Vraiment un régal de vous écouter! Je pense bien avoir entendu toutes vos videos yt, que j'aurais aimé avoir un prof comme viud en tmale,( et etre un peu plus intéressé par la philo aussi c'est vrai).
Le sentiment de dette naît me semble t’il quand il y a un lien direct entre le donneur et le receveur. Également cette course au toujours plus des tribus s’invitant me fait penser à celle des milliardaires se faisant construire un yacht 1 m plus grand que celui du copain…dans les 2 cas est ce l’amour propre qui entre en jeu ?
N'existerait il pas une monnaie, permettant les echanges et les comptabilités qui aurait pour référentiel de création l'humain lii meme et non pas une quelconque quantité d'or physique ou de signatures de contrat fe crédit, base démission de la monnaie actuelle et sui octroie un pouvoir de facto illégitime et incommensurable aux créateurs de crédits : non pas les marchands mais banquiers ( centraux et de détails) ? Pourquoi ne pas essayer de résoudre ce problème de la légitimité de la création monétaire, puisque tout le monde s'accorde, philosophes inclus, qu'elle est nécessaire à la société et à la fois un bien commun ? Pourquoi utiliser une marchandise privée ( la monnaie euro ou toute autres fiat)pour répondre à un pbm de bien commun ?
* comme vous. Si donc la monnaie est nécessaire pour faire des échanges et entretenir du lien social, d'où peut bien venir son fonctionnement prédateur, pour autrui ( maître/esclave), pour l'environnement et les écosystèmes ?
Si l'argent qui est moyen facilitant les échanges devient la fin du commerce, alors les choses sont perverties et le désordre s'abat sur la Cité. Sur ce point, l'analyse d'Aristote est éclairante.
@@Jean-MarieFrey-Philosophe Parfaitement d'accord. Mais la méthode actuelle de création de la monnaie dans la cité est de facto " la fin " du commerce.( puisque créée par le crédit, dont l'intérêt qui nécessite un surplus de monnaie qui n'a pas été créé lors du crédit! , conduit nécessairement à une pénurie et une tension permanente de la monnaie menant inévitablement à un état de crise permanent). La question est alors est-ce que la pratique de la philosophie doit se contenter d'analyser les problèmes de la condition humaine et simplement d'en coucher des lignes sur papier ou aussi mettre en pratique ces analyses, de manière concrète, et dans notre pbm ici de monnaie montrer que l'utilisation d'une monnaie co-crée par dividende universel est seul moyen pour éviter que " l'argent ne devienne la fin du commerce... et que le désordre ne s'abatte sur la cité " ? Merci beaucoup pour vos éventuelles réponses.
Certes, le philosophe s'interroge volontiers sur ce qui doit être, en l'occurrence sur la voie à suivre pour empêcher la perversion de l'échange. Toutefois, il doit d'abord éclairer ce qui est. Il doit faire sienne la maxime de Spinoza : "Ni rire, ni pleurer, ni haïr, mais comprendre."
Vraiment un régal de vous écouter! Je pense bien avoir entendu toutes vos videos yt, que j'aurais aimé avoir un prof comme viud en tmale,( et etre un peu plus intéressé par la philo aussi c'est vrai).
Merci à vous !
Le sentiment de dette naît me semble t’il quand il y a un lien direct entre le donneur et le receveur. Également cette course au toujours plus des tribus s’invitant me fait penser à celle des milliardaires se faisant construire un yacht 1 m plus grand que celui du copain…dans les 2 cas est ce l’amour propre qui entre en jeu ?
L'amour-propre est effectivement en jeu, l'amour pour ce que nous avons en propre, et donc, en définitive, le désir de reconnaissance...
N'existerait il pas une monnaie, permettant les echanges et les comptabilités qui aurait pour référentiel de création l'humain lii meme et non pas une quelconque quantité d'or physique ou de signatures de contrat fe crédit, base démission de la monnaie actuelle et sui octroie un pouvoir de facto illégitime et incommensurable aux créateurs de crédits : non pas les marchands mais banquiers ( centraux et de détails) ?
Pourquoi ne pas essayer de résoudre ce problème de la légitimité de la création monétaire, puisque tout le monde s'accorde, philosophes inclus, qu'elle est nécessaire à la société et à la fois un bien commun ? Pourquoi utiliser une marchandise privée ( la monnaie euro ou toute autres fiat)pour répondre à un pbm de bien commun ?
* comme vous.
Si donc la monnaie est nécessaire pour faire des échanges et entretenir du lien social, d'où peut bien venir son fonctionnement prédateur, pour autrui ( maître/esclave), pour l'environnement et les écosystèmes ?
Si l'argent qui est moyen facilitant les échanges devient la fin du commerce, alors les choses sont perverties et le désordre s'abat sur la Cité. Sur ce point, l'analyse d'Aristote est éclairante.
@@Jean-MarieFrey-Philosophe
Parfaitement d'accord.
Mais la méthode actuelle de création de la monnaie dans la cité est de facto " la fin " du commerce.( puisque créée par le crédit, dont l'intérêt qui nécessite un surplus de monnaie qui n'a pas été créé lors du crédit! , conduit nécessairement à une pénurie et une tension permanente de la monnaie menant inévitablement à un état de crise permanent).
La question est alors est-ce que la pratique de la philosophie doit se contenter d'analyser les problèmes de la condition humaine et simplement d'en coucher des lignes sur papier ou aussi mettre en pratique ces analyses, de manière concrète, et dans notre pbm ici de monnaie montrer que l'utilisation d'une monnaie co-crée par dividende universel est seul moyen pour éviter que " l'argent ne devienne la fin du commerce... et que le désordre ne s'abatte sur la cité " ?
Merci beaucoup pour vos éventuelles réponses.
Certes, le philosophe s'interroge volontiers sur ce qui doit être, en l'occurrence sur la voie à suivre pour empêcher la perversion de l'échange. Toutefois, il doit d'abord éclairer ce qui est. Il doit faire sienne la maxime de Spinoza : "Ni rire, ni pleurer, ni haïr, mais comprendre."