aussi des vivaces et sont caractéristiques des prairies de fauche.
Si c'est juste une prairie, ok. Mais s'il s'agit d'un verger, avec notamment des arbres plantés récemment, ne pas couper l'herbe c'est protéger les campagnols des prédateurs => en 1 an, ils sont très très nombreux et mangent les racines des arbres, en hiver => tu tonds, afin que les oiseaux de proie puissent limiter leur expansion.
Super vidéo, un clin d'œil à la biodiversité aurait était top, on a plus beaucoup d'insectes et d'oiseau. Je vais tester le fauchon sur les ronces + bâches je pense que c'est un bon compromis.
Quel est le problème de laisser l'herbe pousser ? C est par orgueil de vouloir maintenir la végétation que l on a pas plantée nous même sous sa propre hauteur, a ses pieds ? Par peur, injustifiée la plupart du temps, de ne plus pouvoir entrer dans le terrain ? Super vidéo, il faut un équilibre effectivement, pour faire quelque chose de l espace en le cultivant pour produire mais sans avoir peur de la nature pour autant
Bonjour beau témoignage ; j’ai deux autres « problèmes » : les orties (qu’on peut bâcher) et les chardons (plus difficile). Pas un problème chez vous ?
Nous l'avons fait une année mais l'année suivante envahissement par de la menthe sauvage qui a tout étouffé. La cause ? Un sol hydromorphe et compacté et des herbes non pas fauchées mais rabattues au sol par un engin. Fortement déconseillé. Mais la faux, a un certain àge, c'est un peu rude (je le fais mais c'est rude sur des grandes surfaces). Se débarrasser de la menthe sauvage est encore plus difficile. Impossible même.
Oui ici aussi il y a certaines plantes qui semblent s'installer dans les coins hydromorphes non tondus, notamment la renoncule, très envahissante, mais elle se fauche aisément. Il faut que je voie comment mes plants de cassis tolèrent la compagnie des renoncules, à suivre !
J’en suis arrivée à la philosophie du laisser faire avec un contrôle minimal. Au début sur un terrain de 2 ha a tendance très argileuse, après l’arrêt de l’agriculture intensive et broyage j’ai été absolument envahie par le rumex. Il m’empêchait de dormir ! Vous savez des milliards de graines en perspective, des racines de 1 m de profondeur qui se reproduisent dès qu’on les coupe ….et tout le monde autour de moi me disait que c’était impossible à éradiquer. J’ai laissé faire la nature et en réalité ce rumex a disparu l’année suivante et m’a laissé un terrain beaucoup plus aéré et moins lourd car les longues racines décompactent et permettent la percolation De l’eau parfois en excès en profondeur. J’ai un sol argileux et maintenant effectivement J’ai beaucoup de renoncule et de menthe mais dans ma tête il n’y a plus d’inquiétude car j’ai compris que la nature s’équilibrait elle-même et qu’il fallait la laisser se ressourcer après les pratiques trop dures de l’agriculture intensive. J’ai planté une trentaine de fruitiers un peu partout et je tond régulièrement juste le chemin qui me permet de faire une promenade pour aller les voir. Par contre je procède à un broyage général au milieu de l’automne afin d’éviter la pousse très dangereuse car envahissante des ronces. Le seul problème, je confirme c’est les ronces ! j’aimerais beaucoup avoir des moutons d’Ouessant, mais le problème c’est qu’il faut clôturer Et cela revient cher. Et de toute façon ils ne mangent pas les ronces ! Merci pour votre vidéo elle est très instructive et très intéressante. Et je confirme, c’est un plaisir que d’avoir un terrain laissé à son état naturel… beaucoup plus joli qu’en coupe réglée !
Salut, super vidéo! cela fait 7 ans que l on gere 1.5ha de prairie arborée. Je tonds les bords de haies 2x par an, les allées on l on marche et tout le reste n'est jamais tondu.Tout va bien, c'est peu de travail. Seul soucis les rejets de prunelliers que je dois arracher profondément a la main car ils gagnent vite du terrain d'années en années.
Merci pour le retour ! Oui on a un prunellier ici, je suis très sévère envers les rejets. Je le garde quand même car la floraison est superbe et mellifère.
Je n'ai que peu de machines. J'ai des moutons avec des clôtures électriques mobiles que je déplace et je laisse des zones libres jusqu'à l'automne pour fleurs, insectes, oiseaux et même des lièvres. J'ai un broyeur pour toutes les branches ce qui me permet de "pailler" autour des arbres fruitiers et de retenir une partie du CO2, l'autre étant rejetée en brûlant les bûches ... ce n'est pas parfait mais cela me permet d'alterner des zones différentes et maintenir ainsi l'esthétique entre ordre, vie animale et nature libre...
J'ai 1ha que j'ai tondu en partie et pas touché l'autre partie depuis plus d'1 an, j'ai des ronces mais surtout beaucoup beaucoup de chenes et cornouillers qui font déjà 2m de haut et 2-3cm de diamètre. J'ai 2 faux que j'ai essayé d'aiguiser, ca arrache bien les herbes sèches mais ca ne coupe pas les herbes vertes, et difficile de couper tous les petits arbres avec. Impossible de couper les petits arbres un par un vu le nombre. Il serait intéressant d'avoir une vidéo de remise en etat des faux.
Les maires vis-à-vis des risques incendies intensifiés exigent de plus en plus le débroussaillement. Si les assurances peuvent prouver que cela n'a pas été fait...
Les orties c est de l or(super aliment et fertilisant),sa se fauche en plus très très facilement !si sur certaines zones sa pose problème,à bâche peu aider
@PaulineDonot ok. Mais apresla bâche, la seule solution c’est de semer qqch. Spontanément ce sont les orties qui reviennent. J’ai déjà fait l’expérience plusieurs fois à plusieurs endroits du terrain . Impossible d’avoir une vegetation spontanée autre que ces foutues orties
@@hostiemariette5466Gérard ducerf te parle des plantes bio indicatrice ,quand quelque chose pousse quelque part en grande quantite c est que cette plante a un rôle à jouer pour ton sol....nous n avons juste pas la patience d attendre que la nature fasse son travail ,je garde ma zone ortie et je coupe autour pour mes besoins (eau d ortie,chips d ortie,pesto d ortie ou juste quelques feuilles dans la soupe comme aromate...)
Terre à chanvr3, normalement (si on évalue la norme avec une moyenne dans l' espace et le temps, car c' était la principale surface cultivée à égalité avec le blé jusqu' au 18ème siècle en France). Pour les tiges, prévoir le champ dense. Pour les grains, prévoir espacé. Pour les menottes, prévoir les hélicos.
bonjour j ai des rumex des orties et aussi des chardon j ai vraiment envie de laissé une bonne parti de mon terrain évolué qu"en pensez vous ? très bonne vidéo merci
Pour faucher à la faux il faut avoir la santé ce qui n'est pas mon cas. J'ai choisi la tondeuse électrique de petit diamètre pour faire des chemins et l'herbe récoltée sert au paillage de mes plates-bandes potagères. Et j'ai aussi fait pousser des noyaux de fruits type péchers de vigne. En verger. Et je pose des cartons marrons sans encre ni scotch autour des pieds. Pour les ronces j'essaie de les arracher. Sinon je les tonds. Et pour les plantes sauvages j'ai identifié toutes celles qui ont des vertus médicinales pour ma santé. Je n'ai besoin que de les cueillir au bon moment.
@@R0B1N50N pour géré 2 ou 3 ha, il faut peut être légèrement plus de matériel. L'archipel a fait une belle vidéo sur sa chaîne où il montre comment il s'est fait dépasser sur son site en a peine 5ans... Et il n'avait même pas un hectare
j'ai le soucie avec ma copine.. moi je serais plus tondre une partie assez visible souvent, et laisser le stresse a peu près tranquilles.. pour elle faut tondre toute les semaine ou deux semaine
@@bergonaute Mon beau père et pareils tonte toute les semaine, le point positifs ces qu'il mulch et ca retourne au sol. Perso lui milieu d'été ca commence a bien cramer quand moi ces tjs vert. Certes haut mais vert
Je tonds à cause des tiques, pour moi même et les 8 chats et aussi pour éviter les serpents que j ai en horreur ! Et aussi pour ne pas avoir des pousses d arbres partout, j en ai suffisamment ...
Bien sûr, il y a autant de façon de faire que de personnes ! Perso je suis content de voir les couleuvres, elles mangent les rongeurs qui peuvent être embêtant à la pépinière ou même au potager.
Mon opinion, une seule solution pour garder une prairie avec le moins d'entretien possible, c'est le pâturage en mélangeant les espèces brouteuses : bovin, equidé, ovin, caprin... le mélange est important du fait que chaque espèce mange le refus des autres...
Dans ce cas on peut aussi alterner fauchage et pâturage.
Attention aussi au surpaturage qui détruira aussi la prairie et sa biodiversité.
Le fauchage répété avec exportation sans apport de matière organique animale épuise la prairie et diminue la biodiversité.
Le broyage répété avec résidus sur place étouffe la prairie, détruit la biodiversité et favorise l'arrivée des espèces pionnères et contraignantes par excès de carbone : ronces, eglantiers, orties, prunellier...
Sans animaux, inexorablement le milieu tendra vers la forêt
Excellente perspective. En effet, le pâturage est l'idéal. Hélas avoir des animaux de pâture n'est pas compatible avec tous les contextes.
Entièrement d'accord. On est dans le sud ouest et notre sol est sablonneux. On a laissé un quart d'hectares pendant 4 ans pour laisser venir une forêt car les parcelles voisines sont en cours de déboisement 😢. Tout autour de la maison on tond pour éviter que les serpents et il y en a beaucoup entrent dans la maison par les portes ouvertes en été.
Remarque partiellement correcte
La fauche exportatrice va oligotrophiser le milieu et la diversité spécifique sera sûrement très intéressante.
Mais je partage l'avis sur le paturage (étant eleveur de caprins et de bovins)
Je trouve votre message déplaisant. Si vous avez quelque chose à expliquer sur le pâturage, faite une vidéo ! mais éviter de squatter d'autres vidéos qui évoquent autre chose.
Je suis naturaliste, très passionné de nature et je peux vous dire que je préférerai aller prospecter dans les prairies de ce monsieur plutôt que dans votre prairie pâturée. Et je parle de diversité en plantes, en animaux, en champignon et en myxomycètes.
Bravo monsieur pour votre vidéo ! Que de bons raisonnements ! et ce qui m'étonne c'est que l'on ne ressent pas l'objectif 'biodiversité' alors que toute votre manière de faire est très très écologique.
Je me demande s'il n'y aurait pas moyen de contacter des voisins qui ont des animaux de pâtures, pour un "prêt" de leurs bêtes. Ça peut être du gagnant-gagnant, si leurs bêtes sont un peu à l'étroit sur leur propre terrain, ou simplement pour les dépayser.
Bonjour et merci pour ta vidéo.
Je suis en Provence sur un sol très très calcaire et j’évite d’insister si ça ne veux pas pousser. Il y a 25 ans j’ai planté des haïes bocagère qui par endroit atteignent 6 m de haut car je ne les taille pas. Mon terrain fait 3000m2 et le fait que les haies prennent pas mal de place ne le gêne pas. Les oiseaux sont ravis.
Je n’ai jamais beaucoup taillé l’herbe et cette année encore moins because tondeuse en panne…
Les poules sont ravies tout comme les papillons.
Mes oliviers (non taillés) font au moins 6 m de haut. Je laisse les olives inaccessibles pour les oiseaux.
La piscine naturelle fait le bonheur des grenouilles et des libellules.
Le plus incroyable est le contraste avec mon voisin. Ancien militaire, son terrain est nickel chrome. Il taille chaque semaine. Les Allees sont gravillonnées. Il taille tellement ses oliviers qu’il ne récolte pratiquement rien… Nouveauté : il vient de badigeonner de blanc le tronc de tous ses arbres.
Résumé : en 5 mn on peut voir le contraste entre un jardin au service de la biodiversité et un jardin « beau » mais mort.
Bonne année les amoureux de la vie.
Patrick
Bravo et merci, la nature organise les choses mieux que nos machines, il reste à convaincre les voisins que leur pelouse n'est pas en danger avec notre fouillis libre😊
Merci pourton témoignage passionnant.
J'ai 4 hectares de terrain (principalement des prairies) que je n'entretiens pas depuis maintenant 4 ans. Résultat : au printemps le nombre de fleurs au m² est absolument dingue.
Quand on laisse la nature tranquille, la biodiversité arrive par elle même.
Et les insectes!!!j ai juste 2 ans de retour et j ai une multitude de papillons que je ne voyais plus nul part!
Faux
Vous allez perdre sous peu la biodiversité prairiale
C'est mal connaître la dynamique des écosystème prairiaux que d'avancer vos propos.
Bonjour! Super état d esprit! J adore! Perso je m installe en agriculture et il y a un terrain qui a été cultivé intensivement pendant des années, du coup la terre est nase! J ai laissé cette partie tranquille depuis fin 2023 à aujourd'hui et la différence est fulgurante ! Le sol s enrichi et les insectes sont trop heureux ! Je serais obligées de faucher soit au rotofil mais je privilégierai la faux! J ai besoin de planter et récupérer ce foin mais je ne tond que l hivers quand les insectes ont pu faire leur cycle tout comme les plantes !😊😊😊
superbe video , un beau tableau de la terre dans son état simple que du bonheur
Merci merci ....j ai aussi un terrain (deux meme) avec des zones en friches....mais je suis visible de la route et dans mon village c est compliqué, j ai mis une petite banderole à l entrée de mon terrain pour explique que je crée un jardin- foret et je laisse aussi une zone dans les terrains pour que les habitants viennent déposer leur déchets végétaux et plus de problème.
Oui, il faut aussi être prudent avec les bordures, que personne ne se sente trop envahi. Ici on fait plus attention sur le côté où on a des voisins.
Merci. Belle expérience , très enrichissante. A bientôt pour la suite.
Je suis en Picardie, dans un lotissement et ... finie la tonte!
Bravo. Je laisse le chaos naturelle sur 6HA, et j'adore.
Salut j'adore je suis exactement comme toi problème les voisins qui ne comprennent rien
Attention à garder de bonnes relations avec les voisins, c'est important aussi 😁
C'est un jardin-prairie et c'est très beau comme ça. 👌🏼
Très belle approche de la gestion de la biodiversité d'un terrain et/ou d'un potager, j'applique la même méthode chez moi. Même les zones cultivées sont laissées le plus possible avec de la diversité naturelle et je couche au sol régulièrement, au pied des plantes cultivées, ce qui est envahissant. Seul les boutons d'or doivent être déracinés, car ils étouffent vraiment trop, même les fraisiers, pourtant très vivaces.
Par contre, concernant les ronces ou muriers (terme qui évoque une production fruitière intéressante, plutôt que ronce à connotation moins flatteuse), je vous conseille de vous documenter un peu, car cette plante pionnière est extrêmement utile au jardin.
Certes, comme vous, j'ai dû et dois encore en gérer son expansion, mais il est important d'en garder aux alentours, car c'est une magnifique source de nutriment pour les arbres, surtout les fruitiers assez jeunes: il suffit de faucher, puis couper un peu en longueur, pour accélérer la décomposition et pailler au sol des jeunes arbres, pour un apport carbone rapide et efficace.
De même, si vous avez un arbre malade, laissez les mûriers monter dedans et/ou dans un rayon d'un mètre et vous verrez qu'il ira mieux. Les deux arbres "envahis" que vous avez cité étaient certainement en méforme, justement, donc il n'est pas sûr que vous leur avez rendu service en les débarrassant des ronces. Et encore moins en bâchant au pied.
Merci pour ce commentaire constructif ! Un mot de vocabulaire : quand je dis "mûrier", je parle de l'arbre fruitier de ce nom, qui les fruits qu'on appelle aussi "mûres", et non de la ronce. Justement l'un des deux fruitiers bâchés est un mûrier, en pleine forme d'ailleurs, contrairement peut-être au néflier du Japon bâché qui est dans un sol un peu lourd à son goût je crois. Je compte bien enlever la bâche ce printemps. En effet j'utilise la ronce fauchée en paillage au pied des arbres ! Après l'avoir fait sécher pour qu'elle ne se bouture pas. Et je ne crains pas d'en manquer, hélas ou tant mieux, ça se débat 😉
Super vidéo ! Je suis parti sur le même principe voilà maintenant 5 ans, avec quand même une partie faucher par un agriculteur 1 fois par ans, qui récupère le foin et laisse 2 balles pour le potager, j’ai arrêté les chemins à la faux + fauchon car trop pénible avec l’épaule en vrac. Je la garde pour faire le tour des arbres , et un tracteur tondeuse pour les chemins . Et des saules osiers qu’on trogne chaque année et broyeur manuel pour pailler avec ce BRF les fruitiers. Et une mare qui a apporter beaucoup en terme de biodiversité. Bonne continuation
Même expérience pour moi, sans les bâches. Juste des allées à la faux. Différentes zones, certaines "sauvages" de pousses spontanées dans lesquelles j'évite d'aller, d'autres où j'ai créé des vergers, et encore d'autres pour du potager.
Ce sont aussi les ronces qui demandent le plus de surveillance, je fauche 1 à 2 fois par an autour des ronciers pour éviter leur expansion. Lorsque des arbres poussent dans ces ronciers, ils finissent par faire partir les ronces mais ce processus prend beaucoup d'années. J'élimine aussi parfois des ronces en les déracinant avec une houe (pour les jeunes) ou à la bêche.
Mes voisins qui possèdent des centaines d'hectares autour de chez moi avec leur exploitation agricole démesurée sont fous en voyant mon terrain. J'ai pourtant transformé une prairie en un magnifique lieu plein de vie où poussent déjà plus de 300 arbres.
Ça fait plaisir à lire !
Je fais du 50% tondu machine tout les ans en agissant sur l'essentiel et tout va bien sur 1 ha!
ce qui est dit sur la tonte des plantes et les racines qui meurent en profondeur est assez inexact. Par exemple, pour les bisannuelles qu'on veut garder, on recommande de couper les fleurs pour empêcher la plante de terminer son cycle et de mourir au bout de 2 ans. On peut faire ça par exemple pour l'angélique dont on récolte souvent les tiges mais pas les racines: cela évite de la ressemer chaque année. De même, les carottes épuisent leurs racines pour faire leurs graines au bout de 2 ans, ce qui est empêché si on les tond. Donc sur les bisannuelles, c'est plutôt le contraire qui se passe.
Par ailleurs, la tonte est un problème si on n'apporte pas d'engrais au sol (qui peut être la tonte compostée par exemple). Certes, ça fait du travail en plus, mais le problème de la tonte n'est pas tant au niveau des racines, que du fait que la plante puise dans le sol des nutriments pour produire sa partie aérienne, et qu'en coupant sans remplacer cette matière organique, on épuise le sol à terme.
Attention aux raccourcis scientifiques, c'est vraiment trop simplifié.
Etêter les arbres donne des arbres avec des formes en buisson en supprimant la dominance apicale. Ils seront moins esthétiques et prendront beaucoup plus de place au sol. ça peut être un choix, mais adieu le beau chêne centenaire. Par ailleurs, année après année, de nouveaux chênes pousseront. Vous allez vous retrouver avec un bosquet de chênes étêtés à gérer, avec des racines toujours plus fortes (non la tonte n'affaiblit pas tant que ça les racines, vous risquez d'en faire l'expérience quand vous voudrez les arracher, puisqu'en leur coupant la tête, en fait c'est l'équivalent d'une tonte). Et arracher un arbre même étêté de 10 ans, c'est moins facile qu'un jeune arbrisseau de 1 à 2 ans, rapport au système racinaire bien plus développé. Je vous souhaite bien du courage quand vous voudrez vous en débarrasser.
Je ne suis pas si confiante sur le bâchage des ronces. Ces trucs repoussent à partir de rien. On voit d'ailleurs une petite pousse dépasser près du tronc d'arbre qui est filmé, preuve que le bâchage est inefficace. Un nouveau roncier verra le jour d'ici quelques années après avoir enlevé la bâche, je parie à 90%. Sans arracher, s'il faut bâcher, je dirais au moins 2 ans le temps que les racines aient une chance de mourrir. Et je dépasserais de bien 1 à 2 mètres autour, pour ne pas que les racines traçantes fassent de nouveaux pieds tout autour. Bonjour le jardin recouvert de bâches plastiques pendant 2 ans: pas très esthétique.
Je suis un peu déçue de cette vidéo car je n'ai pas appris grand chose (oui, on peut faucher, c'est long, et ne faucher que les zones de passage, c'est possible dans les endroits peu fréquentés, sinon dès qu'il pleut on est mouillé jusqu'à la taille à cause des herbes hautes, et les parasites types tiques s'en donnent à coeur joie. Si, la ronce s'arrache à mains nues, avec des gants ben sûr et une bonne pioche, c'est long, fatigant, et le roncier risque de revenir en 10 ans si c'est une zone peu entretenue, même en ayant pris soin d'enlever un max de racines). Surtout, vous faites part d'expériences que vous n'avez pas encore terminées comme le bâchage. Je mange mon chapeau si seulement 6 mois de bâchage et une si petite surface suffisent à en venir à bout.
Merci pour le commentaire détaillé et constructif ! Les ligneux indésirables, je les coupe à la base, pas de buissons. En effet la gestion des ronces est compliquée. Je complète le bachache d'un arrachage, par exemple dans le cas de la ronce qui dépasse de sous la bâche. Et en effet il faudra continuer à intervenir après bachage pour empêcher le retour du roncier, mais c'est déjà un énorme progrès par rapport aux ronciers qu'il y avait avant. La question est de savoir si ce sera gérable à la main niveau temps, énergie, etc., et ça je n'aurai pas de réponse avant plusieurs années et c'est difficile à généraliser en fonction de la taille du terrain, du temps qu'on peut y consacrer, de la pression des ronces, etc. Si je me rends compte que c'est indispensable dans mon contexte, j'intégrerai des machines. Quant au fait de parler ici d'expérience en cours et non conclusives, je l'admet évidemment. J'ai essayé de ne faire preuve d'aucun dogmatisme, mais je vois que ça déchaîne les passions, j'essaierai d'être encore plus predent à l'avenir !
Ronces , orties , carottes sauvages , gaillet grateron , trèfles invasifs , cornouillers , frênes , érable , noisetier ….
C’est effectivement un choix
On peut aussi rendre le terrain à la forêt , en faire un verger ou en faire une prairie
vous dites que vous n'avez pas le besoin d'avoir" un jardin anglais, bien tenu."
je ne suis pas sûr que le choix de l'exemple soit le bon, pcque le jardin anglais est justement l'archétype du jardin libre et sauvage, pour nous Français. En tout cas, historiquement, le terme jardin anglais et la pratique, notamment à Londres a beaucoup libéralisé la pratique des herbes hautes, pas fauchées dans les jardins, des fleurs sauvages de prairie... de la recherche d'un aspect "naturel".
Abus de langage français alors, merci de le rappeler !
Ahhh... idem, je fauche certaines zones, et les chemins parce que c'est pratique de ne pas marcher dans 1m d'herbe, , mais sinon le reste se débrouille
Et j'ai souvent la réflexion : "ça serait bien de tondre un peu, ça ferait plus propre" alors que perso je ne trouve pas plus beau un brin d'herbe coupé à 5cm :p
J'ai un grand jardin où je ne tond pas le terrain, quand viens la fin de l'été, je prends un grand râteau et je ramasse avec les herbes sèches pour les animaux, je Mets ces herbes sèches dans des bâches que je stocke à l'abri de l'humidité. C'est du foin 🥰
Salut, même choix de mon côté, j’ai un terrain d’un hectare en Bretagne, pas tondu depuis de deux ans, les herbes hautes au départ « inquiétantes » finissent par sécher et tomber au sol, je fais également des chemins à la faux pour circuler dans le terrain de même que je fauche autour de mes fruitiers. Pour ma part, je suis cerné par les champs de cultures conventionnels, donc mon terrain fait un peu « tâche » dans le décor, mais il faut assumer et faire un peu de pédagogie avec le voisinage en leur parlant notamment des bienfaits des forêts jardins par exemple…bref changeons notre paradigme et comme le dit Crawford, travaillons avec nos terrains et pas contre eux… Alan
Le mouvement pour la faux n'est pas bon .
Il faut bien partir sur la droite et revenir complètement à gauche juste avec le mouvement du bassin. Sans bouger les pieds....et normalement si tu as le bon geste tu devrais avoir l'estomac complètement retourné au début....
Faucher c'est une coupe en demi cercle..
Pour contrer la ronce il faut introduire des lapins de garennes, car ils gitent dans les haies et mangent les jeunes pousses de ronces
En effet, j'ai appris la faux tout seul il y a deux ans, j'ai encore beaucoup à apprendre ! Je crois que je fais un peu mieux au printemps quand je passe de nombreuses heures à faucher
Merci !
L'idée générale d'entretenir une prairie par une fauche dans l'année est très bonne. Cependant, dommage d'expliquer que ce sont les plantes vivaces qui vont poser un problème. En l'occurrence, ce sont plutôt les espèces ligneuses, comme vous le dites un peu plus loin. En effet, nombre d'espèces herbacées sont aussi des vivaces et sont caractéristiques des prairies de fauche.
En effet, correction de langage pertinente !
Si c'est juste une prairie, ok. Mais s'il s'agit d'un verger, avec notamment des arbres plantés récemment, ne pas couper l'herbe c'est protéger les campagnols des prédateurs => en 1 an, ils sont très très nombreux et mangent les racines des arbres, en hiver => tu tonds, afin que les oiseaux de proie puissent limiter leur expansion.
Ca dépend des terrains et leurs climats ! Dites nous où vous êtes ça éviteras des erreurs certaines 😅
Merci
Super vidéo, un clin d'œil à la biodiversité aurait était top, on a plus beaucoup d'insectes et d'oiseau. Je vais tester le fauchon sur les ronces + bâches je pense que c'est un bon compromis.
En effet pour la biodiversité ! Certains diraient aussi plus de tiques 😉
Quel est le problème de laisser l'herbe pousser ?
C est par orgueil de vouloir maintenir la végétation que l on a pas plantée nous même sous sa propre hauteur, a ses pieds ?
Par peur, injustifiée la plupart du temps, de ne plus pouvoir entrer dans le terrain ?
Super vidéo, il faut un équilibre effectivement, pour faire quelque chose de l espace en le cultivant pour produire mais sans avoir peur de la nature pour autant
Bonjour beau témoignage ; j’ai deux autres « problèmes » : les orties (qu’on peut bâcher) et les chardons (plus difficile). Pas un problème chez vous ?
Pas vraiment d'orties chez moi (signe de sol probablement très riche en azote) ni de chardons. Surtout les ronces, les ronces !
@ 😬
Nous l'avons fait une année mais l'année suivante envahissement par de la menthe sauvage qui a tout étouffé. La cause ? Un sol hydromorphe et compacté et des herbes non pas fauchées mais rabattues au sol par un engin. Fortement déconseillé. Mais la faux, a un certain àge, c'est un peu rude (je le fais mais c'est rude sur des grandes surfaces). Se débarrasser de la menthe sauvage est encore plus difficile. Impossible même.
Oui ici aussi il y a certaines plantes qui semblent s'installer dans les coins hydromorphes non tondus, notamment la renoncule, très envahissante, mais elle se fauche aisément. Il faut que je voie comment mes plants de cassis tolèrent la compagnie des renoncules, à suivre !
La menthe etant gourmande en nutriment, rapidement elle va créer sa fin
Fait du sirop de menthe ou fait la sécher pour des infusions, sert toi de se que tu as en abondance, ça pousse tout seul c'est génial.
@@cyprien-tison😂
J’en suis arrivée à la philosophie du laisser faire avec un contrôle minimal. Au début sur un terrain de 2 ha a tendance très argileuse, après l’arrêt de l’agriculture intensive et broyage j’ai été absolument envahie par le rumex. Il m’empêchait de dormir ! Vous savez des milliards de graines en perspective, des racines de 1 m de profondeur qui se reproduisent dès qu’on les coupe ….et tout le monde autour de moi me disait que c’était impossible à éradiquer. J’ai laissé faire la nature et en réalité ce rumex a disparu l’année suivante et m’a laissé un terrain beaucoup plus aéré et moins lourd car les longues racines décompactent et permettent la percolation De l’eau parfois en excès en profondeur. J’ai un sol argileux et maintenant effectivement J’ai beaucoup de renoncule et de menthe mais dans ma tête il n’y a plus d’inquiétude car j’ai compris que la nature s’équilibrait elle-même et qu’il fallait la laisser se ressourcer après les pratiques trop dures de l’agriculture intensive. J’ai planté une trentaine de fruitiers un peu partout et je tond régulièrement juste le chemin qui me permet de faire une promenade pour aller les voir. Par contre je procède à un broyage général au milieu de l’automne afin d’éviter la pousse très dangereuse car envahissante des ronces. Le seul problème, je confirme c’est les ronces ! j’aimerais beaucoup avoir des moutons d’Ouessant, mais le problème c’est qu’il faut clôturer Et cela revient cher. Et de toute façon ils ne mangent pas les ronces ! Merci pour votre vidéo elle est très instructive et très intéressante. Et je confirme, c’est un plaisir que d’avoir un terrain laissé à son état naturel… beaucoup plus joli qu’en coupe réglée !
Et la présence de ronce est très positif car cela veut dire que le sol est riche en matière organique. C'est ne pas en avoir qui doit interroger.
On peut voir ça comme ça en effet 😉
Laisser faire la nature ❤
Bjr j’ai la même idée de ne rien faire car la terre et les plantes vivent
On peut ne pas tondre tout en faisant beaucoup de choses sur un terrain ;)
Salut, super vidéo!
cela fait 7 ans que l on gere 1.5ha de prairie arborée. Je tonds les bords de haies 2x par an, les allées on l on marche et tout le reste n'est jamais tondu.Tout va bien, c'est peu de travail. Seul soucis les rejets de prunelliers que je dois arracher profondément a la main car ils gagnent vite du terrain d'années en années.
Merci pour le retour ! Oui on a un prunellier ici, je suis très sévère envers les rejets. Je le garde quand même car la floraison est superbe et mellifère.
@@VincentPetitPépinière oui la floraison est top, on en a des centaines qui délimitent notre terrain ...
J'ai appris des trucs. Notamment l'enrichissement en carbone. =)
Je n'ai que peu de machines. J'ai des moutons avec des clôtures électriques mobiles que je déplace et je laisse des zones libres jusqu'à l'automne pour fleurs, insectes, oiseaux et même des lièvres. J'ai un broyeur pour toutes les branches ce qui me permet de "pailler" autour des arbres fruitiers et de retenir une partie du CO2, l'autre étant rejetée en brûlant les bûches ... ce n'est pas parfait mais cela me permet d'alterner des zones différentes et maintenir ainsi l'esthétique entre ordre, vie animale et nature libre...
Merci !!
J'ai 1ha que j'ai tondu en partie et pas touché l'autre partie depuis plus d'1 an, j'ai des ronces mais surtout beaucoup beaucoup de chenes et cornouillers qui font déjà 2m de haut et 2-3cm de diamètre. J'ai 2 faux que j'ai essayé d'aiguiser, ca arrache bien les herbes sèches mais ca ne coupe pas les herbes vertes, et difficile de couper tous les petits arbres avec. Impossible de couper les petits arbres un par un vu le nombre. Il serait intéressant d'avoir une vidéo de remise en etat des faux.
Ah oui très forte vigueur des arbres sauvages, il va falloir sortir le sécateur. Ils ne poussent pas aussi vite chez moi
Les maires vis-à-vis des risques incendies intensifiés exigent de plus en plus le débroussaillement.
Si les assurances peuvent prouver que cela n'a pas été fait...
Au bout de 10 ans à ne rien faire, j'ai d'énormes ronciers 😅.
J'espère éviter ça en travaillant à la main, mais on en reparle dans quelques années pour voir si j'aurai fait le choix de m'aider de machines 😉
Pour ma part, là où je ne fais rien, les orties prennent le dessus sur tout. Solution?
Les orties c est de l or(super aliment et fertilisant),sa se fauche en plus très très facilement !si sur certaines zones sa pose problème,à bâche peu aider
@PaulineDonot ok. Mais apresla bâche, la seule solution c’est de semer qqch. Spontanément ce sont les orties qui reviennent. J’ai déjà fait l’expérience plusieurs fois à plusieurs endroits du terrain . Impossible d’avoir une vegetation spontanée autre que ces foutues orties
Probablement un sol très riche en azote ! Il y a des gens qui cherchent des zones de récolte à ortie pour récolter les feuilles ou faire des purins.
@@hostiemariette5466Gérard ducerf te parle des plantes bio indicatrice ,quand quelque chose pousse quelque part en grande quantite c est que cette plante a un rôle à jouer pour ton sol....nous n avons juste pas la patience d attendre que la nature fasse son travail ,je garde ma zone ortie et je coupe autour pour mes besoins (eau d ortie,chips d ortie,pesto d ortie ou juste quelques feuilles dans la soupe comme aromate...)
Terre à chanvr3, normalement (si on évalue la norme avec une moyenne dans l' espace et le temps, car c' était la principale surface cultivée à égalité avec le blé jusqu' au 18ème siècle en France).
Pour les tiges, prévoir le champ dense. Pour les grains, prévoir espacé. Pour les menottes, prévoir les hélicos.
bonjour j ai des rumex des orties et aussi des chardon j ai vraiment envie de laissé une bonne parti de mon terrain évolué qu"en pensez vous ?
très bonne vidéo merci
Vous pouvez commencer par une petite parcelle test et voir comment ça se passe ! Même 10m carré, ça fait une expérience intéressante
Pour faucher à la faux il faut avoir la santé ce qui n'est pas mon cas. J'ai choisi la tondeuse électrique de petit diamètre pour faire des chemins et l'herbe récoltée sert au paillage de mes plates-bandes potagères.
Et j'ai aussi fait pousser des noyaux de fruits type péchers de vigne. En verger.
Et je pose des cartons marrons sans encre ni scotch autour des pieds.
Pour les ronces j'essaie de les arracher. Sinon je les tonds.
Et pour les plantes sauvages j'ai identifié toutes celles qui ont des vertus médicinales pour ma santé. Je n'ai besoin que de les cueillir au bon moment.
Et les ronces?
Les ronces vont tout envahir
Les tresser pour Qu elle vous donne des mûres, voire les vidéos sur les ronces
Il faut s'en occuper. Une houe ou une pioche peut être utile aussi...
@@R0B1N50N pour géré 2 ou 3 ha, il faut peut être légèrement plus de matériel. L'archipel a fait une belle vidéo sur sa chaîne où il montre comment il s'est fait dépasser sur son site en a peine 5ans... Et il n'avait même pas un hectare
En effet les ronces sont de loin le problème principal.
j'ai le soucie avec ma copine.. moi je serais plus tondre une partie assez visible souvent, et laisser le stresse a peu près tranquilles.. pour elle faut tondre toute les semaine ou deux semaine
change de copine !...ou met en panne ta tondeuse !...😅
Oui certaines femmes ont tendance à vouloir avoir une coupe rase sur la plupart des surfaces (jambes, scrotum, allées etc...)
@@bergonaute Mon beau père et pareils tonte toute les semaine, le point positifs ces qu'il mulch et ca retourne au sol. Perso lui milieu d'été ca commence a bien cramer quand moi ces tjs vert. Certes haut mais vert
@@bergonautepas que les femmes...lol....moi c était mon ex ...mais c est mon ex....😂
Pb de chardons?
Non, seule la ronce est vraiment problématique chez nous
Moi aussi j'ai beaucoup de chardons et d'orties... Je crois qu'ils poussent quand la terre est trop compacte?
Je fais pareil !
J’ai pas testé mais j’ai trouvé un tutoriel pour tuer la ronce avec du vinaigre…
Je tonds à cause des tiques, pour moi même et les 8 chats et aussi pour éviter les serpents que j ai en horreur ! Et aussi pour ne pas avoir des pousses d arbres partout, j en ai suffisamment ...
Bien sûr, il y a autant de façon de faire que de personnes ! Perso je suis content de voir les couleuvres, elles mangent les rongeurs qui peuvent être embêtant à la pépinière ou même au potager.
Les ronces sont en réalité des monstroplantes... =)