Manu Militari-Sultan Hotel

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  • เผยแพร่เมื่อ 24 ธ.ค. 2024

ความคิดเห็น • 3

  • @davidvoyer9354
    @davidvoyer9354 5 ปีที่แล้ว +5

    Verse 1]
    On aurait pu être à Rio, à Manille ou à Delhi
    Dans n’importe quel barrio que le soleil embellit
    On est dans un pays ou règne une misère silencieuse
    Au centre d’une ville bruyante qu’on appelle la victorieuse
    D’un hôtel où l’prix d’un lit varie selon l’palier
    Où logiquement les plus mal pris se tapent toute l’escalier
    8 étages, 40 degrés, ça fait loin pour des smokes
    Mais quand t’es là d’puis toujours, des fois c’pas l’tour des autres
    On est comme une famille déroutée d’notre karma
    La vielle nipponne qui fait la bouffe on l’appelle mama
    Qu’on vienne du Brésil ou d’la Côte d’Ivoire
    On s’mélange mais au final chacun sa propre histoire
    Mohsen, lui il vit s’ul top d’l’immeuble
    C’est l’gars qui ramène aux touristes la dope qui veulent
    Le reste du temps il leur fait des beaux yeux
    Espérant qu’on l’aide un jour à bouger sous d’autres cieux
    Y’aime autant son pays qui y en hait l’fonctionnement
    Y’aimerait que l’président finisse comme le précédent
    Mais ça changerait quoi, faique y boit toute son malaise
    Avant d’chercher l’extase au fond du cul d’une Soudanaise
    Ibtissam, elle s’nourrit rien qu’d’espoir
    Elle dit qu’même en Afrique c’pas plus facile d’être noire
    Elle dit qu’entre eux ya même une hiérarchie
    Selon les cheveux, la maudite pâleur ou l’ethnie
    Pis qu’beaucoup d’frères s’renient ou s’considèrent comme arabe
    Quand souvent ici on les considère comme d’la marde
    Mohsen, lui dit qu’elles veulent qu’une banane ou qu’une branche
    Pis qu’elles puent sauf que c’est moins cher qu’un cul d’blanche
    Tania, s’déhanche à un jet d’pierre d’l’hôtel
    J’l’ai croisée hier le temps d’un pichet d’bière
    Elle exposait ses ressources ukrainiennes
    Au centre d’une foule rêvant d’conquêtes hitlériennes
    Elle avait d’l’air rien qu’un peu plus lobotomisée
    Que d’habitude, p’t’être à force de s’faire pétro-domiser
    Par des formes de croyants mais sans accepter l’fond
    Tout juste bon à prier jusqu’à s’péter l’front
    [Refrain]
    Sultan Hôtel
    Si tu y passes dis salam d’ma part aux coquerelles
    Méfie-toi rien qu’d’la femme de ménage Leila
    Elle fouille tes bagages si t’es surveille pas
    [Verse 2]
    Hans, voyage à travers le monde
    Depuis une couple de lunes, le soleil lui sert de montre
    Une étoile le guide sur les seins d’Mère Nature
    Il s’laisse nourrir de palmier, de plage et d’faire d’la pure
    Ya toujours une broue avec un sourire aux lèvres
    Il répète : chu un loup, le peuple un troupeau d’chèvres
    Si jamais ça vire mal, la seule issue j’à connais
    J’garde la dernière balle pour moi comme un japonais
    Il Yabani, avait l’regard bridé
    La colonne toute pliée, le restant du corps ridé
    Il s’cherchait une peau d’pêche à croquer comme ça y tente
    L’imbécile s’tait trompé entre Égypte et Thaïlande
    On l’a vu traîner partout ses yeux d’cochons
    Avec ses grosses mains poilues salir des cheveux d’garçons
    Mais ya kharab baitou, la rue parle avec un accent d’barbu
    La rue dit maintenant qu’un char l’avait pas vu
    Trop d’touristes sont là à poireauter
    Attendant qu’un local les invite boire un thé
    Après ils sont surpris d’devoir acheter un tapis
    Ils pensaient vraiment s’être trouvé un ami

  • @arthurszilbereisz3547
    @arthurszilbereisz3547 5 ปีที่แล้ว +1

    Osti Manu je taime le gros