@Cybelle Sissy ce qui n'est pas "normal", je pense qu'il faudrait commencer par apprendre aux gens a être eux meme sans se soucier du regard et de l'avis des autres
C'est un tout, ce qui nous permet de nous sentir mieux c'est d'être "genré" dans le genre ressentie, vivre sa vie de femme trans (pour mon cas) c'est ça qui améliore la qualité de vie. La dysphorie de genre est très difficile a faire disparaître, le "syndrôme de l'imposteur" nous poursuit pendant très longtemps. Merci pour cette vidéo.
ce qui nous rend dépressifs c'est la transphobie ambiante (la société en général, l'administration, etc...), les refus de soins/d'accès à une transition médicale (hormones, chirurgies ==> exigences d'entente préalable là où LEGALEMENT IL N'Y EN N'A PAS!!! temps d'attentes pour une SRS extrêmement longs, SRS râtées par des chir' incompétents, entre autre...), la société qui préfère nous voir comme des fous alors que nous ne le sommes pas ou ces gens qui tuent certains et certaines d'entre nous parce que nous sommes trans... après oui, si on est dépressif avant de transitionner, la transition médicale ne règlera pas le problème de fond mais aidera grandement à être mieux. en bref, quand on est cis on ne parle pas des trans! merci de laisser la parole aux seules personnes concernées ===> les personnes trans! il n'y a qu'elles pour connaitre leurs vécus, pas les psy (chiatres/chologues) cis!
Sans remettre en question les résultats de cette étude (je laisse ça aux personnes plus compétentes que moi), je tiens à soulever un point : vous dites qu'être transgenre est "extrêmement dur à vivre". Or, la transidentité en soi n'est pas dure à vivre ; le regard des autres, le rejet familial ou social, les obstacles tant médicaux qu'administratifs, les discriminations diverses, etc. le sont. Diverses études démontrent que le contexte joue énormément sur les risques suicidaires chez les personnes trans : le lien avec les violences évidemment ( www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5905855/ ), mais aussi le simple respect du prénom choisi par la personne ( www.jahonline.org/article/S1054-139X(18)30085-5/fulltext#intraref0010a ) ; de même, il semblerait que le soutien des enfants et adolescents trans joue énormément dans leur développement et la réduction du risque d'anxiété ou de tentatives de suicide : pediatrics.aappublications.org/content/137/3/e20153223 Ces études sont sur des petits nombres, j'en conviens, et semblent se contenter de souligner l'évidence, mais il me semblait important de rappeler que le problème, ce n'est pas la transidentité : c'est la transphobie.
@@PsyCoaching Ce n'est pas un simple "point de vue" : étant concernée par le sujet et impliquée dans le soutien et l'éducation à ces questions, j'ai eu l'occasion d'échanger avec de nombreuses autres personnes trans, ainsi que de lire un certain nombre d'ouvrages et d'études sur le sujet. Ce dont vous parlez n'est pas la transidentité, mais la dysphorie, qui n'est pas là en permanence (sans bien sûr en nier la souffrance, que je sais être bien réelle).
c'est pas tant que ça la transidentité qui est difficile à vivre, mais la transphobie administrative, familiale, sociétale, ça oui c'est dur. quand une administration/société/famille tente par tous les moyens d'invisibiliser les personnes trans (refus de prise en charge Sécu alors qu'il n'y a pas lieu de faire refus, agressions/insultes par la société et/ou l'entourage, refus de l'Etat de déjudiciariser le changement d'état civil, etc...), ça c'est dur, et oui ça nous met dans la dépression. l'hormonothérapie et/ou les chirurgies aident énormément les personnes trans à se sentir mieux, même si beaucoup n'ont aucun problème avec leur corps d'assignation (juste avec le genre assigné à la naissance... oui beaucoup aiment leurs corps et ne sont pas dépressifs...).. cette étude effectivement, ne prend pas de "groupe contrôle", c'est très léger d'ailleurs;.. le mieux étant de contacter les personnes trans et/ou les assos trans pour des études, ça serait plus correct.
Personnellement je n’ai jamais vécu de souffrance du à mon environnement social, les gens, mon entourage m’accepte tel que je suis.. par contre comme il l’as si bien dit, la transidenté est extrêmement dur à vivre.. je traverse des périodes de dépression très violente et pourtant cela n’a rien à voir avec la société...
Bonjour, que pensez-vous des nombreuses études qui montrent un lien très probable entre l'autisme et la dysphorie de genre ? Avez-vous un avis à ce sujet ?
J'aimerais savoir quelle est votre formation pour parler de ce sujet. Je m'interroge sur votre lecture de cette étude scientifique. 10% / 1 000 000 = 100 000 patients en moins, c'est loin d'être minime.
Je suis toujours étonnée par ce raisonnement souvent utilisé autrefois par les visiteurs médicaux : 1/ La méthodologie de cette étude ne permet pas d'en tirer des conclusions fiables 2/ On va quand même en parler mais il ne faut pas en tirer de conclusions ... 3/ Quand même vous avez vu, on peut en conclure que ....
Est-ce que ces chiffres sont M'tF et F'tM confondus, ou bien seulement les M't'F ? Je veux dire par là que quand on parle d'opération, faudrait savoir lesquels. Est-ce qu'on sait, par exemple, si il y a moins de dépressions post mammectomie, ou plus de dépressions post phalloplastie ? Ce serait intéressant de le savoir. Ça pourrait donner des indications du type : est ce que c'est au vue des résultats peu satisfaisant , ou est ce que la personne à toujours les mêmes problèmes psychologiques malgré les opérations ?
Il aurait été bien de rappeler que, d'une part, toutes les personnes trans ne souffrent pas de dysphorie, que toutes ne souhaitent pas faire une transition médicale (hormonale et/ou chirurgicale), que toutes ne se reconnaissent pas dans la définition que vous en donnez ("se sentir d'un sexe et être né-e dans un autre sexe"). Une définition moins psychiatrisante et plus précise d'un point de vue sociologique de la transidentité : il s'agit de personnes dont le genre ne correspond pas au sexe qu'on leur a assigné à la naissance. Le genre, c'est le fait d'être un homme, une femme, ou une personne non-binaire, c'est quelque chose de social mais aussi d'intime. Le sexe, c'est biologique. Le sexe assigné à la naissance, c'est ce qui est écrit sur vos papiers d'identité, et qui correspond à l'apparence des organes génitaux à la naissance ; ce n'est pas équivalent au sexe biologique, qui est beaucoup plus complexe. On peut par exemple avoir des organes génitaux mâles, un pénis et des testicules, mais être génétiquement XX, et inversement (on peut aussi être autre chose que XX ou XY). Là, on entre dans le domaine de l'intersexualité (le fait de se situer biologiquement dans un sexe non totalement mâle ou femelle, que ce soit par la forme des organes génitaux, le développement du corps à la puberté, la génétique, les hormones...). Il aurait aussi été bien de rappeler que la raison pour laquelle les personnes trans sont plus nombreuses à souffrir de dépression, d'anxiété, à commettre des (tentatives de) suicide, n'est pas intrinsèque au fait d'être trans. C'est la transphobie latente et parfois bien appuyée qui règne dans notre société, et à de multiples niveaux, qui rend la condition transgenre compliquée à vivre pour de nombreuses personnes. Exactement de la même manière que ce n'est pas le fait d'être homosexuel-le en soi qui augmente les risques de dépression, anxiété et (tentatives de) suicide, mais l'homophobie de la société. Ne pas rappeler cela, c'est prendre le risque de renforcer l'idée selon laquelle la transidentité serait une maladie psychiatrique ou psychologique, ce qu'elle n'est pas.
@@liambonvin5932 Oui mais si ta famille ne accepte pas après ta transition tu te barres et donc logiquement tu ne peux pas être victime de violences sauf si tu dis à tout le monde que t'es trans.
Diviser les risques de dépression par 2 n'est pas signifiant ? C'est grotesque. La conclusion-même de l'étude que vous citez dit que les chirurgies d'affirmation de genre diminuent clairement les symptômes dépressifs et anxieux chez les personnes trans qui souhaitent y avoir recours et que c'est pourquoi il est essentiel de les soutenir.
Par ailleurs, j'ajouterai que si les traitements hormonaux féminisants* réduisent quasiment pas les troubles dépressifs et anxieux, c'est parce qu'ils sont souvent inadaptés et sous dosés, engendrant rarement les effets escomptés. *puisqu'il s'agit de femmes trans dans l'étude, sachant que les effets des hormones masculinisantes sont beaucoup plus marqués, d'où une nette amélioration de la santé mentale des hommes trans Enfin, les conclusions que vous tirez omettent totalement tout le pan social de nos vies, comme si nous n'étions que des corps en souffrance, ce qui est un cliché inexact et dangereux. Être respecté dans notre famille, dans nos études et/ou notre travail, avoir du soutien et plein d'autres choses encore jouent sur la santé mentale des personnes trans.
Un conférencier transgenre a dit : « je suis un homme et c’est mon corps. Dons ce corps est un corps d’homme. Un corps d’homme qui possède des seins et un utérus. Je ne vois donc pas pourquoi je modifierais ce corps. » Mes stéréotypes ont explosé, j’ai eu un vertige et j’ai trouvé ça brillant.
Comment les auteurs peuvent-ils alors défendre, "The longitudinal association found in the present study between gender-affirming sur- gery and reduced mental health treatment utilization, combined with the physical and mental health risks of surgery denial, supports policies that provide gender- affirming surgeries to transgender individuals who seek such treatments."???
Merci pour votre vidéo qui m'a d'autant plus intéressée que j'ai, cette année, trois étudiants transgenre auxquels il faut accorder une attention toute particulière.
En effet c’est très difficile pour vivre avec ces ressentiments. Existe-t-il une/des études qui montre une corrélation entre le fait de se sentir appartenir au sexe opposé alors qu’on est identifié d.,un genre et le caryotype d’une personne? Merci 😊
Il faudrait voir s'ils ont différencié les transgenres hommes vs femmes. La prise d'hormones n'a pas du tout le même effet. La prise de testostérone a plutôt un effet antidépresseur tandis que la prise d'hormones féminines et anti-androgènes a plutôt un effet dépresseur. Dans ces études il faut absolument traiter les deux cas séparément (transition femme vers homme vs homme vers femme) car tout est radicalement différent : regard de la société, types d'opérations disponibles, effet des hormones sur la crédibilité physique, effet sur le psychisme... Aucun rapport entre les 2.
Vivre un genre qui n'est pas conforme à l'assignation à la naissance basée sur l'apparence des organes sexuels (laquelle apparence est très fortement corrélée avec la biologie, mâle ou femelle, sauf dans le cas de personnes intersexes évidemment, qui peuvent avoir ou pas des organes sexuels d'apparence normale) et non pas vivre un "sexe" différent du "sexe réel". Il n'existe pas de "sexe réel" biologique à proprement parler, le sexe biologique étant une sorte de continuum avec deux pointes en cloche au niveau des courbes de répartition. Il est assez attendu qu'une étude avec une méthodologie limite (sans groupe contrôle) donne des résultats de ce type. Les dépressions chez les personnes trans ne sont pas dues à leur transidentité mais aux violences corrélés à cette transidentité (le fait de se faire insulter voir agresser voir violée etc n'aidant pas la santé mentale, en gros...) -- le fait de prendre des hormones permet de "passer" pour cis, ce qui améliore significativement les interactions sociales (les insultes de raréfient, les agressions gratuites sont de moins en moins nombreuses, etc) mais cela prend du temps car les hormones n'agissent pas en quelques semaines ni même quelques mois, c'est très progressif. À côté de cela, les attitudes de la famille sont déterminantes. Les personnes trans foutues dehors qui se retrouvent à devoir se prostituer pour survivre n'ont ainsi pas du tout les mêmes chances de sortir de la dépression que celles qui sont accompagnées et aidées par leurs proches. Bref, cette étude est...... Très très pseudo-scientifique. Elle ne se pose pas les bonne questions et, pour le peu de questions qu'elle se pose, elle ne se les pose pas avec le sérieux nécessaire.
@@SethhHarperr Je ne parle que des personnes transgenre dans cette réponse. Transexuel est un terme désuet psychiatrisant qui n'est plus utilisé sinon par les transphobes et certains trans, qui ont repris à leur compte ce terme psychiatrisant (en général, des militants LGBT de la première heure, dans les années 70) Je ne sais pas ce que c'est que "trap". Je n'ai jamais vu passer ce mot dans le milieu militant. J'ai trouvé deux occurrences en cherchant rapidement: un style de musique et un terme transphobe du 18-25. Ça semble bien puer du fion comme il faut.
Vidéo intéressante... Mais en dehors de l’article en question, quel est votre avis ? Certes le rapport bénéfices/risques doit être évalué mais les chiffres, mêmes s’ils ne le sont qu’à long terme, sont encourageants. Il y a tout de même une différence significative, petite selon vous, certes, mais existante. Il semble évident que l’opération en soi n’est pas « magique », des étapes sont sans doute nécessaires pour vivre pleinement dans un corps qui jusqu’à présent leur avait fait « défaut ». Du coup, à la fin de la vidéo, je me demande, sans vouloir être désagréable, à quoi elle sert ? Vous résumez bien l’article, ok, mais quel est votre éclairage professionnel ? Votre opinion professionnelle ?
Je m’excuse d’avance du probable effet brouillon de ce commentaire mais je ne parvient pas à y remédier . Mais s’il vous plaît renseignez vous avant de traiter un sujet comme celui ci , sur le vocabulaire surtout et sur des témoignages. Le font n’est pas mauvais et ça se voit mais il y a trop d’erreurs qui pourrais facilement être éviter , ne pas confondre sexe et genre par exemple .
Avec ça vous ignorez totalement les causes de la souffrance chez les personnes trans, qui ont depuis longtemps était déterminé comme avant tout et majoritairement causé par la transphobie de la société et des proches. Les personnes trans ne souffrent pas parce que trans, elles souffrent parce que vous êtes là pour leur ruiner la vie et leurs prendre leurs droits fondamentaux et nier leurs besoins même quand les complaire amene a de l'euphorie de genre.
Moi j'ai beaucoup de chance je suis née fille et je me sens fille c'est vraiment triste que l opération ne les rendes pas plus heureux j'espère que c'est pas à cause que c'est raté ou qu'ils regrettent et du coup ce sente dans le sexe d origine après l opération 😞
Non, les personnes qui regrettent existent mais c'est très rare. La réponse à cette question est sans doute plus à chercher du côté de la transphobie systémique : même si elles prennent des hormones et font toutes les opérations possibles, les personnes trans continuent à subir négation de leur identité, mégenrages, rejet, violences pouvant aller jusqu'au meurtre, difficultés à trouver un emploi, difficultés à être accepté-e par sa famille, etc.
Plus la société sera tolérante avec les personnes transgenres et plus les troubles anxieux diminueront.
@@PsyCoaching oui et ya une partie personnelle tous n'est pas societal
@Cybelle Sissy ce qui n'est pas "normal", je pense qu'il faudrait commencer par apprendre aux gens a être eux meme sans se soucier du regard et de l'avis des autres
Pouvez vous me fournir une donnée qui le prouve ?
C'est un tout, ce qui nous permet de nous sentir mieux c'est d'être "genré" dans le genre ressentie, vivre sa vie de femme trans (pour mon cas) c'est ça qui améliore la qualité de vie. La dysphorie de genre est très difficile a faire disparaître, le "syndrôme de l'imposteur" nous poursuit pendant très longtemps. Merci pour cette vidéo.
ce qui nous rend dépressifs c'est la transphobie ambiante (la société en général, l'administration, etc...), les refus de soins/d'accès à une transition médicale (hormones, chirurgies ==> exigences d'entente préalable là où LEGALEMENT IL N'Y EN N'A PAS!!! temps d'attentes pour une SRS extrêmement longs, SRS râtées par des chir' incompétents, entre autre...), la société qui préfère nous voir comme des fous alors que nous ne le sommes pas ou ces gens qui tuent certains et certaines d'entre nous parce que nous sommes trans... après oui, si on est dépressif avant de transitionner, la transition médicale ne règlera pas le problème de fond mais aidera grandement à être mieux. en bref, quand on est cis on ne parle pas des trans! merci de laisser la parole aux seules personnes concernées ===> les personnes trans! il n'y a qu'elles pour connaitre leurs vécus, pas les psy (chiatres/chologues) cis!
Sans remettre en question les résultats de cette étude (je laisse ça aux personnes plus compétentes que moi), je tiens à soulever un point : vous dites qu'être transgenre est "extrêmement dur à vivre". Or, la transidentité en soi n'est pas dure à vivre ; le regard des autres, le rejet familial ou social, les obstacles tant médicaux qu'administratifs, les discriminations diverses, etc. le sont.
Diverses études démontrent que le contexte joue énormément sur les risques suicidaires chez les personnes trans : le lien avec les violences évidemment ( www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5905855/ ), mais aussi le simple respect du prénom choisi par la personne ( www.jahonline.org/article/S1054-139X(18)30085-5/fulltext#intraref0010a ) ; de même, il semblerait que le soutien des enfants et adolescents trans joue énormément dans leur développement et la réduction du risque d'anxiété ou de tentatives de suicide : pediatrics.aappublications.org/content/137/3/e20153223
Ces études sont sur des petits nombres, j'en conviens, et semblent se contenter de souligner l'évidence, mais il me semblait important de rappeler que le problème, ce n'est pas la transidentité : c'est la transphobie.
@@PsyCoaching Ce n'est pas un simple "point de vue" : étant concernée par le sujet et impliquée dans le soutien et l'éducation à ces questions, j'ai eu l'occasion d'échanger avec de nombreuses autres personnes trans, ainsi que de lire un certain nombre d'ouvrages et d'études sur le sujet.
Ce dont vous parlez n'est pas la transidentité, mais la dysphorie, qui n'est pas là en permanence (sans bien sûr en nier la souffrance, que je sais être bien réelle).
c'est pas tant que ça la transidentité qui est difficile à vivre, mais la transphobie administrative, familiale, sociétale, ça oui c'est dur. quand une administration/société/famille tente par tous les moyens d'invisibiliser les personnes trans (refus de prise en charge Sécu alors qu'il n'y a pas lieu de faire refus, agressions/insultes par la société et/ou l'entourage, refus de l'Etat de déjudiciariser le changement d'état civil, etc...), ça c'est dur, et oui ça nous met dans la dépression. l'hormonothérapie et/ou les chirurgies aident énormément les personnes trans à se sentir mieux, même si beaucoup n'ont aucun problème avec leur corps d'assignation (juste avec le genre assigné à la naissance... oui beaucoup aiment leurs corps et ne sont pas dépressifs...).. cette étude effectivement, ne prend pas de "groupe contrôle", c'est très léger d'ailleurs;.. le mieux étant de contacter les personnes trans et/ou les assos trans pour des études, ça serait plus correct.
J'en connais et la souffrance est aussi personelle pas que societal.
Personnellement je n’ai jamais vécu de souffrance du à mon environnement social, les gens, mon entourage m’accepte tel que je suis.. par contre comme il l’as si bien dit, la transidenté est extrêmement dur à vivre.. je traverse des périodes de dépression très violente et pourtant cela n’a rien à voir avec la société...
Bonjour, que pensez-vous des nombreuses études qui montrent un lien très probable entre l'autisme et la dysphorie de genre ? Avez-vous un avis à ce sujet ?
J'aimerais savoir quelle est votre formation pour parler de ce sujet.
Je m'interroge sur votre lecture de cette étude scientifique.
10% / 1 000 000 = 100 000 patients en moins, c'est loin d'être minime.
Je suis toujours étonnée par ce raisonnement souvent utilisé autrefois par les visiteurs médicaux :
1/ La méthodologie de cette étude ne permet pas d'en tirer des conclusions fiables
2/ On va quand même en parler mais il ne faut pas en tirer de conclusions ...
3/ Quand même vous avez vu, on peut en conclure que ....
Est-ce que ces chiffres sont M'tF et F'tM confondus, ou bien seulement les M't'F ? Je veux dire par là que quand on parle d'opération, faudrait savoir lesquels. Est-ce qu'on sait, par exemple, si il y a moins de dépressions post mammectomie, ou plus de dépressions post phalloplastie ? Ce serait intéressant de le savoir. Ça pourrait donner des indications du type : est ce que c'est au vue des résultats peu satisfaisant , ou est ce que la personne à toujours les mêmes problèmes psychologiques malgré les opérations ?
Il aurait été bien de rappeler que, d'une part, toutes les personnes trans ne souffrent pas de dysphorie, que toutes ne souhaitent pas faire une transition médicale (hormonale et/ou chirurgicale), que toutes ne se reconnaissent pas dans la définition que vous en donnez ("se sentir d'un sexe et être né-e dans un autre sexe"). Une définition moins psychiatrisante et plus précise d'un point de vue sociologique de la transidentité : il s'agit de personnes dont le genre ne correspond pas au sexe qu'on leur a assigné à la naissance. Le genre, c'est le fait d'être un homme, une femme, ou une personne non-binaire, c'est quelque chose de social mais aussi d'intime. Le sexe, c'est biologique. Le sexe assigné à la naissance, c'est ce qui est écrit sur vos papiers d'identité, et qui correspond à l'apparence des organes génitaux à la naissance ; ce n'est pas équivalent au sexe biologique, qui est beaucoup plus complexe. On peut par exemple avoir des organes génitaux mâles, un pénis et des testicules, mais être génétiquement XX, et inversement (on peut aussi être autre chose que XX ou XY). Là, on entre dans le domaine de l'intersexualité (le fait de se situer biologiquement dans un sexe non totalement mâle ou femelle, que ce soit par la forme des organes génitaux, le développement du corps à la puberté, la génétique, les hormones...).
Il aurait aussi été bien de rappeler que la raison pour laquelle les personnes trans sont plus nombreuses à souffrir de dépression, d'anxiété, à commettre des (tentatives de) suicide, n'est pas intrinsèque au fait d'être trans. C'est la transphobie latente et parfois bien appuyée qui règne dans notre société, et à de multiples niveaux, qui rend la condition transgenre compliquée à vivre pour de nombreuses personnes. Exactement de la même manière que ce n'est pas le fait d'être homosexuel-le en soi qui augmente les risques de dépression, anxiété et (tentatives de) suicide, mais l'homophobie de la société. Ne pas rappeler cela, c'est prendre le risque de renforcer l'idée selon laquelle la transidentité serait une maladie psychiatrique ou psychologique, ce qu'elle n'est pas.
Pour le reste des 20-30%, ca serait pas dû par apport à l'entourage familiale et autre?
Mais si ils ont fait une transition complète personne pourra savoir son sexe assigné à la naissance et donc le fait qu'il soit transgenre !
@@royalexisflys certes mais la familles et les amis en général ont suivis les personnes du début donc le savent
@@liambonvin5932 Oui mais si ta famille ne accepte pas après ta transition tu te barres et donc logiquement tu ne peux pas être victime de violences sauf si tu dis à tout le monde que t'es trans.
@@liambonvin5932 Est ce que les Garçons CAH max et les Filles CAH max transgenres ont moins de suicides.
@@liambonvin5932 pas pour toutes les personnes trans...
Que pensez-vous des erudes sur le cervaeau. Ce qu’on appelle "l'hermaphrodisme cérébral"?
Diviser les risques de dépression par 2 n'est pas signifiant ? C'est grotesque.
La conclusion-même de l'étude que vous citez dit que les chirurgies d'affirmation de genre diminuent clairement les symptômes dépressifs et anxieux chez les personnes trans qui souhaitent y avoir recours et que c'est pourquoi il est essentiel de les soutenir.
Par ailleurs, j'ajouterai que si les traitements hormonaux féminisants* réduisent quasiment pas les troubles dépressifs et anxieux, c'est parce qu'ils sont souvent inadaptés et sous dosés, engendrant rarement les effets escomptés.
*puisqu'il s'agit de femmes trans dans l'étude, sachant que les effets des hormones masculinisantes sont beaucoup plus marqués, d'où une nette amélioration de la santé mentale des hommes trans
Enfin, les conclusions que vous tirez omettent totalement tout le pan social de nos vies, comme si nous n'étions que des corps en souffrance, ce qui est un cliché inexact et dangereux. Être respecté dans notre famille, dans nos études et/ou notre travail, avoir du soutien et plein d'autres choses encore jouent sur la santé mentale des personnes trans.
Un conférencier transgenre a dit : « je suis un homme et c’est mon corps. Dons ce corps est un corps d’homme. Un corps d’homme qui possède des seins et un utérus. Je ne vois donc pas pourquoi je modifierais ce corps. »
Mes stéréotypes ont explosé, j’ai eu un vertige et j’ai trouvé ça brillant.
Comment les auteurs peuvent-ils alors défendre, "The longitudinal association
found in the present study between gender-affirming sur-
gery and reduced mental health treatment utilization,
combined with the physical and mental health risks of
surgery denial, supports policies that provide gender-
affirming surgeries to transgender individuals who seek
such treatments."???
Ca réduit de moitié quand même je trouve pas ça négligeable. Merci pour la vidéo, super comme d'hab :)
Merci pour votre vidéo qui m'a d'autant plus intéressée que j'ai, cette année, trois étudiants transgenre auxquels il faut accorder une attention toute particulière.
En effet c’est très difficile pour vivre avec ces ressentiments. Existe-t-il une/des études qui montre une corrélation entre le fait de se sentir appartenir au sexe opposé alors qu’on est identifié d.,un genre et le caryotype d’une personne? Merci 😊
Il faudrait voir s'ils ont différencié les transgenres hommes vs femmes. La prise d'hormones n'a pas du tout le même effet. La prise de testostérone a plutôt un effet antidépresseur tandis que la prise d'hormones féminines et anti-androgènes a plutôt un effet dépresseur. Dans ces études il faut absolument traiter les deux cas séparément (transition femme vers homme vs homme vers femme) car tout est radicalement différent : regard de la société, types d'opérations disponibles, effet des hormones sur la crédibilité physique, effet sur le psychisme... Aucun rapport entre les 2.
il semblerait que les travaux d'un Doc. Kenneth Zucker aide
Vivre un genre qui n'est pas conforme à l'assignation à la naissance basée sur l'apparence des organes sexuels (laquelle apparence est très fortement corrélée avec la biologie, mâle ou femelle, sauf dans le cas de personnes intersexes évidemment, qui peuvent avoir ou pas des organes sexuels d'apparence normale) et non pas vivre un "sexe" différent du "sexe réel".
Il n'existe pas de "sexe réel" biologique à proprement parler, le sexe biologique étant une sorte de continuum avec deux pointes en cloche au niveau des courbes de répartition.
Il est assez attendu qu'une étude avec une méthodologie limite (sans groupe contrôle) donne des résultats de ce type. Les dépressions chez les personnes trans ne sont pas dues à leur transidentité mais aux violences corrélés à cette transidentité (le fait de se faire insulter voir agresser voir violée etc n'aidant pas la santé mentale, en gros...) -- le fait de prendre des hormones permet de "passer" pour cis, ce qui améliore significativement les interactions sociales (les insultes de raréfient, les agressions gratuites sont de moins en moins nombreuses, etc) mais cela prend du temps car les hormones n'agissent pas en quelques semaines ni même quelques mois, c'est très progressif.
À côté de cela, les attitudes de la famille sont déterminantes. Les personnes trans foutues dehors qui se retrouvent à devoir se prostituer pour survivre n'ont ainsi pas du tout les mêmes chances de sortir de la dépression que celles qui sont accompagnées et aidées par leurs proches.
Bref, cette étude est...... Très très pseudo-scientifique. Elle ne se pose pas les bonne questions et, pour le peu de questions qu'elle se pose, elle ne se les pose pas avec le sérieux nécessaire.
Confonds pas trap, transgenre et transsexuel merci.
@@SethhHarperr Je ne parle que des personnes transgenre dans cette réponse.
Transexuel est un terme désuet psychiatrisant qui n'est plus utilisé sinon par les transphobes et certains trans, qui ont repris à leur compte ce terme psychiatrisant (en général, des militants LGBT de la première heure, dans les années 70)
Je ne sais pas ce que c'est que "trap". Je n'ai jamais vu passer ce mot dans le milieu militant. J'ai trouvé deux occurrences en cherchant rapidement: un style de musique et un terme transphobe du 18-25. Ça semble bien puer du fion comme il faut.
Merci beaucoup pour tes précisions, ça m'évite de faire un point pédagogique chronophage 🙂
Les filles contentes d'être des filles mettent un gros pouce bleu ! On a de la chance ! 🎊Yeah ! Pareil pour les garçons contents d'être des garçons !
Alors ? Quels espoirs pour ces personnes ??
Vidéo intéressante... Mais en dehors de l’article en question, quel est votre avis ?
Certes le rapport bénéfices/risques doit être évalué mais les chiffres, mêmes s’ils ne le sont qu’à long terme, sont encourageants. Il y a tout de même une différence significative, petite selon vous, certes, mais existante.
Il semble évident que l’opération en soi n’est pas « magique », des étapes sont sans doute nécessaires pour vivre pleinement dans un corps qui jusqu’à présent leur avait fait « défaut ».
Du coup, à la fin de la vidéo, je me demande, sans vouloir être désagréable, à quoi elle sert ? Vous résumez bien l’article, ok, mais quel est votre éclairage professionnel ? Votre opinion professionnelle ?
C'est pas ouf quand même
Je m’excuse d’avance du probable effet brouillon de ce commentaire mais je ne parvient pas à y remédier . Mais s’il vous plaît renseignez vous avant de traiter un sujet comme celui ci , sur le vocabulaire surtout et sur des témoignages. Le font n’est pas mauvais et ça se voit mais il y a trop d’erreurs qui pourrais facilement être éviter , ne pas confondre sexe et genre par exemple .
L'étude que vous citer exprime totalement l'inverse du contenu de votre vidéo. C'est pas pro du tout c'est même plutôt très ridicule.
Avec ça vous ignorez totalement les causes de la souffrance chez les personnes trans, qui ont depuis longtemps était déterminé comme avant tout et majoritairement causé par la transphobie de la société et des proches. Les personnes trans ne souffrent pas parce que trans, elles souffrent parce que vous êtes là pour leur ruiner la vie et leurs prendre leurs droits fondamentaux et nier leurs besoins même quand les complaire amene a de l'euphorie de genre.
Moi j'ai beaucoup de chance je suis née fille et je me sens fille c'est vraiment triste que l opération ne les rendes pas plus heureux j'espère que c'est pas à cause que c'est raté ou qu'ils regrettent et du coup ce sente dans le sexe d origine après l opération 😞
Non, les personnes qui regrettent existent mais c'est très rare. La réponse à cette question est sans doute plus à chercher du côté de la transphobie systémique : même si elles prennent des hormones et font toutes les opérations possibles, les personnes trans continuent à subir négation de leur identité, mégenrages, rejet, violences pouvant aller jusqu'au meurtre, difficultés à trouver un emploi, difficultés à être accepté-e par sa famille, etc.
Moi c'est homme dans corps de femme