Sautez donc ici la longue paraphrase divulguant sans scrupule les passages les plus secrets du conte : 22:30
Tenant une promesse qu'elle n'avait heureusement point faite, Escran Baveux retourne deux mois (et quelque poussières) après la précédente représentation qui avait rassemblé si grand non-succès. Il s'en va sans dire que malheur viendra lorsque Escran Baveux signera son retour, puisque cela signifiera la fin des vacances.
Cette émission a été, une fois n'est pas coutume, détecté par les affres du fameux "Content ID". Il est clair que cette vidéo, comme chaque Escran Baveux jusqu'à l'écriture de cette note, n'a point pour but de rapporter monnaie à son auteur, aussi sachez que toute communication marchande ne saurait qu'être rapporté à un tiers.
Par la malpeste, le genre endémique de l'enluminure nippone, la machinerie géante, s'est donc attaqué à la fantaisie, au médiéval, et ce en la forme de ce "Panzer World Galient" ! Mais est-ce réellement fantaisie que voilà ? Mais non, car Galient derrière son apparat d'histoire de courage et de grandeur, est en vérité un conte bien plus froid et logique qu'il ne le prétend, au prix de souffrir d'une narration bien ennuyeuse et sans surprise, épopée trop classique, trop plate. Cela n'est point aidé par, même si rien n'en est dit dans la présentation ci-dessus, une animation limitée témoin de moyens peu impressionnants. Or, plus elle dure, plus elle révèle son jeu véritable, un jeu si fascinant dont les idées développées pourraient bien dépasser les compétences même de votre serviteur pour les aborder (éh ? De quoi vous ne vous attendiez à aucune compétence de votre serviteur ? Pensez vous l'émission Escran Baveux si bête et éparpillée ? .... De quoi oui ?!? Eh, oh... Eh oh là...).
Il fallait bien s'y attendre car le ménestrel qui dirige ce conte n'était autre que Ryosuke Takahashi, nom méconnu dont les rares œuvres à avoir réussi à se faire un nom (Dougram, Votoms, Gasaraki) ne l'ont faite qu'aux oreilles de rares initiés. Pourtant, même son labeur le plus mineur qu'est Galient se montre d'intérêt. Ces humbles 26 minutes de vidéos espèrent faire un panoramique efficace et véridique de ce qu'est cette série oubliée par l'histoire, et qui pourtant cache en elle au plus profond quelque trésor tel les machines enfouies à bas le sol du monde lointain et reculé de Arst.