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Vive la Poésie
France
เข้าร่วมเมื่อ 13 พ.ค. 2009
Le Club des Poètes, lieu fondé par Jean-Pierre et Marcelle Rosnay en 1961, organise tous les mardis, vendredis et samedis soirs des rencontres poétiques. On peut y dîner, y prendre un verre, à partir de 20 heures, et à 22 heures, « on entre en territoire de poésie », des poètes, des interprètes, des chanteurs, des musiciens, mettent leur talent au service de la poésie de tous les temps et de tous les pays.
Club des Poètes, 30 rue de Bourgogne 75007 Paris, 01 47 05 06 03, blaise@poesie.net, www.poesie.net
Club des Poètes, 30 rue de Bourgogne 75007 Paris, 01 47 05 06 03, blaise@poesie.net, www.poesie.net
Donia interprète "La cantate des boites"
Une fantaisie facétieuse d'un auteur que vous connaissez ! Il joue de la trompette et écrit des poèmes.
มุมมอง: 39
วีดีโอ
"Demain des l'aube" de Victor Hugo interprété par Gabriel Picq.
มุมมอง 1953 หลายเดือนก่อน
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne...
Paul Verlaine, Mon rêve familier, chanté par Benoît Dayrat et dansé par Esmeralda.
มุมมอง 5023 ปีที่แล้ว
Paul Verlaine, Mon rêve familier, chanté par Benoît Dayrat et dansé par Esmeralda.
Femme noire, de Léopold Sedar Senghor, interprété par Estelle Meyer sur des images de Mawena Takpa.
มุมมอง 3203 ปีที่แล้ว
Femme noire, de Léopold Sedar Senghor, interprété par Estelle Meyer sur des images de Mawena Takpa et une musique de Sona Jobarteh.
A une mendiante rousse, de Charles Baudelaire, chanté par Benoît Dayrat, illustré par Orane.
มุมมอง 3193 ปีที่แล้ว
A une mendiante rousse, de Charles Baudelaire, chanté par Benoît Dayrat, illustré par Orane.
Invitation au voyage, de Charles Baudelaire, par Benoît Dayrat, illustré par des images d'Orane.
มุมมอง 3013 ปีที่แล้ว
Invitation au voyage, poésie de Charles Baudelaire, mise en musique et chanté par Benoît Dayrat, illustré par des images d'Orane Mertz Kozieja.
Le Vampire, de Charles Baudelaire, mis en musique et chanté par Benoît Dayrat, illustré par Orane.
มุมมอง 1713 ปีที่แล้ว
Le Vampire, de Charles Baudelaire, mis en musique et chanté par Benoît Dayrat, illustré par des images d'Orane Mertz kozieja.
Un poème de "la Centaine d'amour" de Pablo Neruda par mes amies poètes Selima et Isadora.
มุมมอง 7254 ปีที่แล้ว
J’ai faim de tes cheveux, de ta voix, de ta bouche, sans manger je vais par les rues, et je me tais, sans le soutien du pain, et dès l’aube hors de moi je cherche dans le jour le bruit d’eau de tes pas. je suis affamé de ton rire de cascade, et de tes mains couleur de grenier furieux, oui, j’ai faim de la pâle pierre de tes ongles, je veux manger ta peau comme une amande intacte, et le rayon dé...
Bérénice dit "L'Amour" de Marcelline Desbordes-Valmore
มุมมอง 884 ปีที่แล้ว
Vous demandez si l'amour rend heureuse ; Il le promet, croyez-le, fût-ce un jour. Ah ! pour un jour d'existence amoureuse, Qui ne mourrait ? la vie est dans l'amour. Quand je vivais tendre et craintive amante, Avec ses feux je peignais ses douleurs : Sur son portrait j'ai versé tant de pleurs, Que cette image en paraît moins charmante. Si le sourire, éclair inattendu, Brille parfois au milieu d...
Maud interprète "ça" de Jean-Pierre Rosnay, poème d'amour dédié à sa femme, Tsou.
มุมมอง 1084 ปีที่แล้ว
Il n'y a qu'un homme et une femme assis sur un talus ou sur un tronc d'arbre qui puissent comprendre ça parce que tout ce qui est essentiel ne peut se comprendre qu'à deux on a mis nos chaussures chacun sur un plateau de la balance naturellement les siennes étaient plus légères tout s'est passé comme prévu au terme de quelques secondes les deux plateaux de la balance se sont stabilisés sur le m...
Rumi, poète persan du 13ème siècle, par notre amie Elisa Menival, pour le Club des Poètes.
มุมมอง 3074 ปีที่แล้ว
Rumi, poète persan du 13ème siècle, par notre amie Elisa Menival, pour le Club des Poètes.
Un beau poème dédié à Mael, qui l'interprète pour nous, par un poète du Nord de la France.
มุมมอง 1074 ปีที่แล้ว
Un beau poème dédié à Mael, qui l'interprète pour nous, par un poète du Nord de la France.
Fernando Pessoa : toutes les lettres d'amour sont ridicules, de Fernando Pessoa.
มุมมอง 4504 ปีที่แล้ว
Fernando Pessoa : toutes les lettres d'amour sont ridicules, de Fernando Pessoa.
Présentée par Jean-Pierre Rosnay, Sylvie Moreau interprète un poème de Queneau.
มุมมอง 2894 ปีที่แล้ว
Présentée par Jean-Pierre Rosnay, Sylvie Moreau interprète un poème de Queneau.
Hommage de Louis Aragon à Robert Desnos, interprété par Pascal Huvet.
มุมมอง 1444 ปีที่แล้ว
Hommage de Louis Aragon à Robert Desnos, interprété par Pascal Huvet.
Mado interprète un poème de Jean-Pierre Rosnay, où le poète se souvient de la Résistance.
มุมมอง 954 ปีที่แล้ว
Mado interprète un poème de Jean-Pierre Rosnay, où le poète se souvient de la Résistance.
Katia interprète "Stances à Marquise" de Pierre Corneille.
มุมมอง 1394 ปีที่แล้ว
Katia interprète "Stances à Marquise" de Pierre Corneille.
Inès interprète un poème de Cécile Coulon "Je ne reste pas longtemps".
มุมมอง 5034 ปีที่แล้ว
Inès interprète un poème de Cécile Coulon "Je ne reste pas longtemps".
A Tsou l'Egyptienne, un poème de Jean-Pierre Rosnay
มุมมอง 2944 ปีที่แล้ว
A Tsou l'Egyptienne, un poème de Jean-Pierre Rosnay
Green, un poème de Paul Verlaine, interprété par Gabriel Picq pour le Club des Poètes.
มุมมอง 3084 ปีที่แล้ว
Green, un poème de Paul Verlaine, interprété par Gabriel Picq pour le Club des Poètes.
Je ne voudrais pas crever, de Boris Vian, par notre amie Bérénice.
มุมมอง 944 ปีที่แล้ว
Je ne voudrais pas crever, de Boris Vian, par notre amie Bérénice.
L'Homme et la Mer, Charles Baudelaire, par Elsa
มุมมอง 5554 ปีที่แล้ว
L'Homme et la Mer, Charles Baudelaire, par Elsa
Charles Baudelaire, "La Servante au Grand Coeur", par François-Xavier
มุมมอง 1634 ปีที่แล้ว
Charles Baudelaire, "La Servante au Grand Coeur", par François-Xavier
Nevermore, de Verlaine, par Maël Duquesne, au Club des Poètes
มุมมอง 2864 ปีที่แล้ว
Nevermore, de Verlaine, par Maël Duquesne, au Club des Poètes
Notre Dame de la Poésie, un poème de Jean-Pierre Rosnay, interprété par Mado.
มุมมอง 1024 ปีที่แล้ว
Notre Dame de la Poésie, un poème de Jean-Pierre Rosnay, interprété par Mado.
Le rêve familier de Paul Verlaine, interprété par Robin
มุมมอง 1734 ปีที่แล้ว
Le rêve familier de Paul Verlaine, interprété par Robin
Cyprès ad Victoriam chante...Ad Victoriam
มุมมอง 1.7K4 ปีที่แล้ว
Cyprès ad Victoriam chante...Ad Victoriam
Apollinaire un peu partout th-cam.com/video/31BcFXMmSOk/w-d-xo.htmlsi=5S9p7mJD2HMMa82M
Beaux vers bravo Le grand Raymond Broudillier reussit lui une greffe incroyable, on ne sait où Corneille s'arrête où Broudillier commence th-cam.com/video/zGnllhcbFAA/w-d-xo.htmlsi=Gf5DkhOZWY3ijjCI
genial trop beau
Bravo, Donia!
Oui j'aime , J'aime, J'aime .
magnifique
Il faut l'encourager car au vu de la société idiocratique actuelle, un gars comme lui représente un espoir et un exemple à suivre, surtout pour la génération Z(éro).
Allez courage Gabriel, un p’tit grog’ et on y retourne ! Ça va bien se passer ;)
Salem est vous marier
Le poème parle d’une femme?
je crois avoir écouté ce poème dit par toi, Blaise, au moins 25 fois tu le dis si bien que je l’ai envoyé, une douzaine d’années après que vous l’ayez publié, à pleins d’amis qui vibrent avec moi sur ces jolies vers. merci pour ces moments poétiques.
Oh, merci beaucoup :)
Je vous écoute en improvisant au saxophone. Merci pour votre diction et ce texte d'une grande richesse. Très inspirant
J’aime beaucoup
Magnifique je suis subjugué et emporté par l'espoir que revêt votre prestation, avec une musicalité divine et des paroles qui portent très loin toutes les espérances.
Qu'importe si j'ai l'air d'un cynique
La dernière œuvre inédite de Bukowski édité par A ma z o n vient de paraître. Avec toutes ses histoires censurés, ses meilleures citations et réflexions. Un pure régal. Le titre c'est Le Glas Ne Sonne Pour Personne.
Wouah magnifique interprétation plein d'émotions, surtout en Allemand et portugais 😇😇😇
Saludos Remi! Adrián Flores desde México viviás con nosotros cuando era niño
Merci ! Victor était et est celui qui sans filtre, sans vantardise et sans modestie, celui qui brandit le bâton ou le pansement... J'ai 37 ans et pourtant, c'est celui que j'ai choisi, comme voix du père, comme chevet...
Faire corps avec le poète et ses mots, mais quel prodige!
top
top
Magnifique
Waouh.... Magnifique....
Magnifique
Je crois que c'est la meilleure interpétation du poèmes sur you tube sur la dizaine que j'ai entendues, mais alors évitez les liaisons artificielles inutiles avec t souvent avec la conjonction "et"
Pour vivre ici Je fis un feu, l'azur m'ayant abandonné, Un feu pour être son ami, Un feu pour m'introduire dans la nuit d'hiver, Un feu pour vivre mieux. Je lui donnai ce que le jour m'avait donné : Les forêts, les buissons, les champs de blé, les vignes, Les nids et leurs oiseaux, les maisons et leurs clés, Les insectes, les fleurs, les fourrures, les fêtes. Je vécus au seul bruit des flammes crépitantes, Au seul parfum de leur chaleur ; J'étais comme un bateau coulant dans l'eau fermée, Comme un mort je n'avais qu'un unique élément. Paul Eluard
Victor Hugo est toujours là
☀️
♥️
Magnifique 🤩 !
J'approuve totalement ce que vous dîtes !
👍🎶🎤🤙
oh cette Cécile est extraordinaire 😳 quelle poésie Mais alors... ça ? C'est quoi ? th-cam.com/video/eti-CzHTzSY/w-d-xo.html
C’est en effet un beau poème. Je ne peux pas partager de lien ici mais je vous invite à consulter ma chaine. J’ai réalisé une reprise de ce poème, electro et sombre.
bravo et merci
Ce n'est pas un poème facile à dire, mais qui fait toujours plaisir à entendre...
Ce n'est pas le poème de Rumi, mais celui de Fernando Pessoa
Oui, vous avez parfaitement raison. Je corrige cette erreur idiote !
Le vrai fou du poème est Rostand lui-même qui nous donne un Christ divorcé de la prudence de son propre Eglise (figurée ici par Saint Pierre). Les divins conseils de Prudence, reine de toutes les vertus, sont rejetés en faveur d'une fable vide. En clerc j'ai assisté à la mort d'un enfant qui mourait de cancer. Il me dit: "Je meurs et on ne me donne qu'autant de balloons et d'ours en peluche! Je meurs, je meurs!" Le Christ des libéraux n'est pas autre chose d'un ours en peluche. Mais déjà un Saint Pierre en situation de conflit avec son divin maître révèle les fondements libéraux est anti-Chrétienne de Rostand. Les poètes non-croyants, sont-ils vraiment qualifiés pour traiter des choses de la foi?
Je vois que tu es en pleine forme, cher Joseph-Charles, et c'est un plaisir de te lire. Je ne sais pas ce que qui te fait penser qu'Edmond Rostand n'était pas Chrétien, mais le fait est que les poètes s'accordent une grande liberté dans leur manière d'aborder tout ce qui leur tient à coeur, et c'est d'ailleurs comme cela qu'ils parviennent à garder vivante une parole ancienne plutôt que de la scléroser en la rigidifiant. Jésus et Pierre dans ce poème sont en toute amitié, mais, il est vrai Pierre n'a pas le génie de Jésus. Bien à toi, ton ami en poésie, Blaise.
@@Vivelapoesie Je te remercie, cher Blaise, d’avoir affiché ta belle récitation qui met le poème de Rostand en relief, avec ta manière naturelle et coulante qui fait plaisir infailliblement. C'est on ne peut plus important ce que tu fait pour avancer la mission du Club des Poètes, cet endroit totalement unique dans le monde. Quant à Rostand, la seule « parole ancienne » qu’il « garde vivante, » c’est le credo de la République approprié par le catholicisme dit « libéral » de son époque. Loin de vivifier la parole de Dieu (mais qui lui a donné ça pour boulot?), Rostand la remplace. On voit dans sa Samaritaine le même processus où le poète nie l’Incarnation du Verbe et refait l’histoire de l’Evangile de Saint Jean selon les erreurs des Calvanistes. (Le père de Rostand fut bonapartiste.) D’ailleurs, la seule institution sur terre qui est divinement chargé de garder la parole de Dieu, c’est la Sainte Eglise (bien que ses institutions et batiments soient occupés en ce moment par ses pires ennemis). Mais elle le fait précisément par son union avec le Verbe incarné, source de grâce, de vie, de notre être même. C’est-à-dire que tu tiens l’ordre des choses à l’invers : c’est le Verbe qui nous vivifie, qui nous préserve de la scélerose et de la rigidité, qui nous sanctifie. Bien à toi et vive la poésie ! Post Scriptum - Ici un bon lien: th-cam.com/video/qDrhK4ISSrY/w-d-xo.html
Cher@@MacKenziePoet Il me semblerait bien risqué pour n'importe quelle institution de se revendiquer comme garante et dépositaire exclusive de la parole de Dieu, et pour ma part, je préfère me nourrir de la parole des poètes que de celle de n'importe quel représentant de n'importe quelle institution. D'ailleurs, les évangiles et une bonne part de l'ancien testament sont de la poésie. Le Roi David, le Roi Salomon étaient des poètes et, selon Oscar Wilde, Jésus aussi !
@@blaiserosnay2648 Cher Blaise, Et si l' institution est fondée par Dieu lui-même enfin que le Verbe immuable et inchangeable nourrisse les âmes au lieu d'autant d'hommes défectueux et faillibles? Les poètes, sont-ils vraiment la source de ce qui nourrit? Est-ce qu'ils tirent cette nourriture d'eux-mêmes? Sont-ils les poètes createurs ainsi ou seulement créatures? Crois-tu vraiment que les vers de Rostand fussent inspirés comme les psaumes de David que les moines Bénédictins chantent encore sept fois le jour? Hélas, Oscar Wilde à qui tu fait référence, il ne serait pas du tout d'accord avec toi sur ce point. Monsieur l'Abb'é Cuthbert Dunne lui administrat les derniers sacraments le 30 novembre 1900.
magnifique!
Je suis desolée mais cette poesie "TODAS AS CARTAS DE AMOR" é de FERNANDO PESSOA (poète portugais) !!!
Oh oui bien sûr, je le sais très bien, mais j'ai fait une erreur en postant le poème ! Mille excuses ! Je corrige.
Un de mes préférés découvert grâce à Julien Clerc.
J'aime bien
Belle plume
Quelle merveille. Merci de partager ces moments oubliés.
Murs, ville, Et port, Asile De mort, Mer grise Où brise La brise, Tout dort. Dans la plaine Naît un bruit. C'est l'haleine De la nuit. Elle brame Comme une âme Qu'une flamme Toujours suit ! La voix plus haute Semble un grelot. D'un nain qui saute C'est le galop. Il fuit, s'élance, Puis en cadence Sur un pied danse Au bout d'un flot. La rumeur approche. L'écho la redit. C'est comme la cloche D'un couvent maudit ; Comme un bruit de foule, Qui tonne et qui roule, Et tantôt s'écroule, Et tantôt grandit, Dieu ! la voix sépulcrale Des Djinns !... Quel bruit ils font ! Fuyons sous la spirale De l'escalier profond. Déjà s'éteint ma lampe, Et l'ombre de la rampe, Qui le long du mur rampe, Monte jusqu'au plafond. C'est l'essaim des Djinns qui passe, Et tourbillonne en sifflant ! Les ifs, que leur vol fracasse, Craquent comme un pin brûlant. Leur troupeau, lourd et rapide, Volant dans l'espace vide, Semble un nuage livide Qui porte un éclair au flanc. Ils sont tout près ! - Tenons fermée Cette salle, où nous les narguons. Quel bruit dehors ! Hideuse armée De vampires et de dragons ! La poutre du toit descellée Ploie ainsi qu'une herbe mouillée, Et la vieille porte rouillée Tremble, à déraciner ses gonds ! Cris de l'enfer! voix qui hurle et qui pleure ! L'horrible essaim, poussé par l'aquilon, Sans doute, ô ciel ! s'abat sur ma demeure. Le mur fléchit sous le noir bataillon. La maison crie et chancelle penchée, Et l'on dirait que, du sol arrachée, Ainsi qu'il chasse une feuille séchée, Le vent la roule avec leur tourbillon ! Prophète ! si ta main me sauve De ces impurs démons des soirs, J'irai prosterner mon front chauve Devant tes sacrés encensoirs ! Fais que sur ces portes fidèles Meure leur souffle d'étincelles, Et qu'en vain l'ongle de leurs ailes Grince et crie à ces vitraux noirs ! Ils sont passés ! - Leur cohorte S'envole, et fuit, et leurs pieds Cessent de battre ma porte De leurs coups multipliés. L'air est plein d'un bruit de chaînes, Et dans les forêts prochaines Frissonnent tous les grands chênes, Sous leur vol de feu pliés ! De leurs ailes lointaines Le battement décroît, Si confus dans les plaines, Si faible, que l'on croit Ouïr la sauterelle Crier d'une voix grêle, Ou pétiller la grêle Sur le plomb d'un vieux toit. D'étranges syllabes Nous viennent encor ; Ainsi, des arabes Quand sonne le cor, Un chant sur la grève Par instants s'élève, Et l'enfant qui rêve Fait des rêves d'or. Les Djinns funèbres, Fils du trépas, Dans les ténèbres Pressent leurs pas ; Leur essaim gronde : Ainsi, profonde, Murmure une onde Qu'on ne voit pas. Ce bruit vague Qui s'endort, C'est la vague Sur le bord ; C'est la plainte, Presque éteinte, D'une sainte Pour un mort. On doute La nuit... J'écoute : - Tout fuit, Tout passe L'espace Efface Le bruit.
Qui est cette charmante poétesse !
Anaïs Gabay, une comédienne d'un magnifique talent qui nous a fait la joie quelques fois de venir dire des poèmes au Club.
merci, c'est si joli, un beau like et un abonné! à bientôt
merci
Magnifique !
Merci !