Le flic m'a arrêté et veut maintenant m'interroger, dois-je parler ?
Vous avez le droit de garder le silence et de parler avec un avocat. Il est très peu probable que le policier décide de vous laisser partir sur la base de ce que vous allez lui dire, même si vous pensez que cela vous aidera. Vos mots peuvent être interprétés d'une manière qui vous fait paraître coupable. Vous devez réaliser que ce que vous dites peut être et sera utilisé contre vous devant un tribunal. Les règles de preuve sont telles que si vous faites une déclaration favorable, vous pouvez rarement vous en servir devant un tribunal puisque c'est du "self-serving evidence". Toutefois, si vous faites une déclaration incriminante ou ambiguë, elle servira souvent de preuve contre vous au procès. Par conséquent, si vous avez quelque chose à dire, dites-le à votre avocat. Votre avocat écoutera ce que vous avez à dire et s'assurera que vous bénéficiez de la meilleure défense possible.
Rappelez-vous, si un flic vous arrête, c'est parce qu'il pense que vous êtes coupable, alors il cherche un aveu de culpabilité. Les flics peuvent utiliser des tactiques, telles que vous mentir, vous interroger sans relâche et à plusieurs reprises, utiliser des questions suggestives, mettre beaucoup de pression sur vous pour vous faire parler et la seule limite est qu'ils ne peuvent pas utiliser la menace ou la force. Cela leur laisse une grande variété de façons de faire parler une personne. Vous pouvez simplement répéter je n'ai rien à dire ou ne rien répondre du tout.
Cela étant dit, il y a de rares moments où vous devez coopérer avec le flic, par exemple s'il vous demande un échantillon d'haleine. Si vous refusez, la sanction est beaucoup plus sévère. Pour savoir quand vous devez coopérer, vous devriez parler à un avocat.
Pour plus d'informations consultez www.avocatscriminalistes.ca ou envoyez un courriel à info@avocatscriminalistes.ca.