วีดีโอ

La Révolte des Morts ! - titre absolument langien, si on comprend le mot "révolte" selon l'idée de "volte", signifiant "tour", et donc : un re-tour - certainement pas une prémonition du film de Romero, mais une histoire de fantômes, comme Liliom, et tant d'autres de ses films (je me suis aperçu, il y a déjà pas mal d'années, que les fantômes étaient omniprésents chez Lang) - après vérification sur wiki, je comprends qu'il n'a pu faire aucun nouveau film, après cette interview ! 😢

19:08 "Ce qu'on sait ou ce qu'on raconte n'est que 2% de la vie humaine."

... cela dit, au sein de ce groupe invité pour représenter le jeune cinéma tchèque, il y a deux noms que je ne connaissais pas, et qui sont peut-être des intrus : je vois que Jan Kadar et Elmar Klos sont nettement plus âgés que les autres, et qu'ils ont co-réalisé pas mal de films, dont "Le miroir aux alouettes", qui reçut l'Oscar en 65 (un histoire de juifs pendant la guerre : ceci explique peut-être cela...)

Merci beaucoup pour cet enregistrement ! - c'est très émouvant, d'entendre ces merveilleux artistes, à cette date - en particulier, Vera Chytilova (qui fait entendre ses craintes, pour ses "Petites Marguerites" - craintes ô combien fondées...) - vers l'an 2000, j'avais l'impression de ne plus avoir grand chose à découvrir, dans l'ensemble des cinématographies qui avaient pu se développer dans le monde, au cours de 20e siècle - ce sont deux films venus de l'Est qui m'ont apporter la preuve éclatante que je me trompais : "La Terre" de Dovjenko, et "Les Petites Marguerites" de Chytolova - j'ai revu maintes fois ce dernier film, et j'éprouve à l'égard de Chytolova une immense reconnaissance !

Une superbe interview de Biette. J'aime les détails qu'il partage sur son passage avec Pasolini et ses commentaires sur Eustache et Wenders à la fin de l'émission. Merci mille fois!

Un merci éternel pour cette discussion passionnante et pour m'avoir fait découvrir l'auteur Fabrice Revault d'Allonnes !

Cinéastes et artistes de premier ordre ! Merci comme toujours d'avoir partagé une autre superbe émission.

Eh bien, si l'on veut filmer la paysage, Lisbonne est parfaite. Des réflexions intéressantes sur Balibar et Almaric. Ha, rien de foutre pour les films d'intrigue ! Thiago, il me semble que les films que Trafic a couverts n'ont pas encore été redécouverts, et je pense qu'ils le seront bientôt ! Il y a tellement de nationalisme inutile en cours maintenant que les choses peuvent sembler désastreuses, mais les super-héros ne sont certainement pas la vague du futur, découvrir les cahiers de la dernière période et les critiques de Trafic et leurs films semble être la voie lucide à suivre. Merci pour une autre brillante émission de Biette !

Un grand merci pour toutes les émissions cher Thiago ! Vous avez épuisé Google avec votre diligence !

Yervant Gianikian est né en 1942 à Merano, dans le Tyrol, en Autriche-Hongrie [aujourd'hui Merano, Haut-Adige, Italie]. Il est réalisateur et monteur, connu pour Babaric Land, Du pôle à l'équateur et Oh ! Man.

Lang a prévenu le monde du désastre qui allait frapper l'Europe. Il est sans conteste le père du cinéma muet allemand.

Jean Aurel est un réalisateur et scénariste français d'origine roumaine. Il a notamment coécrit La Femme d'à côté avec François Truffaut et Suzanne Schiffman. J'adore Manon 70, de préférence avec la bande originale de Gainsbourg.

Jean-Claude Rousseau, né à Paris, a vécu à New York dans les années 1970. Il y découvre le cinéma d'avant-garde en même temps que les films d'Ozu. En 1980, il termine l'écriture d'un scénario, Le Concert champêtre, et réalise ses premiers films. Après Les Antiquités de Rome, La Vallée close est son deuxième long métrage.

Aha ! Le film maudit ! 😊 Presque cent ans plus tard, nous devons à nouveau avoir ces discussions. Une nouvelle avant-garde, etc. C'est une émission précieuse, merci comme toujours pour la curation mais sachez que Google ne m'informe pas des nouveaux messages de votre part. La raison ? Mystère !

j'ignorais même l'existence de cet Homme au crâne rasé ! - le souvenir de ses films ultérieurs, plutôt bon... sauf L'Oeuvre au noir, qui m'avait paru raté - je me suis toujours demandé s'il avait un lien avec le peintre, Paul Delvaux, mais je ne trouve pas d'information à ce sujet sur le net, donc je suppose que ça n'est pas le cas...

Merci ô inépuisable Thiago !

Le cinéma tchèque est un cinéma fort ! Merci Thiago !

Delvaux le maître belge ! Comme j'adore son cinéma 🎥. Son travail avec Karina est un chef d'oeuvre. ❤️

Tati a créé une utopie à partir d'une dystopie, et ses films peuvent être lus à tant de niveaux différents que pénétrer dans le monde de Tati, c'est pénétrer dans un monde de signes en communication constante. Bref, Tati était un génie par excellence !

Merci pour ce partage.

Très beau !

Scrhroeter - Un grand cinéaste qui ne pourrait pas fonctionner dans l'environnement cinématographique d'aujourd'hui.

Belle analyse de Céline à la fin.

Merci pour cette émotion essentielle. Je me souviens que Godard et Mieville ont abordé la question palestinienne de front dans Ici et ailleurs et ont conclu que le problème était que les gens parlaient des langues différentes. Il ne s'agissait évidemment pas de l'hébreu et de l'arabe.

"C'était le rêve impossible du siècle dernier : une double avant-garde, une forme radicale au service d'un contenu radical. Il y a eu des moments - le cinéma muet soviétique, le théâtre épique de Brecht, le surréalisme peut-être, l'antifascisme du Front populaire de Guernica et de Citizen Kane, la promesse de films underground. Et puis, du fin fond de l'au-delà et proche du cœur à la mode du modernisme international, pendant une demi-douzaine d'années, du milieu des années 60 au début des années 70, il y a eu le cinéaste hongrois Miklós Jancsó. Pessimisme ou réalisme ? Les deux compulsions de Jancsó sont de simplifier et de retenir. Sa forme cinématographique est peut-être universelle, mais son contenu narratif est souvent à peine déchiffrable en dehors du domaine obscur de l'histoire de la Hongrie ou de sa politique culturelle. À l'aube du XXe siècle, la patrie de Jancsó était le partenaire junior de l'Autriche dans l'empire des Habsbourg. Après la Première Guerre mondiale (qu'elle a combattue du côté des perdants), la nouvelle nation était une république communiste de courte durée, puis "Une dictature militaire. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Hongrie était un État terroriste nazi. Après cela (après s'être une fois de plus alliée aux perdants), elle est devenue une république parlementaire de courte durée qui a évolué vers un cauchemar de démocratie populaire stalinienne. Le régime communiste a été interrompu par une autre révolte glorieuse, le traumatisme sanglant de 1956. Les chars russes ont écrasé les combattants de la liberté hongrois il y a 50 ans cet automne, mais ensuite, après un certain temps, le pays a été autorisé à devenir la forme la plus modeste et la plus humaine de socialisme réellement existant du bloc soviétique - du moins jusqu'à la dissolution du bloc en 1990." - Red Modernism. J. HOBERMAN, Film Comment.

Gorim c'est du pur rock and roll.

Je dois voir ce documentaire immédiatement ! Attendez, j'ai vu ce documentaire ! Gorin est un vrai cinéaste, merci Thiago !

A Bigger Splash doit son nom à un tableau de David Hockney de 1967. À la fois fiction et documentaire, ce film offre un aperçu inédit de l'histoire qui se cache derrière ce tableau, une œuvre à la croisée du pop art et de l'hyperréalisme. Jack Hazan est une figure importante de la scène cinématographique indépendante britannique des années 1970. Ses portraits de David Hockney (A Bigger Splash, 1974) et de The Clash (Rude Boy, co-réalisé par David Mingay, 1980) fusionnent éléments documentaires et fictionnels d'une manière très controversée à l'époque. En 1970, son partenaire David Mingay lui montre le catalogue rétrospectif de David Hockney et ses doubles portraits lui révèlent les possibilités de juxtaposer la vie réelle et l'art. Pendant quatre ans, Hazan a filmé Hockney et son entourage avec son Cameflex 35 mm. A Bigger Splash a été présenté en première en 1974 au Festival de Cannes où il a reçu d'excellentes critiques.

❤ Charensol ❤

Merci Thiago ! Pourquoi tabasser le travesti/transsexuel ? Le geste est triste et banal ! Boo !

La deuxième adaptation de l’auteur par De Gregorio et le scénariste Michael Graham (après Sérail, également à l’affiche de cette série) est une adaptation des Papiers d’Aspern. Affirmant l’universalité de la vision du monde de James, l’histoire est transposée de la Venise du XIXe siècle à la Lisbonne du XXe siècle, tandis que Jean Sorel fait des avances à la timide Bulle Ogier (dans son deuxième film pour le réalisateur) pour mettre la main sur la cachette légendaire de poèmes de sa tante douairière Alida Valli, écrite par un amant célèbre.

"LE CINÉMA, IL DANSE. IL DANSE." - Orson Welles, Pier Paolo Pasolini, "La ricotta", Merci, Thiago!

Exactement ! La parole comme mise en scène est la clé pour comprendre Guitry ! BRILLANT ! Merci, Thiago !

Hervé Joubert-Laurencin a établi un lien direct entre les premiers films de Visconti et la « décadence » de l'esthétique cinématographique néoréaliste dans les œuvres de Gualtiero Jacopetti, Paolo Cavara et Franco E. Prosperi. Merci, Thiago !

« Le cinéma français n’est pas le cinéma américain. C’est un cinéma où la réflexion l’emporte toujours un peu sur la pratique. C’est comme ça. C’est même pour cela qu’en France, le « cinéma d’auteur » a pu résister plus longtemps sur le marché international. Aujourd’hui, j’ai le sentiment - voyez la guerre du Golfe - que le monde de l’image a complètement basculé du côté du pouvoir. Et du désir de soumission au pouvoir. Aujourd’hui, tout pouvoir (économique, militaire, sportif, religieux) a « son visuel » et qu’est-ce que le visuel sinon une image purgée de tout risque de rencontre avec l’expérience de l’autre, quel qu’il soit*. Évidemment, il y a de magnifiques résistances, des petits films (Recordações da Casa Amarela, de João César Monteiro, 1989) et même des grands films (Le Parrain, 3e partie, de F. F. Coppola, 1990) dont on ne parle plus. Ou alors c’est mal fait, comme nos collègues bas-bleus de Teléramucha (sic) ou Le Monde, avec ses pamphlets à la Madame Verdurin* défendant le cinéma d’auteur courageux comme on déplore les Kurdes à la télévision. Mais il est normal qu’en période d’occupation on ne parle pas de ceux qui résistent. Et les médias, c’est l’occupation. Une occupation très douce et vivable, qui consiste à occuper les écrans et les gens, à les mener vers une impasse. Il y a quand même le souvenir de la seule occupation que la France n’ait jamais oubliée, celle de 40-45, qui revient aujourd’hui de toutes parts : sous sa forme du troisième âge avec Uranus (Claude Berri, 1990), sous sa forme d’art moderne avec Merci La Vie (Bertrand Blier, 1991), sous son aspect post-moderne avec Delicatessen (Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro, 1991). On ne peut pas dire que cela nous incite à déployer nos drapeaux. J’ai écrit l’article de Libération sur Uranus* un peu pour m’amuser, pour rappeler à cette revue qu’il était encore possible de faire un travail indépendant de critique de cinéma. J’étais naïf. Je n’étais pas surpris par la faiblesse du film mais il faisait remonter beaucoup de questions avec lesquelles certains de ma génération ne se sont jamais vraiment réconciliés, même s’il s’agit de la biographie de leurs parents. Des histoires de deuil, plus ou moins. Des histoires de transmission, encore une fois, une transmission par le cinéma. Car le cinéma n’est pas un art comme les autres. C’est le seul art où, quand un cinéaste en admire un autre, il peut lui demander de figurer dans son film, en chair et en os. Quand Godard, qui a fait tous les gestes décisifs avant tout le monde, a invité Fritz Lang pour Le Mépris, c’était un moment unique (1963 !). Mais quand Bertolucci a voulu Sterling Hayden pour Novecento (1972), c’était parce qu’il voulait une preuve vivante de Johnny Guitar et du maccarthysme. Mais quand Wim Wenders accompagne Nicolas Ray vers sa mort en 1980 (Lightning Over Water), il boucle la boucle. Tout cela fait que le cinéma a un rapport tout à fait original à la filiation et quand ce rapport cesse d'exister, comme aujourd'hui, le cinéma risque de cesser lui aussi, se trouvant remplacé du jour au lendemain par des images d'un autre pays, par un visuel produit génétiquement. » - Serge DANEY.

Je serais curieux d'écouter l'émission entière d'où est tiré l'extrait. Vous savez si elle disponible ? Merci pour le partage en tout cas !

Merci

great interview! thanks for sharing with us!

Quel charabia !

"Un grand cinéaste comme Xie Jin, l'auteur inspiré de Sœurs de scène et de La basketteuse N°5 n'a eu aucun scrupule à poursuivre sa carrière aux heures les plus noires de la Révolution Culturelle." -Olivier ASSAYAS.

« Il n’était pas malade. Il était simplement épuisé », a confié un proche de Jean-Luc Godard au journal français Libération. Mais pas au point de ne pas avoir pu dérouter une dernière fois son public, y compris ses fans, en décidant de mettre fin à ses jours par suicide assisté, c’est-à-dire de le faire de manière noble, volontaire et sérieuse, voire existentielle, plutôt que de manière fatale et involontaire. Godard était autant détesté qu’Orson Welles par les marchandisateurs qui ne trouvaient aucun moyen de marchandiser son art, de prédire et donc de commercialiser ses prochains mouvements comme ils le faisaient avec un Woody Allen, un Ingmar Bergman ou un Federico Fellini. Et à la fin, il nous a trompés une dernière fois en suivant son propre chemin plutôt que le nôtre. Sa façon de mourir était-elle un acte égoïste ? Oui et non. Elle a donné lieu à une fin honnête et réfléchie plutôt qu’à une fin involontaire ; Cela nous dit qui il était (et qui il est toujours)." Jonathan ROSENBAUM, 2022.

merci!

Bonjour Thiago ! Je donne à ces vidéos et émissions l'amour qu'elles méritent ! Qui continue à me retirer mes likes et à effacer mes commentaires ! C'est insupportable ! Dis donc, j'ai en route les œuvres complètes d'André Bazin et la biographie de Chabrol ! Ainsi que la Persévérance augmentée de Daney. VIVE LE CINEMA !

« En un sens, le cinéma ne peut pas mentir, et tout film peut être considéré comme un documentaire social. Dès lors qu’il satisfait les besoins de rêve des masses, il devient son propre rêve. Le seul critère objectif est le succès. Tout producteur qui fait un film qui plaît a réussi à combler le vide imaginaire dans lequel son film s’insère parfaitement. Commercialement, un bon producteur est celui qui détecte les trous de rêve inexploités du public et s’empresse de les combler. » - André BAZIN.

Sublime vigneron de la critique sociale et star du Moi, un noir de Rouch. Merci Thiago !

Bom ouvir o francês de Glauber Rocha! Hahahah. Muito obrigado por essa rara entrevista.

O filme francês chamado Pierre e djemilla, de Gérard Blain, é excelente!

Bon film sympa d'avoir ce document sonore merci !

bonjour merci pour cette video et votre travail. j'avais une question : quel est la photographie sur cette video ?

euh, c'est curieux, mais je n'avais pas remarqué un détail : est-ce exprès, que le titre indiqué est "Trois POINTS sur la rivière", au lieu de "Trois PONTS" ?