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Epistos Kratos
France
เข้าร่วมเมื่อ 4 มิ.ย. 2020
Epistos Kratos est une chaîne où moi, Corentin GEORGES alias Elsker, je vous parle de politique, de philosophie, de sciences humaines dans des vidéos-podcasts, des vidéos avec diaporamas, ou d'autres formats.
Mais Epistos Kratos, c'est plus qu'une chaîne TH-cam. C'est mon point de vue politique et philosophique. Ce n'est pas une chaîne de vulgarisation scientifique. Ce n'est pas une chaîne d'information ou d'actualité. Ce n'est pas une chaîne neutre. C'est un univers, une marque, une perspective. C'est une vision.
Ma série phare se nomme "Parlons Constitution". Pour résumer son contenu, c'est une série dans laquelle je parle de ma vision politique dans le domaine constitutionnel (ce qui fait que je parle également un peu de philosophie et de droit constitutionnel). La série n'est évidemment pas neutre politiquement (même si les explications de points de droit constitutionnel, ça reste du droit).
N'hésitez pas à vous abonner si ça vous intéresse.
Et bienvenue sur Epistos Kratos ^^
Mais Epistos Kratos, c'est plus qu'une chaîne TH-cam. C'est mon point de vue politique et philosophique. Ce n'est pas une chaîne de vulgarisation scientifique. Ce n'est pas une chaîne d'information ou d'actualité. Ce n'est pas une chaîne neutre. C'est un univers, une marque, une perspective. C'est une vision.
Ma série phare se nomme "Parlons Constitution". Pour résumer son contenu, c'est une série dans laquelle je parle de ma vision politique dans le domaine constitutionnel (ce qui fait que je parle également un peu de philosophie et de droit constitutionnel). La série n'est évidemment pas neutre politiquement (même si les explications de points de droit constitutionnel, ça reste du droit).
N'hésitez pas à vous abonner si ça vous intéresse.
Et bienvenue sur Epistos Kratos ^^
Un risque d'instabilité gouvernementale ? - Parlons Constitution - Episode 56
Le fait majoritaire étant peu probable avec la constitution pensée dans Parlons Constitution, on peut se demander s'il y aura un risque d'instabilité gouvernementale ? 🤔
On va donc se demander si ce risque existe. Mais également discuter de si c'est un problème, et de la solution mise en place dans cette constitution pour limiter ce risque.
• Réseaux sociaux d'Epistos Kratos :
Discord : discord.gg/gEBeXvKMMS
Facebook : people/Epistos-Kratos/61555123002064
Instagram : epistoskratos
Medium (plateforme de blog) : medium.com/@epistoskratos
• Sources musicales :
- Intro : MK2 - Far Away (Sting)
- Outro : Dan Henig - Pluck It Up
• Playlist de la série : th-cam.com/video/5e16AGjifaY/w-d-xo.html
On va donc se demander si ce risque existe. Mais également discuter de si c'est un problème, et de la solution mise en place dans cette constitution pour limiter ce risque.
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มุมมอง: 62
วีดีโอ
Y aura-t-il un fait majoritaire ? Et est-ce une bonne chose ? - Parlons Constitution - Episode 55
มุมมอง 16121 วันที่ผ่านมา
Le fait majoritaire, c'est lorsqu'il y a une majorité de députés qui soutient le gouvernement. Enfin ... C'est un peu plus précis que ça. Voyons tout ça ensemble, et voyons si ça s'appliquerait à la constitution imaginée dans Parlons Constitution. On va aussi voir les conditions favorables à l'apparition d'un fait majoritaire et, surtout, si le fait majoritaire est une bonne chose. • Réseaux so...
L'influence du calendrier électoral sur la vie politique - Parlons Constitution - Episode 54
มุมมอง 67หลายเดือนก่อน
Après avoir vu en profondeur le sujet des élections, on va s'en éloigner mais sans trop s'en détacher puisqu'on va parler du calendrier électoral 📅 L'inversion du calendrier en 2001/2002 a eu une grande influence sur la vie politique en France. Elle a permis un fait majoritaire parfait et stable pendant 20 ans. Mais cette influence a été remise en question en 2022 avec l'élection d'une majorité...
Elections : Quelles conditions pour un vote libre ? - Parlons Constitution - Episode 53
มุมมอง 66หลายเดือนก่อน
Car même si on a le droit de vote, notre vote n'est pas forcément libre 🕊️🗳️🕊️ Il y a plein d'autres conditions qui sont nécessaires pour pouvoir voter librement. Et ce sont toutes ces conditions que nous allons voir dans ce 53ème épisode de Parlons Constitution ^^ Si vous pensez à d'autres conditions essentielles à l'exercice d'un vote libre que je n'ai pas citées durant l'épisode, n'hésitez p...
Parlons Constitution - Point d'étape n°13
มุมมอง 60หลายเดือนก่อน
Pour la première fois dans les points d'étape, on voit à la fin de la vidéo quels seront les sujets des prochains épisodes de Parlons Constitution. Alors regardez jusqu'au bout si vous êtes curieux de savoir ce dont on va parler dans la suite de la série 😉 • Réseaux sociaux d'Epistos Kratos : Discord : discord.gg/gEBeXvKMMS Facebook : people/Epistos-Kratos/61555123002064 Instagram ...
Elections : Faut-il compter les votes blancs et nuls ? - Parlons Constitution - Episode 52
มุมมอง 542 หลายเดือนก่อน
C'est une question qui revient souvent dans le débat public : faut-il compter les votes blancs ? ⚪ La réponse ne va pas de soi. D'abord, ce n'est pas juste oui ou non. Il y a d'autres questions qui se posent, comme : si oui, quel impact ça peut avoir sur le vote/sur les résultats ? Ensuite, car se pose la question de l'interprétation du vote blanc. Et plus encore, se posent aussi les questions ...
Elections : Quelles conditions d’éligibilité ? - Parlons Constitution - Episode 51
มุมมอง 592 หลายเดือนก่อน
Après avoir vu dans le précédent épisode qui peut voter à chaque élection, il faut à présent se demander qui peut se porter candidat. Car ce ne sont pas nécessairement les mêmes personnes. Et puis, il peut y avoir des conditions en plus (comme les parrainages [citoyens 😉] pour les élections présidentielles). Mais on va discuter de ces conditions d'éligibilité dans la vidéo, alors appuyez sur 'P...
Elections : Qui peut voter ? - Parlons Constitution - Episode 50
มุมมอง 593 หลายเดือนก่อน
Qui peut voter aux élections qu'on a vu dans cette série ? Tous les citoyens ou seulement les citoyens actifs ? Dans quels cas et pourquoi ? Suffrage direct ou indirect ? Et le vote collectif alors ? C'est à toutes ces questions auxquelles on va répondre dans l'épisode 50 de Parlons Constitution. 50 épisodes !!! Mais ça se fête 🥳🎉😄 • Réseaux sociaux d'Epistos Kratos : Discord : discord.gg/gEBeX...
Elections : Quel mode de scrutin pour chaque élection ? - Parlons Constitution - Episode 49
มุมมอง 453 หลายเดือนก่อน
Après les référendums, on va parler d'un autre type de vote : les élections. Et on va commencer par expliquer la plupart des modes de scrutin qui existent, avant de revenir sur les modes de scrutin choisis dans Parlons Constitution pour chaque élection, et pourquoi 🗳️ Alors si vous voulez découvrir ce qu'est la méthode Borda, le vote par approbation, la méthode Condorcet, le vote unique non tra...
Parlons Constitution - Point d'étape n°12
มุมมอง 343 หลายเดือนก่อน
J'ai réussi à résumer en moins de 15 minutes 48 épisodes !!! 😲 J'ai dû évidemment encore plus sauter des parties et ne pas dire certaines choses que je juge quand même importantes. Donc, si certains sujets vous intéressent particulièrement, allez regarder les épisodes concernés 😜 • Réseaux sociaux d'Epistos Kratos : Discord : discord.gg/gEBeXvKMMS Facebook : people/Epistos-Kratos/6...
Faut-il recourir au tirage au sort ? Et si oui, quand ? - Parlons Constitution - Episode 48
มุมมอง 824 หลายเดือนก่อน
Le tirage au sort serait un outil démocratique formidable pour désigner des assemblées de citoyens qui font la constitution, ou qui font la loi. En tout cas, c'est ce qu'on peut entendre chez de nombreux partisans de la démocratie participative ou délibérative 🎲 Dans cette vidéo, je vous présente ce que je pense du tirage au sort. Est-ce vraiment un outil si exceptionnel que ça ? Ses travers ne...
Référendum : Comment éviter les plébiscites ? - Parlons Constitution - Episode 47
มุมมอง 634 หลายเดือนก่อน
Le référendum fait courir le risque du plébiscite. Cette dérive du référendum a quelques inconvénients. Alors comment les éviter ? Comment limiter le risque de plébiscite ? C'est tout le sujet de ce dernier épisode sur les référendums (hormis peut-être lorsqu'on parlera de la procédure de révision constitutionnelle aux épisodes 76 et 77). On va donc voir comment est-ce que, dans ma vision polit...
Référendum : Qui peut voter ? Citoyens actifs ou passifs ? - Parlons Constitution - Episode 46
มุมมอง 335 หลายเดือนก่อน
Cette vidéo est là pour mettre au clair qui peut voter aux référendums qu'on a vu dans les épisodes précédents, et surtout pourquoi. Est-ce que pour tel référendum ça ne doit être que les citoyens actifs ? Les citoyens passifs et actifs ? Les citoyens passifs sans les citoyens actifs ? Et pour tel autre référendum ? Est-ce que l'initiative citoyenne active veut dire aussi que seuls les citoyens...
Référendum : Initiative, qui les déclenche ? - Parlons Constitution - Episode 45
มุมมอง 355 หลายเดือนก่อน
Des référendums ? Ok. Mais qui les déclenche ou devrait les déclencher ? Après avoir vu les différents référendums de ma vision politique constitutionnelle, il est temps de préciser qui a l'initiative pour chacun de ces référendums. Même si vous savez déjà que je suis surtout pour l'initiative citoyenne en matière de référendum, quelles conditions pour ces initiatives ? Notamment, quels nombres...
Parlons Constitution - Point d'étape n°11
มุมมอง 286 หลายเดือนก่อน
Dans ce 11ème point d'étape s'ajoutent le dernier épisode sur le pouvoir judiciaire (indépendance des juges) et les derniers épisodes sur les référendums. Je vous laisse profiter de ce résumé de tout ce qu'on a vu jusqu'à maintenant et à la prochaine dans Parlons Constitution 😊 • Réseaux sociaux d'Epistos Kratos : Discord : discord.gg/gEBeXvKMMS Facebook : people/Epistos-Kratos/615...
Référendum : Des votations avec plus de 2 choix ? - Parlons Constitution - Episode 44
มุมมอง 106 หลายเดือนก่อน
Référendum : Des votations avec plus de 2 choix ? - Parlons Constitution - Episode 44
Référendum : sur quoi ? Pour quels domaines ? - Parlons Constitution - Episode 43
มุมมอง 446 หลายเดือนก่อน
Référendum : sur quoi ? Pour quels domaines ? - Parlons Constitution - Episode 43
Référendum : contradiction avec le mandat représentatif ? - Parlons Constitution - Episode 42
มุมมอง 757 หลายเดือนก่อน
Référendum : contradiction avec le mandat représentatif ? - Parlons Constitution - Episode 42
Judiciaire : Indépendance des juges et état de droit - Parlons Constitution - Episode 41
มุมมอง 417 หลายเดือนก่อน
Judiciaire : Indépendance des juges et état de droit - Parlons Constitution - Episode 41
Parlons Constitution - Point d'étape n°10
มุมมอง 128 หลายเดือนก่อน
Parlons Constitution - Point d'étape n°10
Judiciaire : Qui doit disposer du pouvoir judiciaire ? - Parlons Constitution - Episode 40
มุมมอง 378 หลายเดือนก่อน
Judiciaire : Qui doit disposer du pouvoir judiciaire ? - Parlons Constitution - Episode 40
Judiciaire : Quel est le rôle de ce pouvoir ? - Parlons Constitution - Episode 39
มุมมอง 268 หลายเดือนก่อน
Judiciaire : Quel est le rôle de ce pouvoir ? - Parlons Constitution - Episode 39
Exécutif : Dissolution parlementaire ? - Parlons Constitution - Episode 38
มุมมอง 459 หลายเดือนก่อน
Exécutif : Dissolution parlementaire ? - Parlons Constitution - Episode 38
Législatif : Renversement du Gouvernement ? - Parlons Constitution - Episode 37
มุมมอง 569 หลายเดือนก่อน
Législatif : Renversement du Gouvernement ? - Parlons Constitution - Episode 37
Parlons Constitution - Point d'étape n°9
มุมมอง 119 หลายเดือนก่อน
Parlons Constitution - Point d'étape n°9
Législatif : La mission de contrôle des actions du Gouvernement - Parlons Constitution - Episode 36
มุมมอง 6110 หลายเดือนก่อน
Législatif : La mission de contrôle des actions du Gouvernement - Parlons Constitution - Episode 36
Exécutif : Question de confiance et déclaration de pol. générale - Parlons Constitution - Episode 35
มุมมอง 5110 หลายเดือนก่อน
Exécutif : Question de confiance et déclaration de pol. générale - Parlons Constitution - Episode 35
Exécutif : Responsabilité politique - Parlons Constitution - Episode 34
มุมมอง 11911 หลายเดือนก่อน
Exécutif : Responsabilité politique - Parlons Constitution - Episode 34
Législatif : Ordonnances, faut-il les garder ? - Parlons Constitution - Episode 33
มุมมอง 5011 หลายเดือนก่อน
Législatif : Ordonnances, faut-il les garder ? - Parlons Constitution - Episode 33
merci encore
Une faute s'est glissée dans la vidéo : J'ai dit et écrit à propos des référendums : "contradiction avec mandat IMPÉRATIF ?" au lieu de "contradiction avec mandat REPRÉSENTATIF ?" Ce n'est pas une faute très importante mais la question/problématique n'a aucun sens si on confond mandat impératif et mandat représentatif. Bref, ça arrive les erreurs Mais dans l'épisode sur ce sujet, c'est clair. Donc si vous voulez bien comprendre : épisode 42 (th-cam.com/video/-TtJsHAh8O8/w-d-xo.htmlsi=Kgo-E6iGjeeOklNI)
Une faute s'est glissée dans la vidéo : J'ai dit et écrit à propos des référendums : "contradiction avec mandat IMPÉRATIF ?" au lieu de "contradiction avec mandat REPRÉSENTATIF ?" Ce n'est pas une faute très importante mais la question/problématique n'a aucun sens si on confond mandat impératif et mandat représentatif. Bref, ça arrive les erreurs Mais dans l'épisode sur ce sujet, c'est clair. Donc si vous voulez bien comprendre : épisode 42 (th-cam.com/video/-TtJsHAh8O8/w-d-xo.htmlsi=Kgo-E6iGjeeOklNI)
merci quand meme
Bonjour, je n'ai pas compris votre premier message. Je pensais d'ailleurs que vous donniez simplement votre avis sur la vidéo. S'il y avait une question, merci de la reformuler clairement et j'essayerai d'y répondre
merci frere en tou cas tu es m´bien conformite en droit avec a ses seperation etc
Mais premièrement, il n'y a aucune raison de penser que le juge judiciaire ne devrait pas pouvoir vérifier la constitutionnalité des lois. Et deuxièmement, si le juge ne peut pas censurer une disposition législative qui ne garantit pas un droit constitutionnel impliquant l'action de l'État, alors il ne faut surtout pas garantir les droits-créances, tels que les droits économiques et sociaux. D'ailleurs, on peut également se poser la même question concernant la garantie du droit de propriété. Si le législateur peut abroger toute garantie contre la violation de ce droit par des personnes privées, alors la garantie de ce droit, ainsi que tous les droits impliquant l'action de l'État, seraient une quasi-nullité.
Merci beaucoup pour cette vidéo très complète! Dans le contexte d'une possible autonomie pour la Corse, ce thème de la séparation verticale des pouvoirs se revèle être très pertinent. Il est véritablement au cœur des débats actuels.
L'équivalent du Conseil Constitutionnel aux Etats-Unis est la Cours Suprême Fédérale
Noms des régimes (R) et systèmes (S) politiques (ou RS si ça peut décrire les deux) dans l’ordre alphabétique : Anarchie / société communiste (S) ; Anocratie (ouverte ou fermée) (RS) ; Aristocratie (RS) ; Athéocratie (RS) ; Autocratie (R) ; Autoritarisme (S) ; Cacocratie/Kakistocratie (S) ; Chromatocratie (RS) ; Corporatocratie/Corpocratie (RS) ; Démocratie délibérative (RS) ; Démocratie directe (R) ; Démocratie illibérale (RS) ; Démocratie libérale (R) ; Démocratie représentative (R) ; Démocratie semi-directe/participative (R) ; Despotisme (RS) ; Dictature (R) ; Dictature militaire / Junte militaire (R) ; Doxocratie (S) ; Dyarchie (R) ; Epistocratie/Epistémocratie (RS) ; Etat policier (S) ; Ethnocratie (RS) ; Féodalité (S) ; Géminocratie (RS) ; Géniocratie (R) ; Gérontocratie (RS) ; Heptarchie (R) ; Hiérocratie (RS) ; Idiocratie/Imbécilocratie/Crétinocratie/Stupidocratie (S) ; Kleptocratie (S) ; Méritocratie (S) ; Monarchie (R (et RS)) (synonymes de royauté (R) et monocratie(RS)) ; Monarchie absolue (R) ; Monarchie constitutionnelle (R) ; Monarchie élective (+ démocratie plébiscitaire/référendaire) (R) ; Monarchie parlementaire (R) ; Népotisme (S) ; Nomocratie (R) ; Ochlocratie (S) ; Oligarchie (RS) ; Oligarchie élective (R) ; Panarchie (S) ; Particratie/Partitocratie (RS) ; Parti unique (dont des Etats communistes appliquant la dictature du prolétariat et une « démocratie populaire » [ce sont les mots employés par ces régimes]) (R) ; Patriarcat/phallocratie et Matriarcat/Gynocratie/Gynécocratie (R) ; Pentarchie (R) ; Plantocratie (S) ; Ploutocratie (RS) ; Pluricratie (RS) ; Polyarchie (S) ; Pornocratie (S) ; Régime d’assemblée/conventionnel (RS) ; Régime directorial/collégial (R) ; Régime parlementaire (R) ; Régime présidentiel (R) ; Régime semi-présidentiel/semi-parlementaire (RS) ; République (R) ; Réseaucratie (S) ; Robocratie (RS) ; Sociocratie (R) ; Stochocratie/Clérocratie/Klerostocratie/Lotocratie (R) ; Stratocratie (R) ; Technocratie (S) ; Tétrarchie (R) ; Thalassocratie (S) ; Théocratie (R) ; Timocratie/Timarchie (S) ; Totalitarisme (S) ; Triumvirat (R) ; Tyrannie (S) ; Voyoucratie (S) Définitions : - Anarchie / société communiste (S) : Société utopique caractérisée par l’absence d’Etat et de classes sociales, par la propriété collective des moyens de production et par une démocratie directe étendue à toutes les questions d’organisation de la société, y compris la planification économique. Cette société est organisée selon l’adage (ou l’aphorisme) du journaliste et historien français Louis Jean Joseph Blanc repris par Karl Marx : « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins ! » Notons, pour éviter la confusion, que les libertaires qui ne sont pas anarcho-communistes, comme les capitalistes libertaires, ne souhaitent pas une société de ce type et ont simplement en commun avec les autres libertaires la volonté d’absence d’Etat et la valeur fondamentale de liberté individuelle. - Anocratie (ouverte ou fermée) (RS) : Régime ou système politique souvent instable entre la démocratie et l’autoritarisme. Ces régimes sont généralement des régimes transitoires. Une anocratie est dite « fermée » si elle se rapproche plus d’un régime autoritaire, avec une impossibilité pour l’opposition de participer aux élections par exemple. A contrario, une anocratie est dite « ouverte » si elle se rapproche plus d’un régime démocratique. - Aristocratie (RS) : Régime ou système politique dans lequel le pouvoir est exercé de manière exclusive par une catégorie restreinte de personnes considérées comme formant une élite, celle des « meilleurs », en raison, soit de la naissance, soit de l’instruction, soit des qualités, soit de la fortune. - Athéocratie (RS) : Néologisme très peu utilisé [pour ne pas dire pas utilisé] désignant soit un régime politique (R) dans lequel toute expression religieuse et toute référence religieuse y est absente et interdite (synonyme d’Etat laïque [dépend de la définition de laïcité]), soit un régime ou système politique et/ou social dans lequel la religion est interdite : par exemple un pays où seul être athée, voire agnostique, est accepté ou un pays où seuls ces derniers ont le droit d’exercer des fonctions politiques. - Autocratie (R) : Régime politique dans lequel une seule personne (= autocrate) détient le pouvoir sans limitation, de façon absolue, et tire sa légitimité de lui-même. - Autoritarisme (S) : Système politique dans lequel l’autorité est exacerbée (parfois dans le discours en tant que valeur) et où les dirigeants cherchent la soumission et l’obéissance de la population par différents moyens comme la répression, la propagande ou la restriction des libertés. Selon le sociologue Juan José Linz, les autoritarismes sont « des systèmes politiques au pluralisme limité, politiquement non responsables, sans idéologie élaborée et directrice, mais pourvus de mentalités spécifiques, sans mobilisation politique extensive ou intensive, excepté à certaines étapes de leur développement, et dans lesquels un leader ou, occasionnellement, un petit groupe exerce le pouvoir à l’intérieur de limites formellement mal définies mais en fait plutôt prévisibles. » - Cacocratie/Kakistocratie (S) : Terme péjoratif désignant le gouvernement par les mauvais, dans le sens d’incapable ou de nuisible, et parfois (selon les utilisations) dans le sens de mal ou de méchant. Vouloir un mauvais gouvernement peut être une stratégie politique afin d’obtenir une révolution politique ou au contraire d’empêcher une révolution de se dérouler, de la délégitimer, de faire une contre-révolution/une restauration. L’utilisation de ce terme est très subjective. - Chromatocratie (RS) : Terme peu usité désignant un pays dans lequel seuls ceux qui ont une certaine couleur de peau possèdent des pouvoirs, fonctions et droits politiques. - Corporatocratie/Corpocratie (RS) : Système ou régime politique dans lequel les corporations, les sociétés, les grandes entreprises d’un pays contrôlent la politique de ce pays, ou du moins l’influencent fortement, ou au plus détiennent le pouvoir politique, voire se confondent avec l’Etat.
- Démocratie délibérative (RS) : C’est lorsqu’en démocratie représentative les décisions sont prises après concertation des citoyens. Ces citoyens, égaux entre eux, délibèrent dans des réunions publiques mais ne décident pas. - Démocratie directe (R) : Régime politique dans lequel le peuple exerce directement le pouvoir, en prenant collectivement et directement les décisions ou en mandatant des représentants ou des magistrats par le tirage au sort. - Démocratie illibérale (RS) : Régime ou système politique, selon qu’il soit issu d’une Constitution plus ou moins formelle ou qu’il dérive d’une pratique politique anticonstitutionnelle, qui selon le politiste Matthijs Bogaards est « une situation démocratique où, néanmoins, l’indépendance de la justice est malmenée, et les citoyens ne bénéficient pas d’un traitement égalitaire face à la loi, ni de protections suffisantes face à l’État ou à des acteurs privés ». - Démocratie libérale (R) : Régime politique associant à la démocratie représentative les principes de l’Etat de droit, de la garantie et de la protection de libertés et droits fondamentaux, et, selon les définitions, associant aussi le libéralisme économique. - Démocratie représentative (R) : Régime politique dans lequel les citoyens, en tant qu’« électorat-droit » ou qu’« électorat-fonction » selon respectivement les théories de la souveraineté populaire ou de la souveraineté nationale, élisent des représentants régulièrement et pour un mandat déterminé. Ces élus représentent la volonté générale. Ils votent les lois après discussions dans une ou plusieurs assemblées et les font appliquer. Les gouvernés peuvent exprimer leur opinion librement, dans les limites fixées par la loi comme l’interdiction d’appel à la haine ou au terrorisme. - Démocratie semi-directe/participative (R) : Régime politique combinant des éléments de la démocratie directe et de la démocratie représentative. Les citoyens élisent leurs représentants mais peuvent aussi prendre directement des décisions par le biais de référendums d’initiative populaire, partagée avec des élus, parlementaire, gouvernementale ou présidentielle pour voter une loi, abroger une loi, proposer qu’une loi soit discutée, changer la Constitution, ou encore révoquer un ou plusieurs élus. Ils peuvent participer aux décisions et exercer directement leur pouvoir souverain par bien d’autres manières, comme l’élaboration d’un budget participatif (souvent au niveau local), la constitution de jurys citoyens pour évaluer les élus, ou encore l’élaboration d’une loi dans un domaine particulier par une assemblée de citoyens tirés au sort. Ainsi les démocraties participatives peuvent-elles être plus ou moins directes ou plus ou moins représentatives. - Despotisme (RS) : Régime ou système politique dans lequel le pouvoir est exercé par un despote qui règne de façon absolue et arbitraire par la crainte et avec paternalisme. - Dictature (R) : Régime politique dans lequel une personne ou un groupe de personnes exercent tous les pouvoirs de façon absolue, sans qu’aucune loi ou institution ne le(s) limite(nt). (Définition de Wikipédia, inspirée notamment par la définition du Trésor de la langue française) Le terme désignait originellement en Rome antique une magistrature exceptionnelle attribuant tous les pouvoirs (imperium) à un seul homme mandaté en tant que dictateur pour une période donnée et pour répondre à une situation d’urgence militaire. (Source : Wikipédia, consulté en mars 2021) - Dictature militaire / Junte militaire (R) : Type de dictature dans lequel la ou les personne(s) au pouvoir sont investies par l’armée et sont souvent directement membres de l’armée. Dans ces régimes, c’est l’armée qui dirige sans qu’aucune loi ou institution ne la limite. Le terme « junte militaire », ou parfois simplement « junte », est devenu synonyme de dictature militaire même s’il a un sens plus précis. A l’origine le mot « junte », traduction du mot portugais ou espagnol « junta », renvoie simplement à une assemblée exécutive ; mais en français, le terme, en s’inspirant essentiellement de l’histoire des pays d’Amérique latine au cours du XXème siècle, est employé pour désigner une dictature militaire mise en place après un coup d’Etat et dans laquelle le gouvernement est un directoire, un collège, composé dans la plupart des cas d’officiers. - Doxocratie (S) : Etymologiquement, système politique où l’opinion dirige. Le terme est généralement utilisé pour qualifier une dérive de la démocratie représentative devenant alors une démocratie d’opinion dans laquelle les gouvernants prennent leur décision conformément à l’opinion publique ou pour flatter l’opinion publique. Cette « opinion publique » est issue/extrapolée à partir d’enquêtes d’opinion appelées fréquemment « sondages » qui sont relayées et souvent commandées, voire créées, par les médias. Et parfois l’« opinion publique » se confond avec ce qui se dit dans les médias dominants, relayant des supposées « pensées dominantes ». Se posent alors les questions de la représentativité des médias et des critiques formulables et formulées, notamment par des sociologues et des politistes, sur la notion d’« opinion publique », son intérêt pour le politique et les méthodes utilisées pour la « capter », l’« extraire », la « dévoiler ». - Dyarchie (R) : Régime politique dans lequel deux personnes ou groupes (formant chacun un corps uni, comme un collège) de poids égaux, même si différentes attributions peuvent être réparties entre eux, exercent ensemble le/un pouvoir politique (comme le pouvoir exécutif). - Epistocratie/Epistémocratie (RS) : -> (R) Régime politique dans lequel ceux qui exercent des fonctions politiques, comme les dirigeants ou ceux qui ont le droit de vote, sont choisis selon leurs compétences, maîtrise ou connaissances dans les domaines dans lesquels ils exercent des fonctions. Ce choix peut par exemple être lié à un niveau de diplôme, à une éducation particulière des futurs dirigeants, à une position sociale dominante dans un domaine d’expertise, à l’exercice de tel métier supposant des compétences et connaissances liées à cet exercice, ou encore à la réussite d’un examen particulier pour obtenir un droit ou une fonction particulière. -> (S) Système politique qui accorde plus de crédit ou de pouvoir à des personnes ayant une meilleure maîtrise des sujets traités dans la prise de décisions. (Wikipédia, consulté en mars 2021) - Etat policier (S) : Système politique autoritaire dans lequel les gouvernants répriment l’opposition et contrôlent la population par l’utilisation de la police. Les libertés individuelles sont fortement réduites, comme la liberté d’expression, la liberté de circulation et la liberté de réunion. Les gouvernants utilisent la police pour réprimer les contestations, souvent violemment, et usent parfois de tortures, d’emprisonnement abusifs, voire d’assassinats politiques, d’une police secrète et de propagande et surveillance de masse. Le terme est parfois utilisé en opposition à la notion d’Etat de droit. - Ethnocratie (RS) : Terme peu usité désignant un pays dans lequel le pouvoir est détenu par une ethnie particulière, c’est-à-dire par un « groupement humain qui possède une structure familiale, économique et sociale homogène, et dont l'unité repose sur une communauté de langue, de culture et de conscience de groupe. » (Définition du Larousse en ligne, consulté le 05/04/2021) - Féodalité (S) : Système politique et forme d’organisation sociale fondée sur le servage, l’hérédité de la propriété terrienne et la succession de vassalités entre les suzerains et vassaux. Ces contrats interpersonnels lient toute la société : du roi, suzerain des suzerains, jusqu’aux serfs. A noter, même si la société féodale est très rurale, que dans les villes, les communautés de métiers règlementent l’accès aux métiers et établissent des liens similaires à la vassalité avec des apprentis, des compagnons et des maîtres. - Géminocratie (RS) : Régime ou système politique dans lequel des jumeaux ou jumelles possèdent le pouvoir politique, ou à minima possèdent le pouvoir exécutif (comme en Pologne en 2006-2007 où des jumeaux étaient Président de la République et Président du Conseil des ministres). - Géniocratie (R) : Régime politique selon lequel ceux qui exercent des fonctions politiques importantes sont sélectionnés selon leur coefficient, ou quotient, intellectuel. - Gérontocratie (RS) : Régime ou système politique où le pouvoir est exercé par les personnes plus âgées, souvent car considérées plus sages ou plus compétentes.
- Heptarchie (R) : Régime politique dans lequel sept personnes ou groupes (formant chacun un corps uni, comme un collège) de poids égaux, même si différentes attributions peuvent être réparties entre eux, exercent ensemble le/un pouvoir politique (comme le pouvoir exécutif). - Hiérocratie (RS) : Régime ou système politique dans lequel le pouvoir appartient à une caste religieuse. Selon l’écrivain, philosophe et théologien protestant allemand Paul Tillich : « une théocratie n’équivaut pas à une hiérocratie (l’Église catholique romaine n’est pas une théocratie, mais une hiérocratie car la hiérarchie y gouverne). Il y a théocratie quand la volonté de Dieu gouverne directement par l’intermédiaire des lois de l’État ; on doit bien distinguer ces deux concepts. » (Paul Tillich, Substance catholique et principe protestant, Labor et Fides, 1996, page 344) (Source : Wiktionnaire [fr.wiktionary.org], consulté le 05/04/2021) - Idiocratie/Imbécilocratie/Crétinocratie/Stupidocratie (S) : Terme péjoratif désignant le gouvernement par les idiots, les imbéciles, les crétins, les gens stupides, les sots. - Kleptocratie (S) : Forme de gouvernement où l’autorité est exercée par des personnes pratiquant la corruption (détournement de fonds publics, par exemple) pour s’enrichir et/ou accroître leur pouvoir. (Définition du Larousse en ligne, consulté en mars 2021) - Méritocratie (S) : Système politique, économique, culturel et/ou social qui tend à promouvoir les individus en fonction de leur mérite personnel et non en fonction de leur richesse, de leur origine sociale ou de leurs relations individuelles (copinage/favoritisme). Le mérite est un terme vague et polysémique. Le mérite peut donc être fondé sur des aptitudes, le travail, les efforts, les compétences, l’intelligence, la vertu, les qualités, l’expérience, les diplômes, etcetera ; mais surtout sur la reconnaissance par la société ou par les pairs de ce « mérite ». La définition du « mérite » et surtout les conditions, les conventions, les processus qui permettent et conduisent à la reconnaissance de ce « mérite » sont critiquables et sont critiqués puisque la définition du mérite et les conditions de son attribution ne sont pas uniques, universelles et immuables, et cachent parfois une sélection inégalitaire et injuste en la légitimant. La méritocratie, pour être vraiment une méritocratie, doit être fondée sur l’égalité des chances, c’est-à-dire que tous les individus doivent disposer des mêmes opportunités qu’il leur conviendrait de saisir ou non et de les faire aboutir ou non selon leurs capacités et leur volonté individuelles, mais également sur la liberté individuelle et sur une véritable reconnaissance de la « réussite », du « mérite » de chacun. - Monarchie (R (et RS)) : -> Synonyme de Royauté (R) : Régime politique dans lequel le chef de l’Etat tient ses fonctions de l’hérédité. -> Synonyme de Monocratie (RS) : Régime ou système politique dans lequel le pouvoir est exercé par une seule personne. - Monarchie absolue (R) : Régime politique dans lequel le chef de l’Etat tient ses fonctions de l’hérédité - qu’on le nomme Roi, Empereur, Prince ou autrement -, détient tous les pouvoirs et les exerce sans être contrôlé et limité par une autre institution. Dans une monarchie absolue, le monarque est tout de même tenu en principe de respecter une Constitution coutumière, par exemple : les Lois fondamentales du Royaume de France. - Monarchie constitutionnelle (R) : Type de monarchie, en opposition à la monarchie absolue, dans lequel les pouvoirs du monarque sont limités par une constitution, des lois fondamentales ou des coutumes. Dans ces régimes, il existe une séparation des pouvoirs entre le monarque, disposant parfois d’un pouvoir faible en comparaison d’autres institutions comme le Premier Ministre, et d’autres institutions comme un gouvernement ou un parlement. - Monarchie élective (+ démocratie plébiscitaire/référendaire) (R) : Type de monarchie dans lequel le chef de l’Etat ne tient pas ses fonctions de l’hérédité mais de l’élection, qu’il soit élu par le peuple, par une classe, par quelques familles ou par quelques personnes. Certains qualifient les démocraties plébiscitaires ou référendaires de monarchies électives puisque dans ces régimes les pouvoirs sont détenus dans les faits par une seule personne, soit du fait d’autres institutions trop faibles, soit du fait de son influence ; cette personne tire sa légitimité d’une élection, et souvent mais pas toujours des référendums ; et elle peut être renversée en théorie (mais pas forcément en pratique si les élections sont truquées) si une élection, voire un référendum, lui est défavorable. - Monarchie parlementaire (R) : Régime associant une monarchie constitutionnelle et un régime parlementaire. Ou, en d’autres termes, régime parlementaire où le chef d’Etat est un monarque. - Népotisme (S) : « Tendance à accorder des avantages aux membres de sa famille, à ses amis ou à ses relations indépendamment de leur valeur » (CNRTL, consulté le 04/04/2021), « voire à des membres d’un groupe d’origine, ethnique ou religieux commun […] Il est alors synonyme de favoritisme ou de copinage. » (Wikipédia, consulté le 04/04/2021) Dans son sens premier et le plus étroit, le népotisme désigne le « favoritisme de certains papes envers leurs neveux, les membres de leur famille, dans l'administration des affaires. » (CNRTL) - Nomocratie (R) : « Régime politique dans lequel une loi, fixée une fois pour toutes, représente l’autorité suprême ». (Définition du dictionnaire d’Encyclopædia Universalis, consulté le 05/04/2021 [www.universalis.fr/dictionnaire/nomocratie/]) Si gouvernement il devait y avoir par la suite, il serait tenu d’agir en conformité avec ce ou ces lois suprêmes. - Ochlocratie (S) : Terme péjoratif et tombé en désuétude désignant une dégénérescence, une dérive, de la démocratie. Le pouvoir du peuple devient pouvoir de la foule (« okhlos » en grec). La foule, la multitude, la populace est une masse manipulable, tumultueuse, et passionnelle qui impose sa volonté incertaine, changeante et chaotique. Le chaos politique, la vulgarité, la médiocrité et parfois la violence y règnent. Les lois et les mœurs ne sont plus respectées. Et au sein de la foule, les individus en lutte entre eux tentent d’influencer la masse par la démagogie, le clientélisme ou encore le populisme. - Oligarchie (RS) : Régime ou système politique dans lequel le pouvoir est détenu par un petit groupe de personnes, par une ou quelques familles, ou par une partie de la population formant une classe dominante. - Oligarchie élective (R) : Type d’oligarchie où ceux qui exercent le pouvoir sont élus.
- Panarchie (S) : Système politique dans lequel chaque individu est libre de s’affilier au gouvernement qu’il souhaite, voire à aucun gouvernement. Ces gouvernements ne sont attachés à aucun territoire mais peuvent former des alliances ou des confédérations pour s’occuper des questions attachées à un territoire donné. En plus des rapports entre individus affiliés à un même gouvernement et dont ce dernier définit les règles, les rapports entre individus sont régis par les règles du droit international, qui peuvent par exemple interdire toute forme de meurtre même sur ceux non affiliés à un gouvernement et régir les normes et procédures en cas de litiges entre des membres de gouvernements différents. - Particratie/Partitocratie (RS) : Terme souvent péjoratif désignant un système politique, ou un régime politique si l’appartenance à un parti est absolument requise par la loi ou la constitution pour pouvoir exercer une fonction politique, dans lequel les partis politiques détiennent la plupart sinon la totalité des pouvoirs. Le mot est souvent utilisé pour critiquer les régimes parlementaires (ou parfois plus généralement la démocratie représentative) qui seraient alors soumis aux logiques d’alliances entre partis qui portent atteinte à la volonté populaire s’exprimant lors de l’élection, au risque d’une monopolisation du pouvoir par un seul parti ou quelques partis dominants, au risque que les cadres du parti non élus contrôlent les élus de ce parti, et au risque du non respect du principe de séparation des pouvoirs lorsqu’un parti détient l’ensemble des organes du pouvoir ou du moins les principaux (par exemple : un Président de la République, un Premier ministre et une majorité dans les assemblées législatives qui sont du même parti). - Parti unique (dont des Etats communistes appliquant la dictature du prolétariat et une « démocratie populaire » [ce sont les mots employés par ces régimes]) (R) : Régime politique dans lequel un seul parti est légalement ou constitutionnellement autorisé à gouverner, voire se confond avec l’Etat lui-même. Ces régimes sont du coup et par nature des régimes autoritaires ou totalitaires. Le pouvoir est de fait concentré dans les mains des cadres du parti, voire dans les mains du leader du parti. Parfois des régimes où plusieurs partis existent sont qualifiés de régime à parti unique lorsqu’un parti politique spécifique est dominant, du fait d’une loi ou de la constitution lui accordant un rôle dirigeant, et que les autres partis sont subordonnés à ce parti dans une coalition unique. Les Etats communistes (à ne pas confondre avec la société communiste) sont des régimes à parti unique dans lesquels le parti unique est le parti communiste/socialiste/ouvrier et sont censés mettre en œuvre la dictature du prolétariat issue de l’idéologie marxiste-léniniste. Ces Etats communistes nomment parfois leur régime de « démocratie populaire », et souvent à des fins de propagande. - Patriarcat/phallocratie et Matriarcat/Gynocratie/Gynécocratie (R) : Régimes politiques dans lesquels le pouvoir politique est exercé exclusivement par un des deux sexes : les hommes (pour les premiers termes) ou les femmes (pour les derniers termes). - Pentarchie (R) : Régime politique dans lequel cinq personnes ou groupes (formant chacun un corps uni, comme un collège) de poids égaux, même si différentes attributions peuvent être réparties entre eux, exercent ensemble le/un pouvoir politique (comme le pouvoir exécutif). - Plantocratie (S) : Terme peu usité désignant le système politique, économique et social des plantations à l’époque des Empires coloniaux avec leur hiérarchie sociale : maîtres étrangers au territoire et propriétaires des plantations, et parfois esclaves affranchis propriétaires, puis engagés venant généralement des pays d’origine des maîtres, et enfin les esclaves généralement importés ; leur économie faite uniquement pour l’exportation des produits des plantations vers les Etats colonisateurs ; l’acculturation forcée des populations locales et importées à la culture de l’Etat colonisateur ; etcetera. - Ploutocratie (RS) : Régime ou système politique dans lequel la puissance financière et économique est prépondérante, soit en détenant directement le pouvoir, soit en influençant le pouvoir politique. - Pluricratie (RS) : Régime ou système politique dans lequel le pouvoir est exercé par plusieurs personnes. - Polyarchie (S) : Système politique théorisé par le politiste américain Robert Alan Dahl « pour décrire le fonctionnement politique des sociétés industrielles occidentales. Les caractères constitutifs de la polyarchie sont la dispersion des sources du pouvoir, le droit pour tous de participer à la désignation des autorités politiques et une organisation qui tend efficacement au règlement pacifique des conflits. Dahl a voulu éviter la confusion, si dangereuse dans le vocabulaire de la science politique, des faits et des valeurs, et il a clairement distingué l'idéal de la démocratie du fait polyarchique, tout en admettant que les diverses formes de la polyarchie puissent être considérées comme des approximations, plus ou moins bonnes, de la démocratie. » (Source : Encyclopædia Universalis, consulté le 07/04/2021 [www.universalis.fr/encyclopedie/polyarchie/]) La polyarchie peut aussi plus simplement signifiée en analyse des politiques publiques qu’il y a de nombreux pouvoirs concourants à la décision publique prise in fine par les élus, c’est-à-dire un pluralisme d’acteurs (économiques, sociaux, administratifs, culturels, etcetera), avec leurs intérêts, leurs visions du monde, en concurrence et négociation lors du processus de décision. Enfin, le terme pris dans un sens très large et étymologique signifie que le pouvoir est détenu par plusieurs organes, que la gouvernance s’effectue à plusieurs. - Pornocratie (S) : Système politique dans lequel les gouvernant•e•s sont influencé•e•s par leurs/des courtisan•e•s ou des prostitué•e•s.
- Régime d’assemblée/conventionnel (RS) : Parmi les démocraties représentatives, monarchies ou républiques, régime ou système politique dans lequel une unique assemblée élue (parfois parmi plusieurs assemblées) détient la totalité, ou une majorité, des pouvoirs politiques. On utilise ce terme surtout pour qualifier des régimes parlementaires dans lesquels du fait de la pratique et par une subordination du pouvoir exécutif, et plus rarement du pouvoir judiciaire, une assemblée législative détient une majorité des pouvoirs. - Régime directorial/collégial (R) : Régime politique dans lequel le pouvoir exécutif est confié à un groupe de membres qui l’exercent simultanément (collégialité). Le collège, qui a donc le rôle de chef de l’Etat et de chef du gouvernement, prend généralement ses décisions à la majorité ; décisions qui sont ensuite assumées par l’ensemble du groupe. Si le collège possède un président, celui-ci ne serre qu’à représenter l’Etat et ne possède pas de pouvoirs propres, sinon parfois de manière tout de même (très) limitée dans des cas très particuliers comme en cas d’urgence en Suisse (articles 16 et 26 de la Loi fédérale 172.010 du 21 mars 1997 sur l’organisation du gouvernement et de l’administration). (Définition inspirée de Wikipédia, consulté le 03/04/2021) - Régime parlementaire (R) : Parmi les démocraties représentatives, monarchies ou républiques, régime politique fondé sur une séparation souple des pouvoirs, dans lequel le gouvernement est dirigé par un chef souvent appelé « Premier ministre » distinct du chef de l’Etat, et SURTOUT dans lequel le gouvernement est responsable devant le corps législatif, c’est-à-dire qu’il peut être renversé par lui et doit lui rendre des comptes, et que bien souvent en contrepartie le Premier ministre ou le chef de l’Etat peut le dissoudre (ou au moins dissoudre l’assemblée la plus importante). Le régime parlementaire est dit « moniste » si le gouvernement est uniquement responsable devant le corps législatif. Et il est dit « dualiste » si, en plus d’une responsabilité devant le corps législatif, le gouvernement est responsable devant le chef de l’Etat. - Régime présidentiel (R) : Parmi les démocraties représentatives républicaines (donc pas dans les monarchies), régime politique fondé sur une séparation stricte des pouvoirs, dans lequel le Président est à la fois chef du gouvernement et chef de l’Etat, et SURTOUT dans lequel le gouvernement n’est pas responsable devant le corps législatif, c’est-à-dire qu’il ne peut être renversé par lui et qu’en retour il ne peut pas le dissoudre. - Régime semi-présidentiel/semi-parlementaire (RS) : Parmi les démocraties représentatives, régime ou système politique théorisé par le juriste français Maurice Duverger associant des caractéristiques du régime présidentiel et du régime parlementaire. Il est caractérisé par un chef d’Etat élu au suffrage universel direct et disposant de prérogatives importantes qui lui sont propres, et un gouvernement responsable devant le parlement. Le chef de l’Etat dispose dans ce type de régime d’une légitimité populaire et de pouvoirs importants, essentiellement relatifs au pouvoir exécutif, et est responsable politiquement comme le Premier ministre, à des degrés divers selon les constitutions ou la pratique des pays. Certains universitaires et constitutionnalistes critiquent cette notion en disant que ce n’est qu’une variante du régime parlementaire, notamment pour le cas du système politique de la Vème République française qualifié de « système présidentialiste (dualiste) » hors période de cohabitation par la constitutionnaliste Marie-Anne Cohendet, et qu’on pourrait également nommer : régime parlementaire à captation présidentielle (ou présidentialisé). - République (R) : Régime politique dans lequel les personnes exerçant le pouvoir sont élues, l’Etat et ses biens n’appartiennent à personne, ou plutôt appartiennent à tous, ET où le pouvoir ne saurait être exercé par une seule personne. - Réseaucratie (S) : Terme peu usité qualifiant un système politique ou social dans lequel les personnes appartenant à des réseaux sociaux et/ou politiques spécifiques ont du fait de ces réseaux des informations pertinentes plus simples à obtenir et des accès privilégiés à certains emplois, à certains postes, à certaines fonctions, ou à certains élus pour les influencer. - Robocratie (RS) : Régime ou système politique dans lequel les robots, et plus généralement l’intelligence artificielle, possèdent le pouvoir et gouvernent à la place des être humains. - Sociocratie (R) : Mode de gouvernance d’une organisation ou d’une société partagée par tous, permettant l’auto-organisation et fondée sur quatre règles fondamentales : le consentement, les cercles, le double lien et l’élection sans candidat. Selon le site Sociocratie.net (consulté le 04/04/2021), 1ère règle : « une décision est prise par consentement s'il n'y a aucune objection importante et argumentée qui lui est opposée. Toutes les décisions ne sont pas forcément prises par consentement, notamment pour la gestion courante des affaires. Cependant, il est décidé par consentement quelles décisions peuvent échapper à la règle, comment et par qui elles sont prises et pour quelle durée il est possible de procéder autrement que par consentement. » 2ème règle : « La structure de décision de l'organisation est parallèle à sa structure fonctionnelle. À chaque élément de celle-ci correspond un cercle. Les cercles sont connectés entre eux et organisent leur fonctionnement en utilisant la règle du consentement. Tous les membres de l'organisation appartiennent à au moins un cercle. Chaque cercle est notamment responsable de la définition de sa mission, sa vision et ses objectifs, de l'organisation de son fonctionnement et de la mise en œuvre des objectifs définis par le cercle de niveau supérieur. » 3ème règle : « Un cercle est relié au cercle de niveau immédiatement supérieur par deux personnes distinctes qui participent pleinement aux deux cercles. L'une est élue par le cercle et le représente ; l'autre est désignée par le cercle de niveau supérieur et est le leader fonctionnel du cercle. » 4ème règle : « Quand il s'agit de choisir une personne pour occuper une fonction, un cercle sociocratique procède à une discussion ouverte et argumentée aboutissant à une nomination par consentement. L'absence de candidat garantit qu'il n'y a pas de perdant, et le consentement que chacun est convaincu que le meilleur choix possible a été fait. » - Stochocratie/Clérocratie/Klerostocratie/Lotocratie (R) : Régime politique dans lequel les représentants du peuple et/ou les gouvernants sont désignés par tirage au sol. Ce mode de désignation fut caractéristique de la démocratie athénienne. - Stratocratie (R) : Régime politique « dans lequel l’Etat et l’armée sont traditionnellement et constitutionnellement la même entité, et où les postes gouvernementaux sont toujours occupés par des officiers et chefs militaires. Elle est différente de la dictature militaire ou de la junte militaire, dans laquelle le pouvoir politique de l'armée n'est pas appliqué ou même soutenu par d'autres lois. » (Wikipédia, consulté le 04/04/2021) « La gouvernance revient aux militaires d'un point de vue étatique, mais aussi localement avec des chefs de guerres » (Aquaportail.com, consulté le 04/04/2021)
- Technocratie (S) : Forme de gouvernement où la place des experts techniques et de leurs méthodes est centrale dans les prises de décision. Selon ceux qui utilisent péjorativement le terme, ces technocrates privilégieraient les données techniques par rapport aux facteurs humains et sociaux. - Tétrarchie (R) : Régime politique dans lequel quatre personnes ou groupes (formant chacun un corps uni, comme un collège) de poids égaux, même si différentes attributions peuvent être réparties entre eux, exercent ensemble le/un pouvoir politique (comme le pouvoir exécutif). - Thalassocratie (S) : « Etat dont la puissance réside dans la suprématie qu'il possède sur les mers » (Définition du Larousse en ligne, consulté le 07/04/2021) - Théocratie (R) : Régime politique dans lequel « l'autorité politique a une assise d'ordre divin et où le détenteur du pouvoir est soit l'incarnation d'un dieu (dalaï-lama), soit son descendant (Inca), soit encore son ministre (grand prêtre chez les Hébreux). [Dans un État théocratique pur, la loi civile et la loi religieuse se confondent.] » (Définition du Larousse en ligne, consulté le 05/04/2021) Dans ce régime, le pouvoir émane de Dieu : « l'agir humain, dans toute son ampleur, reçoit sa norme du divin » (Rémi Brague, La loi de Dieu, Histoire philosophique d'une alliance, Paris, Gallimard, 2008, p.24). - Timocratie/Timarchie (S) : Système politique évoqué par le philosophe grec Platon (né vers 428/427 avant J.-C. et mort vers 348/347 avant J.-C.) dans lequel les aristocrates se sont détournés de l’éducation intellectuelle, de la philosophie et de la quête du bien commun et recherchent les honneurs et tout ce qui a de la valeur. Pour Platon, c’est la première étape de la dégénérescence du gouvernement de la Cité idéale, qui est une aristocratie, l’étape suivante étant l’oligarchie ploutocratique. Si on généralise le concept, la timocratie est donc un système politique dans lequel les gouvernants recherchent avec avidité les honneurs, la dignité, le fait d’être admirés et de se sentir supérieurs, et le pouvoir en lui-même ; et l’amour de la guerre, le courage et la gloire peuvent devenir à leurs yeux des vertus. - Totalitarisme (S) : Système politique caractérisé par l’imposition d’une idéologie officielle érigée en dogme et promettant l’avènement d’une humanité parfaite, un parti unique de masse s’appropriant l’Etat, un contrôle policier des populations par la terreur, une direction de l’économie par l’Etat, et un monopole des moyens de communication de masse. L’Etat exerce ainsi un contrôle total de la société, ou du moins essaye, allant jusqu’à la volonté de contrôler ce que pensent les individus. - Triumvirat (R) : Régime politique dans lequel trois personnes ou groupes (formant chacun un corps uni, comme un collège) de poids égaux, même si différentes attributions peuvent être réparties entre eux, exercent ensemble le/un pouvoir politique (comme le pouvoir exécutif). - Tyrannie (S) : Système politique dans lequel le pouvoir est exercé par un tyran qui règne de façon absolue et arbitraire, après avoir pris le pouvoir illégitimement et qui l’exerce en dépit des lois, et pour satisfaire ses propres intérêts, que ce soit en terme de richesse, d’honneur ou d’avidité pour le pouvoir. - Voyoucratie (S) : Terme péjoratif désignant soit un milieu dans lequel les voyous, les bandits, les brigands sont très nombreux (parfois ce n’est pas le cas objectivement, ou alors seulement lors d’un événement, mais c’est vrai aux yeux de la personne qui utilise le terme) avec leur mode de vie particulier, avec leur manière de vivre, avec leurs comportements, soit le fait que ceux qui détiennent le pouvoir ou occupent des postes de pouvoir se comportent et/ou utilisent des méthodes de voyou, soit un territoire dont les bandits, les réseaux criminels, voire des mafieux, ont pris le contrôle et y font la loi (et donc l’Etat non : il ne contrôle plus ce territoire). Note : Il y a 72 tirets dans les définitions (donc sans compter les flèches ou les multiples définitions dans les définitions) (ou 71 points virgules +1 dans la liste des noms)
merci pour votre vidéo très utile ! c'est fascinant !
Plutôt que rejeter les droits naturels, il vaut mieux garder (comme supra-constitutionnels) ceux qui font consensus, tel que la liberté, la sûreté, la résistance à l'oppression. Puis réfléchir aux autres sur la base de la validité de ceux-ci.
@@epistoskratos favorable à un échange vidéo (visio) ?
@@epistoskratos je comprends, bon courage pour ce que vous devez faire. Continuons donc ici l'échange, même si c'est moins dynamique. Connaissez vous la distinction entre droit naturel classique et droit naturel moderne ? Il me semble comprendre que non, mais peut-être me trompe je. La différence, en résumé et en très bref, c'est que le droit naturel classique était un droit d'origine divine, alors que le droit naturel moderne met de côté la considération transcendantale en affirmant que le droit naturel peut se conceptualiser depuis la seule raison humaine. En ce sens il n'y a pas clôture du débat philosophique, mais au contraire une ouverture de celui-ci. C'est bien aux hommes de raisonner, d'observer la nature, les lois naturelles (par la science) et de chercher à se connaitre, à connaitre la nature humaine, notamment sur la base de ses besoins, pour parvenir à définir que sont et quels sont les droits naturels. Il me semble observer que c'est plutôt le droit positif, sorte de technique juridique, qui ferme ou rejette la dimension philosophique, spirituelle, métaphysique qu'ouvre le droit naturel, pour ne garder qu'une conception "mécaniste" de la loi. Il me semble d'ailleurs que le droit naturel n'est plus enseigné dans les universités de droit. Ce qui m'apparait commun une conséquence de la période matérialiste que nous traversons. Sur la liberté, il me semble que vous raisonnez depuis un point de vue contemporain, avec les problématiques d'aujourd'hui. En bref l'individualisme (qui atomise la société). Hors du point de vue philosophique, même si ce thème est débattu depuis toujours, l'important est qu'il s'agisse d'un principe. Par l'observation il est possible de constater que la liberté est consubstantielle à l'homme. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on emprisonne les délinquants. Pas pour les empêcher de nuire comme les criminels, mais pour les punir de leur actes en leur retirant momentanément un besoin (et donc un droit du point de vue philosophique) consubstantiel à la nature humaine. Et en réalité, commun aux autres animaux. Mettez un animal en cage, il essayera de s'échapper pour retrouver sa liberté. Il faudrait que je développe sur la liberté, et cela aurait été plus facile à l'oral, mais je laisse ça de côté pour en venir à la propriété. De la même façon que pour la liberté, il faut recontextualiser cette notion qui a pris un autre sens aujourd'hui. Au 13e siècle il était fréquent qu'un même champ pouvait appartenir à plusieurs propriétaires, selon les usages qu'ils en faisaient. Agriculture, élevage, entrepôt... Il s'agissait de propriété d'usage et non, comme souvent aujourd'hui dans les cas qui posent problème de propriété lucrative. C'est dans le concept de propriété d'usage qu'il faut comprendre le droit naturel de propriété. Ce qui ne vient pas en opposition avec la propriété commune du coup. Dès que possible, moi aussi je manque de temps, je regarderai vos autres vidéos.
qu’elle est la différence entre coutume constitutionnelle et convention de la constitution ?
Pouvez-nous nous parlez un peut de la présence des texté pour la constitution écrite et l’absence des textes pour les constitution coutumière
??
@@epistoskratos merci de cette réponse oui j’ai une autre question à savoir les applications et les vocations de la constitution coutumière et constitution écrite du côté semblable?
@@epistoskratos je parle de la vocation et l’application de la constitution coutumière et constitution écrite quand on les compares on est obligé de parler la dissemblance et la ressemblance no ?
@@epistoskratos oh vous êtes en vacances alors profitez en bien 😌
@@epistoskratos merci pour votre réponse ça m’aidera je sais 😌
Merci ça m'aide beaucoup
Thank you for this well detailed video
Merci beaucoup ,vous m’avez beaucoup aidé 👍.
Très bonne vidéo, continuez ainsi
Please keep these coming man. #1 view provider Promo-SM.
This was a super video!!! #1 subs provider -> P R O M O S M!
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Lourd la série mec !
Bonjour et merci pour cette superbe video , pensez vous que la constitution coutumière est plus souple étant donné qu’elle n’est pas écrite ?
La personne ne peut pas être vivants. Il faut d’abord comprendre la différence entre la personne (c’est quoi une personne) et Être Humain Vivant Libre et Souverain, Monarque de ses bien, comme son corp, par exemple. Regardez, plus tôt, le Cestui qui vie Act 1666 et Pactum de Singularis Caelum. La constitution c’est pour les citoyens et non pas pour l’Etre Humain Souverain.
Mais une révolution se fait lorsque justement le dialogue entre les dirigeants et le peuple est inexistante. Ce qu'il se passe actuellement. La dernière initiative (qui est un fiasco) du gouvernement pour remettre une once de démocratie dans notre pays était le Grand débat. Aujourd'hui nous vivons en démocrature et pas en démocratie. La récolte est justifiée
@@epistoskratos Il y a mainte et mainte manière de pouvoir changer les choses. Il y a la forme que tu as donné en effet qui permet au peuple de suivre la "procédure" habituelle de la démocratie. Mais aujourd'hui le peuple n'est plus écouté, on ne le questionne plus, le pouvoir en à que faire de son avis. C'est pour ça que j'insiste sur le terme "démocrature" qui consiste à appliquer la liberté sous contrôle autoritaire. Le réformisme c'est bien, mais la révolution est encore mieux. Dans un contexte où le pouvoir n'écoute plus le peuple et ne le craint plus, pire même, que le pouvoir réprime le peuple lorsque ce dernier cherche à dire que cela ne va pas (grève, manifestations...) Que devons nous faire ? S'organiser comme tu le dis, mais autant s'organiser par l'autogestion et ne plus passer par des "élu.e.s".
@@epistoskratos Je suis d'accord avec toi, je pense que cela ne sert pas à grand chose de chercher à se convaincre mutuellement ahah Je suis anarchiste et je suis pour l'abolition de l'Etat ainsi que de toutes formes de nomination et contre l'argent. En tous cas, C'est une super vidéo que tu as présenté 😉
@@epistoskratos Tu pourrais me rappeler ton discord ? J'ai des vidéos à te montrer ;)
Salut et MERCI ... Ton partage sur le sujet , " La SOUVERAINTE " est d'une importance CAPITAL par les temps qui court !
Bon épisode 😉
@@epistoskratos De rien voyons, n'est-ce pas normal de s'entraider entre TH-camr ? 😁
Hello Epistos Kratos, Merci pour ta vidéo sur notre jeu j'espère que tu as pu profiter de l'expérience ! En effet le jeu est toujours en cours de développement, et nous continuons de faire des mises à jour régulières du jeu. Nous prévoyons également une grosse mise à jour prochainement. J'espère que tu pourras retester le jeu avec les majs ! Bonne jourée :)
@@epistoskratos Bonjour ! Merci de votre réponse, la prochaine grosse maj changera le jeu du tout au tout ! On travaille d'arrache-pied afin de la sortir au plus vite ! J'ai hâte de voir la deuxième partie, merci encore pour vos vidéos ! Bonne journée,
Je ne comprends pas pourquoi tu as censuré mon dernier message.
D'accord merci.
J'aimerai qu'on m'explique pourquoi les personnes de couleurs immigrent-elles toujours plus massivement en France et en Europe chaque année si nos pays sont supposés si racistes... Et celles qui sont présentes en France, pour rien au monde elles n'en déménageraient. Quant au racisme anti-blancs bien sûr qu'il se répand et prolifère dans toute la société et notamment dans les quartiers et les banlieues comme l'a démontré par exemple avec son livre Tariq Yildiz, "le racisme anti-blanc: ne pas en parler: un déni de réalité".
@@epistoskratos Merci de votre réponse. Vous avez répondu à ma question qui était posée sous forme ironique... La France accueille chaque année entre 250 000 ou 420 000 «entrées sur le territoire». Pardon, mais si ce n'est pas une immigration massive je ne sais pas ce que c'est... d'ailleurs ,à tort ou a raison, la question n'est pas là, en tous cas on en est même arrivé à parler de grand remplacement. Ce n'est pas le fruit du hasard si cette expression fait désormais florès et ne disparaitra pas d'un coup de baguette magique dans le débat publique. Par ailleurs, les 95% de ces immigrés ne proviennent pas de pays en guerre, mais du regroupement familial, de demandes d'asile, de clandestins etc... Ne soyons pas naïfs, les raisons qui poussent bien évidemment tous ces peuples à émigrer vers l'Europe est le confort, et les innombrables aides sociales qui pleuvent littéralement...
@@epistoskratos Presqu'un demi million d'immigrés par an ce n'est pas tant que ça?? Vous plaisantez j'espère, c'est gigantesque... D'autant plus que bien peu d'entre eux repartent. Par ailleurs, je ne parle pas seulement des "migrants" mais de toute l'immigration ("régulière" et irrégulière) qui déboule en France chaque année. Non, il ne faudra pas 150 ans pour qu'ils soient majoritaires sur notre sol, loin s'en faut. A ce rythme, d'autant qu'ils font plus d'enfants que nous, dans quelques décennies au mieux l'affaire est pliée. Le grand remplacement est déjà en train de s'opérer... Je ne vous ferais pas l'insulte de vous inviter à aller faire un tour dans bon nombre de villes pour le constater. Les blancs ont même déjà quasiment disparu dans certaines d'entre elles... "s'ils partent c'est qu'ils ont des raisons". Vous savez, au risque de me répéter la France est un pays ultra généreux en terme d'aides sociales, de soins médicaux etc.. sans parler que c'est un très joli pays où le climat est agréable etc.. .qui n'aurait pas envie d'y vivre? surtout quand on est issu d'un pays en voie de développement, comme en Afrique. Vous savez, il ne faut pas être naïf, les africains savent que c'est open bar désormais en Europe et qu'on y entre comme dans du beurre à cause de notre politique de bisounours. C'est étrange comment vous justifier de devoir accepter cette immigration massive. Vous savez, il y aura toujours de bonnes raisons à tous ces gens de venir immigrer chez nous. Une énorme partie des demandeurs d'asile ne viennent pas du tout de pays en guerre. Et puis, encore une fois, ils ne choisissent pas l'Europe par hasard... Vous parlez d'assimilation, vous n'êtes pas sans savoir que le modèle d'assimilation est mort et enterré. Michèle Tribalat pour ne citer qu'elle l'a très bien expliqué dans un livre "Assimilation: la fin du modèle français". D'ailleurs vous avez remarqué qu'on ne parle plus d'assimilation, ni même d'intégration mais d'inclusion désormais... Sinon avez vous entendu parler des innombrables zones de non droit et des territoires perdus de la république? C'est une catastrophe ça aussi... Sans bien sûr parler du fondamentalisme islamique qui se répand dans notre "société"... Notre pays se fragmente de partout. D'ailleurs même Hollande avant de quitter l'Elysée parlait d'ailleurs de la sécession des territoires et une partition de la France... Sans parler de Gérard Collomb le ministre de l'intérieur qui a expliqué en voyant l'effondrement de notre pays que "aujourd'hui on vit côte à côte, demain je crains qu' on vive face à face" L'éducation nationale? ce n'est plus un secret pour personne qu'elle va très profondément mal elle aussi. De plus la culture française n'a jamais été autant fragilisée qu'aujourd'hui... Ces thèmes mériteraient évidemment d'être développés... Ce n'est pas un tableau très reluisant que je vous fais, mais je crois qu'en cette période très grave que nous vivons il est important d'être lucide sur la situation. Merci à vous en tous cas pour cet échange.