วีดีโอ

What I said!

0:21 "Hello." "Salut." "Ça va?" "Très bien. C'est toujours la période la plus difficile." "Pourquoi?" "J'écris c'est amusant, je produis c'est amusant. Et tout d'un coup je mix, et quand je mix je réalise en fait qu'il faut imprimer tout pour la dernière fois et ça va être figé pour les prochaines années dans cette version là." 0:42 "Et là toute les paroles de tes chansons sont dans ton ordinateur." "Ouais, ça c'est mon ordinateur et moi je suis complètement parano. Je suis sûr qu'il y a des gens qui nous suivent partout, je cache la caméra. Pas pour mes paroles." "Parce que t'as peur que les gens te voient?" "Ouais bien sûr." "Mais franchement Mika." "Mon ami m'a montré comment le faire ! Et je peux pas le dire parce que c'est même pas légal. Il m'a montré qu'il pouvait le faire! Il est rentré dans ma caméra." "T'as des drôles amis je trouve, c'est pas rassurant." "Il travaille dans une banque, il devrait être en prison ce mec." 1:14 "Quelle sera la chanson qui sera le prochain single au Québec?" "Une chanson qui s'appelle Talk about you." "Qu'est ce qu'il te reste à travailler maintenant sur ton album? Y a des petites voix à faire, y a des chansons qui sont pas enregistrées?" "Quand je fais le mixing, je n'aime pas être à Los Angeles. Alors y a Grég welves (???) avec qui j'ai fait 4 albums, maintenant c'est le 4e. Il m'envoie des mix le matin, j'écoute, j'ajoute de petites voix et ensuite on imprime les petits fix de back vocals (?), du piano, des trucs que je vais ajouter. Et quand il arrive au studio, il a refait le mix, il me le renvoie, et si on est content, on arrête."

1:56 "Là en ce moment on est à la fin février, donc toi ta date butoire c'est laquelle?" "C'est printemps. Une date je sais qu'elle est pas vraie, mais au moins ça me donne quelque chose. Parce que, je suis un peu Libanais et je suis un musicien, alors je suis artiste et libanais. Une combinaison totalement atroce, dont le timing. Très créatif, mais timing, on oublie." "La dernière fois, à Milan, tu m'as dit : "Quand on se verra à Londres, je vais donner le titre." Me voilà à Londres." "J'ai pas de titre." "C'est pas vrai." "Je te jure, je cherche. Mais j'ai pas besoin de titre, j'ai besoin de livrer un titre dans 2 semaines." 2:34 "Cette chanson là par exemple, quand tu l'as envoyé aux radios, qu'est-ce qu'ils ont dit?" "Quand j'ai présenté la chanson Good guys, parce qu'il y a là ligne qui dit "where are the gay guys gone" et où sont tous les mecs gays? Pour moi c'est un hommage, c'est drôle, ça provoque ! Dans le bon sens et aussi y a une partie d'un couplet où ça parle de tout mes héros qui, ou publiquement ou secrètement, étaient gays ou un peu gays et ça parle de ça. Mais bon, là c'est drôle, c'est intéressant et c'est beau et c'est sincère." "Mais eux ils ont peur." "Mais eux ils ont peur, alors la maison de disque a vraiment peur de cette chanson, parce qu'ils se disent : "comment communiquer tout ça, c'est un peu trop compliqué." 3:21 "Un jour j'étais à Los Angeles et j'avais loué une maison pour 2 mois, pour écrire et pour enregistrer un peu. Ce qui était drôle, quand on était en train d'enregistrer dans cette maison, chaque 45 minutes on devait attendre, parce qu'il y avait du bruit. Parce qu'en fait, y avait les tour bus de stars qui faisaient les (english words, I don't know)." "Pour aller voir les maisons des stars." "Pour aller voir les maisons des stars, et sans savoir, complètement par hasard, j'avais loué la maison d'Orlando Bloom. Alors chaque 45 minutes, juste devant la pièce où on faisait l'enregistrement, y avait : "Hey ladies and gentleman, to your right, you can see the house of Orlando Bloom from Pirates of Caraïbes (?)" Et tout le monde disait : "WOAH." Et un jour j'étais en train de sortir et je regarde pas et je joue à mon téléphone dans la voiture et j'entends : "Everybody, say good morning to Orlando!"

4:14 "Moi j'ai vu les paroles de Last Party, et c'est mélancolique." "Last Party c'est très dur. J'ai lu une histoire qui parlait de Freddie Mercury. Quand il a découvert qu'il avait le sida, il s'est enfermé dans un club, il a eu une fête. Pendant 3 jours. Je me suis dit : "c'est tellement triste." Cette histoire m'a vraiment marqué. Je me suis dit pourquoi pas écrire quelque chose quk parle de ça. Alors, je me suis dit : "c'est quoi le refrain le plus bête "If it's the end of the world let's Party.." on peut imaginer les mecs dans des tank tops à Miami sur la plage en train de faire ça." 5:24 "C'est hyper touchant, c'est vraiment touchant cette chanson là." "C'est un peu lourd, c'est pour ça que je préfère généralement.. C'est la première fois que je parle vraiment de cette histoire derrière la chanson, parc que je préfère juste la présenter. De temps en temps, il faut pas trop parler de quoi une chanson parle." 6:01 "C'est à ça que ressemble ta vie à l'extérieur de la chanson?" "Ouais. En fait ça c'est un endroit que je connais extrêmement bien. 120 mètres dans cette direction, c'est le studio que j'ai utilisé pendant 10 ans. Un tout petit garage qui appartient à.. dans la maison d'un ami. C'est là que j'ai fait toutes mes maquettes. Tout, tout, tout, toutes mes maquettes. Je travaillais comme un serveur, avec l'argent que je gagnais, je payais 25 pounds (?) par heure pour travailler dans son studio et c'est là où j'ai fait Grace Kelly, Over my shoulder, Happy Ending. Enregistrées dans son petit garage là-bas." 6:49 "C'est ton école?" "C'était mon école de 8 jusqu'à 13/14. Premièrement je suis allé dans un lycée, un grand lycée français, ils m'ont viré. Pendant un an, j'ai fait de la musique et ensuite je suis venu là." "Est-ce qu'il y a une photo?" "Oui, il y en a une. Je suis là." "Avec les petits cheveux bien coiffés. Est-ce que c'est des bons souvenirs pour toi?" "Oui super bons souvenirs. C'était top." "Donc ici c'était ta cour de récréation." "Oui.. Bon c'était ma cours de récréation même avant que j'étais à l'école. On partageait ça ma famille et l'école. J'avais les lapins littéralement.. La cage des lapins juste là. Devant l'école. Il y avait tout les petits enfants, les gosses qui me regardaient et qui se demandaient : "Mais qu'est-ce qu'il fait lui? Pourquoi nous on travaille et lui il fait rien? Il joue avec des lapins tout les jours." Et finalement, le directeur de l'école est venu parler à ma mère. Il a dit : "on a un problème. Votre fils est toujours en train de jouer dans le jardin. Est-ce qu'on peut faire quelque chose, parce qu'on a un problème." Et finalement, ils m'ont pris."

7:53 "Est-ce que tu étais un bon étudiant?" "(Le professeur et Mika parlent en anglais)" "J'oubliais tout. J'oubliais mes devoirs. Je devais rentrer chez moi, cacher, rentrer, reprendre des choses à la maison et revenir ici. Ou de temps en temps j'avais faim. Je mangeais un peu, je revenais et j'avais des croûtes, des miettes de pain partout sur la bouche et je sortais et il y avait lui qui m'attendais comme ça." 8:57 "Dans cette photo là y a un sens d'humour, y a aucune protection." "Ah non pas du tout." "J'aimerais bien l'idée qu'il soit suspendu dans l'eau." "Tu voudrais que ce soit.. un peu plus mystérieux." "Et vous en êtes où en ce moment pour le prochain album?" "Là on teste, alors on a beaucoup d'éléments." "On a beaucoup de travail à faire." "On a beaucoup de travail, mais c'est pas mauvais. C'est pas du mauvais travail." "Parfois qu'il dort pas la nuit!" "Yasmine à l'air complètement découragée!" "Non ça va, je dessine aussi." "Mais lui il dort pas parce qu'il est en studio toute la nuit, alors c'est la même chose." "En ce moment, comment faites-vous pour travailler sur une pochette si vous n'avez pas de titre pour cet album là?" "Non, en fait le titre vient toujours avec les illustrations en même temps. Alors maintenant qu'on a commencé avec les illustrations, ça aide à former un peu l'idée." "Alors tu arrives vers quoi...?" "Tu creuses!" "Tu essayes, tu lâches pas!" "Je lâche pas le morceau! On a hâte de voir le résultat final." "Nous aussi." "Dans combien de temps?" "Dans... 3 semaines." "3 semaines?! Sérieux?"

10:20 "Ça fait combien de temps que tu vis ici?" "Ça fait 5 ans." "Dans quel contexte vous êtes arrivés à Londres ta famille et toi?" "On a eu des moments un peu difficiles à Paris. Mon père avait vraiment du mal avec son boulot. On savait que ça allait pas trop bien, on savait quand ils étaient en train de prendre toutes nos affaires. Mon père avait le potentiel de trouver un autre job, ici à Londres. On a déménagé dans la voiture, on est arrivés à Londres. Quand on est arrivés, on habitait dans un bed and breakfast. Il y avait une salle de bain à la fin du couloir et toutes les chambres sur notre étage devait partager la salle de bain." "Qu'est-ce que tu as appris de ces années là?" "On était gâtés dans un sens où on avait toujours l'attention de nos parents, mais dans un autre sens, dans les choses matérielles, on savait que c'était pas pour toujours. On savait qu'on pouvait tout perdre. On comprenait ce que c'était d'avoir une belle vie, on comprenait aussi ce que c'était d'avoir rien et de vivre avec des huissiers pendant des années qui venaient frapper. On avait toute une technique pour se protéger des huissier, pour se cacher. On savait tout les trucs légaux qu'on devait dire, comme ça ils ne pouvaient pas rentrer. Y a beaucoup de gens qui sont dans la même situation que nous on était." 11:27 "Est-ce que tu t'intéresses à la monarchie?" "La monarchie ? Mais quelle question !" "À Londres on dirait que c'est Buckingham palace, c'est la reine!" "Tu es en train de dire la même chose que tout le monde à Londres habite à Buckingham palace." "Non mais c'est vrai, est-ce que vous avec un accès à la monarchie?" "Moi personnellement ? Non." "Tu vas pas chanter au Buckingham palace? Tu vas jamais chanter pour Kate?" "Écoute. Y a tout ce côté là, très chic, avec la reine et tout ça. Ensuite, y a la réalité. La société est très haute. J'aime pas. J'aime pas du tout. En fait je suis contre, mais ça c'est quelque chose d'autre." "Mais ce qui est fascinant avec toi, c'est que t'es vraiment quelqu'un d'accessible. Y a pas beaucoup de vedettes internationales comme ça, qu'on peut aller prendre une bière." "C'est bon ou pas?" "Ouais, c'est toute une bière!" "Je t'ai pas vu dans la rue et je t'ai dis : "aller, viens prendre une bière!" Si je fais ça tout les jours, y quelque chose qui va pas!" "À partir de quel moment tu t'es mis à t'appeler Mika?" "Moi mon vrai nom c'est Michael, mais mon père s'appelle Michael. Il savait pas que j'étais un garçon, mais ils ont dit : "si c'est un garçon, on l'appelle Mika. Ma mère a dit à mon père qu'il pouvait avoir la satisfaction que sur son passeport, ça dise Michael Holbrook Penniman Junior. Elle a dit : "ce sera Mika Penniman." J'ai changé, c'était "Mica", et moi, quand j'étais en train de faire la maquette avec tout les dessins, je regardais mon nom. Le "M", "I" et le "A" sont tous avec des angles. Alors je me suis dit que visuellement, ce serait mieux avec un "K." Alors je me suis dit : " c'est fini, je suis Mika avec un avec un "K." "On trinque à la sortie de l'album?" "Oui." "À quand?" "Au printemps." "On a hâte de l'entendre, merci beaucoup Mika."

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