On est vendredi, c’est la fin de la journée et les derniers retardataires quittent le palais de justice. Pour ce faire ils doivent passer par la salle des pas perdus, en pleine rénovation, avant de franchir la grande porte cochère donnant sur l’extérieur. Surprise, celle-ci est fermée ! De plus, durant la journée on a installé une porte automatique qui, lorsqu’elle s’ouvre, donne accès à la salle des pas perdus en venant de l’intérieur. Et elle s’est bien ouverte pour entrer dans le hall, mais ne s’ouvre plus du côté où ils se trouvent, finalement, enfermés. Voici donc six personnes condamnées à passer le week-end ensemble dans un lieu donnant uniquement accès à l’espace toilettes. Sylvie Rule se retrouve dès lors confrontée à son futur-ex-mari, Omer, qui la poursuit en justice pour l’avoir enfermé dans le congélateur. Omer découvre que Kevin Bilbot, l’avocat de son ex, est aussi son amant. Seulement, il le découvre en même temps qu’il laisse apparaître sa liaison récente avec Michèle Haller, une charmante jeune stagiaire rencontrée au palais. Quant à Pierre Boulanger, journaliste au « Potins d’Justice », lui, il observe, prend des notes, cherche de bons titres racoleurs pour ses articles, et tâche, tant bien que mal, d’organiser ce séjour forcé. L’apparition tout à fait inattendue de Luc Dierrieckx, squatteur du palais de justice, permet à tout ce petit monde de se sustenter et de trouver une ébauche de confort. Tout le monde s’y trouve finalement bien, et c’est à regret qu’ils finissent par s’en aller... en couple.