Mais prenons un exemple : imaginons que l'on abolisse toutes les lois et règlements. Cela signifierait que la police, sur simple ordre de l'État, pourrait arrêter n'importe qui, pour n'importe quelle raison, voire même sans raison ! Car en fin de compte, lorsqu'un tribunal judiciaire ou une cour d'appel déclare l'accusé coupable, elle ne fait que vérifier si la police a agi en vertu de ses pouvoirs conférés par la loi. Le droit fonctionne donc comme une limitation du pouvoir de l'État. Ainsi, dans cet exemple fictif, le tribunal qui aurait jugé une telle personne aurait deux choix : soit déclarer que la police, dans le silence absolu de la loi, peut emprisonner qui elle veut sur simple ordre de l'État, soit au contraire, dans ce même silence, qu'elle ne peut emprisonner personne. Enfin, elle aurait aussi le choix de décider elle-même de l'encadrement des règles régissant cette affaire, mais elles seraient nécessairement arbitraires puisqu'elles seraient décidées par le propre chef de la cour.
J'ai beaucoup appris dans cette vidéo. Cher coach, merci infiniment et désormais je suivrais à loupe vos vidéos.
Avec plaisir 🤝
MERCI Raphael.. c'est agréable de t'écouter..👌💯💥
🙏
Oui, cette vidéo est moderne et convaincante sur ce que signifie la loi en matière de droits de l’homme, etc.
Merci , je estime que ce video est magnifique en temps par temps je le reviendra au vue l´clairement
🙏
Merci à vous
Merci ❤
De rien 😉
BONSOIR c'est quoi la dage ?
« L’adage »
Mais prenons un exemple : imaginons que l'on abolisse toutes les lois et règlements. Cela signifierait que la police, sur simple ordre de l'État, pourrait arrêter n'importe qui, pour n'importe quelle raison, voire même sans raison !
Car en fin de compte, lorsqu'un tribunal judiciaire ou une cour d'appel déclare l'accusé coupable, elle ne fait que vérifier si la police a agi en vertu de ses pouvoirs conférés par la loi. Le droit fonctionne donc comme une limitation du pouvoir de l'État.
Ainsi, dans cet exemple fictif, le tribunal qui aurait jugé une telle personne aurait deux choix : soit déclarer que la police, dans le silence absolu de la loi, peut emprisonner qui elle veut sur simple ordre de l'État, soit au contraire, dans ce même silence, qu'elle ne peut emprisonner personne. Enfin, elle aurait aussi le choix de décider elle-même de l'encadrement des règles régissant cette affaire, mais elles seraient nécessairement arbitraires puisqu'elles seraient décidées par le propre chef de la cour.
Vous ne donnez pas la source de vos définitions du droit.