Le Fort de Clermont couronne le coteau contre lequel l’Ariège vient buter. De ce promontoire, la vue s’étend des derniers vallonnements du Lauragais aux collines qui séparent de la vallée de la Garonne. Au sud, par temps clair, se dessine la chaîne des Pyrénées, du Canigou au Pic du Midi d’Ossau et au-delà.
Sur sa face nord en pente plus douce, le Fort est ceinturé par un anneau routier qui perpétue le tracé des anciennes fortifications. De là on peut distinguer, parmi les champs et les friches, un amas de terre régulièrement entassée qu’on appelle à Clermont le tumulus : les historiens y voient une motte castrale, soubassement d’une fortification en bois comme on en faisait au XIe siècle.
Le panorama du Fort, les bords de l’Ariège, les collines et vallons que parcourt un dense réseau de chemins balisés attirent à Clermont en toute saison visiteurs et randonneurs, amoureux d’espaces naturels encore peu aménagés.