วีดีโอ

Quand on s'appelle Lemaire ou holland, pas de problèmes. Le texte peut être nul à C....

Hyper intéressant. Merci

Le romanesque n'est-il pas aussi le travail du "style" (qui a presque disparu depuis 40 ans)?

Êtes vous en mesure de reconnaître un livre nul qui deviendra le must pour des millions de cons ?

excellent, je cherche des retours sur mon manuscrit est-il possible de vous l'envoyer ?

Bonjour Georgia, je découvre cette vidéo à l'instant (par le biais d'une autre plus récente). Je la trouve géniale et notamment cette phrase : "Est-ce que ma création est recevable par le monde ?" On n'écrit pas pour soi-même - enfin, c'est une autre démarche - on écrit pour les autres. Je suis d'accord, ce fil change tout ! Amitiés !

Quel équilibre difficile ! Il est difficile de ne pas prendre en considération l’avis de l’agent ou l’éditeur, lesquels sont avant tout des lecteurs. Mais on doit aussi ne pas perdre de vue son projet d’auteur sur son œuvre, y croire.

Ce que vous proposez est un VRAI accompagnement. Bravo !

Merci beaucoup pour cette vidéo très claire et complète ! 😃

Bonjour, Totalement d'accord (évidemment !) Je m'interroge sur la terminologie : "polar" intègre une connotation vulgaire, méprisable, un sous-genre du "policier" alors que le terme "thriller" est auréolé de son snobisme anglophone, synonyme d'une qualité et d'un prestige de bon aloi.

Très content de retrouver vos vidéos ! Les termes et les tournures en usage à la période choisie font aussi, de mon point de vue, partie intégrante du décor. Il serait illusoire, prétentieux (et stupide !) d'écrire exactement "comme" au Moyen-âge ou à la Renaissance. Ce serait indigeste !Toutefois, en parsemer les dialogues renvoie à l'époque. Je m'impose cependant de sélectionner des éléments de vocabulaire faciles à traduire (merci Internet !)

Merci pour cette vidéo très instructive, en revanche moi qui ai peur des chiens j’ai très mal vécu l’écoute 😅 moi j’aimerais pouvoir courir sans craindre de me faire mordre par un chien errant 😂

Kafka n avait quasiment publié que La Métamorphose de son vivant et demandé à son ami Max Brod de détruire tous ses textes après sa mort

Oui et souvent il s'agit de trouver le bon équilibre entre la psychologie et l'action en fonction du type d'histoire qu'on raconte. J'ai constaté que les auteurs les plus férus de psychologie avaient souvent des difficultés à structurer, en réalité. Merci !

Pour le romanesque, mes braves ! 🐉🗡⚔️

Raymond Queneau écrivait déjà à Gaston Gallimard pour lui rappeler qu'il avait des notes de boucher.

Mon expérience. Je ne fais aucun plan de travail mais je relis 4 à 5 fois avant d'envoyer. 37 éditeurs français m'ont refusé, dont un (Le Dilettante) se fend d'un commentaire plein de sarcasme, à la limite de l'injure. Le premier éditeur Belge que je contacte me publie, les retours de mes lecteurs sont presque tous positifs, le deuxième roman doit sortir dans l'année.

Le propos du Duc François de la Rochefoucauld est dans votre cas d'actualité : " L'amour propre est le plus grand de tous les flatteurs ". Malheureusement, il n'existe guère de remèdes contre les blessures d'amour propre, ce qui provoque le désarroi de celui ou de celle qui l'a infligée, volontairement ou non. Tel a été votre cas.

Votre réponse- bazooka signifie que vous avez pris à cœur l'échantillon au point d'indiquer à l'auteur que personne dans l'édition n'accepterait son ouvrage. Je m'interroge d'ailleurs sur le fait que vous avez ressenti une forme de déception ce qui, en corollaire, laisse penser que le fond est digne d'intérêt; Malheureusement, le chapitre pèche dans sa forme. En clair : soumettez le texte à une beta-lecture pro avant de solliciter un comité de lecture ! Les réponses édulcorées sont malhonnêtes car elles contribuent à laisser miroiter des espoirs probablement en pure perte. En réalité, le recours à un(e) professionnel(le) de la relecture et/ou de la correction serait profitable au manuscrit. C'est aux auter/trices de s'enfoncer dans la tête que passer une carrosserie de voiture à la bombe de peinture offre rarement un résultat parfait, même si l'aspect général suscite l'approbation dithyrambique de l'entourage. Or, le but est de vendre donc de tendre vers la perfection.

Une personne instruite, qui a beaucoup étudié et lu, est plus sensible aux analogies avec d'autres oeuvres, plus ouverte aux symbolisme, sa lecture est plus riche car elle fait appel à ses connaissances, ses réminiscences. Elle a été longuement éduquée à un vaste vocabulaire et apprécie la beauté d'une phrase, d'un texte qu'elle sait aussi écouter. Elle a appris "à voir ce qui est à voir et non ce qui a été vu." dixit Valéry. Mais c'est vrai qu'au départ elle reproduit l'opinion enseigné. Comme dans tous les arts, on imite, on reproduit avant d'acquérir son autonomie de perception et de réalisation.

Les classes supérieures sont-elles meilleures que les autres ou parce qu'on nous a inculqué qu'elles l'étaient ?

th-cam.com/video/qIp9TwSEgFg/w-d-xo.htmlsi=UlEX5nW22tNqPU4B L'original de ce chef d oeuvre ✨

Merci Georgia 🌟 Votre prénom laisse une sacrée trace musicale cf Ray Charles 😉☺️ Effectivement le rire ou une super synhronicité avec notre vie ça s imprime en nous 🌟Beau dimanche à vous et à nous tous ✨

J'ai sous le coude deux livres humoristiques du genre "perles" et je ne comprends pas la nécessité de passer par la toile. En effet, le livre de Jean-Jacques "La foire aux cancres" chez Calmann-Lévy, a été vendu plus de 500 000 exemplaires à une époque où Internet n'existait pas. Le livre "Mots d'excuse" de Patrice Romain, paru chez Michel Lafon, a été vendu à plus de 250 000 exemplaires, sans que son auteur soit sur un quelconque réseau social. Quand je fais lire mes livres autour de moi, c'est un vrai succès, et on me dit toujours : "Mais fais donc publier ça !". Ben oui, mais votre vidéo m'a coupé les ailes. Je suis de plus gravement malade, donc je n'ai aucun intérêt à entrer dans les réseaux sociaux. Et puis, un livre commercial, normalement, ça décolle plus vite qu'un premier roman.

Est-ce si étonnant ? Qui gagne de l'argent avec un livre : l'auteur/trice ? Pas avec ses 10%. La Maison d'édition ? Après avoir payé les frais et ses investissements pour valoriser l'ouvrage, elle a, sans bestseller(s) locomotive, du mal à équilibrer son budget. Les imprimeurs et distributeurs sont tributaires de la production. Quant aux libraires, ils tirent la langue, surtout par la baisse de fréquentation de leurs boutiques en cette période financièrement difficile pour la population. Elle rogne - comment le lui reprocher ? - sur ce budget-là en priorité parce que - et c'est heureux pour les familles - des bibliothèques aux boîtes à livres et des solderies aux enseignes caritatives, la littérature reste accessible. Le livre est cher ? En valeur absolue, tout à fait ! Toutefois, au vu du temps passé à le lire - à plus forte raison par plusieurs personnes - son coût est comparable à la durée d'un concert ou d'une séance de cinéma. Le dire, le redire aux auteurs rêveurs, dégonfler les ego des primo-romancier(e)s voire des chevronné(e)s, vous le faites, et fort bien ! Je pense à ces étiquettes d'avertissement sur certains produits de consommation ou d'utilisation dangereuse. Faudra-t-il indiquer sur les contrats qu'une signature ne garantit pas le succès ?

Les fruits de la réussite sont doux. Mais le chemin de la réussite est une montagne escarpée.

Merci ! J’ai un examen sur ça demain et vous m’avez beaucoup aidez avec votre explication

Avec un peu de recul, elle n'a pas du tout été ratée cette séance : vous avez réalisé le maximum de ce que votre corps était capable de supporter. C'est un peu comme si vous aviez couru avec un sac de 50 kg pour accroître la difficulté. Vous n'avez donc rien perdu. Elle vous a offert l'opportunité de fluidifier le propos de cette chronique, de la rendre encore plus convaincante... que demande le peuple ? Il m'arrive, comme à tous et toutes, de n'être capable de rien produire. Dans ces situations-là, je m'investis dans d'autres activités qui ne manquent pas chez les auteur/trices : les recherches, les relectures, les corrections (d'un autre texte ou des premiers chapitres de celui en cours) voire les media sans oublier la maison d'édition si on dispose d'un manuscrit précédent en cours de publication. Ainsi, je ne culpabilise jamais... dans ce domaine ! PS. Tous mes vœux de succès pour votre épreuve sportive à venir !

Chère Georgia pourriez publier une vidéo sur le fonctionnement des comités de lecture svp ?

J'ai raté une marche : comment peut-on suivre vos lives ?

Quelle tristesse! 😢 Quand les réseaux sociaux deviennent juste une vitrine dans la société du paraître plus que du être

Bonnes fêtes de fin d’année et du nouvel an madame.

Si on tombe dans la digression dans l’écriture de son roman, il faut faire en sorte qu’elle fasse avancer le récit, l’intrigue, l’action. Faute de quoi la digression devient inutile.

Bonjour, je connaissais Edistat, mais pas ce site. Je vois par contre que cela concerne également le format papier. Existe-t-il l'équivalent pour les ventes numériques ? Merci !

Peut-on concevoir plusieurs arcs narratifs, voire un arc "principal" (= fil rouge) et des arcs secondaires ?

Plutôt d'accord avec vous ! Si au bout de 20 - 30 pages je m’ennuie je ferme le livre. J'essaie de faire passer ce message dans ma page facebook (beta lecture)

Je vous remercie de remettre en perspective cette réalité. Aussi, le temps et l'expérience aidants, je ne vais certainement pas prendre un agent, surtout au moment d'émerger. Les écrivains parviennent toujours à un stade où ils en savent assez sur le négoce et le juridique pour faire tout cela eux-mêmes.

La beta lecture ! (professionnelle, évidemment !) C'est vrai qu'il faut la payer et c'est normal ! Elle évitera bien des déconvenues et du temps chez les M.E qui répondent au bout de six mois. Perso, je vais probablement tenter ma chance près d'une grande maison d'édition, uniquement parce que mes beta-lectrices pro considèrent que "j'ai le niveau"

Un personnage devrait être complexe, comme les humains le sont dans la vraie vie.

merci pour ces conseils, je le savais mais une piqûre de rappel ne fait jamais de mal!

Trés instructif . Merci

super, merci pour cette explication.

Ce qui vient souligner, en corollaire, qu'un éditeur sans diffuseur conserve une partie de la vente du livre consacrée à un travail qui n'est pas effectué... Je suppose que vous présentez, en priorité, les ouvrages qui vous sont confiés à des M.E bénéficiant du concours d'un diffuseur...

Bonjour, ne parle-t-on pas en ce cas d'alpha-lecteur/trice ? Au-delà de la sémantique qui importe peu, je suis tout à fait en phase avec cette démarche pour l'avoir mise en pratique récemment. Pour la première fois, un manuscrit comporte des scènes érotiques. Je craignais que la description verse dans la pornographie ou, à l'inverse, dans le mièvre voire le ridicule. L'analyse m'a rassuré...

Votre vidéo m'enthousiasme, non pas que votre métier m'ait tentée, mais votre caractère déterminé et, la foi que vous avez à vous investir à fond est un exemple réconfortant. Je comprends mieux vos conseils de ne pas se décourager et de considérer les obstacles et difficultés comme un parcours qui démontre la force d'une vocation et peut un jour porter ses fruits. Pour certains auteurs le plus dur est la solitude, ils sont confrontés à des obstacles mal identifiés et se demandent s'ils persévèrent dans la bonne voie. Car leurs chances d'être publiés tiennent à de multiples facteurs qui ne sont pas tous dépendants de leur acharnement au travail d'écriture. Vous entendre aujourd'hui me donne du courage. Merci.

Au train où va la littérature je crains que votre analyse puisse s'appliquer dans le futur à Marc Levy et Guillaume Musso.

Il y a parfois des moments de grâce pour les écrivains et les poètes, mais ils sont brefs. La première phrase de La jeune parque de P. Valéry lui est venue, sans qu'il ne la cherche et ne s'y attende. Mais si elle l'a inspiré, il a mis plusieurs années à construire un poème abouti. Il n'y travaillait pas à temps complet, mais en était habité et en recherche. Seul le travail paie, s'il est sous -tendu par une passion sans faille. Le vrai talent est peut-être le désir.

zut, mon texte s'est effacé !

Il est vrai que quand on commence à lire un roman, on a, ou non, envie de connaître la suite. En revanche, le début ne donne pas accès aux rebondissements, aux intrigues secondaires, au suspens qui peuvent bousculer une vie qui aurait dû se dérouler harmonieusement et qui s'avère trompeuse. Mais je reconnais que chaque fois que je me suis forcée à lire jusqu'au bout, j'ai rarement été détrompée de mes premières impressions. Mais c'est une questions de goût personnel. Un incipit de quatre pages de descriptions m"impatiente au lieu de me faire rêver.

J'ai une amie qui a publié un livre au moment de a guerre du golfe ! Pas de chance. Il y a des hasards heureux et malheureux.