วีดีโอ

Cette vidéo met en parallèle deux films qui, sur une mécanique de conte initiatique, nous révèlent la noirceur de nos désirs profonds (Stalker et Les Contes de la lune vague après la pluie).

Le problème du personnage vertueux c'est qu'il est obstiné : il campe sur ses positions, n'évolue pas, refuse la compromission et se mure dans sa logique. D'où le dilemme dramaturgique : comment montrer un personnage statique autant opposé à son entourage/son environnement ?

Le son synchronisé a banalisé la présence des dialogues au cinéma. Peut-on tout de même s'en passer sans paraître ou "expérimental" ou "rétrograde" ?

Après plus de trente ans de construction autour de l'image, voilà que le cinéma se retrouve à intégrer du son, des dialogues, des bruits, etc. La question s'est alors posée : vraie révolution ou pétard mouillé ?

Dans cette vidéo, j'essaie de développer l'idée que l'horreur la plus dérangeante est celle que l'on ne peut expliquer. Et alors : en explorant la généalogie réaliste du crime, en creusant son origine et en posant les questions du pourquoi et du comment, on se retrouve malencontreusement à réduire la sensation horrifique. Entre horreur ou social, il faut choisir (esthétiquement parlant).

En général, le bon antagoniste a des qualités et un objectif compréhensible - même s'il "se trompe". Mais, trop rarement à mes yeux, les scénaristes s'autorisent un antagoniste "chaotique", sans motivation particulière. Pourtant, ils sont d'autant plus troublants par cette pulsion malsaine qui semble les animer.

Dans cette vidéo, j'essaie de passer rapidement en revue quelques problèmes liées à la "caractérisation" quand celle-ci est appliquée de façon trop simpliste et prévisible ( - et donc, qu'elle nie la complexité des rapports humains).

Où j'essaie d'expliquer pourquoi il ne faut pas se brusquer à la moindre évocation d'un "moment de l'intrigue" et que l'on peut parler librement en détail de la majorité des films - tant qu'il ne s'agit pas de gâcher un retournement final.

Dans la continuité de la précédente vidéo, explorons ici la question de l'adaptation, soit le transfert d'une œuvre d'un médium vers un autre.

Ici je vais émettre/rappeler ce que je considère être les fondamentaux d'une bonne analyse artistique. Bien sûr, l'appréciation et l'interprétation personnelle ont aussi leur intérêt, mais il faut les considérer pour ce qu'ils sont : un avis subjectif. (Je suis toujours en test/expérimentation quant à la place accordée aux inserts vidéos, mais j'espère vite trouver un rythme qui me convienne).

Petite vidéo introductive qui revient rapidement sur la centaine de recommandations passées et qui annonce le nouveau format de vidéo à venir. (Désolé pour les différences de qualité, je teste des logiciels/outils différents, mais je me fixerai peu à peu sur ce qui est le plus probant/ergonomique/efficace etc.)

Pendant deux années, le cinéaste Wang Bing s'immerge dans un immense complexe industriel en démantèlement à Shenyang, au nord-est de la Chine. Le résultat, À l'ouest des rails (9h11, 2002) est un documentaire saisissant : une lente plongée dans cette fin de monde à petite échelle et tout ce qu'elle représente et dit de l'humain. Voilà, c'est le dernier épisode (pour le moment). Mais je reviens ...

Entre 1988 et 1998, Jean-Luc Godard réalise une série de vidéos intitulée Histoire(s) du cinéma en huit épisodes. L'occasion pour lui d'évoquer sa vision du cinéma, son passé, son futur... le tout, dans un style de collage et d'assemblage qui lui est propre. Du même réalisateur : À bout de souffle, Le Mépris, Hélas pour moi, Éloge de l'amour, ... Le but de ces vidéos est de donner envie de voir...

Pour ce 98e épisode, évoquons toute l’œuvre d'Artavazd Pelechian, cinéaste arménien ayant principalement réalisé des courts et moyens métrages pour la télévision soviétique entre 1964 et 1993. L'essentiel de ses films sont disponibles sur TH-cam, avec résolution variable (n'hésitez pas à faire la recherche avec le titre anglais ou arménien, pour trouver d'autres versions). Si vraiment vous manq...

regardez (97) le tango de satan (tarr, 1994)

regardez (96) leviathan (castaing-taylor & paravel, 2012)

regardez (95) il se peut que la beauté ait renforcé notre résolution (grandrieux, 2011)

regardez (94) le mandat (sembène, 1968)

regardez (93) pater (cavalier, 2011)

regardez (92) vive l'amour (tsai ming-liang, 1994)

regardez (91) stromboli (rossellini, 1950)

regardez (90) la trilogie d'apu (ray, 1955 - 1959)

regardez (89) énorme (letourneur, 2020)

regardez (88) la grève (eisenstein, 1925)

regardez (87) le dieu noir et le diable blond (rocha, 1964)

regardez (86) level five (marker, 1996)

regardez (85) le guépard (visconti, 1963)

regardez (84) la maman et la putain (eustache, 1973)

regardez (83) l'aurore (murnau, 1927)