- 6
- 2 296 479
Sol Gabetta
เข้าร่วมเมื่อ 20 มิ.ย. 2023
The official youtube channel of cellist Sol Gabetta
Sol Gabetta: Affaires culturelles
Violoncelliste argentine, Sol Gabetta est d'origine italienne et française par son père et russe par sa mère. Alors qu’elle vient de sortir un disque consacré à Mendelssohn et des compositeurs contemporains avec Bertrand Chamayou, elle revient avec nous sur un parcours sans frontières.
Avec
Sol Gabetta Violoncelliste argentine d’origines russe et française (1981, Cordoba, Argentine)
Initiée au violon dès l’âge de quatre ans grâce à la méthode Suzuki, formée au violoncelle auprès du célèbre pédagogue russe, Ivan Monighetti (lui-même élève de Rostropovitch) puis s’étant ouverte très jeune à l’univers du baroque, notamment grâce au chef d’orchestre Giovanni Antonini et son ensemble Il Giardino Armonico, Sol Gabetta n’est d’aucune école. Elle conçoit d’ailleurs comme son devoir de soliste de pouvoir approcher tous les répertoires, et n’y manque pas : Dvořák, Tchaïkovski, Chostakovitch, Elgar, Haydn ; Bohuslav Martinů, Samuel Barber figurent dans la longue liste de ceux qu’elle a brillamment interprétés. En 2006, ni trop tôt ni trop tard, Sol Gabetta fait paraître son premier disque : Camille Saint-Saëns, Concerto pour Violoncelle et Orchestre n°1, Tchaïkovsky, Varaiations Rococo, Ginastera, Pampeana n°2 accompagnée du Münchner Rundfunkorchester, dirigé par Ari Rasilajnen. C’est le premier d’une longue liste, marquée par des amitiés durables et des duos mémorables, comme celui explorant l’amitié du piano et du violoncelle avec Bertrand Chamayou (2018), et celui rejouant la douce rivalité de la voix et de l’instrument avec la cantatrice Cecilia Bartoli (2017). C’est aujourd’hui à l’occasion d'une série de concerts avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, sous la direction de Mikko Franck, consacré à la musique française, que Sol Gabetta vient se raconter au micro d’Affaires Culturelles.
Grandir avec l'instrument
"Le violoncelle, c'était un peu un hasard. J'étais dans la méthode Suzuki avec le violon, tout allait relativement vite, mais beaucoup moins vite que ce que j’aurais voulu parce que mon grand-frère était violoniste, et jouait beaucoup mieux. J’étais tellement en retard pour arriver à son niveau que j’étais un peu frustrée. À quatre ans, j’ai donc joué sur un demi-violoncelle, qui n’était donc pas du tout de la taille adaptée, qui ressemblait plutôt à une contrebasse. À ce moment-là, ils m’ont proposé d’adapter un alto, avec une pic, mais j’ai refusé. Je voulais un violoncelle, pas un alto. J’ai donc joué avec les pieds dans l’air, pendant un certain temps. Et peu à peu, c'est devenu un violoncelle. J’ai grandi avec cet instrument. Je me souviens très bien du sentiment, je me sentais physiquement à la maison." Sol Gabetta
Structure et liberté
"Moi, j'étais plutôt à l’école Ivan Monighetti, donc à l'école Rostropovitch. Monighetti a commencé par organiser ma vie. Il m’a demandé de lui faire un plan de la semaine, des jours, des heures et des minutes. Je trouvais ça bizarre qu’il veuille contrôler chaque seconde ma vie. En fait, il a structuré d’abord toute ma façon de vivre. La manière dont il s’est occupé de moi, c’était vraiment une culture générale. Ça n’existe presque plus. Je suis tellement chanceuse de l’avoir rencontré. Il m’a construit musicalement, certes, mais aussi humainement. C’est devenu comme un père musical." Sol Gabetta
"Il faut une certaine structure pour trouver une liberté. La liberté ne vient pas simplement comme cela. Peut-être ma chance est d’avoir eu une école ; j’ai eu une école russe de violoncelle, pendant longtemps, et cela reste une signature de mon jeu, on la reconnaît et on la sent. Après, je m’en suis un peu éloignée et je suis allée me chercher ailleurs. Parce que je pense que tout type d’école, tout type de façon de jouer, c’est juste une façon de voir les choses. Mais il y en a plein d’autres ! Ça me passionne de m’immerger dans d’autres types d’enseignements, et de m’imprégner d’autres influences. l faut aller écouter des concerts, et pas seulement produire des concerts. Dans l’écoute, on y gagne énormément." Sol Gabetta
Mercredi 18 octobre 2023, sur France Culture
Avec
Sol Gabetta Violoncelliste argentine d’origines russe et française (1981, Cordoba, Argentine)
Initiée au violon dès l’âge de quatre ans grâce à la méthode Suzuki, formée au violoncelle auprès du célèbre pédagogue russe, Ivan Monighetti (lui-même élève de Rostropovitch) puis s’étant ouverte très jeune à l’univers du baroque, notamment grâce au chef d’orchestre Giovanni Antonini et son ensemble Il Giardino Armonico, Sol Gabetta n’est d’aucune école. Elle conçoit d’ailleurs comme son devoir de soliste de pouvoir approcher tous les répertoires, et n’y manque pas : Dvořák, Tchaïkovski, Chostakovitch, Elgar, Haydn ; Bohuslav Martinů, Samuel Barber figurent dans la longue liste de ceux qu’elle a brillamment interprétés. En 2006, ni trop tôt ni trop tard, Sol Gabetta fait paraître son premier disque : Camille Saint-Saëns, Concerto pour Violoncelle et Orchestre n°1, Tchaïkovsky, Varaiations Rococo, Ginastera, Pampeana n°2 accompagnée du Münchner Rundfunkorchester, dirigé par Ari Rasilajnen. C’est le premier d’une longue liste, marquée par des amitiés durables et des duos mémorables, comme celui explorant l’amitié du piano et du violoncelle avec Bertrand Chamayou (2018), et celui rejouant la douce rivalité de la voix et de l’instrument avec la cantatrice Cecilia Bartoli (2017). C’est aujourd’hui à l’occasion d'une série de concerts avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, sous la direction de Mikko Franck, consacré à la musique française, que Sol Gabetta vient se raconter au micro d’Affaires Culturelles.
Grandir avec l'instrument
"Le violoncelle, c'était un peu un hasard. J'étais dans la méthode Suzuki avec le violon, tout allait relativement vite, mais beaucoup moins vite que ce que j’aurais voulu parce que mon grand-frère était violoniste, et jouait beaucoup mieux. J’étais tellement en retard pour arriver à son niveau que j’étais un peu frustrée. À quatre ans, j’ai donc joué sur un demi-violoncelle, qui n’était donc pas du tout de la taille adaptée, qui ressemblait plutôt à une contrebasse. À ce moment-là, ils m’ont proposé d’adapter un alto, avec une pic, mais j’ai refusé. Je voulais un violoncelle, pas un alto. J’ai donc joué avec les pieds dans l’air, pendant un certain temps. Et peu à peu, c'est devenu un violoncelle. J’ai grandi avec cet instrument. Je me souviens très bien du sentiment, je me sentais physiquement à la maison." Sol Gabetta
Structure et liberté
"Moi, j'étais plutôt à l’école Ivan Monighetti, donc à l'école Rostropovitch. Monighetti a commencé par organiser ma vie. Il m’a demandé de lui faire un plan de la semaine, des jours, des heures et des minutes. Je trouvais ça bizarre qu’il veuille contrôler chaque seconde ma vie. En fait, il a structuré d’abord toute ma façon de vivre. La manière dont il s’est occupé de moi, c’était vraiment une culture générale. Ça n’existe presque plus. Je suis tellement chanceuse de l’avoir rencontré. Il m’a construit musicalement, certes, mais aussi humainement. C’est devenu comme un père musical." Sol Gabetta
"Il faut une certaine structure pour trouver une liberté. La liberté ne vient pas simplement comme cela. Peut-être ma chance est d’avoir eu une école ; j’ai eu une école russe de violoncelle, pendant longtemps, et cela reste une signature de mon jeu, on la reconnaît et on la sent. Après, je m’en suis un peu éloignée et je suis allée me chercher ailleurs. Parce que je pense que tout type d’école, tout type de façon de jouer, c’est juste une façon de voir les choses. Mais il y en a plein d’autres ! Ça me passionne de m’immerger dans d’autres types d’enseignements, et de m’imprégner d’autres influences. l faut aller écouter des concerts, et pas seulement produire des concerts. Dans l’écoute, on y gagne énormément." Sol Gabetta
Mercredi 18 octobre 2023, sur France Culture
มุมมอง: 478
วีดีโอ
Sol Gabetta NDR
มุมมอง 3Kปีที่แล้ว
Die Argentinierin trat im Rahmen des SHMF gemeinsam mit dem London Philharmonic Orchestra in der Musik- und Kongresshalle auf.
auch ein Cello kann eine Geige sein ,hard work, for Engel players
Você é uma MÁQUINA..! Quem toca esse instrumento sabe a dificuldade que é chegar nesse nível..! Watching you from São Paulo, Brazil..!
que belleza
It’s a beautiful rendering but why so slow
Wow..!
Gorgeous interpretation! Kudos!
❤from 🇵🇱
이거.,무슨 의미 인지. 모르. 겠어요.,. 멋진.아름. 다움 이 못 느끼. 겠어요., 근데. 시간 은. 잘가네요.,?
이분. 의 주법 은. 현란하고, 특이하. 네요., 자클린 양 과는. 다른 데요.,시대 (새로 운) 여는. 데요 ,thanks for you ❤❤
실력이 대단 하네요. , . I'm surprising. Very good beautiful.
Miss Sol gabetta 켜는. .것을, 보는. 혼자. ,보는 것도. 처음 이네요. , ❤
솔가. 베타 양이. 첼로를 세계에서 제일 잘 하세요.? 지금
Великолепно! Браво, лучше не может быть👋👋👋
Maravilloso!!!
bellissimo dialogo tra il solista e l'orchestra
Comme la première lumière du crépuscule, cette architecture sonore ouvre les yeux à de vieilles promesses et à toutes les anomalies bienfaisantes de la nature. Evocatrices de pouvoirs au-delà de l'observation, ces pièces tirent les ficelles du cœur, attisent les nostalgies et réveillent les tourbillons, les vies écorchés et la torpeur des veilleurs tourmentés 🌺🕊
Is this the best recording ever? It's incredible in every way! What a performance!
What an awesome and unique interpretation, this has to be my favourite version of this concerto! There used to be another video recording of Sol Gabetta playing this piece with the Frankfurt Radio Orchestra, but it seems to be lost. If anybody has it, please tell me! I really hope I find it again one day...
Che talento....è impressionante la precisione in ogni movimento 😱😱
Sol is the Sun in Music XX! THX Sol!
A-ma-zing...
À *chaque fois* , c'est la même émotion, en particulier à la fin du 3e mouvement : quelle œuvre magistale ! Quelle merveilleuse interprète ! 👏👏👏🌹
Beautiful
0:00 so I can get to the very beginning.
I feel like perhaps the most difficult part of this concerto would be memorizing it.
Believe me there are so many more things in this that make it just so much harder than anything else. There's a reason many people consider it to be one of in not the hardest piece to play ever written for cello. I agree on the memorization part though. There's a reason Yo Yo Ma plays it with the sheet music.
Having played this for fun (and at conservatoire) for almost a decade because I adore it, I can tell you that the sky high tenths at the end of the 1st movement are the hardest part of this work! They’re infuriatingly difficult to get even close to playing well, and it’s scary to perform as the texture is so sparse so there’s nowhere to hide..!
Please allow captions! I can’t understand when they speak this fast 😂
So wonderful ❤
0:06 13:47 18:12 21:05 22:30 23:53 28:04 33:05
Maravilhosa👏🏻👏🏻👏🏻❤️
Des émotions jusqu'à la chair de poule chez Sol Gabetta : des expressions appropriées jusqu'a grotesques chez le chef. Chostakovich nous laisse en plein désarroi souvent !
Wonderful Sol. This high sense of playing has taken me away to a strange feeling of sadness, crying, anxiety and fear. Wonderful Sol. This high sense of playing has taken me away to a strange feeling of sadness, crying, anxiety, fear and peace... I love you and I follow you from Damascus❤️🌹
Sol Gabetta in Shostakovich concerto for cello two is excel.lent Congratulations
crazy wonderful music!
神奇境界 無法預測
Taken my breath away! Crazy. Thank you all!
👺 °° °°° °°
fantástico !!
슬퍼서 뒤질거 같다... 그만 듣고 싶은데 너무 슬프다...Sol Gabetta언니 우능겨? 첼로야... 너도 우능겨?...쇼스타코비치 슨상님... 슨상님도 우능겨? 나도 눈물이 나자네...ㅠㅠ 그... 그마해ㅠㅠ 괴롭다게...ㅠㅠ
Do you know what happened to the video of you playing this piece with the frankfurt radio symphony?
It got taken down by them unfortunately because Frankfurt Radio Symphony Orchestra’s contract of online rights with her expired I’ve been told. It’s really unfortunate because I think that was the best interpretation of this piece
Fabulous in every respect . You own the cello, the bow and the Music! Congratulation!
The great Sol Gabetta gives the performance of the century. Shostakovich Concerto #2!!
Un tout grand bravo pour votre merveilleuse interprétation, Madame ! (Et pour votre superbe robe de gala... ☺). Merci pour ce partage.
Wait what! This channel is new with 31 subs only! This is surprising. And so is that dress :)
In a Shostakovich cello concerto the horn is almost like a second soloist, the pieces would fall apart without their strong presence, and unfortunately one of the horns was not fully involved... maybe the orchestra didn't have much time to prepare. But the soloist is incredible her sensibility is somehow even better than in her other recordings available. Sol Gabetta you made me fall in love with the cello ❤️
I totally agree. Parts of the orchestra seem a bit under-rehearsed to me. Not a good match for Sol Gabetta's fantastic playing.
Still, I love any concerto with two harps always playing in unison. This piece is the perfect introduction to late Shostakovich: totally pessimistic, but not suicidally so. (PS. For me, Heinrich Schiff with Maxim S. is the reference performance.)
Genial!
Feels like somebody's forcing you to weep all the time. Suffering is everywhere. But where is the sorrow? How will you heal from all the wounds and purify your emotional traumas? You try to remember what was a thin beacon of light like while surrounded by this utter bottomless darkness. The search will go on but can you find it eventually?
@user-klavier -- “They are not long, the weeping and the Laughter, Love, Desire, Hate; I think they have no portion in us After We reach The Gate. They are not long, the Days of Wine and Roses, Out of a misty dream our path emerges for a while and then Closes Within a dream….” [Cheers from Acapulco]
What are you trying to say with this odd speech??😉
@@IvanGreindl -- It's easy....Haven't you ever driven a hearse to the wholesale liverwurst outlet when suddenly a hermaphrodite in a piano truck backs out of a crackhouse driveway and, as your shoes catch fire, pirouetting across Ricardo Montalbán Boulevard, slapping the truck driver six times in the loins with a Chattanooga road map, even though he was only humming "The Pussycat Song" ?? Good....so now you get it!
@@steveegallo3384 Dowson👍
@@taksyeung2 -- Very good....How'd you know? Cheers from Acapulco!