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Régis Michel
เข้าร่วมเมื่อ 14 พ.ย. 2011
ZANATANY 2005
Le 26 juin 1960, Madagascar devient indépendant. Après 65 années de colonisation, la France se retire de l’une de ses plus belles colonies. Les fonctionnaires de l’Etat français s’en retournent en métrôpole et de nombreux colons font leurs valises. L’histoire qui lie les deux pays n’est pas terminée pour autant. La France laisse sur place de nombreux cadres qui aideront le nouvel Etat indépendant et de nombreuses familles restent dans l’île, conservant leurs terres et leurs affaires. Pendant encore près quinze ans, ces "vazahas" (étrangers en malgache) sont encore ici "chez eux".
L’avènement de la deuxième République malgache en 1975 met fin à cette histoire d’amour. La nationalisation des terres et des sociétés commerciales entrainent le départ de la majorité des anciens colons encore présents dans l’île. Quelques uns pourtant vont rester, ne pouvant partir ou ne sachant où aller. A Madagascar, on les appelle "vazahas zanatany". Zanatany, les "enfants de la terre" ... combien sont-ils encore à vivre dans la "Grande Ile" ? Quelques dizaines... une ou deux centaines tout au plus. Qui sont-ils ?
Olivier Maurice, dit "Fanfan", marin-pêcheur dans la baie de Diego-Suarez comme son père et son grand-père avant lui. Un personnage haut en couleurs connu de tous dans la ville et ses environs. Agé de 80 ans, malade, Fanfan refuse aujourd’hui d’aller se faire soigner en France de peur d’y rester. Le vieil homme tient à mourir sur cette terre qui l’a vu naitre.
Sa cousine, Denise Barret, est une forte femme crainte mais respectée ! A 70 ans, elle continue de s'occuper de ses vaches et de ses terres au nord de la ville. Elle accueille l'indésirable le fusil à la main mais ouvre toute grande sa maison à l’étranger de passage. Infirmière, monitrice d’auto-école, chauffeur de bus, éleveur... Denise a exercé tous les métiers et sillonné toute l’île. "Madagascar est mon pays, dit-elle. J'aurais sans doute pu en partir lors de l'indépendance ou en 75 quand les français n'étaient plus bien vus ici. Mais vous savez, ici, on est loin de tout. Le monde entier semble étranger à cette terre, même la France qui est officiellement mon pays. Sans doute parce que Madagascar est une île. Notre attachement est différent de celui des pieds-noirs en Algérie. Nous sommes des insulaires, d'une île pas comme les autres !". A Tuléar, le grand port du sud-est, c'est la famille Flottes. Les parents étaient d'origine bordelaise, agents maritimes et assureurs. Dès les années 20 et jusqu'à l'indépendance de l'île, la famille était l'une des plus entreprenantes parmi les colons de la ville. Dans les années 60, elle a hélas tout perdu. En 2004, seules Irène et Alberte sont encore là. Agées de 78 et 80 ans, les deux soeurs, deux vieilles filles veillent sur une propriété en friche et une maison en ruines...
A Ambatolampy, c'est la famille Murat apparentée à l'ancien Premier Ministre français Raymond Barre. Veuve depuis une trentaine d'années, Mme Murat et ses cinq fils continue d'exploiter la propriété familiale. 1000 hectares de bois, de rizières et surtout une briquetterie créée dans les années 30. Mme Murat est, elle, d'origine noble. Elle est née « De la Haye Duponsel« . Elle se fiche pourtant de ses quartiers de noblesse. Dans son île natale, ils n'ont pas cours ! "Mes ancêtres étaient officiers de la Marine et grands planteurs à l'île Maurice. Là-bas, c'est sûr, leurs particules signifiaient quelque chose. Ici, c'est une terre d'aventure et seul le courage des hommes a compté. L'île est immense mais elle est hors du monde !". Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, le film nous entraine à la rencontre de ces "vazaha zanatany". Il nous conduit sur leurs terres arides du nord, dans leurs cases de la côte Est, dans la maison de retraite d’Antsirabe où certains ont finalement trouvé refuge. Ce long voyage dans les mémoires composent un magnifique roman d’aventure, une galerie de portraits riche d’humanité, d’espoirs déçus et de bonheurs immenses. Certains de ces "vazaha kely" , "petits blancs" en malgache, sont nostalgiques et aigris, mais la plupart sont résolument heureux sur la terre qui les a vu naître. Nombre de ces petits colons sans fortune n'ont même jamais vu la France. Celle-ci les a même oubliés. Sont-ils alors chez eux dans la Grande Ile ? Se sentent-ils français ou malgaches, ni l’un ni l’autre ou un peu des deux ? Leurs réponses éclairent d’une autre lumière l’histoire de ce pays.
L’avènement de la deuxième République malgache en 1975 met fin à cette histoire d’amour. La nationalisation des terres et des sociétés commerciales entrainent le départ de la majorité des anciens colons encore présents dans l’île. Quelques uns pourtant vont rester, ne pouvant partir ou ne sachant où aller. A Madagascar, on les appelle "vazahas zanatany". Zanatany, les "enfants de la terre" ... combien sont-ils encore à vivre dans la "Grande Ile" ? Quelques dizaines... une ou deux centaines tout au plus. Qui sont-ils ?
Olivier Maurice, dit "Fanfan", marin-pêcheur dans la baie de Diego-Suarez comme son père et son grand-père avant lui. Un personnage haut en couleurs connu de tous dans la ville et ses environs. Agé de 80 ans, malade, Fanfan refuse aujourd’hui d’aller se faire soigner en France de peur d’y rester. Le vieil homme tient à mourir sur cette terre qui l’a vu naitre.
Sa cousine, Denise Barret, est une forte femme crainte mais respectée ! A 70 ans, elle continue de s'occuper de ses vaches et de ses terres au nord de la ville. Elle accueille l'indésirable le fusil à la main mais ouvre toute grande sa maison à l’étranger de passage. Infirmière, monitrice d’auto-école, chauffeur de bus, éleveur... Denise a exercé tous les métiers et sillonné toute l’île. "Madagascar est mon pays, dit-elle. J'aurais sans doute pu en partir lors de l'indépendance ou en 75 quand les français n'étaient plus bien vus ici. Mais vous savez, ici, on est loin de tout. Le monde entier semble étranger à cette terre, même la France qui est officiellement mon pays. Sans doute parce que Madagascar est une île. Notre attachement est différent de celui des pieds-noirs en Algérie. Nous sommes des insulaires, d'une île pas comme les autres !". A Tuléar, le grand port du sud-est, c'est la famille Flottes. Les parents étaient d'origine bordelaise, agents maritimes et assureurs. Dès les années 20 et jusqu'à l'indépendance de l'île, la famille était l'une des plus entreprenantes parmi les colons de la ville. Dans les années 60, elle a hélas tout perdu. En 2004, seules Irène et Alberte sont encore là. Agées de 78 et 80 ans, les deux soeurs, deux vieilles filles veillent sur une propriété en friche et une maison en ruines...
A Ambatolampy, c'est la famille Murat apparentée à l'ancien Premier Ministre français Raymond Barre. Veuve depuis une trentaine d'années, Mme Murat et ses cinq fils continue d'exploiter la propriété familiale. 1000 hectares de bois, de rizières et surtout une briquetterie créée dans les années 30. Mme Murat est, elle, d'origine noble. Elle est née « De la Haye Duponsel« . Elle se fiche pourtant de ses quartiers de noblesse. Dans son île natale, ils n'ont pas cours ! "Mes ancêtres étaient officiers de la Marine et grands planteurs à l'île Maurice. Là-bas, c'est sûr, leurs particules signifiaient quelque chose. Ici, c'est une terre d'aventure et seul le courage des hommes a compté. L'île est immense mais elle est hors du monde !". Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, le film nous entraine à la rencontre de ces "vazaha zanatany". Il nous conduit sur leurs terres arides du nord, dans leurs cases de la côte Est, dans la maison de retraite d’Antsirabe où certains ont finalement trouvé refuge. Ce long voyage dans les mémoires composent un magnifique roman d’aventure, une galerie de portraits riche d’humanité, d’espoirs déçus et de bonheurs immenses. Certains de ces "vazaha kely" , "petits blancs" en malgache, sont nostalgiques et aigris, mais la plupart sont résolument heureux sur la terre qui les a vu naître. Nombre de ces petits colons sans fortune n'ont même jamais vu la France. Celle-ci les a même oubliés. Sont-ils alors chez eux dans la Grande Ile ? Se sentent-ils français ou malgaches, ni l’un ni l’autre ou un peu des deux ? Leurs réponses éclairent d’une autre lumière l’histoire de ce pays.
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วีดีโอ
DIEGO 1998
มุมมอง 30921 วันที่ผ่านมา
Diego-Suarez n’est pas une ville malgache comme les autres. Postée à la pointe Nord de la Grande Île, elle a été longtemps été le point de passage de nombreux aventuriers, marins et pirates en tous genres. Convoitée par les puissances maritimes depuis sa découverte par les portugais Diego Dias et Fernando Suarez, la ville est conquise par les français en 1885 aux termes d'un traité lui accordan...
LIBERTALIA - 1999
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Parmi tous les peuples arrivés sur l’île, volontairement ou au hasard des vents, il en est un à part, c’est l’équipage de la frégate française la Victoire. Il franchit la passe de Diego un jour de la fin du 17e siècle à la recherche d’une terre promise où ses chefs comptent bâtir une « cité d’utopie ». C’est ainsi que Libertalia vit le jour dans la baie de Diego. Selon les témoignages recueilli...
Le Faux-Poisson - 1999
มุมมอง 440หลายเดือนก่อน
La saison de pêche au thon commence dans le canal du Mozambique et aujourd’hui ce sont déjà pas moins d’une dizaine de thoniers et trois cargos qui patientent dans la rade de Diego-Suarez. Leurs déchargements et transbordements se feront en 72 heures. Le thon déchargé est destiné à une usine française d’Antsiranana, le poisson qui est embarqué sur les cargos partira lui vers l’Europe et l’Asie....
TSANGA TSAIGNY - 1993
มุมมอง 414หลายเดือนก่อน
Le royaume Antankarana est un petit territoire au nord de Madagascar. L'ethnie compte 40 ou 50 000 membres tout au plus. Ils disent être un peu les « cousins » des Français. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils ont signé un traité d'alliance avec la France en 1842 ! Victimes de guerres tribales sanglantes ils avaient fait appel à Louis Philippe qui les aida à retrouver leur liberté. Tous les...
ZANATANY 2024
มุมมอง 1.9K2 หลายเดือนก่อน
Le 26 juin 1960, Madagascar devient indépendant. Après 65 années de colonisation, la France se retire de l’une de ses plus belles colonies. Les fonctionnaires de l’Etat français s’en retournent en métrôpole et de nombreux colons font leurs valises. L’histoire qui lie les deux pays n’est pas terminée pour autant. La France laisse sur place de nombreux cadres qui aideront le nouvel Etat indépenda...
Music Is My Home (Raphaël Imbert 2015)
มุมมอง 4911 หลายเดือนก่อน
Music Is My Home (Raphaël Imbert 2015)
Tu n’as pas droit à la Nationalité MALAGASY parce que TU N’AS PAS DE SANG MALAGASY. Tu es RÉUNIONNAIS donc COLONISÉ et FRANÇAIS.
Pourquoi les immatriculation diplomatic ?
Votre vidéo est magnifique et m’a rappelé de nombreux souvenirs de là-bas. Je suis originaire de Diégo - Suarez, où j'habitais au 3 rue Richelieu. J'allais souvent à la Dordogne pour voir mon père réparer les bateaux, et je connais très bien M. Olivier Maurice, également connu sous le nom de Fanfan. Aujourd'hui, je réside en France, dans le Var, et je vois régulièrement son fils, Olivier Noël, qui habite près de chez moi. J'espère pouvoir retourner un jour à Diégo - Suarez, si mes moyens me le permettent. En tout cas, merci beaucoup, M. Michel, pour ces précieux souvenirs que vous m'avez rappelés.
Beau et riche pays mais il faudrait un homme intégré pour le diriger
Je suis au Cameroun je dispose des pierres qui allume le tournevis testeur et sa produit de la radio activité
A Madagascar les zanatany "pieds noirs malgache " ont été bien intégrés et considérés comme des enfants du pays adoptant langue culture nourriture...
D'après des témoignages, c compagnie de l'armée française ont été attaquer par le bataillon de choc de la wilaya 3
le FLN résistait avec ses moyens , et tout les moyens étaient permis contre une puissante armée régulière , le FLN nous a pas menti puisque nos parents et grands-parents ont vécu cette atroce guerre. d'Algérie était vécu
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Je suis sur la route provinciale numéro 4 dans le bus qui va à yokadouma
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MTV cribs Sephora yokadouma
MTV cribs Sephora le visa Schengen restaurant
MTV Sephora les trésors du grand sud Cameroun
Merci beaucoup pour le partage. Un reportage en or pour notre belle ville de Diégo.
Un recit de guerre
Ces gens ne connaissent pas là hontes ils méritent leur misère pff
Merci pour ce temoignage mais malheuresement ces pauvres appelés sont morts pour une cause sui n'est pas la leurs que dieu benisse les martyrs et les chouhadas dans son vaste paradis vive l'algerie
Merci pour ce documentaire ! je ne comprends toujours pas comment on peut faire tuer des gens ^par ce que des assoiffés de sang en décident ainsi !
J ai bien connu Henri de Pindray d Ambelle, un homme remarquable et un grand ami qui habitait Ambanja. Merci pour ce temoignage.
Merci
En France les femmes cherchent la même chose
Merci pour ce souvenir
Aaah … le soir en fin de mission en Irak, regarder et écouter un des reportages de Régis perpétue le voyage …
Bonjour Régis très Beaux document , mon oncle Gimenez Jean était dans l aviation et larguer du napalme sur les Orèsses , mon Beaux Père était dans le 10 èm R C P puis le 9 èm ROY Claude , Merci
Mixtape SEPHORA 'je 😊fais quelque chose 😊 avec l'orl by Sephora INC ™🇺🇸 🗽🌃🚗🏡🚁📽️💰🎙️🛴🚲🦍
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MTV cribs NGO UM OSIRIS SEPHORA mintom
1 morceau pangolin, 1 morceau de biche avec du manioc
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Pimp my ride Lil ngo um that's my name ™ houmer 606™🇺🇸
MTV cribs NGO UM OSIRIS SEPHORA sinkmissing™🇺🇸
Yokadouma, bertoua, Yaoundé
Watching these trucks drive through with all of that expensive exotic wood. These poor families don’t have anything but the clothes on their backs is so sad to see.😢
Merco pour le partage 😊
I hear you talking girl Old is frame of mins
2009 lasa zanatany vao2 Madagasikara
Dieu punissait les Français aux mains des Algériens et de l'armée du Front de Libération Nationale. Les erreurs coloniales de la France sont impardonnables et ne tentent pas de réduire les crimes et le génocide français et ses erreurs en les comparant à l'Armée de libération nationale algérienne. La France est l'ennemi, l'agresseur de notre pays, et la France est l'ennemie même de la nature algérienne, et le dossier des crimes d'essais nucléaires à lui seul est lourd. Quant à votre père et à d'autres comme lui, il a été un outil dans l'exécution des ordres des plans sataniques, et sa haine de la guerre ne signifie pas qu'il est une victime. Au contraire, notre peuple vous a forcé à quitter notre terre par la force, et leur leur conscience leur reproche leur sombre histoire en Algérie, ils ne reposeront pas en paix.
la musique de fond couvre parfois presque les commentaires. vraiment chiant et sans interet.
😢 plsease don't destroy anything in this world,God makes mountain for our safety in floods,mountain are God's nature
Quelle misère 👀😫🇨🇦
C'est affreux
Notre pays mérite mieux. Venez on le construit.
Quoi qu’il en soit ,à mes yeux,toutes ces filles malgré tout,méritent le RESPECT.🙏🙏🙏