Merci pour ces explications! Ayant pas mal eu a manipuler de l'oxygène sous pression pendant mes années de plongée technique, alors je me permets deux ou trois "retex"... 1/il existe des "graisses spécial oxygène", trouvables en magasin de plongée technique entre autre. Ce sont des composés fluorés ininflammables, mais bien pratiques pour assurer la lubrification des filetages. Ca n'apporte pas d'étanchéité, mais çà aide à bien les serrer, ce qui contribue parfois à l'étanchéité! 2/je ne compte plus les connaissances qui ont eu des incidents ou accidents de gonflage. Ne pas rester devant les manos quand on ouvre, la vitre est sous pression et pète parfois. Idem pour toutes les connectiques, le tuyau vous gicle à la figure, il y a des barotrauma ou des gens qui se sont fait de sales blessures en se prenant un tuyau qui venait de péter et qui tourbillonnait comme un tuyau d'arrosage qu'on a lâché! 3/ en effet surveiller que çà ne chauffe pas, mais par pression partielle comme ici, l'oxygène vient de se détendre, çà le refroidit et globalement, pas trop de risque. J'en ai vu plus d'un avoir l'habitude de passer des petits blocs de 0 à presque 200 bars instantanément. Ca me rassurerait pas trop de le faire, mais bon. Pas la même histoire avec un booster, là çà chauffe vite! 4/enfin, éviter de fermer les robinets intermédiaires en premier. La fermeture d'un robinet sur une ligne d'oxy sous pression peut être le moment où ce robinet (ou la connection juste en amont)pète. C'est peu probable avec le robinet de la B50, fait d'un métal épais et suivi avec une très grande rigueur par les gaziers, çà arrive plutôt sur les connectiques d'aval. Mieux vaut éviter de se retrouver avec la B50 d'oxy grande ouverte à ce moment là! Tuyau qui gicle, B50 qui tombe: vous avez l'oxygène, des étincelles, et sûrement du carburant pas loin... au plaisir de regarder vos prochaines vidéos, très instructives pour l'élève pilote que je suis!
Bonjour Romain, et merci pour vos commentaires très pertinents. Il y en a un qui ma particulièrement touché, le 2/, car j'ai conscience de l'avoir enfreint durant le tournage de la vidéo, pour des raisons de prise de vue, et je ne l'ai réalisé qu'en post-production. Et à l'avenir, je prendrai en compte le 4 aussi. J'ai un peu hésité à faire cette vidéo, justement par crainte d'inciter à faire des choses potentiellement dangereuses. On pourrait la refaire ensemble en insistant plus sur la sécurité.
@@lc_41 elle est très bien votre vidéo ! Comme les autres, d'ailleurs. C'est clair que manipuler des gaz sous pression n'est jamais anodin, surtout avec l'oxygène, mais la mise en commun des expériences et retours permet de le faire probablement en sécurité
Merci! 1000 PSI, ce comparablement peu pour des bouteilles portables, non? La, pour les remplier a capacity, on doit mettre 2,000 a 3,000 PSI. Est-ce que cela est faisable, utilisant votre cylindre de 10 m3 comme source?
Un cylindre plein est gonflé à 200 bar, ce qui fait 2900 psi. Lorsque qu'il est plein, on peut gonfler une bouteille à 2800 psi, mais on ne peut pas répéter cela indéfiniment. Mieux vaut acheter une bouteille qui se gonfle à 1800 ou 2000 psi, mais il viendra inexorablement un moment où on n'aura plus suffisamment de pression pour gonfler ces bouteilles à capacité. Il existe des booster de pression, mais ils ont un coût, demandent de l'entretien et ils comportent un risque. Une autre solution pour pouvoir exploiter un cylindre qui a moins de 200 psi, est d'en avoir plusieurs. On commence à utiliser le cylindre ayant le moins de pression, et on finit par celui qui en a le plus.
Merci ✌️
Merci pour ces explications! Ayant pas mal eu a manipuler de l'oxygène sous pression pendant mes années de plongée technique, alors je me permets deux ou trois "retex"...
1/il existe des "graisses spécial oxygène", trouvables en magasin de plongée technique entre autre. Ce sont des composés fluorés ininflammables, mais bien pratiques pour assurer la lubrification des filetages. Ca n'apporte pas d'étanchéité, mais çà aide à bien les serrer, ce qui contribue parfois à l'étanchéité!
2/je ne compte plus les connaissances qui ont eu des incidents ou accidents de gonflage. Ne pas rester devant les manos quand on ouvre, la vitre est sous pression et pète parfois. Idem pour toutes les connectiques, le tuyau vous gicle à la figure, il y a des barotrauma ou des gens qui se sont fait de sales blessures en se prenant un tuyau qui venait de péter et qui tourbillonnait comme un tuyau d'arrosage qu'on a lâché!
3/ en effet surveiller que çà ne chauffe pas, mais par pression partielle comme ici, l'oxygène vient de se détendre, çà le refroidit et globalement, pas trop de risque. J'en ai vu plus d'un avoir l'habitude de passer des petits blocs de 0 à presque 200 bars instantanément. Ca me rassurerait pas trop de le faire, mais bon. Pas la même histoire avec un booster, là çà chauffe vite!
4/enfin, éviter de fermer les robinets intermédiaires en premier. La fermeture d'un robinet sur une ligne d'oxy sous pression peut être le moment où ce robinet (ou la connection juste en amont)pète. C'est peu probable avec le robinet de la B50, fait d'un métal épais et suivi avec une très grande rigueur par les gaziers, çà arrive plutôt sur les connectiques d'aval. Mieux vaut éviter de se retrouver avec la B50 d'oxy grande ouverte à ce moment là! Tuyau qui gicle, B50 qui tombe: vous avez l'oxygène, des étincelles, et sûrement du carburant pas loin...
au plaisir de regarder vos prochaines vidéos, très instructives pour l'élève pilote que je suis!
Bonjour Romain, et merci pour vos commentaires très pertinents. Il y en a un qui ma particulièrement touché, le 2/, car j'ai conscience de l'avoir enfreint durant le tournage de la vidéo, pour des raisons de prise de vue, et je ne l'ai réalisé qu'en post-production. Et à l'avenir, je prendrai en compte le 4 aussi.
J'ai un peu hésité à faire cette vidéo, justement par crainte d'inciter à faire des choses potentiellement dangereuses. On pourrait la refaire ensemble en insistant plus sur la sécurité.
@@lc_41 elle est très bien votre vidéo ! Comme les autres, d'ailleurs. C'est clair que manipuler des gaz sous pression n'est jamais anodin, surtout avec l'oxygène, mais la mise en commun des expériences et retours permet de le faire probablement en sécurité
LOW FUEL dit: "Excellent"
Merci! 1000 PSI, ce comparablement peu pour des bouteilles portables, non? La, pour les remplier a capacity, on doit mettre 2,000 a 3,000 PSI. Est-ce que cela est faisable, utilisant votre cylindre de 10 m3 comme source?
Un cylindre plein est gonflé à 200 bar, ce qui fait 2900 psi. Lorsque qu'il est plein, on peut gonfler une bouteille à 2800 psi, mais on ne peut pas répéter cela indéfiniment. Mieux vaut acheter une bouteille qui se gonfle à 1800 ou 2000 psi, mais il viendra inexorablement un moment où on n'aura plus suffisamment de pression pour gonfler ces bouteilles à capacité. Il existe des booster de pression, mais ils ont un coût, demandent de l'entretien et ils comportent un risque. Une autre solution pour pouvoir exploiter un cylindre qui a moins de 200 psi, est d'en avoir plusieurs. On commence à utiliser le cylindre ayant le moins de pression, et on finit par celui qui en a le plus.